Dialogue politique prévue dans quelques jours en République Démocratique du Congo : Maman Sidikou invite les acteurs politiques à éviter l’enlisement au pays: «Les Congolais vont aller aux élections, comme cela est requis par leur constitution. Messieurs de la classe politique, surpassez-vous ! Surpassez-vous ! La politique, c’est des échanges. La politique, dans un pays comme celui-ci, c’est de penser aux populations les plus vulnérables. Aujourd’hui, nous parlons [de l’instabilité] de l’Est. Imaginez-vous que les choses se compliquent, on ne parlera plus seulement de l’Est.» Cet appel, selon lui, s’inscrit dans la suite de la résolution 2277 adoptée le 31 mars par le Conseil de sécurité de l’Onu, qui appelle tous les acteurs au dialogue. Le chef de la Monusco a par ailleurs réaffirmé le soutien de l’Onu à la mission de facilitateur confiée à Edem Kodjo par l’Union africaine: «Les Nations unies apportent leur soutien, leur plein appui, à cette initiative pilotée par l’Union africaine. Et à cet égard, moi personnellement, je ne ménagerais aucun effort pour accompagner les efforts de Monsieur Kodjo. Et ce, en étroite collaboration avec d’autres partenaires et les acteurs de la région aussi, conformément aux dispositions pertinentes de la résolution 2277.» L’Union africaine a désigné jeudi 7 avril 2016 Edem Kodjo facilitateur du dialogue politique en RDC. Ce dernier a annoncé lundi dernier que la mise en place du comité préparatoirede ce forum interviendrait «dès la fin de cette semaine.» Mais, ce dialogue, convoqué par le chef de l’Etat Joseph Kabila depuis l’année passée pour discuter notamment du processus électoral en vue de permettre la tenue d’élections apaisées, continue de diviser la classe politique congolaise. La majorité et une frange de l’opposition y sont favorables. Tandis que d’autres acteurs le rejettent, considérant ce dialogue comme une démarche visant à permettre au président Kabila de «glisser» au-delà de son dernier mandat constitutionnel qui expire en décembre 2016.
Nous dirons à notre peuple de dire non à toute possibilité pour le président Kabila d’exercer les prérogatives présidentielles au-delà du 19 décembre 2016. L’autre message à délivrer au peuple c’est de leur dire que le dialogue de monsieur Kabila n’a pas pour finalité de résoudre les problèmes des congolais mais plutôt son propre problème. Le 4ème message c’est de leur annoncer que le combat de l’alternance démocratique est semblable à la lutte héroïque pour l’indépendance. Il faut léguer à la postérité une alternance pacifique car l’absence de légitimité est la source principale de guerres en RDC depuis l’indépendance. C’est l’essentiel de notre adresse à ce grand meeting qui aura lieu sur le boulevard triomphal le 24 avril. Date qui n’a pas été choisie au hasard car c’est la date de la formalisation du pluralisme politique. Il faut donc consolider les acquis démocratiques car menacés aujourd’hui par un groupe d’individus.
Q8.’L’Opposition à Kabila c’est votre principal moteur à la Dynamique de l’Opposition, mais cela ne consitue pas un programme de gouvernement ?
Nous avons des programmes, nous avons des visions. Pour le CDR par exemple notre vision a été déclinée dans un livre intitulé « un peuple grand pour une grande nation ». L’opposition est unie contre une violation programmée de la Constitution mais ne manque pas de propositions alternatives pour le pays. Loin s’en faut. La Dynamique rassemble plus de 40 partis politiques, 6 plateformes et plusieurs personnalités. Qui pouvait croire qu’on travaillerait ensemble pendant longtemps. Depuis janvier 2015 jusqu’à aujourd’hui nous nous sommes montrés cohérents et unis sur les sujets transversaux. Non à la modification de la Constitution, non à un 3è mandat de Kabila, oui à l’organisation des éléctions dans le delai constitutionnel. Nous avons tenu bon. L’unité de l’opposition est une réalité. Lorsque le G7 a réjont l’opposition nous avons dégagé une position commune pour récuser Kodjo
Q9. Quid de la candidature commune ?
A ce stade, il faut avoir des certitudes que monsieur Kabila ne va pas jouer avec la Constitution. Il faut des certitudes sur la tenue des élections présidentielles cette année. C’est pas encore gagné, dans ce cas vous êtes candidat à quoi ? Il faut obtenir la garantie de l’organisation de la présidentielle d’abord pour se déclarer candidat ensuite. Stape by stape comme disent les anglais. Mais je comprends le point de vue des autres amis qui se sont lancés dans l’investiture. C’est leur droit le plus légitime. Mais je trouve que l’opportunité n’y est pas à ce stade.
Q10 . Votre nom a été cité dans une plateforme en gestation de soutien à Katumbi. Qu’en est-il ?
Je ne suis pas concerné par cette aventure. J’appartiens dejà à deux structures. Et comme je l’ai dit pour moi l’opportunité d’une telle démarche n’est pas démontrée aujourd’hui car il faut d’abord s’assurer que les élections présidentielles aient lieu à date constitutionnelle. Le reste viendra après. Une étape après l’autre. Une fois la date de la présidentielle connue, les ambitions vont s’exprimer. Et là l’opposition va se poser la question de savoir comment faire pour gagner.
Q11. Les conditions sociales des congolais s’empirent. Votre réaction.
Je constate l’immobilisme du gouvernement. L’Etat est inexistant. Là où on l’attend, il n’y est pas. Là où on ne l’attend pas il y va. Cas du Dialogue et des initiatives anti-constitutionnelles. J’ai visité les déplacés de Brazzaville qui sont abandonnés à leur triste sort. Ils passent la nuit à la belle étoile. C’est inadmissible que les congolais manquent de dignité dans leur propre pays. Il ne sont que 230. Ils vivent de mendicité et l’État n’a aucune compassion. Pourtant une somme de 5.000 $ pour qu’ils se logent décemment est à la portée du gouvernement. L’argent qui a servi à acheter des consciences lors des élections des gouverneurs peut les soulager durablement car ils ne demandent pas beaucoup. Les érosions menacent des quartiers entiers à Kinshasa sans que le gouvernement ne réagissent. C’est scandaleux! Des rues entières sont parties. Au Camp Luka , à Sangamaba, au quartier Maman Mobutu, le même paysage apocalyptique dans l’indifférence totale du pouvoir. C’est malheureux! Pas d’eau, pas d’électricité, pas de routes praticables, Kinshasa étouffe au point de suffoquer. L’eau est devenue une denrée rare. Il y a des quartiers qui n’ont pas d’eau depuis plus de 17 ans. Cas des quartiers huppés comme Binza Meteo, Pigeon, UPN, etc. Imaginez la situation dans le reste du pays. La misère a atteint son comble. Il y a un déficit criant de gouvernance. Résultat social catastrophique. C’est pire à l’intérieur. Est-ce que Kabila est président de la République ou est-il président de la République de la Gombe ?
Q.12. Le franc congolais chahuté par le dollar, il s’échangeà 980 Franc pour 1$. Votre lecture ?
Cela montre les limites de la théorie de la stabilité macro-économique. La dépréciation du Franc congolais est consécutive à 3.
Q8.’L’Opposition à Kabila c’est votre principal moteur à la Dynamique de l’Opposition, mais cela ne consitue pas un programme de gouvernement ?
Nous avons des programmes, nous avons des visions. Pour le CDR par exemple notre vision a été déclinée dans un livre intitulé « un peuple grand pour une grande nation ». L’opposition est unie contre une violation programmée de la Constitution mais ne manque pas de propositions alternatives pour le pays. Loin s’en faut. La Dynamique rassemble plus de 40 partis politiques, 6 plateformes et plusieurs personnalités. Qui pouvait croire qu’on travaillerait ensemble pendant longtemps. Depuis janvier 2015 jusqu’à aujourd’hui nous nous sommes montrés cohérents et unis sur les sujets transversaux. Non à la modification de la Constitution, non à un 3è mandat de Kabila, oui à l’organisation des éléctions dans le delai constitutionnel. Nous avons tenu bon. L’unité de l’opposition est une réalité. Lorsque le G7 a réjont l’opposition nous avons dégagé une position commune pour récuser Kodjo
Q9. Quid de la candidature commune ?
A ce stade, il faut avoir des certitudes que monsieur Kabila ne va pas jouer avec la Constitution. Il faut des certitudes sur la tenue des élections présidentielles cette année. C’est pas encore gagné, dans ce cas vous êtes candidat à quoi ? Il faut obtenir la garantie de l’organisation de la présidentielle d’abord pour se déclarer candidat ensuite. Stape by stape comme disent les anglais. Mais je comprends le point de vue des autres amis qui se sont lancés dans l’investiture. C’est leur droit le plus légitime. Mais je trouve que l’opportunité n’y est pas à ce stade.
Q10 . Votre nom a été cité dans une plateforme en gestation de soutien à Katumbi. Qu’en est-il ?
Je ne suis pas concerné par cette aventure. J’appartiens dejà à deux structures. Et comme je l’ai dit pour moi l’opportunité d’une telle démarche n’est pas démontrée aujourd’hui car il faut d’abord s’assurer que les élections présidentielles aient lieu à date constitutionnelle. Le reste viendra après. Une étape après l’autre. Une fois la date de la présidentielle connue, les ambitions vont s’exprimer. Et là l’opposition va se poser la question de savoir comment faire pour gagner.
Q11. Les conditions sociales des congolais s’empirent. Votre réaction.
Je constate l’immobilisme du gouvernement. L’Etat est inexistant. Là où on l’attend, il n’y est pas. Là où on ne l’attend pas il y va. Cas du Dialogue et des initiatives anti-constitutionnelles. J’ai visité les déplacés de Brazzaville qui sont abandonnés à leur triste sort. Ils passent la nuit à la belle étoile. C’est inadmissible que les congolais manquent de dignité dans leur propre pays. Il ne sont que 230. Ils vivent de mendicité et l’État n’a aucune compassion. Pourtant une somme de 5.000 $ pour qu’ils se logent décemment est à la portée du gouvernement. L’argent qui a servi à acheter des consciences lors des élections des gouverneurs peut les soulager durablement car ils ne demandent pas beaucoup. Les érosions menacent des quartiers entiers à Kinshasa sans que le gouvernement ne réagissent. C’est scandaleux! Des rues entières sont parties. Au Camp Luka , à Sangamaba, au quartier Maman Mobutu, le même paysage apocalyptique dans l’indifférence totale du pouvoir. C’est malheureux! Pas d’eau, pas d’électricité, pas de routes praticables, Kinshasa étouffe au point de suffoquer. L’eau est devenue une denrée rare. Il y a des quartiers qui n’ont pas d’eau depuis plus de 17 ans. Cas des quartiers huppés comme Binza Meteo, Pigeon, UPN, etc. Imaginez la situation dans le reste du pays. La misère a atteint son comble. Il y a un déficit criant de gouvernance. Résultat social catastrophique. C’est pire à l’intérieur. Est-ce que Kabila est président de la République ou est-il président de la République de la Gombe ?
Q.12. Le franc congolais chahuté par le dollar, il s’échangeà 980 Franc pour 1$. Votre lecture ?
Cela montre les limites de la théorie de la stabilité macro-économique. La dépréciation du Franc congolais est consécutive à 3.
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