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Affichage des articles du octobre 27, 2015

« Undemocratic Constitution in many countries in sub-Saharan Africa, where several issues of poverty and exclusion are due to the fact that people do not have the effective capability to defend their rights and guide their futures through free choice their leaders, democratic principles are not a luxury. Yet every African country has a constitution that the small Larousse defines as "the set of fundamental laws that establish the form of government, regulate the relations between rulers and ruled and determine the organization of public authorities". What then is the Constitution Saharan Africa if African countries have applied but other than that it provides? Our attempt to answer this difficult question raises two hypotheses around which structure the text »

"Many African Constitutions are revised after the nineties, by the need for adaptation of the Basic Law to the new political order required by the international community. Indeed, if the democracies settle in this continent, national constitutions formerly built on the basis of single parties, became obsolete and required a result, adjustments to the new rules of the political game and the management of public affairs. However, the first constitutional reforms of this continent, while integrating the principles of democracy, were mainly intended to extend the duration and the number of mandates of African presidents already in office during the one-party rule. It was today the case in Congo Brazzaville where the draft constitution whose Brazzaville authorities announced Tuesday the adoption at the end of Sunday's referendum is challenged to bring in a new Congo Republic and allows the president Denis Sassou Nguesso to run for a third term in 2016. Constitutional referendum in

« Constitution non démocratique dans beaucoup des pays en Afrique subsaharienne , où plusieurs problèmes de pauvreté et d’exclusion sont dus au fait que les gens n’ont pas la capacité effective de défendre leurs droits et d’orienter leurs avenirs par des choix libres de leurs dirigeants, les principes démocratiques ne sont pas un luxe. Et pourtant, chaque pays africain a une Constitution que le petit Larousse définit comme« l’ensemble des lois fondamentales qui établissent la forme d’un gouvernement, règlent les rapports entre gouvernants et gouvernés et déterminent l’organisation des pouvoirs publics ». A quoi sert donc la Constitution en Afrique subsaharienne si les pays africains en possèdent mais appliquent autre chose que ce qu’elle prévoit ? Notre tentative de réponse à cette question difficile avance deux hypothèses autour desquelles se structure ce texte »

" Plusieurs Constitutions africaines sont révisées après les années nonante, par besoin d’adaptation de la loi fondamentale à la nouvelle donne politique exigée par la communauté internationale. En effet, si les démocraties s’installent dans ce continent, les Constitutions nationales jadis construites sur la base des partis uniques, devenaient obsolètes et nécessitaient de ce fait, des ajustements par rapport aux nouvelles règles du jeux politique et de la gestion de la chose publique. Cependant, les premières réformes constitutionnelles de ce continent, tout en intégrant les principes démocratiques, ont surtout pour but d’allonger la durée et le nombre de mandats des présidents africains déjà en poste pendant le règne du parti unique. Ce fut aujourd' hui le cas au Congo Brazza où le projet de constitution dont les autorités de Brazzaville ont annoncé mardi l'adoption à l'issue du référendum contesté de dimanche doit faire entrer le Congo dans une nouvelle République