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Affichage des articles du mai 17, 2017

20 ans après ou sont passés, les congolais après la chute du maréchal Mobutu Sese- Seko ? En effet, l'histoire dela fin du règne d'ancien homme fort du Zaïre, nous raconte que, ce dix sept mai 2017 aujourd'hui, vingt ans sont passés, depuis que, l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) prenait le pouvoir à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, dans l'ex Zaïre. Avec l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila qui en était, le porte-parole prenait les rênes du pouvoir depuis Lubumbashi, ville qui était tombée entre les mains de la rébellion plusieurs mois plus tôt. Le 17 mai 1997, les soldats de l’AFDL entraient triomphalement dans la capitale du Zaïre qui sera rapidement rebaptisée République démocratique du Congo. 32 ans de pouvoir Arrivé à la tête du pays par un coup d’Etat en 1965, Mobutu Sese Seko aura passé 32 ans au pouvoir. Un pouvoir marqué notamment par l’hégémonie d’un parti le Mouvement populaire de la Révolution (MPR) créé en 1967 et qui sera imposé comme parti unique puis parti-Etat. Allié des puissances occidentales, Mobutu consolide son pouvoir au cours de deux décennies suivantes. En pleine guerre froide, le Zaïre de Mobutu est un allié de poids notamment pour les Etats-Unis, la France et la Belgique. Le Maréchal, comme il finira par se faire appeler, se pose en rempart contre le communisme. Mais au fil des années, le pouvoir autoritaire de Mobutu couplé avec une situation économique de moins en moins bonne (effondrement des cours du cuivre, effet de la Zaïrianisation) crée des mécontentements. A l’intérieur du pays, une opposition se forme au cours de la décennie 1980. Un parti d’opposition est constitué par d’anciens cadres du MPR conduits notamment par Etienne Tshisekedi. L’entrée de l’AFDL à Kinshasa mettait fin à 32 ans d’un régime dictatorial. Les soldats de l’Alliance sont entrés à Kinshasa à pied dans sa partie Est. L’affrontement tant redouté dans la capitale entre les rebelles et les forces loyales à l’ancien régime n’eut pas lieu. Samedi 17 mai 1997 au matin, les habitants des communes de Masina et Kimbanseke s’étaient massés le long du Boulevard pour voir de plus près ces petits soldats chaussés des bottes en caoutchouc qui avaient réussi à chasser du pouvoir le président Mobutu. 16 mai 1997.Après l'échec des négociations de l'Outenika et sous la pression grandissante des forces rebelles qui sont aux portes de la ville de Kinshasa, Mobutu quitte le pouvoir. Il s’envole pour Gbadolité d’où il se rendra au Togo puis au Maroc. Les troupes rebelles entrent dans la capitale le 17 mai. Laurent Désiré Mobutu se proclame président de la République. Fin de règne La conférence nationale souveraine organisée dans la foulée de l’annonce de la démocratisation permet d’élire l’opposant historique Etienne Tshisekedi Premier ministre. Il ne gouvernera pas longtemps. D’autant que Mobutu revient sur une partie des concessions annoncées au mois d’avril. La transition amorcée en ce début de la décennie 1990 va être plus longue que prévue. Elle sera marquée par une opposition politique de plus en plus forte et une détérioration de la situation économique de plus en plus prononcée. « Notre scénario avait été minutieusement mis au point afin que les règles du jeu soient modifiées dans l’ordre. Mais, en reprenant d’une main ce qu’il avait accordé de l’autre, Mobutu a tout bouleversé. La partie s’est déroulée dans la confusion, il n’y avait plus ni chef ni arbitre », commente Nkema Liloo, ancien conseiller de Mobutu cité par Colette Braeckman dans « Le Dinosaure ». La succession des Premiers ministres ne mettra pas fin à cette confusion. En octobre 1996, une rébellion soutenue par des pays étrangers comme le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda et conduite par Laurent-Désiré Kabila va conquérir peu à peu tout le territoire national face à une armée nationale en débandade. Malade, Mobutu passe le clair de son temps en Europe pour se faire soigner. Fatigué, usé par le pouvoir, lâché par ses soutiens occidentaux et rejeté par une grande partie de l’opinion, Mobutu est obligé de quitter le pouvoir ce matin du 16 mai 1997 quand il accepte bien malgré lui de monter dans l’avion. Les nouveaux maîtres du pays font leur entrée à Kinshasa le 17 mai. La fin d’un régime incarné par un homme qui, aux dires mêmes de son dernier de cabinet, a fini par se convaincre qu’il était « une incarnation du Zaïre ». C’est finalement le changement du contexte international avec la chute du mur de Berlin qui va contraindre Mobutu a changé de fusil d’épaule. En avril 1990, il annonce la démocratisation. « Je prends congé du MPR », lance Mobutu en larmes :

Ce mercredi 17 mai 2017, la République Démocratique du Congo commémore, le 20ème anniversaire de la fin, au régime dictatorial, de l’ex-président Mobutu, qui est l’arrivée au pouvoir de l’Alliance des forces... Il y a 20 ans, des rebelles dirigés par Laurent-Désiré Kabila prenaient d’assaut la capitale de l'ex-Zaïre, Kinshasa, poussant l'homme fort du pays, le maréchal Mobutu, à s’enfuir. C'est la fin de la dictature de l'homme aux toques de léopard. A l’occasion du vingtième anniversaire de cette date historique, retour sur les ambiguïtés du personnage Mobutu, à travers une biographie complète du dictateur qui paraît ces jours-ci. Ce 16 mai 2017 est une journée historique pour la République démocratique du Congo, l’ex-Zaïre. Il y a deux décennies jour pour jour tombait le régime du maréchal Mobutu au terme de 32 années de règne sanguinaire. Ce jour-là, les Zaïrois attendaient avec impatience la chute de l’homme aux invariables toques de léopard. Sous la pression des