Joséph Kony est toujours invisible entre les frontières dela République Démocratique du Congo, l'Ouganda, le Centre Afrique, et le Soudan du Sud, selon une source del'Agence France Presse en à partir de Kampale en Ouganda : Dépuis près de trois ans, le chef suprême de la rébéllion Ougandaise LRA, n'est qu'exceptionnellement apparu en public. En 2006, il assurait à un journaliste occidental, un des rares étrangers à l'avoir rencontré, qu'il n'était "pas un terroriste" et combattait "pour la démocratie". Ses victimes, elles, racontent avoir été forcées de mutiler ou tuer leurs amis, voisins ou proches, quelquefois en les mordant jusqu'à la mort, et parfois de boire le sang de leurs victimes dans le cadre de rites effroyables. Toutes ces exactions vaudront à Kony de devenir, en 2005 et en compagnie de quatre de ses adjoints, le premier suspect inculpé par la Cour pénale internationale (CPI), qui leurs reproche des crimes contre l'humanité, et crimes de guerre, au nombre desquels meurtres, viols, esclavagisme, enrôlements d'enfants :
Joseph Kony, a été traqué sans succès depuis des années par des forces étrangères en Afrique centrale, avec les forces special américains, a troqué à l'aube d'enfant de chœur pour le treillis du rebelle, semant depuis 25 ans la mort dans la region, à la tête de la cruelle Armée de résistance du Seigneur (LRA). Pourtant, le leader de la LRA, Joseph Kony, reste introuvable. Il se déplacerait entre la Centrafrique et le Soudan, selon Paul Ronan d'Invisible Children, une ONG impliquée dans sa traque. Cette ONG est connue pour la campagne médiatique "Kony 2012" qui a attiré une attention internationale sur les exactions de la LRA. Ce prophète auto-proclamé a été chassé avec la LRA du nord de l'Ouganda en 2006 et a poursuivi ses exactions avec un contingent amaigri de partisans en République démocratique du Congo (RDC), en Centrafrique, au Soudan et au Soudan du Sud. Au rythme des traques menées inlassablement par les armées de la région, appuyées par une centaine...