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Affichage des articles du octobre 22, 2016

Un camp des combattants Maï Maï démantelé et détruit par les vaillantes FARDC à Kabasha à 12km au sud de Beni, dans les combats de deux jours qui a commencé le jeudi dernier 20 octobre 2016. La perte serait énorme dans le rang des miliciens selon Mac Azukay, le porte parole d'opération Sukula 1 dans la région de Beni. Selon la même source, 12 combattants Maï-Maï abattus aux escarmouches diurnes du jeudi 20 octobre 2016, en profondeur de Kabasha à 12 Km Sud de Beni vers Butembo. 11 corps ont été nuitamment évacués par un véhicule Kamaz militaire, le 12 ème corps traine encore là à Kabasha. Visiblement c'est un groupe religieux politico-militaire car les 4 drapeaux y trouvés parlent mieux clairs... La fouille continue suivant des traces de sang. Tandis-que les fardc n'ont encaissé qu'un seul cas de blessure d'un homme de troupe, donc son état est hors de danger. Ces 11 premiers corps ont été déposés à la chambre mortuaire de l'HGR de et à Beni. ( correspondant occasionnel de HMM Habari Motomoto à Beni ). Mais selon l'ASADHO, une ONG de défence des droits del'homme agence de Beni-Ville, qui précise que, les victimes de dernier combats à Kabasha, sont des habitants civile et, c'est ne sont pas des Maï Maï ! Selon la même source, les membres de cette srticture accusent les millitaires Fardc, de massacrés les gens de Kabasha, une localité situé dans la partie Sud-Ouest du térritoire de Beni vers l'Est dela République Démécanique du Congo, dans la province du Nord-Kivu : Les Mai-mai se battent contre les FARDC venus ravitailler les égorgeurs. Les occasions exposant la complicité de l’armée gouvernementale congolaise en faveur des tueurs génocidaires de Beni ne font que se multiplier. Le paradoxe le plus scandaleux, l’ironie des faits, c’est que les forces publiques sensées assurer la défense de l’Etat et ses patrimoine, du peuple et ses biens, sont devenues le plus grand ennemi des cibles de leur protection. C’est le renversement incompréhensible de la réalité : il faut protéger l’ennemi de la population et l’aider à causer le plus de dégâts possibles parmi les innocents civils sans défense. Les patriotes Mai-mai, après une période relativement trop longue de patience due à la confiance qu’un peuple doit à l’Etat et à ses dirigeants, viennent de comprendre finalement que la Nation est trahi, et que le peuple Nande est sacrifié à l’extermination. Ainsi, se sont-ils levés avec détermination pour effacer cette page noire qui s’inscrit depuis deux ans d’affilé dans l’histoire de Beni-Lubero. Ces « héros » de l’auto-défense populairesont en train d’identifier avec précision les lieux du retranchement des égorgeurs, à partir du 15 octobre 2016, jour de la sortie officielle desdits patriotes contre les forces du mal qui déciment leurs frères et sœurs à Beni. C’est dans le domaine privé du président Joseph Kabila de Kabasha, c’est-à-dire dans la ferme qu’il a acheté auprès de CAPACO (Monsieur NGEZAYO) que les Mai-mai ont identifié une des plus grands foyers des égorgeurs de Beni.

Aussi, ce 20 octobre 2016, se sont-ils lancés à leur trousse, prenant en cible les différents campements de ces inciviques dans cette ferme. Cette opération a conduit les patriotes Mai-mai à investir tout le village de Kabasha (environ 5 km de la ville de Beni) où des fouilles systématiques ont été engagées pour ne point donner la chance d’évasion à l’ennemi. Cependant, grand sera l’étonnement à la fois de la population locale et des patriotes en constatant, dans la mi-journée, l’arrivée des troupes FARDC garnies jusqu’aux dents, non pas en renfort à la traque des égorgeurs, mais plutôt en aide à ces derniers par une fourniture impressionnante d’armes et munitions. Ce ravitaillement a été effectué publiquement. Et, comme si cela en soi n’était encore que peu, les FARDC ont dû amorcer eux-mêmes une attaque musclée contre les patriotes pour permettre aux égorgeurs de rehausser à nouveau la tête et de se redresser. Le bilan provisoire fait état de trois FARDC et six Mai-mai tués avec des