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Affichage des articles du mars 16, 2016

Beni, ville les gens dela MONUSCO de médiat dela place, forme les professionnels des médias au journalisme de paix A l’initiative de la Section de l’information publique de la MONUSCO-Beni, un atelier de formation, sur le “journalisme de paix”, à l’ intention des responsables des organes de presse s’est tenu les jeudi 11 et vendredi 12 mars 2016 à Beni. « Le journalisme de paix en ce jours » pour appréhender comment les hommes des media peuvent contribuer à restaurer la quiétude dans ce milieu en proie à des guerres récurrentes ! C’est en substance l’ambition affichée par les journalistes de Beni. Car si l’initiative de l’organisation de ces assises revient à la Section de l’information publique de la MONUSCO-Beni, le choix de ce thème émane de la presse locale consciente de son poids et du besoin de son implication dans la restauration de la paix. Deux jours durant, autour de thématiques aussi diverses que variées comme : la responsabilité sociale du journaliste ; journalisme d’investigation.

Deux jours durant, autour de thématiques aussi diverses que variées comme : la responsabilité sociale du journaliste ; journalisme d’investigation : importance et danger pour les journalistes en RDC ; traitement de l'information dans les zones de conflit; le rôle de la presse dans la construction de la paix... les participants, une vingtaine, ont débattu ! Les échanges ont été riches, fructueux, quelque fois vifs mais au final, la formation a débouché sur l’engagement fort des média de Beni à faire preuve de responsabilité et à ne pas jeter de "’huile sur le feu"… Les recommandations sorties de cette rencontre ont tourné, pour l’essentiel, autour, entre autres : -‎ du respect scrupuleux du code de bonne conduite du journaliste; -du renforcement de la pratique du journalisme de paix dans le traitement des informations‎ et dans la production des émissions ; -de la culture du sens des responsabilités au sein des organes de presse; -de la restitution de ce

RDC : la population toujours dans l' entente du grand rendez vous du dialogue prévu, à Kinshasa tout est à savoir sur le nouveau dialogue entre Kabila et l’opposition. Moins de deux ans après les "concertations nationales", le président congolais, Joseph Kabila, se dit ouvert à un nouveau dialogue avec l'opposition. Testez notre application pour faire le point sur les positions et les revendications des diverses formations de l'opposition congolaise. À lire aussi RDC - Félix Tshisekedi : "Je n'irai pas à la mangeoire" En l’état actuel de la Constitution congolaise, Joseph Kabila – élu en 2006 et réélu en 2011 – ne peut pas briguer un nouveau mandat en 2016. Plus l’échéance approche, plus le climat politique devient délétère à Kinshasa. Bien qu’ayant abouti à un gouvernement dit de « cohésion nationale », les « concertations nationales », organisées début septembre 2013entre les représentants de la majorité d’une frange de partis d’opposition et de la société civile, n’ont pas permis d’apaiser les esprits.

À 9 mois de la présidentielle, le débat sur la réforme de la Constitution se résume à une seule question. Joseph Kabila pourra-t-il briguer un troisième mandat ? À la division de la classe politique répond le silence du président. Pour qui circule de jour sur le boulevard du 30-Juin, ruban triomphal de deux fois quatre voies où se croisent SUV dernier cri et autobus urbains flambant neufs importés d’Égypte, l’avenir paraît radieux. Pour qui se perd la nuit tombée dans les embouteillages de la Chine populaire, où les minicars hors d’âge bondés d’humanité s’engluent dans des hordes de piétons trompe-la-mort le long de l’axe menant à l’aéroport de Ndjili, le présent a les couleurs de la souffrance. Entre espoir et misère, ainsi vit Kinshasa, cette capitale-Moloch qui engloutit les hommes et les richesses d’un pays-continent dont elle concentre un septième de la population – soit dix millions d’habitants – sans rien lui rendre en retour. Pour les hommes de pouvoir, tenir Kinshasa suffit,