Il n y aura pas des élections, le 27 novembre 2016 en République Démocratique du Congo, selon le répresentant du sécretaire générale des Nations-Unies, en RDC, Maman Sidikou qui a mit, fin aux spéculations, des acteurs politique qui parlent dépuis ce dernier temp, sur le départ sans condition, de Joséph Kabila. Les Nations-Unies ne croient plus à la tenue cette année des élections en République Démocratique du Congo. Entre l’impératif du délai constitutionnel et l’organisation des élections crédibles et apaisées, l’ONU se veut désormais pragmatique. Le Nigérien Maman Sidikou Sambo, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Rdc, a réitéré jeudi, 14 juillet 2016, les appels «incessants » du Conseil de sécurité de l’Onu, de l’Ua, de l’Ue et de l’Oif invitant les acteurs politiques congolais à travailler avec Edem Kodjo, facilitateur désigné de l’Union africaine et de la communauté internationale, du dialogue politique national inclusif en Rdc, pour débloquer «l’impasse» autour du processus électoral.
Au cours d’une rencontre avec la presse à Kinshasa, le chef de la mission de l’Onu pour la stabilisation en Rdc (Monusco) a fait valoir la détermination de la communauté internationale à poursuivre son sentier «sans équivoque» aux efforts de la facilitation menés par l’ancien premier ministre togolais. Dans ce cadre, trois spécialistes en questions politiques, électorales et en communication envoyés par les Nations Unies et un expert en matière constitutionnelle fourni par l’Oif ont été désignés, et deux sont déjà à Kinshasa, a-t-il signalé. Pour lui, toute action, toute initiative ou atteinte aux droits constitutionnels des Congolais ne feront qu’alimenter davantage les tensions. «Les autorités de la Rdc sont encouragées à prendre des mesures pour décrisper la situation actuelle». Les enjeux sont énormes et le dialogue est incontournable pour éviter les risques de rechute dans une instabilité politique et le recours à la violence, a souligné Maman Sidikou. Le chef de la Monusco, ...