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Affichage des articles du septembre 5, 2015

« Visa pour l’image: une fresque à 180°, à la mesure du fleuve Congo »

"Grand spécialiste de l’Afrique, le photographe français Pascal Maitre expose à Visa pour l’image une série de photos prises sur le fleuve Congo pour le magazineNational Geographic. Point d’orgue de l’expo, une fresque gigantesque à 180 degrés sous la coupole du couvent des Minimes de Perpignan. Être un habitué de Visa pour l’image offre parfois des privilèges. Modeste comme il est, Pascal Maitre – dont c’est la huitième participation (un record) au festival international de photojournalisme de Perpignan - n’aurait sans doute jamais exigé un tel honneur mais le résultat est là. En plus de ses photos, superbes, prises au cours de quatre voyages successifs sur la partie navigable du fleuve Congo (1 700 km sur une longueur totale de 4 700 km) pour le compte du magazine américain National Geographic, il expose au couvent des Minimes de Perpignan une gigantesque fresque en arc-de-cercle, une œuvre de 4 mètres de long à 180 degrés qui donne la pleine mesure de l’immensité du deuxième pl

« RDC : Mobutu avant moi était le chaos , et après moi sera belle et bien , les déluges pourqu'oi ? La population toujours en soufrance »

"18 ans après la fin du règne du Maréchal Mobutu, président du Zaïre entre 1965 et 1997, la République démocratique du Congo n’a toujours pas chassé ses vieux démons politiques: instabilité politique, complot, démocratie dirigée, dictature,… Depuis lors, les signes indiens demeurent visibles dans le paysage politique congolais. Plus grave encore, la guerre ravage l’Est du pays et fait des millions de victimes. Or à l’époque, Mobutu, fervent admirateur de Nicolas Machiavel, aurait déclaré : « Après moi, c’est le déluge ». Expression prêtée à Louis XV qui voulait faire savoir à ses partisans qu’il se moquait complètement de ce que pourrait faire son dauphin Louis XVI.Depuis quelques années et au vu de la situation qui frappe le pays, de nombreux Congolais tentent de redorer l’image ternie de l’ex-dictateur du Zaïre, Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabanga. Pourrait-on alors parler de syndrome de Stockholm? Toutefois, il y a lieu de souligner que les événements politiques en cours