C'est, dans tous les cas, ce qu'elle veut croire qu' en République Démocratique du Congo l'opposition est à deux têtes ; Désormais, il revient aux deux dirigeants du Rassemblement et au nouveau président du Conseil des sages de proposer au chef de l'État le nom de celui qui doit conduire le pays aux élections fixées à la fin de l'année 2017. Une direction de choc ? « Le président du Rassemblement (Félix Tshisekedi) représente et engage la coalition auprès des tiers, alors que le président du Conseil des sages (Pierre Lumbi) assumera, dans le cadre de la mise en application de l'accord du 31 décembre, les fonctions du président du Conseil national de suivi de l'accord (CNSA) » qu'occupait Étienne Tshisekedi avant son décès, a expliqué M. Sessanga. Conseiller spécial en matière de sécurité de Kabila (2011-2015), Pierre Lumbi est l'un des sept frondeurs du Groupe de sept partis (G7) qui avaient quitté la majorité en septembre 2015 pour dénoncer les manoeuvres d'actuel chef de l'État afin de s'accrocher au pouvoir selon les acteurs politique d'opposition :
Pas l'unanimité de part et d'autres « Certaines ambitions sont offusquées », a reconnu M. Sessanga, faisant allusion à trois responsables de petits partis du « Rassemblement » qui n'ont pas accepté cette restructuration en quittant la réunion. À l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti phare du Rassemblement, un responsable a déclaré à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que « cette restructuration est la conséquence de la naïveté et du manque d'expérience politique de Félix Tshisekedi », sans toutefois la remettre en cause. D'autres, comme l'opposant Jean-Pierre Lisanga Bonganga, joint au téléphone par Politico.cd, déclare : « Nous voulons qu'on prenne en compte deux choses : l'opportunité et le reflet du combat d'Étienne Tshisekedi. Sans contester l'élection de Félix Tshisekedi comme président du Rassemblement, nous trouvons que ce poste est inopportun par rapport aux exigences de l'accord du 31 décembr...