« Les Africains se présentent généralement leur sous-développement comme le produit des manigances et de la malveillance des puissances extérieures déterminées à les maintenir dans un état de sujétion depuis quatre (04) siècles. Pour preuve, les explications qu’ils donnent de ce qu’il faut nommer comme le naufrage économique de leur continent : étranglement de la dette, détérioration des termes de l’échange, diminution de l’aide l’extérieur… L’Afrique responsable de son sous-développement Un discours bien pratique, le fameux couplet néoclonialiste qui permet aux africains d’occulter leurs propres responsabilités. Quand bien même l’Afrique disposerait de milliards de dollars, le développement aujourd’hui n’a aucune chance de s’y amorcer car les Africains font exactement tout ce qu’il faut faire pour que rien ne marche. Ils le refusent la méthode, l’organisation, ils gaspillent tout ce qui pourrait fonctionner durablement au profit du plus grand nombre »

" Le sous-développement en Afrique noire présente les caractéristiques suivantes : bas niveau de vie, l’inégalité, niveau élevé et croissance ou mieux explosion démographique et de la population dépendante, niveau élevé et croissant de chômage et de sous-emploi, gaspillage et pillage des ressources économiques, absence d’épargne, dépendance vis-à-vis de l’extérieure, économie extravertie, cosmo centrisme et fatalisme, carence alimentaire ( malnutrition, famine), taux élevé de mortalité infantile, insuffisance des infrastructures sociales(médicaux-sanitaires, sociale) et économiques ( transport et communication), fable espérance de vie, analphabétisme, faible taux de scolarité, absence des structure adéquates pou lutter contre les épidémies et les désastres naturels, tribalisme, existence des conflits sociaux et armées ( avec comme conséquence : populations déplacées, réfugiés) , présence des régimes autoritaires et exclusivistes, manque de culture politique démocratique, implosion des états-nations, destruction à outrance de l’environnement, prédominance de l’économie informelle ou de subsistance sur l’économie formelle ou structurée, prédominance du secteur primaire sur le secteur primaire, secondaire et tertiaire et sur le quaternaire ( recherche de pointe en informatique, électronique, et robotique), domination et exploitation extérieures, dépendances significative sur la production agricole, dépendance et incompétence institutionnelle, acculturation, inculturation. Grosso modo, le sous-développement, synonyme de la croissance économique faible, relative et absolue, a pour corollaire la misère, l’explosion démographique et la destruction de l’environnement. Dans les billets qui suivent, nous examinons les différents points de vue sur les causes de la pauvreté de l’Afrique noir. En effet, il existe deux écoles qui s’affrontent sur les sources du manque de développement durable à travers l’Afrique subsaharienne : l’école qui attribue les causes du sous-développement aux facteurs internes d’une part, et celle qui les attribue aux facteurs externes, d’autre part. La solution des problèmes africains demeure l’acculturation des populations par l’occidentalisation, la christianisation, l’arabisation et l’islamisation ; l’insertion de l’économie africaine dans l’économie du marché grâce à l’ouverture aux apports extérieurs. Cette école a donné naissance à l’esclavagisme, à l’impérialisme : le colonialisme, l’apartheid et le néo-colonialisme. Elle regorge. Tant au Nord qu’au Sud des penseurs, décideurs et nationalistes de la droite chérissant l’économie du marché le libre-échange, la démocratie libérale, la mondialisation. Elle regroupe aussi les économistes qui se réclament du libéralisme ou du capitalisme et qui définissent le sous –développement comme la conséquence d’un retard sur la croissance économique. Certes, les causes du sous développement de l’Afrique noire sont multidimensionnelles, donc internes et externes. Les solutions ne viendront pas par l’exécution à la lettre des solutions avancées par l’une à l’exclusion aveugle des celles de l’autre école. L’acquisition des capacités technique et d’organisation essentielles. D’où, la nécessité de la violence révolutionnaire essentielle à la libération nationale contre l’emprise de l’exploitation économique par les puissances étrangères d’une part, et à la libération sociale contre la domination des classes internes parasitaires et complices, du commerce triangulaire, de l’esclavagisme, du colonialisme, de l’apartheid et du néo-colonialisme, d’autre part. Cette école regorge des tiers-mondiste, des nationalistes delà gauche et des marxistes tant dans les pays développés dans les pays envoie de développement. La deuxième école attribue l’étiologie du sous-développement de l’Afrique noire aux facteurs externes, autrement dit, c’est le produit de la domination extérieure, l’impérialisme. Ce la veut dire que les pays industrialisées à savoir l’Europe, l’Amérique du nord, la Nouvelle Zélande, s’emploient systématiquement à sous- développer le continent. Les sous-développements est la conséquence delà domination des pays développes sur les pays en voie de développement. Cette domination rend tout développement et paix durables impossibles. Selon cette école, la rupture de l’économie mondiale, l’isolement du continent du centre de gravité et l’inculturation, d’une part, et la création d’un nouvel ordre économique international plus juste, d’autre part seraient la voie de sortie obligée la pauvreté africaine étant structurelle et conjoncturelle. Selon la première école, les causes du sous-développement sont à la fois d’ordre naturel, biologique et culturel. L’Afrique et les Africains seraient, ici, seuls responsables de la situation notamment de par la nature, l’environnement, l’espèce humaine, les superstructures (culture, système de croyance, système socio-politique, système économique, institutions, et.) Pour les protagonistes de cette hypothèse. "

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