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Affichage des articles du mars 6, 2016

Rdc un nouveau conflit après l' indépendance, a débuté au Kivu en 1996 par une rébellion des Banyamulenge (Zaïrois tutsi d'origine rwandaise installés au Kivu, dans l'est du Zaïre) dont la nationalité, remise en question par le gouvernement zaïrois, représente une des causes importantes du conflit. La question de la nationalité des Banyamulenge du Sud-Kivu, Zaïre Leurs statut dépend de la période et des modalités dépuis un mouvement migratoire, et l' installation au Kivu. « La question de l'identité est primordiale, surtout depuis qu'elle est devenue inséparable de celle du territoire. (.) Une représentation simplificatrice oppose les autochtones qui se prévalent des droits coutumiers que confère l'antériorité, notamment les droits fonciers, aux étrangers [Tutsi et Hutu] issus de vagues successives d'immigration (.). La législation zaïroise, au lieu de la simplifier, a compliqué comme à souhait [cette]question de la nationalité en excluant de la loi commune les originaires du Ruanda-Urundi établis au Kivu ».

La rébellion del' AFDL soutenue par des grandes puissances occidentaux éclate le 13 octobre 1996 au Sud-Kivu, où elle s'empare d'Uvira, base arrière des opposants hutu au régime tutsi en place au Burundi. Elle est soutenue essentiellement par des troupes venues du Rwanda, de l'Ouganda et du Burundi qui, au début, nient leur implication dans le conflit. Des opposants de tous bords à Mobutu la rejoignent également. Forte de ces apports militaires, elle s'organise enAlliance des forces démocratiques pour la libération du Zaïre (AFDL).L-D Kabila en est nommé coordinateur par ses trois protecteurs et alliés. *. Entre octobre et décembre 1996, l'AFDL entame une opération d'envergure, stigmatisée par la suite par la communauté internationale : leratissage et le démantèlement des camps de réfugiéshutu, installés près de la frontière depuis 1994. *. Fin octobre, l'armée zaïroise en déliquescence reconnaît ne plus contrôler les territoires situés entre Goma, au

Beni térritoire, ça fait une semaine dépuis, le climat sécuritaire dans le Sécteur de Beni-Mbau, a été marqué par des attaques menées par des éléments de l’ADF contre la population civiles dans la nuit du dimanche à lundi 29 février 2016. Selon la monusco, dans le but de neutraliser les bastions de l’ADF et d’assurer efficacement la protection des populations civiles la Force de la MONUSCO en appui aux opérations des FARDC a mené des activités militaires au cours des quelles des positions de ce groupe armé ont été ciblées. En effet, le 18 février 2016 quatre hélicoptères d’attaque de la Force de la MONUSCO, ont engagé des positions de l’ADF dans le territoire de Beni. Aujourd' hui peu à peu une accalmie dans la douleur s' observe dans, trois Villages du Sécteur de Beni-Beni à savoir Mambabiyo, Ntombi et Babaota. C'est sute à un nouveau carnage des civiles tué par un groupe des rébélles identifié aux Adf-Nalu. Dépuis ce jour là, on a enregistré 18 morts décapités, a la machette, des maisons incendiées.

D'autres sources nous a informé que, cette attaque a provoqué des déplacements importants de la population vers les brousses environnantes. À nous d' analyser cela. Quel est l'objectif des rébélles Adf-Nalu ? Selon mon point de vue, les Adf-Nalu ont une vision en vue d’occuper progressivement une parti du térritoire de Beni et d’exploiter les ressources naturelles, l’installation des foyers d’intégristes religieux et des bases d’entrainement terroristes dans la zone. alors que ce sont des véritables terroristes qui s’assignent pour mission islamiser de force toute la région et créer un Etat Islamiste dans la Région de Grand-Lac. A la mi-mai 2015, il est fait état de plus 400 personnes, parmi les quels plusieurs enfants, massacrées par des hommes armés depuis début octobre 2014 dans les localités du territoire de Beni situé dans le Nord-Kivu. A propos d’effets consécutifs à ces massacres, le tableau n’est guère brillant. Il est fait état, en effet, des milliers de déplacés.