Rdc un nouveau conflit après l' indépendance, a débuté au Kivu en 1996 par une rébellion des Banyamulenge (Zaïrois tutsi d'origine rwandaise installés au Kivu, dans l'est du Zaïre) dont la nationalité, remise en question par le gouvernement zaïrois, représente une des causes importantes du conflit. La question de la nationalité des Banyamulenge du Sud-Kivu, Zaïre Leurs statut dépend de la période et des modalités dépuis un mouvement migratoire, et l' installation au Kivu. « La question de l'identité est primordiale, surtout depuis qu'elle est devenue inséparable de celle du territoire. (.) Une représentation simplificatrice oppose les autochtones qui se prévalent des droits coutumiers que confère l'antériorité, notamment les droits fonciers, aux étrangers [Tutsi et Hutu] issus de vagues successives d'immigration (.). La législation zaïroise, au lieu de la simplifier, a compliqué comme à souhait [cette]question de la nationalité en excluant de la loi commune les originaires du Ruanda-Urundi établis au Kivu ».
La rébellion del' AFDL soutenue par des grandes puissances occidentaux éclate le 13 octobre 1996 au Sud-Kivu, où elle s'empare d'Uvira, base arrière des opposants hutu au régime tutsi en place au Burundi. Elle est soutenue essentiellement par des troupes venues du Rwanda, de l'Ouganda et du Burundi qui, au début, nient leur implication dans le conflit. Des opposants de tous bords à Mobutu la rejoignent également. Forte de ces apports militaires, elle s'organise enAlliance des forces démocratiques pour la libération du Zaïre (AFDL).L-D Kabila en est nommé coordinateur par ses trois protecteurs et alliés. *. Entre octobre et décembre 1996, l'AFDL entame une opération d'envergure, stigmatisée par la suite par la communauté internationale : leratissage et le démantèlement des camps de réfugiéshutu, installés près de la frontière depuis 1994. *. Fin octobre, l'armée zaïroise en déliquescence reconnaît ne plus contrôler les territoires situés entre Goma, au