Beni térritoire, ça fait une semaine dépuis, le climat sécuritaire dans le Sécteur de Beni-Mbau, a été marqué par des attaques menées par des éléments de l’ADF contre la population civiles dans la nuit du dimanche à lundi 29 février 2016. Selon la monusco, dans le but de neutraliser les bastions de l’ADF et d’assurer efficacement la protection des populations civiles la Force de la MONUSCO en appui aux opérations des FARDC a mené des activités militaires au cours des quelles des positions de ce groupe armé ont été ciblées. En effet, le 18 février 2016 quatre hélicoptères d’attaque de la Force de la MONUSCO, ont engagé des positions de l’ADF dans le territoire de Beni. Aujourd' hui peu à peu une accalmie dans la douleur s' observe dans, trois Villages du Sécteur de Beni-Beni à savoir Mambabiyo, Ntombi et Babaota. C'est sute à un nouveau carnage des civiles tué par un groupe des rébélles identifié aux Adf-Nalu. Dépuis ce jour là, on a enregistré 18 morts décapités, a la machette, des maisons incendiées.

D'autres sources nous a informé que, cette attaque a provoqué des déplacements importants de la population vers les brousses environnantes. À nous d' analyser cela. Quel est l'objectif des rébélles Adf-Nalu ? Selon mon point de vue, les Adf-Nalu ont une vision en vue d’occuper progressivement une parti du térritoire de Beni et d’exploiter les ressources naturelles, l’installation des foyers d’intégristes religieux et des bases d’entrainement terroristes dans la zone. alors que ce sont des véritables terroristes qui s’assignent pour mission islamiser de force toute la région et créer un Etat Islamiste dans la Région de Grand-Lac. A la mi-mai 2015, il est fait état de plus 400 personnes, parmi les quels plusieurs enfants, massacrées par des hommes armés depuis début octobre 2014 dans les localités du territoire de Beni situé dans le Nord-Kivu. A propos d’effets consécutifs à ces massacres, le tableau n’est guère brillant. Il est fait état, en effet, des milliers de déplacés. En Ituri dans la Province Orientale, se sont réfugiés plus de 3 500 déplacés venant Nord Kivu depuis octobre 2014, constitués en grande partie des femmes et des enfants. A Komanda, à 80 km au sud-ouest de Bunia, où ces réfugiés se sont établis privés de tout pour avoir tout laissé dans leur fuite subite, leurs récits des peines endurées décrivent des scènes funestes d’une rare sauvagerie vécues.
Cependant l’histoire tueries de la population du territoire de Beni fait penser à toutes celles survenues dans le grand Kivu depuis l’arrivée, en 1994, des réfugiés Hutus rwandais. Cet effort de mémoire permet de se rendre compte de combien les Congolais du grand Kivu font l’objet des tueries. Dans les récents massacres, ce sont les rebelles ougandais d’ADF Nalu qui sont sur le banc des accusés. Craignant leurs vie en danger, les civiles ont fuit dans les quatres conté de cet Village situé, à l' ouest dela localité, de May-Moya. Les mouvements, signalés a concerné aussi bien les femmes, les enfants, les jeunes et les hommes. Ils ont fuit nuitamment, alors que ça tirait dans tous les sens. Nombreux sont ceux qui ont pris la diréction de May-Moya. Les autres àla destination d’Oicha via Ahili, Kithevia. Depuis des années, la République démocratique du Congo (RDC) se trouve dans une situation d’urgence. Un conflit persistant dans les provinces orientales et l’instabilité dans d’autres régions ont entraîné des crises humanitaires et des épidémies répétées.
La neutralité des centres médicaux, les principes humanitaires et l’éthique médicale sont peu respectés
Dans les régions touchées par les conflits, ni les membres de nombreuses milices et autres factions armées, ni les soldats de l’armée nationale congolaise (FARDC) ne semblent faire de distinction entre civils et combattants.
La neutralité des centres médicaux, les principes humanitaires et l’éthique médicale sont peu respectés. Dans les provinces en crise à l’est du pays, MSF a vu des hommes armés investir des hôpitaux et agresser des patients, des cliniques abandonnées parce que le personnel médical avait fuit la violence, des centres médicaux pillés, des professionnels de la santé menacés, des dossiers médicaux confisqués en violation du secret médical.
En 2013, une force d’intervention, lourdement armée des Nations Unies (MONUSCO, anciennement MONUC) a été autorisée à neutraliser les groupes armés s’opposant à l’autorité de l’Etat. 2,96 millions de personnes actuellement déplacées en RDC
Quant aux 2,96 millions de personnes actuellement déplacées en RDC – et en particulier le grandnombre de déplacés « invisibles » qui vivent avec des familles d’accueil ou qui se dissimulentdans la brousse – leur situation est épouvantable. Ces personnes reçoivent peu ou pas d’aidehumanitaire et lorsqu’elles la reçoivent, cette aide est irrégulière et peu fréquente. En attendant, lestravailleurs humanitaires se sentent de plus en plus obligés d'acheminer de l'aide dans certaineszones « libérées » afin de stabiliser les zones touchées par le conflit et de renforcer l’autorité de l'État.
« Des épidémies de rougeole, de paludisme ou de choléra se déclarent chaque année dans l’est dela RDC. Mais dans la plupart des cas, le système de santé n’est pas en mesure de les prévenir ou deréagir adéquatement », affirme le Dr Jatinder Singh, coordonnateur médical de MSF en RDC. « Dece fait, de nombreuses personnes souffrent et meurent, et le drame, c’est que tant de souffranceshumaines pourraient être évitées ».
MSF appelle à la prise de mesures immédiates pour mettre un terme à ces souffrances enduréesdepuis trop longtemps. L’organisation demande aux groupes armés de respecter les civils, lestravailleurs humanitaires et les installations médicales, et elle réclame une aide humanitairerapide, flexible, appropriée et organisée en fonction des besoins réels des populations, plutôt quede leur localisation ou de toute motivation politique. Elle demande la suppression des obstaclesfinanciers aux soins de santé pour les populations.

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