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Affichage des articles du décembre 5, 2015

AFRICAN CHINA: Beijing will lend $ 60 billion to Africa to put on his Silk Road This marks a sharp slowdown in Chinese investment on the continent.The "China-Africa" ​​has experienced more flamboyant periods.For his first African summit, Xi Jinping intends marquerl History.After a step Zimbabweet a handshake supported a ban President Robert Mugabe to the nations since the 2000s, Hu took the road to Johannesburg.There, he found, Friday, December 4, fifty heads of state and government who together represent a populationde 2.5 billion people.Only Sudan Omar Al-Bashir is missing, his visit to Beijing in September, having grincertrop teeth.The China-Africa trade relations in 4 digits.The slowdown of its economy makes China less dependent on African raw materials, but it needs markets for its companies.Africa, for its part, "must développerson manufacturing, yet says Abdoulkader.Créerdes jobs and reinforce the added value of its products. "This is probably why a large delegation of Chinese companies has made the trip to Johannesburg.But the main objective is primarily to Beijing relierle continent and its future "three networks" to the road of silk woven by Chinese President.A land route from Yiwu, south of Shanghai, in Madrid, Spain.And a sea route that passes through the Southeast Asia towards the African coast via Sri Lanka. "The Silk Road is connectertrois continents and Hu sixty countries associated to the project," says Charmarke Abdoulkader .The sixth Forum on China-Africa Cooperation (FOCAC) opened, Friday, December 4th, Johannesburg (South Africa. "This program is the key to competitiveness améliorerla of Africa and for that, the continent needs renforcersa of cooperation with China, wrote on the eve of the summit, the very officielQuotidien Peuplequi sees a Marshall Plan for Africa. This is the first time a China-Africa summit is held on the continent. Since the first Forum of China-Africa Cooperation (FOCAC) in 2000, trade volumes between Chineet the Afriqueont been multiplied by thirty, reaching some 300 billion dollars (275.8 billion euros) in 2015, 2500 are entrepriseschinoises installed on the continent. This time, despite the crisis, the communist regime has tripled sesengagements and will announce, in Johannesburg, the launch of a major projetde work with ambitious objectives, unlimited means and a grandiloquent name. It s 'These are the "Three infrastructure networks and industrialization", reveals Charmarke Abdoulkader, a Djiboutian consultant based in Shanghai who has worked on the definition of the program. "This is a huge project that combines high-speed rail network, network motorway and regional aviation network, "says the consultant.A tight network financed by Beijing and which must contribuerau economic development of Africa.But also, more prosaically, to facilitate the transport and export of African commodities to China.The meeting avoirété handsome renamed "top" instead of "forum" for soulignerson importance, it opens in an economic downturn.Chinese investment in Africa fell by 40% in first half 2015, a direct result of the slowing global economy and China's growth fell below the 7% mark.China has lost her bulimia for premièresafricaines materials.Many countries on the continent suffer.Heavily indebted to Beijing, they arrive in Johannesburg with the firm intention to renegotiate their debts: this is particularly the case Ghanaet especially Zimbabwe, two countries with large cash flow difficulties due to the collapse of the Chinese demand.Yet the dollar should continuerde pleuvoirsur the continent.In Johannesburg, Chinese President Xi Jinping has promettre60 billion of AIDEA Africa, mainly in loans.Researchers at the Brookings Institutenotent that "China twice each week to help Afrique.On rose from $ 5 billion promised in 2006 to 10 billion in 2009 and 20 billion in 2012".New contracts were signed this week between Beijing and Harare. "But this will not changernotre short-term fate, says Antony Hawkins, an economist at the University of Zimbabwe.Si we look at the past, it has the right be skeptical.Megaprojects, major agreements, contracts ... We always had a lot of Chinese investment here, but very few real benefits to the economy."

China-Africa: The Chinese strategy The last few years effervescence around the presence of more and more of China in Africa.The charges are numerous, as well as promises.On the side of the West, the media and the political world are alarmed: China, by offering loans without requiring counterparties in terms of democracy and governance, destroyed decades of work of the World Bank and development agencies .They accuse China of all evil: steal land to the poor peasants, trade with regimes 'outcasts'.In China, denies any evil intent.Meanwhile, the voice of Africa is little heard.The hearts dangle.On one hand, the dynamic approach of China in Africa is invigorating and changes slow and bureaucratic process of traditional donors.On the other side, the social and economic frictions caused by the influx of companies and Chinese workers concerned local populations.It is therefore essential to dissect the dynamics at work in order to give our readers the tools needed for informed decisio

CHiNE POUR L'AFRIQUE : Pékin va prêter 60 milliards de dollars à l’Afrique pour la mettre sur sa route de la soie Il marque un ralentissement brutal des investissements chinois sur le continent. La « Chine- Afrique» a connu des périodes plus flamboyantes. Pour son premier sommet africain, Xi Jinping entend marquerl’ Histoire. Après une étape au Zimbabweet une poignée de main appuyée à un président Robert Mugabé au ban des nations depuis les années 2000, le président chinois a pris la route de Johannesburg. Sur place, il a retrouvé, vendredi 4 décembre, une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement qui représentent ensemble une populationde 2,5 milliards de personnes. Seul le Soudanais Omar Al-Bachir manque à l’appel, sa venue à Pékin,en septembre, ayant fait grincertrop de dents. Les relations commerciales Chine-Afrique en 4 chiffres. Le ralentissement de son économie rend la Chine moins dépendante des matières premières africaines, mais elle a besoin de débouchés pour ses entreprises. L’Afrique, pour sa part,« doit développerson secteur manufacturier,précise encore M. Abdoulkader. Créerdes emplois et renforcer la valeur ajoutée de ses produits ». C’est sans doute la raison pour laquelle une importante délégation d’entreprises chinoises a fait le déplacement à Johannesburg. Mais l’objectif principal de Pékin consiste surtout à relierle continent et ses futurs « trois réseaux » à la route de la soie tissée par le président chinois. Une route terrestre allant de Yiwu, au sud de Shanghai, à Madrid, en Espagne. Et une route maritime qui traverse l’Asie du Sud-Est en direction des côtes africaines via le Sri Lanka.« La route de la soie doit connectertrois continents et le président chinois a associé une soixantaine de pays à son projet »,précise Charmarke Abdoulkader. Le sixième Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) s’est ouvert, vendredi 4 décembre, à Johannesburg ( Afrique du Sud. « Ce programme est la clef pour améliorerla compétitivité de l’Afrique et, pour cela, le continent a besoin de renforcersa coopération avec la Chine,écrivait, à la veille du sommet, le très officielQuotidien du Peuplequi y voit un plan Marshall pour l’Afrique. C’est la première fois qu’un sommet sino-africain se tient sur le continent. Depuis le premier Forum de coopération sino-africain (Focac) en 2000, les volumes commerciaux entre la Chineet l’ Afriqueont été multipliés par trente, atteignant quelque 300 milliards de dollars (275,8 milliards d’euros) en 2015 ; 2 500 entrepriseschinoises sont installées sur le continent. Cette fois, et malgré la crise, le régime communiste a donc triplé sesengagements et va annoncer, à Johannesburg, le lancement d’un projetde grands travaux avec des objectifs ambitieux, des moyens illimités et une appellation grandiloquente. Il s’agit des « Trois réseaux d’infrastructures et industrialisation », nous révèle Charmarke Abdoulkader, un consultant djiboutien installé à Shanghai qui a travaillé sur la définition de ce programme.« C’est un gigantesque projet qui mêle réseau ferroviaire à grande vitesse, réseau autoroutier et réseau d’aviation régional »,explique le consultant. Un maillage serré financé par Pékin et qui doit contribuerau développement économique de l’Afrique. Mais aussi, plus prosaïquement, à faciliter le transport et les exportations des matières premières africaines vers la Chine. La réunion a beau avoirété rebaptisée « sommet » à la place de « forum », pour soulignerson importance, elle s’ouvre dans une conjoncture défavorable. Les investissements chinois sur le continent ont chuté de 40 % au premier semestre 2015, conséquence directe du ralentissement de l’économie mondiale et d’une croissance chinoise passée sous la barre des 7 %. La Chine a ainsi perdu de sa boulimie pour les matières premièresafricaines. Beaucoup de pays du continent en souffrent. Lourdement endettés auprès de Pékin, ils arrivent à Johannesburg avec la ferme volonté de renégocier leurs dettes : c’est le cas notamment du Ghanaet, surtout, du Zimbabwe, deux pays qui connaissent de grandes difficultés de trésorerie en raison de l’effondrement de la demande chinoise. Pourtant, les dollars devraient continuerde pleuvoirsur le continent. A Johannesburg, le président chinois Xi Jinping vient de promettre60 milliards de dollars d’ aideà l’Afrique, principalement sous forme de prêts. Les chercheurs du Brookings Institutenotent que« la Chine double à chaque forum son aide à l’Afrique.On est ainsi passé de 5 milliards de dollars promis en 2006, à 10 milliards en 2009 et à 20 milliards en 2012 ». De nouveaux contrats ont été signés cette semaine entre Pékin et Hararé.« Mais cela ne va pas changernotre destin à court terme,explique Antony Hawkins, économiste à l’Université du Zimbabwe.Si l’on regarde le passé, on a le droit d’être sceptique. Les mégaprojets, les grands accords, les contrats… Nous avons toujours eu beaucoup d’investissements chinois ici, mais très peu de bénéfices réels pour l’économie. »

Chine-Afrique: La stratégie chinoise On assiste depuis quelques années à une effervescence autour de la présence de plus en plus importante de la Chine en Afrique. Les accusations sont nombreuses, tout autant que les promesses. Du côté de l’Occident, les medias et le milieu politique s’alarment: la Chine, en offrant des prêts sans demander de contreparties en termes de démocratie ou de gouvernance, détruit des décennies de travail de la Banque Mondiale et des agences de développement. On accuse la Chine de tous les maux: voler de la terre aux pauvres paysans, commercer avec des régimes ‘’parias’’. En Chine, on se défend de toute mauvaise intention. Pendant ce temps, la voix des africains se fait peu entendre. Les coeurs balancent. D’un côté, l’approche dynamique de la Chine en Afrique est revigorante et change des processus lents et bureaucratisés des bailleurs de fonds traditionnels. De l’autre côté, les frictions économiques et sociales causées par l’arrivée en masse d’entreprises et