Une étude d'Hydrodynamique du fleuve Congo, publié la fois passé, il ya 8 ans à Kinshasa, la capital dela République Démocratique du Congo, par le Bureau d'Etudes Industrielles Energies Renouvelables et Environnement en 2008-2009 : Causes de l'ensablement Introduction ! L'ensablement du fleuve Congo, du fait de sa situation en milieu tropical et des caractéristiques de son bassin versant, n'est pas aussi dramatique que celui du fleuve Niger, qui a depuis plusieurs années déjà a donné lieu a des études et des actions de prévention ou de réhabilitation. Cependant, les désagréments crées par l'ensablement d'un fleuve d'une importance telle que le Congo se font de plus en plus sentir, et risquent de prendre une ampleur insoupçonnée pour les milieux naturels et anthropiques. Nous effectuons ici un inventaire des causes de cet ensablement. Une séparation grossière entre les causes d'origine naturelles et celles d'origine anthropiques a été choisie, sans pour autant oublier l'inter-dépendance de ces deux milieux :
Le fleuve Congo est le deuxième du monde par son débit liquide et l’étendue de son bassin mais le 17e en ce qui concerne son débit solide, qui ne dépasse pas 40 à 50 millions de m3par an. Malgré l’immense superficie du bassin versant du Congo, la contribution des ruissellements est limitée par la permanence de la couverture végétale tropicale, les eaux n’emportant que des matières dissoutes et des suspensions fines. Cependant, le flux solide n'étant pas nul, les variations naturelles de l'écoulement du fleuve (spatiales, temporelles, en magnitude...) génèrent un dépôt de sédiments dans le lit même du fleuve. Sédimentation des matériaux solides charriés et en suspension Les dépôts de matériaux sont formés d'une part par les débits charries et d'autre part par les débits solides en suspension. On peut définir les débits solides charriés comme l'ensemble des particules solides charriées par roulement ou par sauts intermittents, et obéissant aux caractéristiques hydr...