Térritoire de Beni, Lubero, et Irumu en République démocratique du Congo, au moins quatre civils ont été tués par des éléments ougandais des Forces démocratiques alliés (ADF) à Irumu, dans le nord-est du pays. Les massacres se succèdent. Les ADF sont accusés d'avoir assassiné, début mai, une trentaine de personnes à Eringeti, dans la région de Beni. Depuis octobre 2014, plus d’un millier de personnes ont été massacrées par le groupe ADF, des villages entiers ont été abandonnés et des déplacés se trouvent sans aucune assistance humanitaire.
Depuis septembre 2014, la région de Béni, dans le Nord de la province du Nord-Kivu, a vu plus de 550 civils se faire massacrer, souvent à l’arme blanche. Ces exactions sont généralement attribuées aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliés (ADF). Mais, selon les experts onusiens, plusieurs groupes seraient impliqués, et notamment « un groupe de locuteurs kinyarwanda qui sont arrivés dans la zone depuis l’Ouganda et le territoire [congolais] du Rutshuru ». Surtout, les experts accusent des officiers des Forces armées congolaises (FARDC) de soutenir les responsables des massacres. Le groupe cite notamment le brigadier général Muhindo Akili Mundos, qui aurait incité des individus à les commettre. Ce dernier a démenti les accusations. Malgré la mutation de cet officier en juin 2015, les massacres se sont poursuivis dans la région. Le colonel Katachandjo Hangi est également accusé d’avoir fourni « des munitions, des uniformes et de la nourriture » ainsi que des « renseignements...