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Affichage des articles du mars 4, 2016

Le président Joseph Kabila arrivera-t-il à la fin de son deuxième mandats ? Cette analyse, dont les prédictions tendent se confirmer aujourd’hui , a été publiée pour la première fois le 19 décembre 2014. DESC a trouvé intéressant de la republier car elle comprend des éléments très pertinents qui permettent de montrer ce qui va vraisemblablement arriver à Kabila dans les mois à venir. Le scénario Burkinabé peut-il se dérouler au Congo Kinshasa…les experts du Congo, en général, doutent de cette possibilité en évoquant plusieurs arguments dont, le plus évoqué ou repris, est la différence contextuelle entre les deux pays. En ignorant, le désir mimétique [1]chez les jeunes qui pourrait servir de dynamique à l’expansion et à l’accélération de ce mouvement dans d’autres pays concernés. Ce soulèvement a envoyé un message à tous les jeunes de l’Afrique que le changement est possible. Malgré le silence des média Congolais, une réaction totalement anachronique au sein des classes politique d' aujourd' hui dans le Pay.

Aujourd' hui, nous ne pouvons éviter de citer d’autres maux qui rongent l’Afrique et qu’on retrouve avec acuité au Congo-Kinshasa: la corruption, le népotisme, le chômage, la pauvreté, l’analphabétisme, la dictature, les violations massives des droits humains, les tricheries aux élections, des armées fragmentées, etc. La démocratie est à la politique ce qu’est le médicament à la médecine. Si Au Burkina-Faso, on a trouvé le remède contre certains maux dont souffre l’Afrique. Pourquoi ne pas l’utiliser et pourquoi ne soignerait-il pas les mêmes souffrances ailleurs ? En bref, le contexte est semblable et le scénario burkinabé est envisageable au Congo car les ingrédients [6]sont identiques dont celui particulièrement de la volonté de rester indéfiniment au pouvoir. Cependant, cela dépendra des recettes que proposera le régime congolais dans le menu qui sera présenté au peuple. Utiliserquelsartificespour rester ? Comme contre la rébellion du M23, le président Kabila avait préconis

Un climat d' éspoir pour la reprise de la coopération militaire entre les FARDC et la MONUSCO dans l' objectif de traque des groupes armés à l’Est de la République a été l’essentiel du rendez-vous hebdomadaire des « nations unies le mercredi 03 février 2016 avec la presse à Kinshasa. Pour le porte- parole de la Mission onusienne en RDC, c’est un pas significatif qui est franchi. Félix-Prosper Basse soutient que cette reprise est bénéfique pour les deux parties. " En mutualisant nos efforts, nous allons parvenir à réduire les atrocités commises par les groupes armés dans cette partie de la République, dit-il. Cependant, la MONUSCO se félicite de l’acceptation par le Gouvernement rd Congolais, de la proposition qu’elle lui a faite de reprendre les opérations offensives coordonnées. Selon les sources qualifiées de la Monusco, ladite. Proposition a abouti le 28 janvier 2016 à un accord de coopération militaire entre les deux parties. S’agissant de la coopération avec les FARDC, la MONUSCO reste convaincue

Pour sa par, le gouverneur du Nord-Kivu K. Julien salue l’accord de coopération militaire signé entre le Gouvernement congolais et la Monusco pour la reprise des opérations dans l’Est de la RDC. L'ONU va bientôt reprendre sa coopération militaire avec l'armée régulière de la République démocratique du Congo (RDC) pour s'attaquer aux groupes rebelles opérant dans l'est du pays, a annoncé mercredi un haut responsable des Nations unies. Ce soutien militaire de la Monusco (mission de l'ONU en RDC) aux FARDC (forces gouvernementales) était suspendu depuis février 2015. Cette décision a été prise à l'occasion de la récente visite à Kinshasa du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. "Nous travaillons sur les détails et nous serons en mesure dans les prochains jours de reprendre tout notre soutien aux FARDC", a expliqué ce responsable à des journalistes sous couvert d'anonymat. Les opérations conjointes qui reprendront entre la Monusco e

L'Afrique Subsaharienne aujourd' hui : L'emploi des jeunes n'est pas un défi unidimensionnel Comme l'explique le rapport, l'emploi des jeunes est loin d’être un défi simple ou unidimensionnel, et les pouvoirs publics africains devront agir de diverses façons pour l'aborder de manière globale. Les politiques gouvernementales devront contribuer à constituer un capital humain et œuvrer à améliorer le climat des affaires, pour permettre au secteur privé de saisir les opportunités représentées par la perte de compétitivité d’autres régions. Le rapport souligne qu’il faudra impérativement augmenter la productivité dans l'agriculture, les entreprises familiales et le secteur salarié formel, afin que tous les jeunes puissent envisager de meilleures perspectives d'avenir. Les jeunes issus des ménages les plus démunis peuvent aussi énormément bénéficier des filets sociaux, sous la forme de transferts de fonds accordés par les gouvernements aux familles les plus vulnérables, ou à travers des programmes de travaux.

Un nouveau rapport dresse la liste des priorités pour relever le défi de l'emploi des jeunes en Afrique. LES POINTS MARQUANTS Onze millions de jeunes Africains devraient faire chaque année leur entrée sur le marché du travail au cours de la prochaine décennie. Malgré la croissance rapide des emplois salariés dans le secteur formel, la majorité de ces jeunes continueront de travailler dans de petites exploitations agricoles ou des entreprises familiales, qui génèrent souvent de très faibles revenus. Pour accroître les revenus des jeunes, les pouvoirs publics devront accélérer les réformes visant à améliorer le climat des affaires, renforcer l'éducation de base et améliorer l'accès à la terre, aux infrastructures, aux formations professionnelles et au crédit. WASHINGTON, le 27 janvier 2014— Accroître les revenus des jeunes en Afrique subsaharienne, segment de la population en pleine croissance, devrait être l’une des grandes priorités de la région, selon un nouveau rappo