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Affichage des articles du avril 17, 2016

RDC : l'opposition politique toujours en ordre dispersé ! Faut-il vraiment quitter son parti (de l'opposition) pour un autre (de la majorité) juste pour se protéger de son infraction? Oui peut-être dans les pays où la justice est inféodée à la politique. Bruno Mavungu, secrétaire général de l’UDPS lors d’un point de presse à Kinshasa opinion Le microcosme politique congolais est en pleine ébullition depuis que le G7 a plébiscité Moïse Katumbi comme candidat à la présidentielle de novembre 2016. Là-dessus, quelques leaders de l'opposition se sont exprimés. Franck Diongo a dit respecter la position de cette plateforme. Mais, il n'a pas donné clairement sa position quant à la suite. D'autres encore se sont prononcés dans le même sens que celui du leader du Front Anti-dialogue. Seulement, ils attendent le moment venu, pour discuter de la candidature commune. En cela, il rejoigne la position de Katumbi, le premier à évoquer les primaires au sein de l'opposition, sans toutefois définir les modalités pratiques de cette élection dont les membres des partis politiques ne maîtrisent guère les principes, à l'instar de ce que l'on apprend dans les pays de la vieille démocratie comme les USA et la France. Pourtant, ce serait un pas majeur pour l'opposition, dans sa diversité, de préconiser la candidature unique ou commune, c'est selon, dès lors que d'autres candidatures avaient déjà été annoncées. Vital Kamerhe a été, si pas le premier, mais celui qui a crié à la précipitation sur le toit, pour que personne n'en ignore, invitant le G7 à y aller molo-molo. Il considérait ainsi que le vrai combat, actuellement, est celui d'obtenir l'organisation des élections et le respect de la Constitution. Sinon, prévenait-il, le pouvoir trouverait une brèche pour diviser l'opposition, déjà hétéroclite. C'est une prise de position tout aussi valable, mais qui est loin de recevoir l'assentiment des membres du G7. Voilà que pour enfoncer le clou, c'est l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) qui a fait entendre sa voix. Par le biais de Bruno Mavungu, Secrétaire Général de cette formation politique, la fille aînée de l'opposition rejette toute idée d'alliance avec un quelconque parti de l'opposition. Ferme, non complaisant, ce cadre de l'UDPS a rappelé qu'en 2011, Etienne Tshisekedi aurait gagné les élections sans le moindre concours d'un autre parti politique de l'opposition. Seulement, tous les observateurs sont unanimes que le Sphinx de Limete a beau chercher l'imperium, mais sans succès jusqu'à ce jour. Il y a de quoi s'étonner sur ce revirement de l'UDPS à 90°. Alors que Tshisekedi a dit vouloir fédérer toutes les forces politiques de l'opposition, bien plus qu'il est en pourparler avec Moïse Katumbi à Bruxelles, pour statuer sur la question du respect de la Constitution et des élections en novembre 2016, qu'il y ait un son discordant. Vient-il de Tshisekedi, ce son, ou de Mavungu, à partir de Kinshasa ? Ce dernier a-t-il voulu parler de la candidature unique de Tshisekedi au sein de son parti ? S'il appert qu'entre les deux, s'il y a quelqu'un qui ne dit pas la vérité, le meeting du parti à la 10ème Rue/Limete, le samedi 23 avril prochain, risque de renforcer la confusion. Dès lors qu'on semble développer deux discours à géométrie politique variable. Le moins que l'on puisse retenir, à ce stade, est que l'UDPS dit non aux alliances à l'opposition et croit, dur comme fer, en sa victoire aux élections à venir. Le parti de Tshisekedi n'a pas besoin de tisser des alliances pour aller aux élections 2016. Bruno Mavungu, le Secrétaire général de l'UDPS, n'a pas recouru à la langue de bois pour faire cette déclaration devant les journalistes invités, jeudi 7 avril, au point de presse qu'il a personnellement animé, à la permanence du parti.

L'opposition en RDC, en proie à la division ? En République démocratique du Congo, le front de l'opposition politique va-t-il se fissurer? Après que le "G7" a nommé Moïse Katumbi comme son candidat à la présidentielle, Vital Kamerhe un des opposants réagit. Le "G7" souhaite que l'ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi soit son candidat à la présidentielle Le "G7", un groupe de personnalités politiques exclues de la majorité présidentielle a désigné l'ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi comme son candidat à la présidentielle prévue normalement d'ici à la fin de l'année. Mais cette démarche suscite la critique de Vital Kamerhe une des grandes figures de l'opposition politique. Pour lui l'heure est plutôt à la lutte pour obtenir une élection à bonne date et non au choix d'un candidat. En effet, à huit mois de la fin du délai constitutionnel, rien n'indique que le scrutin présidentiel en République démocratique d...

Dialogue politique prévue dans quelques jours en République Démocratique du Congo : Maman Sidikou invite les acteurs politiques à éviter l’enlisement au pays: «Les Congolais vont aller aux élections, comme cela est requis par leur constitution. Messieurs de la classe politique, surpassez-vous ! Surpassez-vous ! La politique, c’est des échanges. La politique, dans un pays comme celui-ci, c’est de penser aux populations les plus vulnérables. Aujourd’hui, nous parlons [de l’instabilité] de l’Est. Imaginez-vous que les choses se compliquent, on ne parlera plus seulement de l’Est.» Cet appel, selon lui, s’inscrit dans la suite de la résolution 2277 adoptée le 31 mars par le Conseil de sécurité de l’Onu, qui appelle tous les acteurs au dialogue. Le chef de la Monusco a par ailleurs réaffirmé le soutien de l’Onu à la mission de facilitateur confiée à Edem Kodjo par l’Union africaine: «Les Nations unies apportent leur soutien, leur plein appui, à cette initiative pilotée par l’Union africaine. Et à cet égard, moi personnellement, je ne ménagerais aucun effort pour accompagner les efforts de Monsieur Kodjo. Et ce, en étroite collaboration avec d’autres partenaires et les acteurs de la région aussi, conformément aux dispositions pertinentes de la résolution 2277.» L’Union africaine a désigné jeudi 7 avril 2016 Edem Kodjo facilitateur du dialogue politique en RDC. Ce dernier a annoncé lundi dernier que la mise en place du comité préparatoirede ce forum interviendrait «dès la fin de cette semaine.» Mais, ce dialogue, convoqué par le chef de l’Etat Joseph Kabila depuis l’année passée pour discuter notamment du processus électoral en vue de permettre la tenue d’élections apaisées, continue de diviser la classe politique congolaise. La majorité et une frange de l’opposition y sont favorables. Tandis que d’autres acteurs le rejettent, considérant ce dialogue comme une démarche visant à permettre au président Kabila de «glisser» au-delà de son dernier mandat constitutionnel qui expire en décembre 2016.

Nous dirons à notre peuple de dire non à toute possibilité pour le président Kabila d’exercer les prérogatives présidentielles au-delà du 19 décembre 2016. L’autre message à délivrer au peuple c’est de leur dire que le dialogue de monsieur Kabila n’a pas pour finalité de résoudre les problèmes des congolais mais plutôt son propre problème. Le 4ème message c’est de leur annoncer que le combat de l’alternance démocratique est semblable à la lutte héroïque pour l’indépendance. Il faut léguer à la postérité une alternance pacifique car l’absence de légitimité est la source principale de guerres en RDC depuis l’indépendance. C’est l’essentiel de notre adresse à ce grand meeting qui aura lieu sur le boulevard triomphal le 24 avril. Date qui n’a pas été choisie au hasard car c’est la date de la formalisation du pluralisme politique. Il faut donc consolider les acquis démocratiques car menacés aujourd’hui par un groupe d’individus. Q8.’L’Opposition à Kabila c’est votre principal moteur à la ...

C’est un véritable coup de gueule du chef de file de l’Opposition Citoyenne contre l’Udps : L’opposant Justin Bitakwira s’indigne de la gourmandise du parti d’Etienne Tshisekedi qu’il accuse de vouloir prendre l’ensemble de places réservées à la composante- opposition au comité préparatoire du dialogue. Pour Bitakwira, si le facilitateur commet l’erreur d’exclure les principales forces qui ont réellement mouillé le maillot pour que le dialogue soit effectif, il s’en prendra à lui-même. L’élu d’Uvira menace de boycotter les travaux si jamais leur coalition politique n’est pas valablement représentée au comité préparatoire. ‘‘Il n’y aura pas de comité préparatoire où nous ne figurerons pas. Et si, on ne figure pas, on n’ira pas à ce fameux dialogue. Et ma grand-mère va le maudire’’, avertit l’élu d’Uvira. Il juge inadmissible le comportement de Mavungu, le SG de l’Udps. ‘‘Ce monsieur se croit tout permis. Il se trompe de temps et d’époque et pense que l’opposition au Congo-Kinshasa, c’est uniquement l’Udps’’, vocifère-t-il. Il appelle le parti d’Etienne Tshisekedi à beaucoup plus d’humilité. Bitakwira affirme qu’au dialogue, il ne s’agira pas question de parler du contentieux électoral de 2011.D’ailleurs au sujet du contentieux électoral de 2011, l’Udps n’a jamais arrêté ni la montre, ni le temps et aujourd’hui nous sommes en 2016 et non en 2011. En outre, le leadership de l’Opposition Citoyenne estime que l’Udps qui a participé au pré-dialogue avec le pouvoir à Venise en Italie, à Ibiza en Espagne et au sud de la France, devait se contenter de ces seules négociations, au lieu de venir encore au dialogue parce que tout était conclu.Pourquoi, ils viennent encore au dialogue, rappelle Bitakwira. A cette occasion, il a dénoncé l’attitude d’Edem Kodjo qui semble aveuglement faire la part belle à l’Udps.Si Edem Kodjo s’entête à ne pas comprendre la voie de la raison, malheur à lui, menace l’opposant.M. Kodjo, premier ministre togolais des années 90, pense que la scène politique congolaise s’est limitée avec la classe politique de 1990, il se loupe. Bitakwira lui demande de corriger sinon tout va voler en éclats.

Le comité préparatoire du dialogue se met en place petit-à-petit. Certains cadres de l’opposition veulent absolument faire partie de ce comité. C’est le cas de Justin Bitakwira qui s’est confié à Politico.cd « Si nous ne sommes dans le comité préparatoire, je n’irai pas à ce fameux dialogue. Je ne peux pas consommer un repas pour lequel je n’ai pas contribué. Ma grand-mère me l’a interdit. Si ce dialogue commet cette injustice, ma grand-mère va maudire ce dialogue. L’UDPS devient le parti-Etat de l’opposition. Si nous ne sommes pas dans ce comité préparatoire, nous ferons parler la rue. Nous ferons aussi plier les bagages à Kodjo. J’ai cloué les belges pendant 24 heures dans leur ambassade. Kodjo ? Cela ne me demande que quelques poussières » S’il n’y a pas élections dans le délai le gouvernement doit saisir la Cour constitutionnelle pour constater la vacance du pouvoir au sommet de l’État. Et c’est le président du sénat qui va exercer les fonctions présidenteilles pendant 120 jours ...