Articles

Affichage des articles du avril 8, 2016

En Rdc l' opposition politique toujours en ordre dispérsé : dépuis plus des dix ans, on assiste à des Ouragans et des vents violent au sein des classes politique au Congo Kinshasa, entre quelques membres del' opposition politique . À qui la faute à vraie dire : Voici ici bas, l' interview, d'un leader de l'opposition, Vital Kamerhe le président nationale d' un parti politique s'exprime sur le climat politique actuel. Pour lui, pas quéstion de déclarer sa candidature à la prochaine élection présidentielle des contradictions peut être. Du moins pour l'instant. Mais à quelques mois de cette échéance attendue tant à l'intérieur du pays que par la communauté internationale, la crise politique semble avoir atteint son paroxysme. D'un côté, un pouvoir central qui s'isole et s'enferme dans une volonté de dialogue mais où la répression contre les leaders de la société civile est tout de même de mise. De l'autre côté, l'opposition un temps en désordre a obtenu quelques garanties. En 2015 d'abord, lorsqu'elle a fait reculer le gouvernement sur le projet de modification de la loi électorale, grâce à des manifestations monstres. Il était prévu que la tenue des prochaines élections soit liée à l'organisation d'un recensement de la population. Opération qui pouvait prendre de longues années, et donc induire sur la date fixée par la Constitution. Désormais, les opposants congolais constitués dans le Mouvement citoyen 2016 et rejoints par le puissant et influent ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, veulent maintenir ce niveau de pression. Vital Kamerhe, ex-collaborateur de Joseph Kabila, ancien président de l'Assemblée nationale, est devenu en 2010 un farouche opposant à un système qu'il juge despotique. À son crédit, une candidature à l'élection présidentielle en 2011 où il est arrivé en troisième position (7,74 %), un parti politique, L'Union pour la nation congolaise (UNC), bien installé dans le paysage politique. Aujourd'hui sans être candidat, il s'est confié au Point Afrique sur le climat politique, les relations de l'opposition, et son rêve de voir la RD Congo jouer un rôle de leadership dans le développement du continent africain. Le Point Afrique : Le G7 (alliance de sept partis politiques d'opposition) a choisi Moïse Katumbi comme candidat pour 2016, comment réagissez-vous ? Vital Kamerhe : Je respecte leur choix, c'est un groupement politique auquel je n'appartiens pas. Ils ont choisi leur candidat, mais je considère qu'ils l'ont fait trop tôt. Ce n'est pas ce dont nous avions convenu. On s'était mis d'accord pour unir toutes nos forces pour bousculer celui qui est au pouvoir (Joseph Kabila, NDLR) parce que nous connaissons ses intentions. Nous devons dans un premier temps obtenir des garanties sur le déblocage du processus électoral, connaître le calendrier, et surtout être certains qu'il y aura des élections à la date prévue par la Constitution.

Mais à l UDPS c'est ne pas le cas. Selon Bruno Mavungu : Le choix d’un candidat unique de l’opposition n’est pas à l’ordre du jour, avant les élections du fin, 2016 « Le choix d’un candidat unique de l’opposition n’est pas à l’ordre du jour », a affirmé jeudi 7 avril le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Bruno Mavungu à la presse à Kinshasa. Il a expliqué que l’essentiel est de travailler pour l’organisation des élections apaisées qui permettront une alternance sans heurt en RDC. Pour Bruno Mavungu, l’UDPS d’Etienne Tshisekedi a beaucoup milité dans ce pays et il n’est pas prêt à hypothéquer l’avenir du peuple congolais dans une voie qui n’augure rien de bon. La réaction de l’UDPS arrive après que le G7, le groupe de dissidents de la Majorité qui a basculé dans l’opposition, a désigné l’ancien gouverneur du Katanga comme son candidat à l’élection présidentielle. Il a estimé que le plus important pour son parti est d’arriver à obtenir