Les résultats d' exétat 2017 pour la ville province de Kinshasa sont disponible à partir du samedi 08/07/2017


Mlle Medi Kalenga Israëlle, 17 ans, finaliste au Lycée Mama Diankeba option Commerciale informatique à Kinshasa-est, est proclamée meilleure lauréate, toutes options confondues, avec 90% de points à l’Examen d’Etat édition 2016-2017 pour la ville de Kinshasa, a annoncé le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Gaston Musememna, dans un communiqué parvenu samedi à Kinshasa. Israëlle, 90%, meilleure lauréate de l’Examen d’Etat 2017 dans la ville de Kinshasa. Le gouvernement a entamé, samedi 8 juillet à Kinshasa, la publication des résultats de l’examen d’Etat édition 2017 à travers les sociétés de téléphonie cellulaire.
Des grandes artères de la ville sont, depuis tôt le matin, bondées d’élèves finalistes du secondaire à la recherche de leurs côtes dans des cabines téléphoniques et shop des agences des communications.
«Je suis content et je savais que j’allais réussir», a indiqué un lauréat. Ce communiqué, qui reprend les noms de tous les meilleurs lauréats de la capitale de la RDC pour toutes les options d’enseignements organisées pendant l’année scolaire 2016-2017, marque le début de la publication des résultats des dernières épreuves nationales pour tous les participants, tant du pays que des centres hors frontières.
L’élève Boswame Mfumu Nicolas, 18 ans, du Collège Notre Dame, option Commerciale et administrative à Kinshasa-centre est classé deuxième meilleur lauréat avec 89 % de points. La troisième place est occupée par Mlle Kapungwe Mukange Blondele, 17 ans, élève au Lycée Kabambare à Kinshasa-centre. Elle a obtenu 88% de points dans l’option mathématique physique.
Le plus bas pourcentage des meilleurs lauréats a été réalisé par les élèves Nsumbu Dialungana Salomon, 18 ans, et Kazadi Miteo Edie, 17 ans, tous deux finalistes de l’Ecole professionnelle Bâtiment à Kinshasa-Centre qui ont obtenu, ax-aequo, 55% de points dans l’option Construction. 632.208 finalistes du secondaire ont participé à la session 2016-2017 dont le coup d’envoi de la session ordinaire a été donné le 20 juin dernier à Mbanza Ngungu, dans la province du Kongo Central, par le Premier ministre Bruno Tshibala en présence du ministre de l’EPSP Gaston Musemena, rappelle-t-on. D’autres finalistes manifestent leur liesse dans les rues de la capitale, en sifflant et entonnant des chansons de joie.
Cette publication intervient deux semaines après que les élèves finalistes du secondaire ont passé leurs épreuves.
Au dernier jour de cet examen national, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, Gaston Musemena, avait reconnu que ce concours s’était globalement bien déroulé à travers le pays.
Dans les territoires du Kasaï où ce test national n’a pas été organisé en même temps que dans le reste du pays, le ministre de l’EPSP avait promis de l’organiser le 18 juillet prochain.
Les deux provinces du Kasaï étaient en proie aux troubles dus aux affrontements entre les forces de l’ordre et les miliciens de Kamuina Nsapu.
Gaston Musemena a par ailleurs fixé au lundi prochain le début de la publication de l'examen d'Etat pour les autres provinces. Six ans après l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’éducation, nous jetons un regard sur les résultats obtenus et les défis qui restent à relever. Le Ministère a entrepris des réformes ambitieuses et pris des décisions courageuses qui ont conduit à d’importantes avancées. L’action du Gouvernement de la RDC dans ce secteur s’est articulée autour de trois principaux axes stratégiques, à savoir : 1. l’accroissement de l’accès, de l’accessibilité et de la rétention des élèves à l’école ; 2. l’amélioration de la qualité et de la pertinence des apprentissages et 3. le renforcement de la gouvernance du système éducatif.
Le Gouvernement mène depuis 2012 une action focalisée notamment sur lanécessité d’une gestion coordonnée du secteur de l’éducation et de la formation.Le but est d’assurer une bonne articulation et un équilibre judicieux entre tous les niveaux et types d’éducation. Cette gestion prend en compte la politique et les priorités économiques nationales, en établissant un lien inextricable entre les formations, le marché du travail et la nécessité d’une citoyenneté responsable.
Depuis 2013, le Ministère de l’EPSP a mis en œuvre le Plan Intérimaire de l’Education. Les résultats sont perceptibles même si les efforts doivent être poursuivis pour préserver les acquis et améliorer les moyens ainsi que les méthodes pour plus d’efficacité dans l’action menée par le Ministère. Les réalisations ont été circonscrites et guidées par le cadre stratégique prédéfini dans les trois axes fondamentaux qui ont donné lieu à un vaste programme de reconstruction et de réhabilitation des infrastructures scolaires. Près de 700 écoles ont été ainsi construites sur toute l’étendue du pays sur fonds propres du Gouvernement. L’élan devra être maintenu et les travaux méritent d’être poursuivis pour achever la construction.
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L' actualité c'est aussi, à partir du mardi 18 au vendredi 21 juillet 2017 se tiendra la session de rattrapage de l’examen d’Etat dans les provinces de Lomami, Kasaï et Kasaï Central. L’annonce a été faite par Gaston Musemena, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) à ACTUALITE.CD
La publication des résultats de l’examen d’Etat a débuté ce samedi 8 juillet 2017 à Kinshasa via tous les opérateurs téléphoniques sauf Vodacom qui est à l’arrêt suite à un incendie qui s’est déclaré ce matin dans ses locaux. Le secteur de l’EPSP a également souffert de la situation économique difficile que traverse le pays.
«Nous avons fait l’essentiel pour que le calendrier soit respecté. Le ministère de l’EPSP a connu le même défi que le reste du gouvernement, c’est-à-dire des problèmes budgétaires. Cette année est difficile sur le plan économique. Cependant, nous misons sur la bonne volonté du gouvernement avec les réformes en cours», a-t-il dit. «Le problème sécuritaire ne pouvait pas être prévenu. Nous avons insisté sur le caractère sacré et obligatoire de l’éducation. Il fallait tout faire pour que les enfants ne soient pas pénalisés. Nous avons, par exemple, réaménagé le calendrier pour que tous les enfants passent les examens même en retard. Nous devons tout faire pour rattraper le temps perdu à cause des perturbations causées par des inciviques», a-t-il ajouté. «Nous avons levé l’option de regrouper les élèves dans les zones plus sécurisées pour la passation de l’examen d’Etat», a dit le ministre.
Gaston Musemena se réjouit tout de même du déroulement de l’édition 2017 de l’examen d’Etat en dépit de la situation sécuritaire dans les provinces de l’Est et du Centre de la RDC.
Depuis tôt le matin ce samedi 8 juillet 2017, le réseau VodaCom ne fonctionne pas : Pas d’appel, pas de SMS, pas d’internet. D’après un communiqué de la société de télécommunication, la perturbation est due à un incendie.
«Perturbation réseau chez Vodacom due à un incendie qui s’est déclaré dans l’une des salles de batteries, tôt ce matin, mais les équipements n’ont pas été atteints. Par mesure de prudence le réseau a momentanément été coupé et sera rétabli sous peu après vérification d’usage. Entre-temps, l’entreprise de télécommunication informe les finalistes que l’opération de vérification des résultats se fera normalement», dit Vodacom.
L’incident est intervenu le jour du début de la publication des résultats de l’examen d’État (baccalauréat) qui devraient également être consultés sur ce réseau.
15 ans d’exercice en RDC, Vodacom compte aujourd’hui environ 10 millions d’abonnés. La société compte également environ 5 millions d’utilisateurs internet et près de 4 000 entreprises connectées. Présent également sur le marché du mobile money, Vodacom aujourd’hui, c’est 2 millions d’abonnés M-Pesa. Incendie maîtrisé, le signal de Vodacom toujours pas rétabli
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Le porte-parole du gouvernement congolais a dit ce jeudi 6 juillet 2017 à ACTUALITE.CD que les multiples attaques armées ces dernières semaines contre les prisons visent à “déstabiliser” le pays. Lambert Mende a cependant indiqué que le gouvernement “ne redoute rien”.
Comment expliquez-vous les attaques récurrentes contre les prisons en RDC ?
Ce sont des manœuvres de déstabilisation qui ont d’ailleurs échoué. Nous allons continuer à les combattre. Personne de sensé ne peut encourager la déstabilisation de la RDC. Donc c’est bien que les services de sécurité aient pu faire échouer ces tentatives de déstabilisation.
Pensez-vous que c’est commandé de quelque part ?
Nous ne savons pas. C’est à la justice d’établir la responsabilité.
Vous redoutez une tentative d’insurrection ?
Nous ne redoutons rien. Si quelqu’un tente de déstabiliser le pays, il rencontrera le gouvernement sur son chemin. C’est tout ce que je peux dire. Attaques des prisons : “Les manœuvres de déstabilisation ont échoué” – (Lambert Mende)
Le porte-parole du gouvernement congolais a dit ce jeudi 6 juillet 2017 à ACTUALITE.CD que les multiples attaques armées ces dernières semaines contre les prisons visent à “déstabiliser”...
Violences sexuelles : la double peine des femmes en temps de conflit
« Aujourd’hui, nous rendons hommage aux femmes, aux filles, aux hommes et aux garçons qui ont subi des violences sexuelles atroces lors de conflits et nous réaffirmons la volonté de la communauté internationale dans son ensemble de venir à bout de ce fléau,» a dit le Secrétaire général des Nations Unies dans son message publié le 19 juin, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit.
Il faut penser que la guerre, juste elle, ce n’est pas assez horrible pour les brutes qui s’engagent dans les milices et groupes armés. Pour eux, le terrain de la bataille ne se limite pas aux territoires qu’ils vident de leurs populations.

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