Ìndrŭ ( peuple ) mal connus à une appellation Ngiti, moins encore de Walendu-Bindi


👆🏿👆🏿👆🏿 Dans cet article qui concerne surtout le peuple Ìndrŭ, l'histoire se traduit par une connexion et la connaissance du passé pour mieux vivre le présent et appréhender son futur. 

Au point de vue historique, notre rédaction constate que, l'originalité qui se caractérise à un peuple doit avoir un référentiel de base. Il s'agit, de considérer un certain nombre d'aspects qui permettront au lecteur d'avoir une connaissance détaillée du peuple à l'étude.

Dans cet optique nous avons considéré différents aspects qui sont : l'historique, origine, tradition, la structure sociale, culture, civilisation, l'organisation coutumière, politique, l'aspect économique et la situation géographique.

C'EST POUR DIRE QUE, LE PRÉSENT ARTICLE DONNE DIFFÉRENTES INFORMATIONS CONCERNANT LES NOMS NGITI OU WALENDU-BINDI, CONFÉRÉE ILLÉGALEMENT SUR LE PEUPLE ÌNDRŬ.

Durant les jours des récherches, notre étude a été guidée par :

-Des observations personnelles du milieu physique et humain. 

-Des enquêtes auprès des paysans et de l'administration.

-Des consultations de documents et archives.

SECTION I : LA CARTOGRAPHIE DE L'ITURI

LA PRESENTATION GEOGRAPHIQUE ET HISTORIQUE

CREATION ET HISTORIQUE DE L'EVOLUTION DE LA PROVINCE DE L'ITURI
-
La province de l'Ituri a été crée d'abord en statut de district par l'arrêt Royal Belge à la date du 22 Mars 1912, avec comme chef lieu Irumu. Mais, c'est le 1er Janvier 1956 que le chef lieu dudit district sera déplacé d'Irumu pour etre ériger à Bunia qui tire son origine d'un ancêtre de tribu Bira appelé Mbunya.

Le décret de 1888 divisait l'Etat en district, était avant comme celui de 1890, un acte de souveraineté. Le district était dès lors pour une part organisé en fonction de protection des frontières.

En 1908, avec la transformation de l'EIC en Congo Belge, régie par une hiérarchie de pouvoir clairement définie, une des premières mesures prises dans le nouveau cadre de la promulgation en 1910 d'un arrêté royal ramenant le nombre de district en 12, où Ituri s'est situé dans le district de Stanley ville. 

(SAINT MOULIN L., 1997 :197).

La province de l'Ituri longe la partie Nord-est de la République Démocratique du Congo. Il partage les frontières avec, au Nord, le district de haut Uélé et la République du Soudan, à l'Ouest avec le district de la tshopo, au sud avec la province du Nord Kivu et à l'Est, il partage une frontière de plus de 600 kilomètres avec la République de l'Ouganda.

Avec une superficie de 65 659 km2, le district de l'Ituri représente 2,79% du territoire national et 13% de la superficie de la d' ancienne Province Orientale. Il est subdivisé en cinq territoires administratifs qui sont Aru, Djugu, Irumu, Mahagi et Mambasa, 45 Collectivités-Chefferies et Secteurs, 331 Groupements coutumiers et 4.084 Localités.

BREF APERÇU DE CHAQUE TÉRRITOIRE

Chacun des territoires de l'Ituri présente une particularité par son histoire, sa population et ses divisions en collectivités, secteurs et chefferies.

Cependant, nous ne ferons juste qu'un aperçu sommaire de la situation de chaque territoire. Le but étant de ressortir les caractéristiques majeures de chaque groupement humain y vivant, susceptibles de nous fournir des explications quand à leur implication dans le conflit objet de notre étude.

🇨🇩➡LE TERRITOIRE D'ARU

Situé au Nord-est du district, le territoire d'Aru a une superficie de 6. 740 km2. Il est limité au Nord par la République du soudan, à l'Ouest par le district de haut Uélé, au sud par le territoire de Mahagi et à l'Est par la République de l'Ouganda. 

Le territoire d'Aru compte huit collectivités, à savoir :

· Alur

· Kakwa

· Kaliko omi

· Lu

· Ndo-kebo

· Nio kamule

· Otso

· Zaki

Les peuples les plus représentatifs de ce territoire c'est le peuple Lugbara qui domine car seul ils ont 5 chefferies sur 8.

🇨🇩➡LE TERRITOIRE DE DJUGU

Un peu plus au centre du district, le territoire de Djugu a une superficie de 8,184 km2. 

Avec dix collectivités, ce territoire est caractérisé par l'enchevêtrement de la population Hema et Lendu et d'une cohabitation naturelle entre les deux peuples. 

Chaque collectivité se détermine par sa population. Ainsi donc nous distinguons :

· Bahema Nord

· Bahema Badjere

· Bahema Banwagi

· Banyari de kilo

· Mabendi

· Mambisa

· Ndo-okebo

· Walendu Djatshi

· Walendu Pitshi

· Walendu Tatshi

Le territoire de Djugu partage ses frontières avec le district de haut Uélé au Nord, celui de Mambasa à l'Ouest, Irumu et le Lac Albert au sud et le territoire de Mahagi à l'Est. 

Comme on peut le remarquer sans peine, les deux peuples Lendu et Hema occupent certaines collectivités et parlent la même langue le Kilendu. 

Les Hema ayant perdu leur langue pour besoin de communication.

🇨🇩➡LE TERRITOIRE D'IRUMU

Situé au Sud-est du district, le territoire d'Irumu est le plus important. 

Deuxième de par sa superficie qui est de 8, 730 km2, le territoire d'Irumu a le privilège de porter en son sein la ville chef lieu du district de l'Ituri, la Ville de Bunia. 

Il compte par ailleurs douze collectivités dont la plus part sont occupés par les peuples hema. 

On distingue les collectivités de :

· Andisoma

· Babelebe

· Baboa-Bakoe

· Bahema boga

· Bahema d'Irumu

· Bahema mitego

· Bahema sud

· Banyari tchabi

· Basili basumu

· Mobala

· Walendu Bindi

· Walese vonkutu

Et en térritoire d' Irumu, quant à la densité par chefferie, nous avons celle de Walendu Bindi qui est la plus peuplée. 

Mais aussi de leurs conté,  les Bira ont plus des 3 chefferies et les Hema sont minoritaires.

🇨🇩➡LE TERRITOIRE DE MAHAGI

Le territoire de Mahagi est le plus petit de par sa superficie qui est de 5, 5221 km2, il partage la plus grande partie de son territoire avec l'Ouganda à l'Est. 

Au nord, il est limité par le territoire d'Aru et le district de haut Uélé.

A l'Ouest et au sud limité par le territoire d'Irumu et le Sud-est donne sur le lac Albert. Exemple: avec Aru, le territoire compte huit collectivités :

· Alur-Djuganda

· Anghal

· Djukoth

· Mokambo

· Pandoro

· Wagongo

· Walendu watshi

· War palara

Contrairement-aux-autres-térritoires, à l'instar de celui d'Irumu où les Hema sont majoritaire et celui de Djugu-où-la prédominance Lendu est visible, les deux peuples les plus influant de l'Ituri, le territoire de Mahagi reste cependant dominé par les Alur, lequel peuple-venu-de- l'Ouganda est situé, nous en parlerons un peu plus tard, à cheval sur la frontière Congolo-Ougandaise.

🇨🇩➡LE TERRITOIRE DE MAMBASA

Le plus vaste territoire de l'Ituri, Mambasa a une superficie de 36. 783 km2, il partage la frontière avec le district de haut Uélé au Nord, Tshopo à l'Ouest et les territoires d'Irumu et Djugu à l'Est ainsi que la province du Nord Kivu au sud. 

Malgré sa superficie, le territoire de Mambasa ne compte que sept collectivités à savoir :

- Babombi

- Bakwanza

- Bandaka

- Bombo

- Mambasa

- Walese-dese

- Walese-karo.

Le territoire de Mambasa un peu plus éloignés de la frontière ne regorge d'aucune tribu hema et lendu.

Sa caractéristique principale est d'être le bastion des pygmées, les peuples autochtones installés dans ce territoire il y aurait plus de 5 siècles.

D'après Jacques Yves MOLIMA🇨🇩🇨🇩🇨🇩
Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication - Graduat 2007 
  à « I.FA.S.I.C »

B.P. 14.988

KINSHASA GOMBE

DEPARTEMENT DU GRADUAT

 (╭☞•́⍛•̀)╭☞Aperçu historique du milieu Ìndrŭ 🇨🇩🇨🇩🇨🇩

L'espace choisi pour mener cette étude se trouve, dans l'échelle de la 
chefferie de Walendu-Bindi, considérés comme milieu naturel des  ìndrǔs,  qui est essentiellement agricole et minière, et a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations dans le cadre physique, démographique, historique, économique, culturel et réalités politiques, aux diversités d'ordre social, en térritoire d'Irumu situé dans le nord-est dela République démocratique du Congo, où les Ìndrŭ sont identifiés sous plusieurs dénominations.

Pourtant selon notre constat, les différentes études menées auprès de nos informateurs nous présentent une population qui se nomme elle-même Ìndrŭ.

Au regard de l'histoire qui nous intéresse, l'étendu sur lequel ils vivent s'appelle Walendu-Bindi. 

Un nom qui symbole l'unité d'une seul chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.

Savoir-vivre en coutumes

C'est pour dire qu'avant la colonisation, le térritoire actuel de Walendu-Bindi était partagé entre différents royaumes ou chefferies.

Mais réunifiée, par rapport aux avis des autorités colonial belge qui procédaient aux réformes traditionnelles par le fait qu'il n'y avait même pas de chef capable de diriger toute communauté. 

Et si les chefs locaux se réunissaient souvent pour discutaient de questions d'intérêt commun.

Situation géographique

a. Limites géographiques :

La Chefferie de Walendu-Bindi est limité :

- Au Nord par la Chefferie d'Andisoma ;

- Au Sud par la Chefferie de Bahema Mitego

- A l'Est par une partie dela rivière semliki, et la chefferie de Bahema Sud ;

- A l'Ouest par la Chefferie de Walese-Vonkutu.

b. Coordonnées géographiques :

La configuration géographique de la chefferie de Walendu-Bindi, c'est-à-dire l'altitude et l'orientation de principaux ensembles topographiques jouent un rôle prépondérant et fait de lui un climat tropical de montagne qui lui confère un caractère tempéré.

Elle est situé entre latitude 1⁦1°13'00"Nord⁩ et⁦ longitude 30°06'51"Est, et s' étend environ sur 2.226 km2, donnés optenu dans le quadrillage de logiciel Google Earth, avec une altitude moyenne de 800 m au dessus de la mer.

En supprimant la zone urbaine, la zone d’habitation, villageoise, la zone de chasse, et dela pêche, on constate que, la superficie activement exploitée correspond à environ  30% seulement du terroir. 

C’est pour dire qu’il s’agit d’un terroir relativement bien peu exploité,.

Source ; Enquête de notable Didi Osée Angaika 2008

Au point de vue administratif

La chefferie de Walendu-bindi qui conserve les tombeaux de la plupart de ses souverains et leaders d'opinion public  d'une longue date, fût créé suivant le PV N⁰ 00 85 du 03 décembre 1931, par l'administrateur térritorial d'Irumu, à l'époque colonial. l'AT Halleux qui trace la carte des 5 chefferies réunifiées et la délimitation des enclaves d'une localité Lagabo, Lakpa, et Nombe, avec comme Chef-lieu Gety-Etat.

La décision de la réunification sera signée en 1929 et appliquée en 1933, ainsi, il est facile de voir que toutes ces six Chefferies et non cinq comme l'avait présentait l'invité Excellence Ministre provincial Honoraire del'ituri, que nous saluons sa mémoire Osée Didi Angaika au cours d'un débat consacrés à la page socio-culturel et histoire dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi avec un groupe des diplômés originaires dela chefferie de walendu-bindi, via Forum Gety Infos Total à partir de Bunia.

Pour lui, ces dernières ont fonctionné jusqu'à 1933, ce qui a occasionné la création de l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi le 15 mai 1933.

Donc pour plus de précision, c'est un document tiré dans les archives dela notabilité de Walendu-Bindi, grâce à Osée Didi Angaika.

D'une manière légal avec la loi colonial Belge, le PV cité ci-haut avait mis fin aux cinq Chefferies créés aux subdivisions administratives-des-royaumes-traditionnels-Ìndrŭs ont été préservés avec une autonomie limitée, essentiellement culturelle par certains clans majoritaires à partir de 1915.

Nos sources contactés pour la cause précisent que, le 05 décembre 1933 est considérée comme la date de la création officielle de la Chefferie de Walendu-Bind.

Elle aspire à un peuple uni qui jouit d'une prospérité-sociaux-culturelle.

Sous ce rapport, tout en sachant que, la chefferie de Walendu-Bindi est une institution culturelle qui promeut aussi la participation populaire et l'unité des différents clans par le biais de programmes de développement visant à améliorer leur niveau de vie. 

Mais aussi ; Avant l'époque pré-colonial, les Ìndrŭ n'ont pas connu de pouvoir politique centralisé.

C'est pour dire que, le pouvoir s'est limité aux familles au sein desquelles les guerriers ont joué un rôle de premier ordre car ils garantissaient la paix dans la contrée. 

À l'époque de la pénétration arabisée et plus tard lors de l'occupation belges firent face à la résistance farouche des Ìndrŭ, dirigés par leurs principaux guerriers. 

🇨🇩━☞ Subdivision administrative

La chefferie de Walendu-Bindi compte six groupements dont ;

Bukiringi, Baviba, Boloma, Ts'ritsi, Zadhu, et Bamuko, fut crée par une vague migratoire, qui date du XVI et XVII siècle.

CONNAISSANCE GENERALE DES ENTITES COUTUMIERES DE LA PROVINCE D’ITURI

▶️https://www.congovirtuel.com/page_province_ituri.php

À cela s'ajoute ; 200 villages, qui sont beaucoup plus tranquilles, en ce qui concerne la situation sécuritaire qui se normalise jour et nuit.

De toute les façons au sein de plusieurs villages, chaque famille détient une maison dans la quelle on doit obligatoirement trouver des greniers à nourriture, mêmement avoir des greniers à planter, et multiples cultures, bien que la pauvreté et les problèmes économiques préoccupe la plus part des paysans, mais les Ìndrŭ sont bénis avec  un sol riche, et fertile. 

Et puis, l’ensemble des informations recueillies au près des villageois qui sont la plupart des clairvoyants indiquent que ;

Dans un mode de production basé sur le travail collectif, ces gens là donc les Ìndrŭ, sont comme des machines ; Au motif, ils peuvent travailler tout le temps, et ils épuisent rapidement les sols, où éliminer très vite, les broussailles d'une étendue de terre, considérée du point de vue de sa surface, de sa propriété et de son affectation.

🇨🇩👉🏿Grandes agglomérations ;

Bukiringi, Aveba, Gety, Olongba, Songolo, et Kagaba

- Fuseau Horaire ; UTC+2 ; Région d'Afrique centrale 

Climat et relief dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi 

a) Relief

Son relief est varié. En effet, on observe d’abord les montagnes, avec des sommets à haute et basses-terres dans des paysages variés et spectaculaires.

D’autant que la grande savane protège des flores et de faunes d'une grande valeur. 

Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées, ruisseaux et rivières. 

Et aussi : Le relief est très accidenté avec une altitude variant de moins de 600 mètres et plus de 1000 à 1800 mètres.

Ce relief est formé des plaines, des plateaux et des chaînes de montagnes avec une température de 17o et 19 o C. 

Le relief présente des caractéristiques de vocation agropastorale dans cette région suite a ses variété tributaires due aux conditions climatiques, de la nature de ses écosystèmes et de la qualité de ses sols. 

Son relief en général est régulier est caractérisé par :

- La zone d'altitude élevé s'observe à Kagaba et Nombe : correspondant en une zone des montagnes en climat doux et idyllique dont l'altitude moyenne atteint 1000m pour les premiers, et le plus cours et 1400m pour les second et les plus longs.

- La zone d'altitude basse s'étend le long dela rivière semliki et loya, entre 600 et 700 m d'altitude.

TYPE DU CLIMAT

Walendu-Bindi est une chefferie traditionnelle de hauts plateaux (1800-2000 mètres) parsemée d’une grands paysages surtout dela savane. 

Le climat de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est marqué par ses précipitations, sa température, son humidité, les vents qui y soufflent, et l'altitude de cette région. 

Les précipitations sont fonction des températures ambiantes mais aussi des vents alizés provenant du Nord et de l'Est et parfois de l'Ouest.

La combinaison de ces éléments climatiques, la présence du lac Albert et des monts Bleus et sa proximité de l'équateur permettent d’affirmer que, Walendu-Bindi jouit d'un climat équatorial dont on distingue :

• Le climat tropical humide d'altitude, il occupe la majorité de l'Ituri dont l'altitude varie entre 1.200 et 2.200 mm. 

Les précipitations annuelles de l'ordre de 1.200 et 1.800 mm et de température annuelle variant entre 15° et 25°c. 

La savane des hauts plateaux fait la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi une région à vocation agro-pastorale.

• Le climat tropical domine la plaine du lac Albert à cause de son altitude se situant à 619 m. La température s'y trouve élevée avec un sol sablonneux, une végétation herbeuse clairsemée d'acacias. 

La végétation correspondant à une savane d'Albizzia fortement menacée par les éleveurs et agriculteurs qui envahissent l'espace.

Les particularités climatiques renforcent la répartition de l'élevage bovin. En effet, les bovidés importés de l'Ituri s'acclimatent bien dans les régions à climat d'altitude (Mahagi, Djugu).

Dans cette entité, le climat est étroitement lié au relief.

La température varie entre 15°et 30°C ; l'altitude comprise entre 800m et 1500m.

La chefferie de Walendu-Bindi est caractérisée par un climat tempéré de montagnes appelé aussi climat d’altitude distingué par une alternance d’une petite saison sèche allant de décembre à Février suivie d’une petite saison pluvieuse allant de mars à fin juin et ce, constamment annuel avec très peu de perturbation notable.

Avec un climat chaud et humide.

On y remarque l'existence de deux saisons : saison sèche et la saison pluvieuse.

Ce qui explique l'hydrographie assez diversifiée.

Les précipitations y sont abondantes presque toute l'année et leur respiration donne naissance à deux saison dont :

§ La saison sèche qui va de janvier à février et de juin à Août ;

§ La saison pluvieuse qui s'étend entre mars à mai et de septembre à décembre. La répartition des pluies, par conséquent les saisons sont devenues perturbées suite à la déforestation.

La température la plus basse est celle du mois de juillet avec un minimum de 9,4°C, le maximum étant de 16,20°C, la moyenne annuelle de température qui s'étend à 15,57°C17.

Parfois les pluies tombent en pleine période de sécheresse, c'est le cas des pluies de Juin Juillet.

Malheureusement à cause d'un fort changement climatique, les saisons connaissent-des-perturbations dues à la croissance de la population, population qui à son tour détruit progressivement l'environnement pour les raisons d'habitation, bois de chauffage, exploitation des bois pour planches, l'agriculture et l'élevage,... et cela influence beaucoup le climat.

En effet, il ne suffit pas de voir que les précipitations augmentent avec l'altitude ou considérer les quantités de pluies mais plutôt sa répartition au cours de l'année.

Dans les vallées et plaines le sol alluvionnaire noir et sablonné structuré alimentés en eau et humidité.

Très souvent la chaleur est quasi-totale pendant les heures nocturnes, ce qui est la cause de la disparition de quelques ruissellements des rivières et la carence d'eau dans la région tempérée. 

La température varie selon les saisons.

Sur les hautes terres un moment donnée, les vents deviennent rares, hormis quelques tornades ou typhons liées à de faibles pressions locales.

Mais actuellement, nous connaissons des perturbations climatiques d'où il devient très difficile (délicat) de distinguer les saisons.

Face à ce paramètre les agriculteurs cultivent au hasard.

Dans la région tropicale, la température varie entre 25°C et 30°C pendant la saison de pluie et 30°C à 35°C pendant la saison sèche précisément à Gety.

On observe une baisse de température au fur et à mesure de l'altitude.

Toutefois, ce dernier temps, les caprices climatiques font que les atmosphères ou les précipitations ont subis des bouleversements.

En effet, il ne suffit pas de voir que les précipitations augmentent avec l'altitude ou considérer les quantités de pluies mais plutôt sa répartition au cours de l'année. 

Les précipitations sont abondantes et croissant avec l'altitude.

Dans la région tropicale, la température varie entre 25°C et 30°C pendant la saison de pluie et 30°C à 35°C pendant la saison sèche précisément à Gety.

La région présente :

Une étendu des terres caractérisé par la grande savane infinie verte en saison de pluie, et rouge en saison sèche, avec des montagnes et plateaux se trouvant marqué dans son paysage naturel qui commence à partir dune plaine de Semliki, 
douces, noyées sous une végétation équatoriale très dense et humide, qui connaît déjà la crise de bois, et deux séries de plateau ( supérieur à 1000 m d'altitude), qui s'étend vers le sud des Monts Bleus, d'ou se retrouvent des plateaux et montagnes supérieur à 1000m, et le moins élevé (inférieur à 1000 m) qui s'abaisse progressivement vers le Mont Hoyo, et Homa à l'ouest.

Le sol, le relief et le climat sont déterminés par les grandes zones végétales du pays: la forêt, la savane, la brousse et la végétation de montagnes.

Végétation et sol Naturel :

La nature fertile de la terre de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi favorise l’épanouissement de sa flore, sans parler de ses zones d’eaux, marécages). 

La végétation de dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est caractérisée par une savane herbeuse. Il y a aussi des espèces d'arbres d'une des communautés forestières naturelles plus à feuilles persistantes et marais, après analyse des données collectées ou observables sur le terrain, la plupart des données écologiques disponibles portent sur un lieu à une biodiversité exceptionnelle. 

Celle-ci pousse sur des étendues favorisant ainsi une meilleure production agricole à partir des jardins des cultures maraîchères, vivrières, plantation des arbres fruitiers et autres.

Le décor est marqué par les plantes tropicales et les savanes broussailleuses.

Dans le cadre scientifique dela chefferie de Walendu-Bindi nous pouvons dire que, la terre se caractérise par sa couleur noire ou très sombre et rouge, mais sur les pentes on a les sols superficiels.

Les herbes se développent très rapidement pendant la saison humide et meurent pendant la saison sèche soit par le feu, soit parce qu'elles se dessèchent.

Le sol couvrant la chefferie est de type argile sableux et argileux.

La chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi comprend une gamme variée de types de sols offrant des possibilités de pratiquer plusieurs sortes de cultures. 

D'une façon plus générale, Walendu-Bindi semble être bien dotée en matière de sols.

Elle évoque des images précises : des hauts plateaux montagneuse, couvert surtout, des savanes, et quelques endroits qui abritent des forêts primaire et secondaire.

Les ressources du sol et du sous-sol

Les différentes vallées étant arrosées des cours d'eaux sont occupées par un sol alluvionnaire c'est-à-dire un sol sédimentaire formé des boues, du sable, des cailloux apportés par des eaux.

La savane herbeuse

La savane herbeuse se trouve dans les vallées drainées par des cours d'eaux et la savane arborée sur flancs des montagnes et des collines.

Ces deux savanes sont victimes des feux de brousse pendant la saison sèche.

Quant à la végétation des montagnes, elle est étagée. Elle est composée par une savane arborée puis une forêt ombrophile suivie d'une forêt des bambous et enfin des bruyères.

Le sous-sol est également très riche :

Et alors même, qu’à l’instar de d’autres chefferies, les potentialités de Walendu-Bindi sont énormes en termes d’atouts naturels : présence de différents écosystèmes très riches (forêts, grottes, hodoos, escarpements, savanes…), hydrographie importante, fertilité accrue du sol, richesse du sous-sol en minerais et pierres précieuses…

On trouve des gisements des minerais non encore exploités jusque là. 

Après l'enquête de notre rédaction mèné en 2009

Nous avons répertoriés quelques matières premières dans la chefferie de Walendu-Bindi

Comme, le fer, le diamant, l'or, le mercure, l'uranium, le perle, le coltat, au côté du pétrole nouvellement découvert mais non encore exploité par les grandes puissances.

Cependant, le peuple Ìndrŭ offre un paradis terrestre de paix, de bonheur, d'hospitalité et de bénédictions tant, pour ses fils et filles, que pour leurs prochains qui viendraient de l'intérieur du pays ou de l'étranger afin de se mettre ensemble après les sacrifices des animaux domestique, pour l'exploitation et la mise en valeur de ses nombreuses richesses naturelles. 

Souvent on parle de phénomène « Perle » à Walendu Bindi : quand un fait étrange et mystérieux fait l’unanimité.
Dépuis quelques mois, un fait étrange et mystérieux, difficile à expliquer, fait la une dans la chefferie de Walendu Bindi au sud du territoire d’Irumu dans le nord-est de la RDC. 

« Perle », ce nom attribué à ce phénomène, a un sens figuré qui, pour les uns est une bénédiction et un mystère pour les autres. Malgré ce côté « flippant », plusieurs dizaines d’habitants n’hésitent pas à les entretenir « dans l’espoir de s’enrichir, sécuriser et développer leur entité ».

Des cailloux qui parlent et mangent

« Eh oui, des cailloux qui parlent … absurde n’est-ce-pas ? » À Walendu Bindi, ils sont plusieurs dizaines à avoir chacun son caillou, localement appelé « Perle ».

Ils sont généralement ramassés dans la maison par des membres des familles et s’identifient comme « aïeux originaires des familles où ils sont ramassés ».

Une fois ramassés, ces cailloux, en forme d’une personne ou d’oiseau, « communiquent » non seulement ses identités mais aussi son travail. 

C’est comme ça, on y retrouve des perles qui s’identifient « protectrice », « cultivatrice », « de développement » ou « perle qui vomisse d’argent ». 

Il suffit de faire un test par des spécialistes pour « confirmer » ou « infirmer » que son petit caillou, blanc généralement, est une « perle ».

“ A Karatsi, ils ont ramassé une perle passe-partout. À Batumbi, l’année dernière, c’était une perle militaire : Général d’armée qui va combattre ”, explique une autorité coutumière d’Aveba Mdogo.

Et comme l'or a toujours exercé une forte fascination et a été à l'origine de nombreuses conquêtes et conflits, l'Ituri en a aussi fait l'expérience en son temps.

Contexte : Enrichissement des Élites

L’or, l’une des ressources les plus lucratives du Congo, pourrait contribuer à la reconstruction financière après une guerre qui a coûté des millions de vies et laissé un nombre incalculable de personnes supplémentaires dans la pauvreté la plus extrême.

Cependant, au cours des dernières années, l’or n’a fait qu’enrichir quelques heureux privilégiés, beaucoup ayant obtenu par la force le contrôle qu’ils exercent sur les ressources aurifères. 

L’or n’a que peu contribué à la prospérité d’ensemble du pays et a, au contraire, représenté un fléau pour ceux qui ont la malchance de vivre dans les régions où il est découvert.

Après une guerre qui a coûté la vie à des millions de gens et laissé un nombre incalculable des personnes dans la pauvreté la plus extrême.

Cependant, au cours des dernières années, l'or n'a fait qu'enrichir quelques heureux privilégiés, beaucoup ayant obtenu par la force le contrôle qu'ils exercent sur les ressources aurifères.

L'or n'a que peu contribué à la prospérité d'ensemble du pays et a, au contraire, représenté un fléau pour ceux qui ont la malchance de vivre dans les régions où il est découvert. 

(Human Rights Watch, 2005

Dimensions hydrographique

La chefferie Walendu-Bindi est l'une importante réserve d'eau. 

Tous les vallons et vallées drainent une importante quantité d'eau. 

Donc on y retrouve des rivières, des ruisseaux, des eaux thermales, des sources, des étangs.

Au cours de nos investigations sur terrain, nous avons remarqué del'est àl'ouest du nord au sud que, tout les eaux de la chefferie de Walendu-Bindi appartiennent à deux bassins hydrographiques : 

L'examen des données et résultats obtenus indiquent que, la chefferie est située sur une crête est ouest, qui forment, dans cette région, une ligne de partage des eaux entre le bassin du Congo, et du Nil, telle que :

- A l'Est nous avons le bassin du Nil dont les eaux sont collectées jusqu'à attendre la Semuliki.

- A l'Ouest, nous trouvons le basin du fleuve Congo dont les eaux sont acheminées par la rivière Loya, et se dirigent vers rivières Ituri et Lindi.

Il est bon aussi de faire constat avec nous que, la chefferie de Walendu-bindi est traversée par plusieurs ruisseaux et quelques rivières, lesquels deviennent dangereux pendant la période pluvieuse et parmi lesquels ont peut citer : 

Anjikye, Alisé, Ikpa, Alimo, Angumé, Amawu, Lamatsé, Ngere, Talulu, Atolo, Ambata, Adhina, Lowu,...

La présence des nombreux affluents, dela Rivière Semliki et celle del'Ituri, ainsi que, le climat tropical, permettent, une agriculture abondante.

Ces affluents du fleuve Nil et du Congo montre que l'Ituri est une région bien drainée, offrant ainsi une alimentation hydrique suffisante à la population pratiquant les activités agrosylvo-pastorales malgré les vicissitudes climatiques.

le lac Albert avec une
superficie de 5 270 km2
longueur 160 km
largeur 30 km
altitude 619 m
profondeur 
58 m
25.

🇨🇩━☞Le sommet le plus élevé avec une altitude d'environ 1800m à 1400m sont ; Awi, Alimo, Omi, et Isura.

🇨🇩━☞La chefferie regorge aussi plusieurs collines qui permettent d'atteindre de nombreux observatoires vers l'Est du Nord au Sud, et àl'Ouest, parmi lesquelles nous pouvons citer :

Arukyé, Nyasumbí, Odhé, Toro, Iyá, Kabhi, Mulongo, Nyapké, Nyasona, Nyata, Kurungasa, Munziya, Balimo, Obé, Djungbelé, Nyasona, Nyasumbí, Alebhé, Omina, Odzé, et Karusé,...

En fait, les hautes montagnes dont le Mont Bleu, constituent la chaîne des montagnes qui commence de Mahagi port et se prolonge vers le Kivu.

Nous pouvons retenir que, la méthode historique est celle qui consiste à revoir le passé pour mieux analyser le présent.

Par la collecte des informations se rapportant à cette étude, nous nous sommes rapproché, à l'occasion des enquêtes orales que nous avons entreprises même avant 2000.

Cela nous a permis d'étudier les Ìndru, au cours de nos entretiens nos interrogations ont davantage dégagé une lumière qui nous a aidé à mieux établir les éléments de notre article intitulé, INDRU (PEUPLE ) MAL CONNUS À UNE APPELLATION MOIN ENCORE DE LENDU-BINDI.

🇨🇩🔊➡️Dans ces conditions,  notre thème est attesté par l'histoire d'un peuple Ìndrŭ d'Afrique-Subsaharienne ayant la peau foncée.

Pour y parvenir, un guide d'entretien nous a été nécessaire pour soumettre notre interview à certains sujets faisant partie de notre échantillon, dans un résultant des traveaux anthropiques c'est-à-dire réalisé par l'homme, à la réalité est telle que, cette oeuvre n'est pas le fruit d'une seule personne mais l'effort conjugués par des personnes qui ont réfléchi à etudier le peuple ìndrǔ, d'une démarche constructive, dans le cadre scientifique.

Notre descente sur terrain a été concrétisée par l'échange d'opinions relatives à notre thème avec les membres de certaines familles notamment les chefs des familles.

Chaque fois, les données de cette étude ont été récoltées pendant la première moitié de l'an 2009 (de janvier à juillet 2009). 

Néanmoins, ce travail présente certaines données de l'an 2008, qui s' appuient de plus, en plus sur des sources orales, et par nos enquêtes que nous avons mènés sur place, en collectivité de Lendu-Bindi, avec des donnés historiques qui révèlent que ;

Les ìndrǔs sont un peuple de racine lendu qui mene un mode de vie plus sédentaire et immunitaire, mais établie en toute absence d'agressivité àl'extrême Nord Est dela République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, plus particulièrement  dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.

Selon la considération qui varie en fonction dela communauté, nous avons donc conclus en disant que, le terme ' Ìndrŭ ' dont nous parlons, est considéré comme un facteur d’identité, et désigne à la fois la langue, la tradition culturelle, et la civilisation.

En raison de la place que celles-ci occupent dans une  histoire qu'on tient des ancêtres d'au moins deux groupes de parenté. 

Donc du coté de la mère et père biologique , à partir des grand-parents.

Caractéristiques anthropologiques et sociologiques

Les Ìndrŭ ont une taille normale, mais on peut trouver ceux qui sont élancés et ceux de petite taille, avec le teint surtout sombre.

De là, on peut noter que, parmi leurs voisins d'éthnies les plus proches figurent ; 

Les Bhâle et les Lugbara avec qui, ils partagent également de nombreuses similitudes socio-culturelles. 

Certaines traditions orales soutiennent que, ceci peut inclure l’utilisation des savoirs traditionnels, civilisation,  parole de sage, mode de vie autochtone, aussi bien que la musique, la danse, les emblèmes, la cuisine, les symboles, les cérémonies, et les arts, également observés chez la population des lendu, liés aux peuples soudanais qui comprennent ;

Les Ngbaka, les Ngombe, les Budja les Loï, les Madi, les Moru-Mangbetu, les Zande), les Kaliko, les Logo, les Mamvu, les Mabendi et les Kakwa, ...venus du Sud-Soudan. 

D'autres ethnies incluent les Ukebu, les Kuku, et les Nubiens, dont la plupart sont localisés à un bon nombre croissant dans le nord de la RDC justement, vers Ubangi, Uélé, Kibali-Ituri, et dans la partie du Nil occidental géographiquement situé au nord-ouest del'Ouganda, à proximité de la frontière avec la République démocratique du Congo. 

Habituellement chez les Ìndrŭ, la sédentarisation apparait comme une marque d'évolution. 

C'est à travers des indices visibles tels que les transformations enregistrées au niveau de la création des unités administratives, la configuration des villages, alliances et pacte relatif aux droits socio-culturelle, le respect des droits fondamentaux, la vie inter-communautaire, longue tradition variant en fonction des époques, nouvel ordre socio-écomique, ainsi que la prospérité des lieux habité par la population sous les règnes, qui fait partie de la mémoire vivante et collective dela communauté.

Cette dernière associe des adages et des récits mettant en avant la valeur dela population Ìndrŭ.

Les praticiens et les gardiens de ces histoires sont traditionnellement des anciens, des sages, des conteurs, des poètes, des musiciens, des artistes et des familles locales, et régnante, associés à cette histoire. 

Ethnonymie

Selon les sources et le contexte, on observe différentes formes dont : Ndrǔay-Bhale, ou les gens parlent d'eux-mêmes comme les ìndrǔ, (Ba-ìndrǔ) au pluriel, parfois simplement Ndrǔ, une seul personne humaine.

Religions ; Christianisme

Religions ; traditionnelles africaines

Langues

-LE 👉🏿 NDRǔNA

Au chapitre de la langue locale pour la communication,...

À ce sujet, nous tenons à préciser que, la langue Ndrǔna maintient pour les Ìndrŭ le souvenir de leur histoire, de leurs traditions et de leur mode de pensée, sur le mode de vie, mais permettent aussi d’édifier leur avenir. 

Ils parlent la langue ndrǔna qui est étroitement liée et hautement intelligible à la langue Bâaledha, Kilubgara, et à toutes les autres langues du groupe nilo-saharienne, de sorte qu'ils peuvent facilement comprendre toutes les autres langues cité ci-haut.

Ces dernières constituent un groupe de langues rattachées aux langues soudaniques orientales, à l'intérieur de l'ensemble nilo-saharienne.

Le Ndrǔna est la seul langue naturel pour toute la communauté entière, mais difficile à comprendre souvent par les nouveaux, expatriés ou étrangers.

C'est une langue parler par des « être humains », qui appartiennent au peuple ìndrǔ, vivant en société, et unies par des liens socio-culturels, leur langage articulé, caractérisée par un riche système de préfixes attachés aux racines, et l'intelligence développée, conformément à la nature linguistique.

Les données de base recueillies et examinées dans le présent chapitre nous montre que, le Ndrǔna est une langue qui appartient à la branche de la famille des langues nilo-sahariennes, et distinct des langues bantous, majoritaires en Afrique subsaharienne. 

Avec 26 Alphabets Ndrǔna est un système d'écriture constitué d'un ensemble de symboles dont chacun représente, par exemple, un des phonèmes d’une langue.

a b d e ɛ f g h i ɨ k l m  n o ɔ p r s t u ʉ v w y z

Ancien système de numération

L'ancien système de numération du ndruna, dont seules les personnes âgées se souviennent encore, utilisait les bases 4 et 32 :

1 atdí 9 àrʉ̀gyètdí 17 ɔpɨdɔ̀ atdì 25 àròtsí dɔ̀ atdì
2 ɔyɔ 10 ɨdrɛ 18 ɔpɨdɔ̀ ɔyɔ 26 àròtsí dɔ̀ ɔyɔ
3 ɨ̀bhʉ 11 otsi-vi 19 àbà-vi
4 ɨ̀fɔ 12 otsi 20 àbà 28 àdzòro
5 imbo 13 otsi dɔ̀ atdì 21 àbà dɔ̀ atdì 32 wǎdhɨ̀
6 aza 14 otsi dɔ̀ ɔyɔ 22 àbà dɔ̀ ɔyɔ 64 ɔ́yɔ̀ wǎdhɨ̀
7 àrʉ̀bhʉ̀ 15 ɔpɨ-vi 23 àròtsí-vi 96 ɨ̀bhʉ wǎdhɨ̀
8 àrʉ̀ 16 ɔpɨ 24 àròtsí 128 ɨ̀fɔ wǎdhɨ̀
Écriture Alphabet latin

Classification par famille

-langues nilo-sahariennes

-langues soudaniques centrales

-langues soudaniques centrales orientales

-langues lenduïques

-Ndrǔna 

Codes de langue

ISO 639-3 niy [archive]

IETF niy

'Le Ndrǔna est parlé et compris par la plupart des paysans, et les dialectes sont nombreux'

Voici quelques expressions populaires, comprises de la majorité des habitants :

Bonjour ; Karingbayi

Merci : Ocho-Abho

Excusez-moi : Ubadhudu

Oui : Uwa

Non : Inza

En ce qui concerne la salutation, c'est le signe de civilisation. Donc, elle symbolise l'amour, l'amitié, et le réspect, mais aussi, la considération.

Les salutations «bonjour» et «bonne après-midi» sont en fait des questions en Ndrǔna: Nyasuwanyi ? qui signifie «comment s'est passé ta journée?» respectivement.

Parles-tu français ? : Nyayongo Kitukuyo avabanotote ?

Je ne comprends pas : Nzamiri

Je m'appelle... : Ovoduni

Combien est-ce que ça coûte ? : Ife kayoojiniringbayi

Comment vas-tu ? : Nyitine mbeina ?

Coutumes

Actuellement, la langue Ndrǔna compte le plus grand nombre de locuteurs parmi les ethnies del'Ituri. 

Et donc, les salutations revêtent une importance pour toute la communauté  particulière : notamment les anciens, se saluent selon un rituel dont la durée varie mais qui commence toujours par le salut !

Souvent les quéstions telles que "comment vas-tu", "comment va ta famille"... 

Les Ìndrŭ qui sont la plupart des non-musulmans utilisent également ce genre de salutations et s'enquièrent de la famille, de la santé... Il est d'usage de répondre que tout va bien. 

Le tutoiement est par ailleurs davantage utilisé en Afrique et la poignée de main est essentielle. 

En société, il faut faire le tour de la pièce et serrer les mains (doucement) de tout le monde.

-LE 👉🏿FRANÇAIS

Le français est la langue officielle du fait que c'était la langue de l'Administration coloniale. 

Si dans l'Est de l'Afrique, le swahili s'est développé comme langue commune à tous les peuples, en Afrique Centrale c'est la langue des anciens colonisateurs qui dominent, en l'occurrence, le français. 

Après l'indépendance, le français a continué d'être employé par le gouvernement, les tribunaux et le domaine commercial. 

Le Français est la langue officielle du pay dépuis l'époque colonial belges, même si elle est plutôt parlée dans les marchés et les petits commerce. On le retrouve également dans les services de police ou de l’armé ainsi que sur certains documents officiels du gouvernement. 

Vous retrouverez un peu de Swahili aussi sur les affiches dans les rues ou sur les billets.

Le francais aurait été choisi comme «langue neutre» pour éviter les conflits ethniques, construire l'unité nationale et économiser les ressources. 

C'est aussi la langue d'enseignement souvent dans les différentes écoles. Les publications officielles et les principaux journaux du pays sont diffusés en français de même qu'à la radio et à la télévision. 

À l'Instar du swahili, le francais est une langue seconde parlés dans la partie Orientale dela   République démocratique du Congo. 

Mais dans la chefferie de Walendu-Bindi, il serait parlé et compris par environ 35 % de la population comme la troisième langue après le Ndrǔna, et swahili.

C'est aussi la langue privilégiée par l'élite du pays.

Les données détaillées sur le français qui cohabite avec diverses langues nationales telles que le lingala (Kinshasa et Equateur), le Tshiluba (les deux Kasaï et le Katanga), le Swahili (Kivu, le Katanga et la Province Orientale) et le Kikongo (le Bas-Congo et le Bandundu).

Selon l'enquête d'opinion publique 

- Le 👉🏿SWAHILI

Pour communiquer et rester en contact avec les populations venant d'ailleurs, le peuple ìndrǔ s'adonne aussi à la langue Nationale parlée à l'Est du Congo, le « SWAHILI ». Cette dernière est apprise à l'école, en famille et dans les centres d'alphabétisation. Elle est plus parlée dans les localités et cités se trouvant le long des routes que celles de l'intérieur. 

Concernant  la langue swahili, nos sources dépuis l'ancienne époque parlent des Pères blancs del'église catholique, qui ont commencé à favoriser le français dans les écoles au lieu du swahili, sous prétexte que cette langue était associée à l'islam ; les missionnaires  s'opposèrent également à l'usage du swahili, car il transmettait des valeurs islamiques qui réduiraient leurs efforts d'évangélisation.

Malgré les pressions des missionnaires pour favoriser le Ndrǔna, l'Administration coloniale adopta une attitude passive tout en soulignant que le swahili s'avérait une langue plus facile à apprendre pour les fonctionnaires coloniaux que le Ndrǔna.

À partir de 1912, l'Administration coloniale belge modifia sa politique linguistique. Il imposa l'usage du swahili en raison du statut privilégié  du Ndrǔna.
 
Pour les dirigeants del'époque congo-belge, la seule langue pouvant assurer une communication efficace entre les paysans et les blancs, a été le swahili. 

Mais l'usage obligatoire du Swahili entraîna des résistances dans la zone sud de Walendu-Bindi, et particulièrement les villageois dans certaines localités, ou la grande savane a une large place aux communautés locales, à la quelle, ils sont habitués dans les modes de vie coutumière.

De nombreux fonctionnaires coloniaux recommandèrent que le swahili soit rétabli dans ces régions en tant que langue officielle permanente, et ce, d'autant plus que le swahili aurait l'avantage de faciliter les communications avec le protectorat d'Afrique orientale.

La popularité du swahili dans la partie-est de la République démocratique du Congo, varie en fonction de l'attitude des dirigeants politiques, tant coloniaux.

C'est grâce à cette langue Swahili que, en contact avec des voisins divers au cours de leur histoire, les pratiques culturelles que les différents groupes ont conservées, partagées et empruntées au fil de leurs déplacements, témoignent à la fois des rélations privilégiées avec certains groupes et d’une histoire commune plus ou moins longue.

Une multitude de dialectes sont utilisés par les autres communautés bantoues en dehors de ndrǔna.

🇨🇩━☞AU VUE DU POINT DÉMOGRAPHIQUE ET NOMBRE DELA POPULATION !

Dynamique en térritoire d'Irumu

Selon les résultats officiel d'un recensement mèné par le bureau dela chefferie chargé de la population, l'administration, coutumière de Walendu-Bindi a rendu public, un nombre de la population établie, dans sa juridiction  actuellement des Indru, qui occupe plus de 95% de la population, c'est en travers sont taux d'expansions qui s'élève à moin de 3%, dont la majeure partie de nos enquêtés se situé entre 18 et 25 ans qui représente 40%.

Puis la tranche de 26 à 35% vient après et représente 35% ; ensuite 36-50ans qui représente 20% et enfin 50 et plus représentant 5%. 

En fait cette répartition se justifie par le fait que, la plupart de nos enquêtés sont des hommes et femmes bien informés et qui puisent souvent de l'eau dans les adductions ou bornes fontaines construites par des ONGS humanitaires. 

Le dernier recensement officiel, dela population sous régime du président Mobutu date en 1984, et l'accroissement est estimé à 387000 habitants pour l 'année ( 2018 ) et représentent environ 3 pour cent de la population totale du pay aujourd'hui, en République démocratique du Congo, qui peut compter environ 100.000.000 cent-milliions dela population-humaine.

Contre 100.000 Nombre de locuteurs (en 1991 (en) Constance Kutsch Lojenga : A Central-Sudanic Language of Zaire, Cologne, Rüdiger Köppe Verlag, coll. « Nilo-Saharan: linguistic analyses and documentation » (no 9), 1994, 517 p. (ISBN 978-3-927620-71-1) 

Le nombre rendu public après le recensement de 2018, dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, selon le doc trouvait au main de Didi Angaika Osée ministre provincial honoraire del'Ituri. 

Les recensements administratifs publiés annuellement par les services publics présentent une fiabilité faible à part le seul recensement scientifique organisé sous l'égide du PNUD en 1984.

Évolution de la population 3,49 % (2018)

Indice de fécondité 6,09 enfants par ♀
(2018)

Taux de natalité 43,7 ‰ (2018)

Taux de mortalité 9 ‰ (2018)

Taux de mortalité infantile 65,8 ‰ (2018)

Âges

Espérance de vie à la naissance 60,6 ans (2018)

Hommes : 78,5 ans

Femmes : 76,7 ans

Âge médian 15,9 ans (2018)

Hommes : 15,4 ans

Femmes : 16,3 ans

Structure par âge 0-14 ans : 48,07 %

15-64 ans : 49,6 %

65 ans et plus : 2,32 %

Sex-ratio (2018)

Population totale 95 ♂/100 ♀

À la naissance 103 ♂/100 ♀

Par tranche d'âge 0-14 ans : 99 ♂/100 ♀

15-24 ans : 94 ♂/100 ♀

25-54 ans : 91 ♂/100 ♀

55-64 ans : 86 ♂/100 ♀

65 ans et + : 73 ♂/100 ♀

Ces dernières années, les traditions orales qui présentent aussi des résumés histoiriques de la chefferie de Walendu-Bindi, ne sont pas les seules à témoigner que, leur densité de la population est considérablement supérieur à ceux  des peuples voisins vivant en térritoire d'Irumu.  

Parce qu'apres l'indepedance du congo, le taux de fécondité dans la chefferie de Walendu-bindi s'élève à 5,4 enfants par femme, selon les versions du récit,...

Ci dessous ;

Voici évolution du taux de la fécondité

2001 2006 2011 2016

Milieu urbain 4,0 4,4 3,8 4,0

Milieu rural 7,4 7,1 6,8 5,9

Total 6,9 6,7 6,2 5,4

Entre 2015 et 2022, la population dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi a presque triplé. 

À ce sujet démographique, les historiens abordés par notre équipe de rédaction s’accordent à dire que, cette population connaît en général une croissance démographique rapide ; certaines raisons pouvant être à la base de cette augmentation rapide souvent dans les grandes agglomérations  sont :

-le retour des personnes ayant fui la guerre
le solde naturel positif (les naissances)
l'arrivée d'une nouvelle population.

- l'exode rural dû au prestige que présente la chefferie de Walendu-Bindi ;

- les naissances indésirables dues à la prostitution des jeunes filles et garçons ;

- la présence des rescapés de guerre ;

- la non réglementation des naissances dans les foyers, raison pour laquelle nous présentons le tableau que voici :

L'absence de conflits internes est dus à la politique dans quelques rares conseils des sages dans la société.

C'est les cas observés dans la plupart des ménages vivant dans cette région, qui prennent le contrôle de la terre et des centres spirituels qui y demeurent, après le constat de notre rédaction en 2018.

.Données Socio-culturelles

A. Composition Ethniques :

En remontant dans l'histoire de la culture ìndrǔ, est un peuple qui habite en majorité, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, qui a aussi une population dense et cosmopolite.

 Les ethnies dominantes sont les suivantes :

·  ìndrǔ

· Bira

· Nande

· Lesse

· Nyali

· Bhale-Lendu

B. Dans les groupements comme dans toute localité,  les gens ont des dialectes différents selon les clans, ou Ethnies, mais la langue la plus prédominante et la plus rependue c'est le Ndrǔna , et Swahili.

C. La population est majoritairement noire avec des minorités non originaires-étrangers, qui peuvent être distingués suivant plusieur critères : ethnique, historique ou linguistique. 

À l'issue de notre analyses, la chefferie de Walendu-Bindi comme toute autre partie de la RDC, accueille une population en provenance de diverses régions du pays et même du monde qui sont remarquables.
 
Les étrangers tant nationaux qu'internationaux arrivent dans cette chefferie soit pour pratiquer les commerces, Aide humanitaire, soit pour des raisons de service, soit pour des raisons d'étude ou tourisme.

Donc, la connaissance de taille de la population est importante pour plusieurs raisons, à savoir : sur le plan économique, politique, militaire, et scientifique. 

En même temp, la population élevée sur le plan économique constitue un important élément de production (main- d'oeuvre), de la distribution et de la consommation des biens et services.

Avec les peuplades apparentées et voisines, les Ìndrŭ ont toujours entretenus des relations de bon voisinage.

Entre autres ; Pendant la période précoloniale, la relation est essentiellement équilibrée ; une rupture intervient à l'ère coloniale.

Comme c'est généralement le cas à travers toute la région des Grands-Lacs de l'Afrique centrale, deux cultures et traditions diamétralement opposées ont traditionnellement cohabité en Ituri.

D'un côté des agriculteurs, attachés à la terre et dont le besoin de sédentarisation pousse à la stabilité locale, critère de leur survie.

De l'autre des éleveurs dont le besoin pour plus d'espace pour leur bétail est à la base de leur propension à migrer et à chercher plus d'espace autour d'eux nous témoignent d'autres sources.

Sur le plan linguistique, Calvet précise que cette ancienne Colonie belge est un des pays les plus multilingues de toute l'Afrique. En effet, l'Atlas linguistique du Congo dénombre 221 langues pour une population totale (estimée en 1996) à 100 millions d'habitants.

Source : Tableau construit sur base des données recueillies dans le rapport annuel 2006 del'Ituri :

Les documents officiels fournis par l'Administration du district de l'Ituri établissent que la population est répartie entre 18 groupes ethniques, dont : les Lendu et leur sous-groupe des indrus/Ngiti ou Lendu du Sud, les Hema et leur sous-groupe des Hema du Nord ou Gegere; les Bira, les Alur, les Ndo Okebo, les Lugbara, les Mambissa et les Nyali. 

L'effectif de chacun de ces groupes varie considérablement selon les estimations, mais les Alur considèrent que leur groupe est le plus nombreux et pourrait représenter jusqu'à 25 % de la population de l'Ituri, les Lendu venant en deuxième position.

AU POINT DE LA SITUATION DEMOGRAPHIQUE D'IRUMU OFFICIELLEMENT 

Le térritoire compte six tribus dont :

🇨🇩Les Bira
🇨🇩Les Hema
🇨🇩 Ìndrŭ/Ngiti
🇨🇩Les Nyali
🇨🇩Les Lese
🇨🇩Les Pygmées.

Il existe encore beaucoup d’autres qui sont venues d’ailleurs et peuplent le territoire.

Les Bira, Lese, les Hema, et les Pygmées parraport àl'histoire avec ses voisins laisse apparaître une longue tradition de vie commune variant en fonction des époques. 

Dans sa dimension démographique ; Le peuple congolais est composé de plusieurs centaines d'ethnies — certains donnent le nombre de 450 formant différents groupes.

Néanmoins, de nombreuses langues et cultures de petites ethnies ont tendance à disparaître au profit de celles des grosses ethnies.

Cette étude démontre que la RDC n’était pas un émiettement de 450 tribus, mais qu’il n’en comprendrait que 250 seulement regroupées, d’après Malcom Guthrie au sein de huit familles linguistiques.

En outre ce travail distingue seulement 212 langues en République Démocratique du Congo, dont 34 non bantoues, oubanguiennes ou nilo-sahariennes.

« Les origines des divers groupes ethniques sont variées et consécutives à des vagues de migrations essentiellement bantoues du 1er au 16e siècle. Le terme bantou ne renvoyant pas au départ à un groupe ethnique mais à une communauté linguistique qui couvre la plus grande partie de l’Afrique centrale et australe avec quelques 400 langues apparentées, dites langues bantoues.

Données démolinguistiques de la R.D.C.

Le Congo-Kinshasa est l'un des pays les plus multiethniques d'Afrique. Y vit enchevêtrement de peuples de diverses origines et parlant de nombreuses langues.

Parlant des ethnies, le Congo-Kinshasa compte quelques 250 ethnies qui peuvent être réparties en plusieurs groupes. Le premier groupe est formé par les peuples bantous (environ 80% de la population) dont les principales ethnies sont les Luba (18%), les Mongo (17%), les Kongo (12%) et les Rwandais Hutus et Tutsis (10%) ; les autres ethnies bantoues sont les Lunda, les Tchokwe, les Tetela, les Bangala, les Shi, les Nande, les Hunde, les Nyanga, les Tembo et les Bembe. 

Les ethnies non bantoues se répartissent entre les soudanais (Ngbandi, ngbaka, Lendu, Mbanja, Moru-Mangbetu et Zande), les Nilotiques (Alur, Lugbara et Logo), les Chamites (Hima) et les pygmées (Mbuti, Twa, baka, Babinga)

Comme souligné ci-haut, la République Démocratique du Congo est l'un des pays africains le plus peuplés après le Nigeria, l'Ethiopie, et l'Égypte. Elle est la quatrième puissance démographique Africaine dont sa population était estimée en 2015 à 86 895 208 d'habitants (Cfr. p.3)

Pour parlez de la situation contemporaine des Ìndrŭ,...

La société est hautement hiérarchisée et le statut des gens est déterminé par leur naissance. Chaque fois au demeurant aussi que, leur société se bat pour un peuple uni qui a une prospérité, sociale et culturelle.

Dans plusieurs foyers l'homme et la femme collaborent pour la subsistance quotidienne. 

Souvent, la famille nucléaire est respectété.

Et puis les familles de nobles et certains membres dela communauté qui se disent être des guerriers sont capable de faire face à l'ennemie dela société humaine, et  détiennent les positions les plus élevées, suivies des agriculteurs, des commerçants et des gens de la caste des artisans.

Les griots, font partie de cette dernière caste. 

Cependant, en tant que chanteurs de louanges pour la communauté, chargés de transmettre les traditions orales et les récits enseignés àla communauté l’histoire de l’identité, et par conséquent, ils sont très respectés. 

La diversité autochtone est d'une grande richesse qui correspond à la variété des cultures dela chefferie de Walendu-Bindi, découpée en village ruraux del'est à l'ouest, du nord au sud.

À propos de leur lieu d'habitation actuel, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi a vu s’établir, dépuis la fin  du XVIᵉ siècle  16e siècle au quel, la plus part des paysans seraient groupés dans cinq monarchies traditionnelle, pendant des milliers d'années, ont trouvé leur subsistance dans une grande savane grâce à leurs connaissances et à leurs compétence, avant l'arrivée des hommes blancs.

Parraport àla période qui suit les migrations, nos sources sont nombreuses et reposent principalement sur la persective, des sédentarisations qui s'accélèrent dépuis le XVII e siècle (ou 17 e siècle), et l'apparition des villages habités des nos jours, tout à fait quasiment, par la population qui a pénétré le térritoire congolais à partir du Nord-Est et Sud-Est du Lac Albert, à une longue durée du temp... reculée. 

En conséquence, les villages sont plutôt fixes, parrapport aux  indices du peuplement de cette région, qui serait fort et ancien.

Donc, il est lié aux mouvements migratoires déclenchés à partir dela zone Sud-Soudanaise et Ougandaise, suite à la poussée des hamites bachwezis, et les nyoros.

Mais aussi l'histoire officiel de Walendu-Bindi nous renseigne que, le régroupement forcé par l'administration colonial belge à partir de 1915 devait naturellement mécontés les gens, surtout les petits chefs qui avaient désormais des comptes à rendre aux chefs supérieur.

Traditionnellement persécutés, et puis marginalisés par les colons belges, les ìndrǔ, sont désormais sédentarisés, puisque beaucoup d'entre eux ont été forcés de quitter leur campements et de vivre dans des villages situés dans des zones impropres à la chasse 
des gros gibiers. 

Nos sources contactés à ce sujet révèlent  que, les autorités coloniales ont imposé des changements importants. 

Elles ont d’abord regroupé les petits villages disséminés dans une grande savane pour faciliter le contrôle administratif (perception des impôts et recensement de la population, deux opérations étroitement liées), le contrôle sanitaire et le contrôle sécuritaire.

Elles avaient aussi le souci d’éloigner les habitants des parties forestières proches des rivières où sévissaient les vecteurs de la maladie du sommeil et d’autre part, en les installant sur les plateaux savanisés, de les rendre plus accessibles car c’est là que les routes étaient aménagées avec le moins de difficultés.

À la fin du XVIII e siècle, les villages deviennent plus dispersés, le rôle du chef diminue en raison des troubles politiques, des migrations de la population et de révoltes populaires occasionnelles. 

La plus grande partie de leurs pouvoirs est captée par le « chef suprême >> donc l'administration coloniale belge.

Au point de vue des autorités coloniale-belge, le moment était venu cependant, pour débroussailler de nouvelles zones qui devait maintenir la fertilité du sol, dans une région qui a vu se développer à cinq monarchies, où un grand nombre des paysans se sont installés dans les contrées boisée pour se défendre contre l’esclavage nèmé à partir du monde musulman.

Consécutivement dépuis plusieurs décennies, des esclavagistes originaires de Zanzibar, généralement appelés à tort « Arabes » par les Européens de l'époque (en fait il s'agissait de bantous swahilis islamisés), atteignirent la partie Orientale du Congo.

Après la conférence de Berlin marqua l’organisation et la collaboration européenne pour le partage et la division de l’Afriqe., commença le 15 novembre 1884 à Berlin et finit le 26 février, les relations entre les représentants de l'État indépendant du Congo et ces esclavagistes « arabes » se dégradèrent, et la région fut abandonnée par ces derniers, après des affrontements avec les troupes del' (EIC) l'État indépendant du Congo, qui rétablit la souveraineté, après avoir conquit définitivement la région au cours de la guerre contre les Arabo-Swahilis vers la fin du XVIII siècle.

Vu la défaite des marchands arabophones d'ésclavage, la population Ìndrŭ oublié souvent de sa droit politique, étaient considéré, comme des méchants, par l’administration coloniale belge, qui ont voulu qu'ils puissent être enterré très loin de leurs villages en cas d'une perte en vie humaine, pour que, les mauvais esprits des morts ne hantent personne.

Offiellement, les Belges s’y implantent étapes par étapes de 1908 à 1960. 

En partant delà, l'administration belges décide de supprimer les cinq anciennes monarchies precoloniales qui deviennent actuels groupements constitutionnelles dont ;

Zadhu, Bukiringi, Ts'ritsi, Boloma, Bamuko, et Baviba, où la structure politique traditionnelle est encore très présente, dans le but d'organisation sociale des paysans, les hommes blancs, auraient souligné l'importance de diviser les cinq monarchies en groupements dont les chefs sont intronisés, et prennent chacun un nom particulier.

🇨🇩🇨🇩🇨🇩APRÈS L'INDÉPENDANCE DU CONGO

Du côté des autorités coutumière, l'analyse documentaire de Walendu-Bindi révèle que, dès l'époque coloniale, l'obéissance au chef blanc etait une question dela vie stable. 

Dans le cas contraire, on pourra vous arrêter ou d'être assassiner. Et la population indigène était fortement discriminée. 

Par exemple ; ll n'avait pas représentés dans les institutions de sorte qu'ils participent à la planification des activités de santé. 

Les renseignements recueillis auprès de l'administration de nos milieu ruraux qui se caractérisent par des traductions orales, et des palabres, élargi à toute personne scientifique-invinstigateur, et aux-notables-collecteurs-(Administratifs)-en travers la chefferie de Walendu-Bindi révèlent que, les enfants africains noires n'avaient pas le droit d'utiliser une bicyclette ou de cueillir des fruits aux arbres, « privilèges » réservés aux enfants des colons, dit-on.

Contrevenir à ces règlements pouvait mener les parents en prison.

Leurs droits ne sont non plus respectés pour des modifs si inavoué del'administration coloniale belge, qui disait que, nombreux d'entre eux furent animistes, qui n'ont pas connaissance de la médecine moderne et préfèrent alors l'utilisation des plantes médicinales, a reconnu le chef (Akobhi Tsomi Katorogo cité par le regretté Osée Angaika Didi notre source en 2018 ) dans un moment donnée.

Au cours d'un échange extraordinaire avec les hauts cadres dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi dès le début del' année 1994 durant son règne, le célèbre chef Akobhi a montré à ces derniers que, la persistance de cette situation a causé beaucoup de cas de décès dans leurs milieux ruraux.

Ces cas des morts ne sont même pas dénombrés compte tenu de leur culture de quitter le campement en cas de décès d'un membre de la famille mais aussi du fait qu'ils n'ont pas étudié et le système administratif  del'époque coloniale ne s'occupait pas d'eux a-t-il déclaré.

Dans ses propos tenu au bureau du secrétariat dela chefferie de Walendu-Bindi, l'autorité coutumière de Walendu-Bindi àl'époque a fait savoir à ses administrés, qu'au sortir de l'administration coloniale, les secousses de l'histoire, et notamment leur implication dans la guerre d'indépendance, n'ont pas bouleversé leurs structures tribales. 

Contrairement à l'histoire coloniale traditionnelle, la colonisation belge au Congo ne fut ni souhaitée ni recherchée par les congolais. 

Elle s'imposa par des conquêtes militaires sur les autochtones et les concurrents arabes. 

Une fois l'occupation devenues réelle, Léopold II va inclut en place un régime de domination et d'exploitation qui fait du Congo patrimoine. 

Suite aux abus résultent de ce régime, le roi est obligé de céder ses possessions à la Belgique contre son gré. 

Donc ; Les Belges ont poursuivi l'oeuvre de Léopold II tout en éliminant les abus les plus criants. Ils ont mis en place un système qu'eux -mêmes ont appelé paternaliste et qui consistait à prendre en charge le noir au plan social et économique sans lui laisser aucun droit politique.

 Une inconscience regrettable selon les paysans vue des exactions et des humiliations », où trop de sang congolais avait coulé pendant la colonisation, avec des crimes grave contre l'humanité, corvées inimaginables, des tortures, des animalisations, des atrocités, mais aussi des pillages de ressources naturelles, et d'œuvres d'art.

Quelques part, dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, malgré la domination écrasante del'administration belges, la relation de certains Ìndrŭs avec le pouvoir colonial n’était pas très bonne de ce fait non développée car peu problématique. 

Souvent ; Le vrai problème était celui du goût à l’insoumission. 

Pour bien de cas, on peut dire qu’en ce peuple résidait toujours un esprit de résistance surtout quand il trouvait que faire les travaux manuels de champs, où de ménage.

ÉTYMOLOGIE  D'UN  MOT  NGITI

Par l'ignorance, l'origine du terme Ngiti est obscure. 

Néanmoins, en voici certaines données à notre portée :

Souvent, l'hypothèse la plus commune considère qu'il vient du nom ancien de Mutu wa Gety. En français on peut dire habitant de Gety utilisé par la population ancienne de Bunia à l'époque, pour désigner tous les  ressortissants dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi dans les 1980.

Par ailleurs, l'orthographe « Ngiti » est contestée par les « Ìndrǔ  », mais le mot approprié serait Ìndrǔ  couramment utilisé dans l'expression.

Également, on renconte aussi des appellations comme NGITI, WALENDU-BINDI, dont les synonymes «indigène » et « originaire », qui soulève une certaine polémique entre chercheurs, historiens des Ìndrŭ, parmi eux, nous citons ANGAIKA MBODONA ZEDHEKIA, ancien conseillé et certains notables dela colléctivité de Lendu-Bindi.

Ces derniers pensent que, la seule caractéristique commune à tous, quels que soient l'endroit où ils se trouvent et leur degré d'acculturation, est leur dédain pour l'expression « Ngiti». 

Ils préfèrent sans exception être appelés par leur nom ethnique proprement dit Ìndrŭ, et considèrent l'expression «ngiti» comme péjorative.

Mais d'abord Elite MULINDO CLAVER avait noté que,  le terme Ìndrŭ est culturel tandis que bindi est administratif.

Donc c'est par l'ignorance ils sont appelés tantôt LENDU-BINDI donc au nom de leurs colléctivité, et paraileurs, les gens appliquent le nom Ngiti, selon leurs situation géographique.

D'une façon anormale, c'est une population souvent désignés par le terme péjoratif de Ngiti. 

Une appellation qui tire son origine de Mutu wa Gety qui prend plusieurs orthographes différentes : Ngiti, Lendu-Bindi et Lendu Sud.

Or l’ensemble des informations recueillies dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi indique que,...Ngiti, tout comme Mungiti lui-même tire son nom de la mauvaise prononciation coloniale causé par le racisme, exprimé discrètement même au niveau politique qui s’alimentait dans de représentations, àla faible capacité d'administration et de gestion de divers gouvernants dans toute sous région de l'Ituri à l'époque.

Dans un article intitulé « Les Ìndrŭ peuple mal connus à une appellation Ngiti » Adirodu Roger montre qu'au fil de l'histoire – notamment coloniale – le mot « ngiti», est très utilisé, n'a cessé de désigner des réalités imprécises et fluctuantes, tantôt flatteuses, tantôt méprisantes, imaginées ou manipulées. 

À partir de l'exemple de Ngiti, ce texte fondateur illustre la démarche de « déconstruction del'idatité l'ethnie Ìndrŭ», un courant significatif de l'anthropologie contemporaine.

Pour de cas pareil du moins, le nom ngiti n'a pas de sens sur le plan linguistique à l'égard de la langue Ndrŭna. 

À la base, le nom Ngiti est Inopportune
àl' idatité d'origine antique, du peuple Ìndrŭ.

Une dénomination mal orienté au regard dela langue Ndrŭna qui sert à la mastication, phonation et la déglutition, qui définie aussi l'aspect logique et dynamique pour ce peuple. 

Au regard  de la conclusion de ce qui précède, il est important de révèler que, appellation Ngiti  « marginales »,  et entretient le « flou » qui existe autour de la détermination du statut d'autochtone.

Dans son expression positive, c'est de ne plus perdre l'origine des ancêtres ou milieu humain primitif.

Au point de vue de notre analyse, la plus part des Ìndrŭ sont dispersés en travers leurs chefférie de Walendu-Bindi et non seulement à Gety. 

Toutefois, cette démarche ne tient pas compte de l'identité culturelle dela population concernées :

Dans une compréhension sensible, nous démandons à tout chercheurs, qui s' intéressent à notre sujet que, cette étude leur ouvrira des pistes de recherche dans cette communauté la plus ancienne mais mal connue. 

On pourrait également expliquer que,  << LE  MOT LENDU >> a été inventé par les Belges qui trouvaient, trop compliqué, de prononcer le mot ÌNDRŬ.

C'est l 'occasion pour nous de rassurer que, cela n'interviennent pas de nous, mais, c'est les propos des anciens, qui ont vécu les scènes.

Mais aussi il est porté à la connaissance des étudiat-es Ìndrŭ aussi et aux autres chercheurs :

d'encourager les uns et d'autres chercheurs à étendre cette étude au niveau de toute la province en faisant des recherches plus approfondies pour l'intérêt du bien-être de population ( Ìndrŭ ).

Mais une idée largement suivi par des historiens au sein des Ìndrŭ.

Pour l'insuffisance des résultats entendus dans ces contextes, appéllation Ngiti dont la réalité linguistique et historique ne reflète pas, à l' image de la langue Ndrŭna, confirme l 'existence du mot Ìndrŭ, à un peuple d'appartenance des terres qu'ils occupent dans des grandes dispersions, avec d'autres rameaux, partout dans le monde, et la région des Grands-Lacs africain, peuplé par la plus part des populations Batous, Nilotiques, Soudanais, et des Pygmées.

Quelques éléments anthropologiques

Dans ce chapitre ; Certains récits peuvent être partagés à l'extérieur de la communauté, tandis que d'autres sont destinés à être transmis exclusivement en son sein par les anciens, qui jouent le rôle de narrateurs d'histoire chez les autochtones.

L'homme demeure l'acteur principal et le centre d'intérêt de toute action dela communauté. 

Au point de vue de leurs systèmes dela frugalité, qui est un idéal vécu au quotidien ; selon la recommandation dela communauté de base, le bien-être se montrant dans la santé, l'amour de la patrie, être surtout chrétien, être personne morale et physique, être courageux-euse dans la vie, avoir l'éducation de base et un niveau d'étude, avoir la sagesse et expression verbale, avoir la civilisation, la displine, la richesse, et la fécondité des hommes.

Sous une organisation plus centralisée et plus puissante, le symbole culturel des Ìndrŭ est un léopard avant même l'époque coloniale. 

Saviez-vous que le léöpard africain est le roi de la jungle, pas le lion ?

Selon la tradition dela culture Ìndrǔ, le lion n'est pas et n'a jamais été vu comme le roi de la jungle. 

C'est juste

Mais la cause c'est quoi ?

Les lions vivent en savane, pas
dans les forêts tropicales ou la jungle. 

Le léopard est plus respecté car bien qu'il soit plus petit, il est beaucoup plus intelligent. 

Un léopard est beaucoup plus difficile à tuer parce qu'il attaque dans toutes les directions et c'est pourquoi les africains considèrent le léopard comme le roi de la jungle.

La majorité des tribus africaines croient
fermement que le Léopard est le prédateur ultime et le roi de la jungle, c'est la raison pour laquelle certains rois, princes, guerriers et portent la peau de léopard en signe de force, de courage et de royauté.

C'est pourqu' oi à certain niveau, l'opinion publique décrit les Ìndrŭ comme des méchants.

Mais quand-même un bon nombre de la population souriante présente, aussi un accueille chalereux aux visiteurs avec beaucoup de gentillesse.

Donc, les Ìndrŭ sont un peuple qui a longtemps vécu entre eux et protégés par la savane, qui est à la fois leur habitat, leur père spirituelle et leur source d’alimentation. 

Ici dessous, vous pouvez certainement comprendre que, la société Ìndrŭ est fondée aussi sur le partage d'informations à caractère socio-culturelle.

Elle facilite ainsi la transmission de valeurs et de savoir-faire entre générations au cours d’un partage d’actions, de sagesse, de divertissement et d‘apprentissage, que l'on peut échanger et partager, pour un avenir durable.

En même temp, la tradition orale forme aussi une part essentielle et inspiratrice à l’origine de la philosophie sociale et des expressions populaires. 

Notre enquête a également révélé qu'à travers les contes et légendes, nous remarquons que, la culture qui montre entièrement leur rapport de tradition à la nature où savane ancestrale, ne peut pas être sous estimé. (...) puisqu'ils tenaient une place considérable dans la culture des autochtones.

C'est pour dire que, personne ne manque jamais de rien car la nature, et plus particulièrement la savane et la forêt, offrent généreusement les ressources naturelle.

Doit-on que, le facteur Socio-culturelle conjugué avec une vision considérable dela communauté peuvent rendre une population puissante. 

En bref, le peuple Ìndrŭ respecte la valeur de la personne humaine et supporte mal toute personne qui méprise les valeurs humaines (surtout celle du respect des personnes âgées, des handicappés et des enfants). Il n'hésite pas à se défendre et à s'opposer aux velléités de domination et d'esclavage.

Au fur des âges, ces pratiques sociales ont acquis une valeur dite de référence, à laquelle tout Ìndrŭ peut obligatoirement  s'identifier à toute membre de sa communauté . 

À certaines périodes de sa récente histoire, la plupart des personnes vivant dans la chefferie de Walendu-bindi évoquent souvent leurs lieu comme une partie naturel du monde primordial important, pour la superposition de traditions anciennes et modernes qui doit épargner la communauté de toute genre d'agression extérieur considérable.

C'est pour cela que, le pouvoir de guérison doit être pratiquer quelques fois  pour se mettre à l'abri des dangers, et traditionnellement transmis par le père à celui de ses fils qu’ils jugent le plus sage pour en hérite.

À plus de cela, nos travaux scientifiques relèvent en effet que, les parents trouvent de plus en plus que, leurs fils sont capables d’assumer une telle responsabilité. 

Ces derniers pensent que, ceux-ci  maîtrisent plus la savane et la forêt assez bien, avec les connaissances et les secrets qui leurs sont liés, à grande vitesse, d`une façon légale à la prophetie de Bernard Kakado.

Une valeurs culturelles propres aux populations Ìndrŭ.

Quelques fois sous l'oeil attentif dela population, l'opinion publique finira par accepter et croire que, le peuple Ìndrŭ a une bénédiction spéciale de Dieu et ses ancêtres, nous renseignent un grand nombre d'habitants de la chefferie de Walendu-Bindi.

Ainsi, après avoir fait des très longues marches, des guerres entre ethnies, les ìndrǔs sont habités d’une joie de vivre incontestable, contrairement à d'autres petites tributs, à part quelques cas isolés rapporter dans certains villages.

Donc, la société Ìndrŭ est solidaire dans le bonheur comme dans le malheur qui frappe la famille.

Cela s’explique par le fait que les Ìndrŭ sont toujours un peuple solidaire, animé par l’esprit de l’unité qui est rendu par le slogan « Maini-Indruy-Bhale » en français on peut expliquer (Nous sommes les membres dela communauté Ìndrŭ).

Malgré l’animation qui y règne, une ambiance paisible et douce convaincre fort souvent le voyageur d’y rester plus longtemps que prévu.

🇨🇩━☞ACCÈSSIBILITE ET VOIES DE COMMUNICATION

Les grands axes d'échanges commerciaux sont :

1) Au Nord: Axe Walendu-Bindi-Bunia-Kasenyi-Chomia : cet axe est utilisé par des véhicules pour les transports des produits commerciaux. 

2) A l'Est : Axe Walendu-Bindi-Buguma : cet axe n'est pas utilisé par les véhicules. Il faut demi journée de marche à pied pour y atteindre les destinations.

3) Au Sud : Axe : Walendu-Bindi-chefferie de Bahema-Mitego, Bahema-Boga, Banyali-Tchabi, et celle du nord Kivu ; cet axe procure la chefferie en bétail d'abattage notamment les vaches, les moutons, chèvres et poules.

À l'Ouest : Axe : Walendu-Bindi-Andisoma-Komanda qui échangent des produits commerciaux aux marchés du groupement Bavi.

La principale route qui permet l’entrée et la sortie dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi c’est la RS N⁰431 route sécondaire qui part de Bogoro, en passant par Kagaba, Badjanga, Bukiringi, Mitego, Boga, Tchabi, Kainama, jusqu à Eringeti. 

(C'est une route qui connecte la chefferie à d'autres entités dela province del'Ituri, celle du Nord-Kivu, et même del'Ouganda, via Burasi à la frontière congolo-ougandaise.

Les activités commerciales et les échanges sont fréquents et réguliers, car, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi de par sa position, se trouve intégré à des circuits d’échanges transfrontaliers importants, avec l’Ouganda.

Tous ces axes sont plus ou moins praticables mais ils nécessitent des interventions mécaniques à grande échelle pour leur réhabilitation car ces réseaux sont très important pour l'évacuation des produits agricoles parce qu'il s'agit des voies de desserte agricole permettant de désenclaver les zones de production.

La chefferie dispose également des rivières qui le traverse dont la navigabilité est possible seulement pour les pécheurs et qui le relient à quelques villages voisins. 

Cependant, on peut aussi accéder dans ce territoire via le lac Albert sur lequel on retrouve un bon nombre des pirogues motorisées qui font des navettes et de trafic frontalier entre Ouganda et Kasenyi mais aussi entre les villages frontaliers. 

Dans le térritoire, les routes sont en bon état car entretenue par le gouvernement provincial, la Monusco, le Foner et l’office des routes. 

Les routes des déssertes agricoles se dégradent d’avantages à cause de manque d’entrétien.

Souvent les grands sentiers vous fera vivre plusieurs aventures et les villages avec des cases très traditionnelles.

Donc les communications sont diverses formes car les routes relient les villages et localités voisines et l'extérieure, en toute saison.

Bien évidemment, l'ambiance qui s'observe dans certains villages pousse les visiteurs à croire que, l'image de Walendu-Bindi en est considérablement enrichie, par les montagnes et plateaux, qui abritent une diversité écologique étonnante. 

Sur la fin du trajet, on décide de quitter la route pour prendre un “raccourci” en terre battue, un choix qu’on ne regrette pas tant les pistes sont de plus en plus belles. 

En plus, sur la route, et pu se tenir un pied dans chaque hémisphère !

N’hésitez pas à visiter les petits villages et les centres culturels,
où vous serez accueilli chaleureusement.

Quelques fois, on vous racontera l’histoire d' habitants Ìndrŭ primitifs, qui sont localement, dangereux, et belliqueux, qui trouvent leurs origine dans les deux pays limitrophes de la RDC, entre autres, l'Ouganda et surtout, dans le Soudan du Sud.

Les routes sont les voies de communication les plus utilisées. 

Malheureusement, suite au manque d'entretien et des pluies diluviennes continuelles quelques fois, elles sont souvent en mauvais état.

Par ailleurs, il existe des ponts dont certains sont en état de délabrement posant ainsi d'énormes difficultés lors des traversées et d'autres impraticables du fait qu'ils sont inachevés. 

Le transport fluvial est assuré dans une partie de la rivière Semliki qui est seulement navigable en aval du Lac-Albert, jusqu'à Nyanzigo. 

En plus des routes, la chefferie de Walendu-Bindi dispose l'aérodrome qui reçoivent seulement des petits porteurs à Aveba, mais aussi nous sommes sans ignorer qu'à l’époque, les petits aéronefs Antonove atterrissaient à Gety pour faciliter les activités de ces derniers. 

À ce jour, un seul piste d'Aveba est opérationnelle.

Il convient de signaler que, la chefferie de Walendu-Bindi compte deux pistes d’atterrissage, l’une à Aveba qui peut se mesurer à plus de 600m de L, et 25m de largeur. Il  appartient à la communauté C.E, et autre est localisé à Gety-Mission, appartenant aux missionnaires catholique, avec une piste de 880 m qui peut accueillir des petits avions comme LET 410.

Source : nos enquêtes sur le terrain

Origine et Histoire ancienne dela population Lendu en général à partir du sud soudan 

D'abord pour parler d'une origine historique des lendu  ;

 Le notable Osée Didi Angaika dela communauté Ìndrŭ a fait remonter l'origine dela population Lendu au sud-soudan. 

Au cours d'un échange avec notre rédaction, il avait dit que, leurs ancêtres se sont déplacés de la corne de l'Afrique, à partir d'une zone arrosé par la rivière (akobo ), puis dans le royaume de Bunyoro situé au nord-ouest de l'Ouganda, et finalement vers le nord-est de la République démocratique du Congo.

Donc, les migrations observées dans cette zone sont dues à des raisons économiques et sociales.

Dans ce contexte,  certains documents des dignes fils de Walendu-Bindi nous montre que, pour parler del'origine des lendu, la descendance de Funzi a donné naissance à Lugbara, logo, lendu et zubay. 

Mais à notre observation participative, nous pouvons dire que, la population lendu forment des groupes tribals plus important qui comprend également ;

Le Lugbara, Ìndrŭ, et Bhâle étroitement apparentés, et la vie de ces personnes est centrée souvent àl'agriculture sur des terrains montagneux escarpés et des vallées verdoyantes. 

Actuellement le peuple Bhâle à part les Lugbara est diviser en trois clans principaux à savoir ;

Les Tsiritsi, les Rutsi, et les Bindi 

Dans la vie sociale, ces trois clans historiques permettent de retracer le passé des Lendu.

Malgré leur diversité et la distance qui sépare les différents térritoires qu’occupent les lendu, ils reconnaissent avoir tous une origine commune.

Mobilité et migration

Les traditions orales ou écrites recueillies auprès des autochtones indiquent que ;

Les populations lendu qui peuplent la partie Nord-Est dela République démocratique du Congo et ceux du Nil occidental seraient arrivées dans cette région il y a de cela très longtemps. 

Leur origine est très ancienne, remontant au soudan du sud.

Àl'époque ; La rèvellation faites éxclussivement par notable Osée Didi Angaika raconte que, toute population appelé lendu soudanais ont quitté le plateau situé entre  l'Éthiopie et le Soudan du Sud vers le 14 au 15 e siècle pour s'instaler au Soudan central et oriental. 

De là, suite à la pression démographique, des lwo et les nilotiques et rareté de terres arables, ceux du centre donc peuple bhâle lendu, et lugbara .....) se dirigèrent vers Aru, et Djugu, dans une région qui se localise justement dans la partie nord dela République démocratique du Congo, et couverte surtout dela savane. 

Donc, l'augmentation de la population avait entraînait des besoins supplémentaires en ressources naturelles.

Face à cette situation, ceux de l'Oriental allèrent vers l'est et longerent la rive est du lac Albert pour séjourner pendant une longue période dans la région de Bunyoro en Ouganda d'où, ils furent poussés par les Banyoro pour traverser la rivière Semiliki et s'installèrent dans la région de gety vers le 16e siècle. 

Ainsi, selon la mythologie transmise dela part des anciens pères aux fils, laisse entendre qu'ils auraient traversé la rivière Semliki par la lègue de Bambous-Ongoro.

Une histoire ancienne rancotait par Osée Didi Angaika Député provincial honoraire del'Ituri, notre source.

*MIGRATION DES POPULATIONS DE DIFFÉRENTS GROUPEMENTS DELA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DE WALENDU-BINDI*

À ce sujet ; Histoire ancienne nous renseigne que, les BOLOMA, et les BAMUKO, sont venus de HOÏMA/OUGANDA ; Au côté des ADABHA /BAVIBA, 'TS'RITS'RUTS', MBALA, et KERENGEBHA qui sont venus du SOUDAN DU SUD, en passant par ARU, DJUGU pour occuper les entités ils vivent actuellement d'après Osée Didi Angaika.

De source soudanaise consultés sur https://www.memoireonline.com/08/09/2564/m_De-la-problematique-de-la-prise-en-charge-des-femmes-et-filles-congolaises-victimes-des-violences-se3.html nous informe que, la population Lendu en générale tirent leurs origine de la région des Haut Plateaux du soudan Oriental, précisément de Ngbaladja (colline située entre Soudan et Ethiopie) et de Kandju où ils habitaient initialement.

Leurs légende raconte qu'ils auraient été chassés par l'ennemi arabe à partir du sud soudan ; en fuyant ils se sont divisés en de nombreuses clans. 

Ci-dessous des enquêtes menée dépuis les dernières décennies prouvent que, les faits ancienne des Ìndrŭ est généralement placée d'une certaine manière, àl'ensemble des (phénomènes) observés pendant des commerces d'esclaves dont ont été victimes, par millions, des populations dans la partie Oriental d'Afrique, et ceux d'Afrique l'Ouest, centrale, et Afrique australe, durant plusieurs siècles, vécu après l'arrivés des arabes musulmans àla recherche d'esclaves au milieu du VIIe siècle au début du XXe siècle (avec un maximum au XIX. 

D'après leurs traditions orales, la plus anciennes générations auraient quitté cette région suite à des invasions arabes. 

En effet, les guerriers arabes montés sur les chevaux et fortement armés de flèches et de lances capturaient des esclaves devant servir de main-d'oeuvre, pour la construction de leur pays.

Cependant, la mémoire évoque avec amertume les incursions suivies d'enlèvements de la part des tribus islamisées venu du Nord et dela corne d'Afrique, et en provinance des  certains royaumes du monde arabes. 

Ces derniers faisaient irruption dans les villages, prenaient des enfants en otage jusqu'à ce que les parents se présentent aux fins de les embarquer. 

C’est ici qu’on verra les Ìndrŭ se diviser en groupes différents, en direction du sud, justement dans le royaume-nyoro.

Les sols où ils arrivèrent était déjà occupées, par éleveurs lwo et nyoro essentiellement des nilotiques.

Les Ìndrŭ majoritairement agriculteurs, subissent la discrimination, l'ostracisme, du tribalisme, de la xénophobie et de l'aversion raciale dela part d'authoctones lwo et les nyoro.

Pendant ce temp là, la sécheresse et la guerre avec le royaume vosin de ganda, font rage au XVI et XVII, et les Ìndrŭ doivent faire face à de grandes difficultés.

Ces derniers sont contraints d’adopter un style de vie semi-nomade dans le royaume nyoro en raison des luttes continuelles.

Au milieu du XVII ième siècle,les Ìndrŭ dépourvus des terres et bétails se trouvent dans l’obligation de prendre la diréction de Ituri actuel.

Après la décolonisation du Congo-Belge ; daté du 30 juin 1960 : certains de nos grands-parents qui étaient connu, pour leurs habileté, à manier d'arc, et d'une lance tranchante que nous avons interrogés pour la cause, ont montrés que, l'integration des Indru en Ituri est considérés comme moyen de lutter contre la discrimination.

Donc, l ’occupation des Ìndrŭ dans la Province de l’Ituri fut un processus de longue durée.

Période pré-coloniale

Les données récoltés, qu'après analyses et traitements, à notre constat, s'est résumé, aux points suivants : 

L'organisation politique des populations avant la période coloniale était marquée par une ancestralité forte. 

Les pratiques semblent pour le colonisateur exister dépuis des temps très anciens, et elles se reproduisent sur un schéma hérité de la tradition. 

L'autorité cheffale fut généralement entre les mains d'un vieillard dont le pouvoir s'exerce de plein droit sur l'ensemble de la communauté.

Néanmoins, le rôle des traditions était très fort : en organisant les rapports sociaux, les rapports avec la terre, et le domaine religieux, etc. 

Le village etait selon les traditions l'unité politique très prédominante, « et chaque village etait indépendant » selon Mangelé Ezekias le grand père paternel et biologique de Adirodu Roger Androzo, qui considère les propos de ce dernier,  "À l'amour ancêtral le plus élevé du don.

D'après Mangelé Ezékias, « on rencontrait parfois une sorte de fédéralisme « anarchique » assez curieux, quand plusieurs agglomérations se rattachant entre elles pour des objets divers et par accords volontaires ».

L'autorité à l'échelle du village était représentée par un patriarche, qui est la personne dont l'autorité est la plus forte.

C'est lui le garant du respect de la coutume. « Il exerce la police et en qualité de représentant de la communauté est propriétaire du sol non bâti dont les familles ne sont que les usufruitières. 

Il est  parfois comme sanction de ses pouvoirs, le droit de vie ou de mort». 

Néanmoins, l'autorité du chef, bien que située en haut de la hiérarchie se voyait tout de même « limitée par une assemblée à laquelle tous les hommes libres [surtout les notables] peuvent prendre part et qu'on appelle palabre ».

Concernant l'organisation du foncier par rapport aux coutumes, la terre appartenait à l'autorité la plus forte du village. 

Les terres pouvaient être allouées ensuite aux familles, ou à d'autres entités. 

Mais elles n'en sont pas les propriétaires exclusives. Ce système doit permettre une gestion conforme aux coutumes, et donc, conforme également aux pratiques des ancêtres. 

En effet, les ancêtres ont une forte importance dans la vie religieuse, et comme le fait religieux est un élément lui aussi très important dans les coutumes, et dans la vie de ces populations, cela peut expliquer certains rapports à l'espace, à la terre, aux fleuves et aux cours d'eau, et même, aux forêts.

Dans l'histoire mythique de Walendu-Bindi

 Plusieurs sources coutumière locale soutiennent que, dépuis l'époque pré-colonial,...

Les hommes étaient les seuls responsables de l’érection de la hutte, faite à partir de chaume d’herbe et de papyrus.

Les décors villageois

Au cœur de la forêt ou dans la savane coiffant une colline, le village éparpille ou aligne ses maisons en empruntant au paysage ses matériaux végétaux. 

Des armatures de branches, de rondins, de rameaux attachés les uns aux autres par des liens fibreux sont couvertes par des paillassons de feuilles cousues, ou par de la paille.

De larges feuilles ou de la paille coiffent les pans du toit. De plus en plus cependant, surtout dans la partie nord del'Ituri pris ici en compte, l’armature est enduite d’un crépi de boue, selon un modèle prédominant dans l'ancienne région de Kibali-Ituri.

La tradition orale rendue par Mangelé Ezekias enseigne que, souvent ces villages de jadis se déplaçaient quand les maisons étaient devenues trop vétustes ou que l’itinérance des champs l’avait trop éloigné de la partie cultivée de son terroir. 

Les premiers villages étaient entouraient par la maison du chef, qui fournit un lieu de réunion pour les membres du village. 

À cela il faut ajouter que, durant notre recherche, les données reprises dans ces histoires qui n’ont cessé d’évoluer au cours du temps nous montre que, dépuis l'ancienne génération, plusieurs « agglomérations rurale été caractérisée par des habitats plus ou moins concentré. 

🇨🇩⏱✍🏻Les villages traditionnel étaient formés souvent par plusieurs (« propriétés familiales ») séparées entre elles par des terrains de culture, pour défendre leurs « térritoire » que ce soit vis-à-vis d'une autre tribu ou d'un autre clan. 

Au cours de nos investigations sur terrain, nous avons observés que, ces dernières années, au sein d'un village ou entre deux villages proches géographiquement, le règlement des conflits se fait d'une manière plutôt pacifique.

Avec la révolution d'une tradition socio culturel, des activités comme la chasse et la construction des maisons sont faites en commun. 

Très clairement

Le peuple Ìndrǔ construit des huttes circulaires avec des toits de chaume.

Les murs de la hutte sont faits de stiks et roseaux, qui sont ensuite recouvertes de boue et de fumier de vache ou parfois de béton. 

D'un village à d'autres, tout en respectant la consigne de la coutume selon laquelle, le village doit être séparé dela résidence du chef coutumier par un ruisseau ou une vallée dans des vastes régions de la terre ; où, il suffisait de planter des bananiers, et autres produits agricole, et la première récolte du régime marquait la période des bonheurs aux villages.

Peu avant, le chef du village collecte des vivres et non vivres auprès de ses habitants, qu'il remet au  chef de lignée. 

Ce dernier redistribue les ressources, maintenant ainsi l'ordre et renforçant la solidarité sociale par ses capacités à prendre les décisions. 

Un toit bien construit peut durer une trentaine d’années, mais la plupart du temps il dure environ 10 ans ! 

À l’intérieur de la hutte se trouve une cloison qui divise la hutte en deux pièces : le salon et la chambre. 

L’utilisation de la paille naturelle crée une ambiance fraîche à l’intérieur, qui est résistante aux intempéries, dans une condition légale avec la tradition ancestral.

L’entrée de la chambre est généralement dépourvue de porte.

Sur l'espace des sols batue

Dans la zone rurale ; Qui englobe l’ensemble de la population en chefferie de Walendu-Bindi et des autres ressources des campagnes, c’est à dire les zones situées en dehors des grands centres urbanisés, vivent, dans des villages compacts variant de dix à trente huttes, dans un  village qui représente un agrégat de familles qui sont unies pour un soutien mutuel. 

Nos sources bien renseignés auprès des enquêtés disent qu'avant les huttes, les gens dormaient dans des cavernes ou autour d’un feu. 

C’était pendant la période de l’âge de pierre où les gens vivaient dans les cavernes.

Ils ont mis en place des abris temporaires d’herbe ou de fibre de banane. Cela a été fait en fonction de l’endroit où les gens vivaient. 

Plus tard, ils se sont mis à utiliser le tissage pour des murs tandis que l’herbe et la fibre de banane étaient utilisés pour les toits. 

C’est avec l’arrivée des colonisateurs belges au Congo  que, les Indrus ont commencé à apprécier les structures permanentes faites de boue et d’acacia. 

Et les bâtiments ont été améliorés plus tard pendant les temps coloniaux. 

Une caractéristique qui était commune à toutes les huttes traditionnelles dans leurs milieu était la forme circulaire, et tous les matériaux n’étaient jamais importés mais faits localement dans chaque région. 

Généralement, les huttes étaient de petite taille et de nature simple parce qu’elles étaient occupées par une seule personne ou par deux personnes. 

Les gens utilisaient les huttes pour la protection, ils n’y allaient que pour dormir le soir.

Les huttes sont construites en matériaux de terre et de bois renforcé de poteaux en bois. 

Le toit est couvert de chaume (Impérate cylindrique) qui est lié sur le bois dans une forme conique. 

Juste à l’extérieur de l’entrée, deux piliers de roseau joignent le toit à l’entrée couverte, formant par conséquent une forme douce d’arc.

L’intérieur est séparé par une cloison de bambou, pour former un salon et une chambre à coucher.

La hutte est construite de toit de paille drapé au sol, cachant chaque morceau de la hutte, la façade avant révèle le travail en roseau. 

Le seuil est soigneusement taillé en arche comme. L’intérieur est divisé de trois à cinq parties en utilisant  de roseau. 

Une autre caractéristique distincte est le fait qu’il n’y a pas de mur de boue ; Le toit continue jusqu’à la terre, créant une impression que la hutte est faite uniquement de matériaux de fibre. 

La maison prend la forme d’une ruche d’abeille avec un sommet connu sous le nom de Idzà-dotsironga.

Le sommet varie en hauteur selon le statut du propriétaire ; Mais dans le passé, la plus grande hutte était celle du roi.

Selon certaines sources, dans des maisons construites aux villages qu' on pouvait avoir du feu régulièrement, encercler, par des trois gros cailloux, appélé "OTO" dans une place d'un espace non bâti, desservi pour la cuisinerie, est relatif à la manière de préparer les plats ; dans la plus part des certaines familles, parfois pour toute duré de leurs vie, aux conditions environnementales et au climat chaud.

Souvent, les enquêtes menées par notre rédaction montrent que,...

Comme vêtement, ils portaient une sorte de pagne en écorce battue pour les femmes et un simple cash- sexe pour les hommes, à cause d'inégalité social très critique.

Les vêtements traditionnels des índrŭ ont été de deux principales origines : animale et végétale. 

Les peaux de bête ont toujours été le type de vêtement que l’on trouve chez toutes les populations primitives.

Elles sont prises par dépeçage sur place de l’animal abattu, roulées et ramenées au village. 

Les femmes s’en emparent et commencent un patient et long travail d’équarrissage, de tannage et d’assouplissement.

Ensuite, les peaux seront utilisées avec le moins de perte et de découpes possibles. 

Ces vêtements sont plus souvent utilisés pour des cérémonies et sont parfois garnis de colifichets divers (grelots, plaques de métal…).

La deuxième provenance traditionnelle est le végétal.

Le raphia (longues bandes étroites et souples extraites de la fibre du palmier éponyme) est tressé pour former des bandes de tissus ou de vannerie que l’on assemble. Un jeu de couleurs est obtenu par tressage savant de bouts colorés.

➡Mais l'arrivée d'européen a définitivement marqué l’abandon des vêtements traditionnels congolais pour les hommes et a profondément transformé le port du pagne chez la femme.

Disons aussi que, pour transmettre un message, ils faisaient recours au tam-tam, « » ou soit à une corde de raphia nouée.

 Le rythme du tam-tam traduisait directement le message. Ce message pouvait être de joie tout comme de tristesse (deuil). Parmi les messages de joie, on pouvait distinguer : l'abattage d'un grand mammifère comme l'éléphant, la naissance d'un bébé, le mariage, le rite d'initiation etc...

Pendant la période pré coloniale, les différentes tribus considéraient comme ennemis été toute personne ne partageant pas le même langage qu'elle. Cest par us et coutumes, les traditions culturelles du milieu.

Les modes d'habillement, d'alimentation, les cérémonies culturelles et rituelles, les chants, la danse, les croyances religieuses,...

Celui qui n'observait pas les us et coutumes d'un coin donné, était considéré comme étranger de ce coin. Donc un non initié, ou tout simplement un non intégré.

À certains niveau, ces pratiques constituaient un héritage culturel commun des tous les Ìndrŭ qu'ils transmettaient aux membres des communautés avec qui ils entraient en contact.

Avec la colonisation, les habitudes traditionnelles n' ont pas été abandonnées totalement au profit des pratiques modernes. 

Et puis, àl'arrivée des hommes européens, a modifié aussi leur comportement de vivre dans la société, en les imposant la langue Swahili avant les migrations dans une longue région d'Afrique-Subsaharienne qui n'a pas connu le développement des échanges àla base d'absence des marchés, et des routes commerciales, d'une classe de marchands, et surtout de la monnai. 

D'après les informations partagés avec la communauté de base représenté valablement
 par l’Association Culturelle Socio-Économique NDRÙTU et (INGYETI) .s.b.l. au point de vue numérique, sont une force aussi dont la Rdc a besoin.  

Par rapport à la question de leurs société la fois passé, qu’on disait souvent, « Ìndrŭ un peuple sans histoire ». 

Durant des années bon nombre de gens ne sont pas informés même sur Internet de ce qu'ils sont les Ìndrŭ où de leur culture. 

Ici-bas, l'histoire orale reseigne que, de Funzi à Bindi on peut compter presque 14 générations.
  
Selon les propos de notre invité dans les jours passés, Excellence Monsieur le Ministre provincial Honoraire d'action humanitaire del' Ituri, Osée Didi Angaika en disant que ; Bindi a donné naissance à deux fils : MUKO et AZATA et, quand on parle de WALENDU-BINDI, C'EST BAMUKO ET ZADHU, enfants de même Père. 
 
Pour lui, si nous partons à partir de Bindi, nous avons dans le lignage les personnes suivantes : Muko, Azata, Kati, Chomi, Nzigo, Kalyaki, Komovi, et Bangajduna (le père de Nyanza. 

Mais on doit noter aussi que,  c'est le même Nyanza qui fut le premier chef coutumièr de Walendu-Bindi ).

À notre source de rassuré que, le Bindi était à l'origine un clan majeur dans ce qui est aujourd'hui groupement zadhu et Bamuko situé vers le nord dela chefferrie traditionnelle de Walendu-Bindi.

Ce terme reflète peut-être l'importance accordée par les membres du clan à leur terre et à leur cultures ancêtrales.

Par-exemple ; La jeunesse masculine Ìndrŭ ayant passé par une période d'initiation appelée "bpangayododa omvuroro" au cours de laquelle les jeunes hommes apprennent les compétences nécessaires à la protection de leur communauté.

Donc les bindi, en tant que clan, ont prospéré dans leur nouvelle région, développant une société organisée et une force militaire redoutable.

Les communautés bindi ont migré le long de la côte est de l'Afrique au fil des siècles, faisant partie des mouvements migratoires bantous, semi-bantous, soudanais, et nilotiques de plus en plus larges.

Selon l'histoire ancienne, ces migrations étaient souvent motivées par la recherche de terres fertiles, et de nouvelles opportunités économiques.

À l'époque où les Ìndrŭ se sont établis, la région était habitée par de nombreuses communautés de clans.

La communautés Ìndrŭ était des groupes de personnes partageant une langue et une culture communes.

Elle était également appelées " Ìndrŭay-Bhâle", un terme qui désigne un peuple.

Chaque communauté ou clan était identifié par un nom de clan, appelé " dhudhudhu ", qui faisait référence à leur lignée ancestrale ou à leur nom de famille.

Selon les explications de notable Osée Didi Angaika d'hereuse mémoire !

Souvent, lorsque certains Ìndrŭ utilisent des expressions « dans une culture d' heritage à partir du sud soudan » ou « dans nos coutumes », ils font référence aux valeurs et croyances des clans dominants :
Notamment les zadhu, boloma, adabha, bamuko, bukiringi et Ts'ritsi.

À ce niveau, Osée Didi Angaika avait dit qu'on a tendance à croire que les plus de 100.000 milles sujets Ìndrŭ autochtones de Walendu-Bindi ne sont constitués que de deux clans connus : zadhu, et bamuko.

Pourtant ces différents groupes des clans, bien que représentatifs de la population, ne sont pas les seuls en chefferrie de Walendu-Bindi.

Organisation sociale

La société Ìndrŭ, étant communautaire, est basée sur la solidarité tribale ou clanique.

La famille patrilinéaire est un système de filiation dans lequel chacun relève du lignage de son père.

Cela signifie que la transmission, par héritage, de la propriété, des noms de famille et titres passe par le lignage masculin.

Mais aussi ; Organisation sociale des Ìndrŭ est celle des peuples segmentaires. 

Les villages sont constitués de familles appartenant à un ou plusieurs lignages, qui fonctionnent de manière autonome.

Et administré coutumièrement par un chef de village.

Il représente plus le lien entre les populations et l'Administration dont il constitue le pilier de base.

Cette structure travaille étroitement avec les conseillers municipaux du village.

En maint endroit du continent africain, la famille est l’unité autour de laquelle se basent les systèmes sociaux traditionnels. 

Le système de parenté s'appuie sur la famille, le lignage, le sous-clan et le clan. 

Le clan est composé d'individus se réclamant d'un même ancêtre, réel ou fictif.

Donc le concept de famille doit être entendu dans son acception large, intégrant tous les degrés de parenté ainsi que les liens avec le clan. 

La solidarité qui caractérise force sociétés africaines dépend d’une structure forte que l’on peut synthétiser sous la forme de l’ethnie (dont les individus partagent un héritage culturel et une langue commune), du lignage (formé par une grande famille dont la parenté remonte à plusieurs générations) et du clan (composé d’un groupe d’individus se référant à une personnalité, un corps de métier ou un animal totem). 

Dans leur milieu naturel dans lequel ils vivent, certains groupes des villageois vivent encore aujourd’hui à la façon des premiers occupants. 

En effet, les personnes âgées, qui ont reçu l'héritage provenant de leurs ancêtres, sont choquées lorsqu'elles observent le mode de vie des autochtones de nos jours. 

Souvent ces derniers indiquent que, les structures sociales traditionnelles sont basées sur un système de parenté et de classe d'âge. 

Notre rédaction constate aussi que,...les personnes âgées sont très respectées, et  les enfants sont toujours l’incarnation de la continuité du village, ou les Ìndrŭ accordent une grande importance à la famille élargie mais chaque parent a autorité sur ses enfants. 

Dans ce chapitre, les esimations optistes de certains notables indiquent aussi que, le patrimoine ethnique est complexe et comprend les descendants de plusieurs clans, vivant dans des colonies dispersées sur des plateaux fertile bien arrosés, dans une zone bordant la rive sud-ouest du lac Albert.

Parmi eux se trouvent les clans qui observent une descendance patrilinéaire et sont divisés en un certain nombre de clans exogames.

Ce cosmopolitisme Ìndrŭ traduit par la colonisation occidentale et le mixage avec les différentes tribus congolaises et des pays voisins du Congo a entrainé une mutation culturelle Ìndrŭ au point de confronter la tradition à la modernité. 

Il faut dire qu’ici que, le peuple Ìndrŭ a subi certainement le brassage linguistique au fil du temps de vivre ensemble avec d’autres peuplades.

Par-exemple ; Il s'agit de descendants des clans auxquels se sont assimilés quelques éléments nilotiques et bantou. 

Et nous avons (Inzibha) (Mbiseyidhu) dont beaucoup de ses membres dirigent la localité Mutimba situé à Arava, (Basikye),(Vengbabha),(Kaswarabhale)(Kanyorobhale), et (Angutsibha), pour ne citer que ceux-là.

Selon histoire ancienne rendu publique à Matafu dans les années antérieures par Woyo Ambroise le membre dela famille régnante dela localité Matafu avait dit que   tout individu ou groupe d'individus pouvait devenir Ìndrŭ, suffisait de trouver un accueil au sein d'une communauté familiale ou clanique Ìndrŭ, pour adopter la langue Ndrǔna  et intégrer la tradition et la culture, par la voie des initiations. 

Tout cela exige du temps ... C'est ainsi que plusieurs individus et groupes d'individus ont intégré cette communauté et partagé ainsi le destin du peuple Ìndrŭ.

Il englobe même des Indrus qui originairement ne sont ni  Bindi ni Lendu, car c'est un peuple qui s'est constitué à partir des mélanges des Lendu Sud ou Ìndrŭs avez des nilotiques (Hema) et des bantous ou semi-bantous (Bira, Lesse, etc) (cf. Bamtana). 

Ces derniers, à force de vivre avec la majorité des Ìndrŭs qui sont venus par le Nord et l'Est, auraient perdu leurs langues maternelles et adopté le Ndrǔna et ont fini par s'assimiler aux Indrus. 

Dès qu'ils devenus des Indruayibhale assimilés, ils sont aujourd'hui des Ìndrŭs à part entière.

D'après le député Babangu qui pense que être un Ìndrŭ, il faut avoir les ancêtres druyibhale et appartenir à un clan indru, un groupement des druyibhale... brefs être Ìndrŭ d'après le vieux Kalimi c'est aussi maîtriser parfaitement la culture Ìndrŭ et ses valeurs intrinsèque et extrinsèque, défendre les dites valeurs jusqu'au sacrifice suprême.

On a pu observer que, le clan Zadhu a historiquement occupait une position tout aussi privilégiée dans le nord-est de Walendu-Bindi  et constituait également le souverain de l'État, dans la chefferie de Walendu-Bindi.

À cette révélation, la chefferie de Walendu-Bindi abrite une multitude de clans unis par la langue et l'histoire bien distincts, et autant de modes de vie et de traditions qu’on gagne à connaître à tout ceux qui en ont besoin, et ceux qui en ont envie. 

Concernant les clans, ils sont nombreux selon l'origine.
 
La famille régnante est issue de « Mugadithu », un sous-clan de AZATA fils de BINDI, tandisque, le reste de la population locale est composée de d'autres clans, qui instaurent aussi des institutions centralisées, pour prendre le pas sur l'organisation des clans énumerés dela manière suivante : 

Mukobha, Bolomabha, Kerengebha, Adabha, Zadhu, Nyasidhu, Mugadhu, Omvudhu, Sodhu, Bidhu, Atsadhu, Mongodhu, Kagorodhu, Kadjidhu, Androdhu, Zudhu, Ayingudhu, et autres . . .

Leur savoir se transmet de génération en génération, qui fait d'eux, les gardiens de la tradition orale.

Ces noms de clans sont devenus aussi des noms des lieux, des villages et même des personnes tels que :

Aveba, Kagaba, Nombe, Mbogu, Olongba, Avenyuma, Kabona, Zitono, Kagaba, Nyabiri, Opili, Nyabiri, Anyozo, Badjanga, Kaswara, Batumbi, Tsanda, Isura, Tsadhu, Nyarara, Sisa, Munobi, Nyarara, Kabona, Buguma, Aveluma, Mukato, Heru, Atelé, Maga, Omina, Arava, Kelenzi, Bizo, Barayi, Ngasu, Mbalagu, Fungusa, Kerenge, Badjanga, Kazana, Sorodo, Oyina, Zoko, Nyasinga, Abori, Amori, Avengu, Ruwali, Ngereza, Nyawanda, Tsaki, Mangala, Matafu, Mbobi, Mbaraza, Mawara, Katorogo, Ozoba, Avezu, Chyekele, Awuva, Kamatsi, Avalu, Aloka, Kawangu, Alumbu, Ruzinga, Mogbe, Modhiro,Anyaga, Tsatsi, Songokoyi, Mbogu, Tradhadhi, Nyagba, Luba, Ngawu Kombi, Kagoro, Koga, Nima, Tarama, Longowi, Katoto, Karambu, Nyayigo, Gomboro, Letsudo, Mukorodo, Mukondru, Janda, Kisodjo, Awembe, Tawayidjo, Tsamulipa, Nyamagaru, Nyasona, Mambangu, Tolé, Hogo, Singo, Joli, Nyawu, Kolu, Mogo, Muranzali, Kigo, Senya, Munobi, Karatsi, Soki,......etc.

Les noms claniques ou ethniques ont des provenances extrêmement variables. Il y a ainsi beaucoup ; 

Ex; Ndalubha c'est-à-dire les "gens de ; 

Ici bas dans le même sujet, on peut aussi entendre parler de Kamatsi-Bhale niwo, c'est-à-dire, les "gens de Kamatsi" où autres,...-auxquelles-correspondent diverses expressions pour désigner des populations par référence à un nom d'un chef ou de lieu. 

Ces dénominations sont parfois anciennes, mais il s'en est créé à toutes les époques et il s'en crée encore.

D'après nos informateurs, les noms des lieux des forêts ou des rivières rappellent l'existence des anciens villages qui étaient habités par des membres d'un même clan. 

Et ces anciens villages peuvent devenir un cimetière ou une forêt où les membres du clan vont se ravitailler en ressources vitales.

Les descendants gardent ainsi la position de leurs ancêtres suivant ces échelons de bas en haut.

Sur laquelle les familles vivent d'une héritage qui restent dans leurs cercles culturels, tout est fonction du passé, de l'ancien et donc de l'héritage des ancêtres. 

Un pilier sur lequel s'appuie le clan dans son fonctionnement ou les relations des membres d'un même clan.

Une histoire commune se transmet de génération à génération, autour de la vie du clan, ses rapports avec les autres clans, la gestion et la conservation de tous les biens hérités des ancêtres, des interdits, qui sont un vrai code moral pour tout membre du clan. 

Les membres du clan sont tenus à observer un nombre de « lois » qui fait l'équilibre du groupe.

La même histoire se transmet aussi par la transmission des noms des ancêtres qu'on donne à la descendance : le nom de la mère ou de grand-mère est donné a une fille et celui du père ou du grand-père au fils.

«  Les rapports sociaux entre membres d'un clan sont déterminants et se reposent sur plusieurs aspects : droits d'aînesse, cérémonies de règlement de conflits, le plus vieux est supposé être au parfum de tout.

Il a vécu des faits, des temps, des expériences, des échecs et des réussites, il est un homme de raison, investi d'un pouvoir doublé de sagesse, il est illuminé. 

Les jeunes ne doivent pas l'interrompre, le plus jeune n'a nullement le droit de prendre la parole de façon anarchique ou non autorisée. 

C'est une manière de faire prendre conscience au plus jeune, un apprentissage à l'écoute, à la patience, à l'attention. 

C'est pourquoi, chez le clan en République du Congo, le vieux jouit d'un respect glacial qui le place à un niveau élevé de la société. 

Il a la clé des solutions aux multiples problèmes sociaux, il est sensé être ce juge, investi d'une sagesse lui permettant de juger impartialement tout cas de conflit de quelque nature qu'il soit, au niveau du clan ou de toute la société. Il faut préciser que, chez ces clans, pkatsibhingba ou tsibhingba peut être relativement jeune »

Le rôle du chef du clan

De par ces critères, le rôle du chef du clan qui est aussi un chef coutumier était de protéger, de nourrir, d'encadrer, de contrôler, de diriger et de guider sa population. 

Le chef du clan était un rassembleur, un unificateur, un pacificateur etc.

Cependant, malgré ces attributs du chef du clan, la gestion du pouvoir était collégiale. Le chef n'en était que le garant. 

Toute décision importante nécessitait une réunion à huis clos, « MUHANURA » de la part de la classe politique, ou une assemblée générale démocratique appelée « MUKUTANO ». 

D'où, l'absence totale de la personnalisation du pouvoir.

* L. DE SAINT MOULIN, « Histoire de l'organisation administrative du Zaïre » In Zaïre-Afrique N°261 (Janvier 1992)

* T.M.VUNDUAWE, « L'administration locale au Zaïre de 1885 à 1982 », Zaïre-Afrique, N°165 (mai1982)

Mais le plus grand clan est celui de Bindi qui comprend les bamuko et les zadhu.

D'abord, il y a lieu de relever que, l'agencement de la structure de parenté tourne donc autour du clan mais la cohésion entre ses membres n'est pas aussi forte que chez les Bantous.

  L'intérêt se concentre plutôt  sur la famille ou la parentèle, le clan chez les Indru est constitué de :

🇨🇩 l'ancêtre ;

🇨🇩· · les pères, fils de l'ancêtre

🇨🇩· · les petits -fils de l'ancêtre.

🇨🇩· · les arrières -arrières- petit -fils de l'ancêtre.

🇨🇩⏱✍🏻Les Ìndrŭ sont tous des patriorcaux. 

L'appartenance au clan se transmet donc par les hommes et non par les femmes, les enfants se rattachent à deux clans mais non dans la même mesure. 

L'enfant est membre à part entière du clan de son père.

🇨🇩➡Systèmes patrilinéaire et matrilinéaire.

Le système familiale est patrilinéaire si c'est le père qui est à la source de la parenté, transmet son nom, son héritage, des rites de son clan, et l'ensemble d'éléments culturels associés à son clan.

Le système matrilinéaire voit la mère transmettre son nom, ses rites et l'ensemble des éléments culturels associés à son clan, elle est aussi à l'origine de l'héritage.

Notons que, dans les sociétés matrilinéaires on voit souvent là ou, les frères de la mère assumer une bonne partie des fonctions de père dans le système patrilinéaire. 

Ainsi, l'oncle maternel nourrira sa soeur et les enfant de celle-ci.

La symétrie n'est donc pas totale entre le système matrilinéaire et le système patrilinéaire. 

Les domestiques dans une certaine mesure, tel que, par les amis de longue date dans certaines structures familiales étaient considérés comme, faisant partie de la famille sans oublier les exemples qui nous paraissent étranges, des sociétés dans lesquelles le statut de père est attribué à une personne n'ayant aucune consanguinité avec l'enfant.

Souvent les individus s'identifient à leur clan d'origine dont ils portent le nom de l'ancêtre fondateur. 

Certains clans sont formés au cours des situations troubles comme les migrations et les guerres où les hommes, pour se tirer d'affaire, scellent des alliances avec des animaux ou des plantes qui deviennent ainsi leurs totems et constituent par conséquent leurs interdits alimentaires.

À défaut de refléter la psychologie des parents au moment de la naissance de l'enfant-ils-rendent-compte-del'environnement social ou politique de cette époque. 

D'autres par contre sont donnés à la mémoire des héros dont on veut perpétuer le souvenir , ou des événements que l'on souhaite immortaliser .

Mais tout afait, la société ìndrǔ est très structurée, pour la famille, une segmentation en lignage dont le chef exerce une réelle autorité (jusqu'au droit de vie et de mort). 

Les clans unis par la langue naturel ainsi formés, prennent leurs noms. 

La famille qui est l'unité clanique de base est désignée par l'expression placée sous la direction d'un homme âgé appartenant à la dernière génération des parents. 

Et, elle rassemble tous les individus issus d'un même ancêtre génétique. 

🇨🇩🗣️✍🏿Mouvement des Indru en travers le monde et à Bunia dépuis l'époque colonial :

À part la province del'Ituri sur le plan de Diaspora  qui désigne la dispersion d'une communauté ethnique ou d'un peuple à travers le monde, quelques membres dela communauté vivent également à moindre degré de l'autre côté de la frontière, surtout en Ouganda, et au Nord-Kivu, au motif, l'étude a fait ressortir les causes fondamentales des migrations qui se résument à des causes naturelles (climat, sols), les causes humaines (démographie, sociologie), les causes économiques (recherche de gain facile, faible revenu des populations). 

Elle révèle aussi bien les conséquences positives des migrations que des conséquences négatives qui sont d'ordre économique, culturel et social, mais on observe ici et là, la perte des valeurs ancestrales.

De ce que nous avons entendu

C'est sur l’initiative de l’Administration coloniale belge dans le but de les faire travailler dur comme des salariés dans certaines carrière de mine pour le compte d'administration belge à Kilo-Moto, mbambu, et Mungwalu.

Les premières causes de l’immigration de la population datent de l’époque coloniale suite à une grande famine qui s’était abattue chez eux.

D'autres sont allés à Bunia après avoir troublés de manière négative leurs pérennité.

En effet, les troubles politico-ethniques entre les hema et les lendu depuis 1911 avaient conduit plus de 500 en exil dont pres de 100 en Bunia.

D'autres sources contacté à ce sujet nous disent que, après l'indépendance du Congo en 1960 certains d'entre eux ont immigrés en clandestins ou « infiltrés » (en majorité des Indru, et certains lesse, qui ont suivi les transplantés pour venir s’installer individuellement durant la même période, se sont installés, au périphérie de Bunia.

Les « transplantés » dans les conflits ethniques ayant secoué l' Ituri, dans les années,1911, 1966,1979,1992, 1999, 2003, 2007, 2010, et 2015.

Et dépuis cette date, plusieurs déplacements internes et externes des populations ont été enregistrés. 

Ces mouvements de déplacements des peuples ont entraîné de sérieux problèmes fonciers pour ceux qui se sont déplacés de leurs villages à partir du sud dela ville de Bunia. 

Tous les éléments réunis confirment que, leurs nombre a augmenté à un rythme très rapide à partir des années 2008 en partie précisément parce que l'espace y apparaissait assez vaste et disponible pour accueillir des populations venues dela chefferie de Walendu-Bindi à la base aussi dela guerre à répétition.

À ce niveau, nous dénombrons six catégories de problèmes :

- On identifie des familles qui ont vendu régulièrement leurs champs lors de la fuite causée par les hostilités. Mais quand une accalmie revient, elles comptent récupérer leurs champs de gré ou de force, en utilisant leurs enfants qui sont devenus militaires ou par d'autres moyens ;

- Des familles qui ont vendu leurs champs à un prix dérisoire soit sous la pression d'un groupe dominant du milieu soit en cherchant une provision pendant la fuite. Ces familles sont en train de réclamer aussi leurs droits ;

- On a aussi des familles qui ont tout simplement abandonné leurs champs mais qui, au retour, retrouvent leurs champs occupés ou vendus par ceux qui n'ont pas fui les hostilités ;

- Il faut aussi identifier des familles qui n'avaient pas de champs mais qui étaient locataires dans certaines concessions, avant les hostilités. 

Quand ces familles reviennent, ces concessions ont été redistribuées à d'autres personnes ou vendues.

- Conflits entre éleveurs et agriculteurs.

- Il faut signaler aussi des concessions occupées par la force, surtout par des familles de militaires.

Après l'indépendance du Congo en 1960 certains d'entre eux ont immigrés clandestins ou « infiltrés » (en majorité des Indru, et certains lesse, qui ont suivi les transplantés pour venir s’installer individuellement durant le même période, se sont installés dans des camps, au périphérie de Bunia.

Organisation socio-politique des Ìndrŭ 

Dans certains milieux de l’Est dela République démocratique du Congo, souvent être Ìndrŭ suppose être surtout petit commerçant-cultivateur et guerrier omnipuissant.

Ce peuple a cependant était faible dans le domaine politique, même la plupart des fils et  filles s’intéressaients plus aux affaires. 

Donc, très peu ont eu a émerger politiquement dans le règne de Mobutu. Il s’agit entre autres de Kalimi-Nyasidhu, Iribi Kokoro, Birungi, Aliki Kazurula, Kindombé, et Angaika Mbodona.

Mais c’est incontestablement Bernard Kakado qui, à l’ouverture du zaïre de Mobutu au pluralisme politique, avait fait parler la poudre dans cet espace.

C’est le premier leader politique Ìndrŭ qui savait galvaniser et haranguer des foules. 

Il fallait ainsi attendre les vagues des rébellions pour voir monter une nouvelle classe politique dans cette partie de la RDC avec en tête Adirodu-Bauduin, Paul Babangu, Pitchout Iribi Mbodina, et Adirodu Wilson.

En effet le passage des rébellions à l’Est de la RDC a eu pour effet de donner à ses ressortissants l’envie de s’embarquer dans le bateau de la vie politique.  

La rébellion du RCD/K-Ml chapeauté par Mbusa n'a permis, après la réunification du pays, à faire hisser des jeunes intellectuels dela chefferie de Walendu-Bindi au sommet des différentes institutions de la RDC.

Avec évolution dela situation politique au niveau national en République démocratique du Congo, tout a changé dépuis 2006 à 2018 dans la chefferie de Walendu-Bindi qui compte aussi quelques Députés nationaux, et Administrateurs d’entreprises, Députés provinciaux sans compter des multitudes des conseillers auprès des différentes autorités ont été fabriqués par la communauté Ìndrŭ.

Même dans l’armée nationale, quelques fois les pourparlers entre le gouvernement dela Rdc et le FRPI,  ont  permis l’élévation des fils de Walendu-Bindi aux rangs d’officiers généraux, officiers supérieurs, officiers et sous officiers.

*D'une manière générale, selon une source del'armée, la recrue doit être de la nationalité Congolaise, âgé entre 18 et 25 ans, ayant un niveau d'études d'au moins 6eme primaire, apte physiquement, sans maladie chronique, et jouissant d'une bonne moralité  dans la communauté*

*Voilà les critères du recrutement dans l'armée nationale*

C'est pourqu'oi dépuis, 2006, plusieurs jeunes de cette partie du Congo s’intéressent à la politique.

Donc c'est de l’émergence des leaders politique 

Déjà à l’époque des leaders communautaires, visionnaires et résistants se sont révélés.

La première catégorie s’est retrouvée sur tous les fronts. Ils ont mené le bon combat jusqu’au sacrifice suprême sur le champ de bataille: ceux-là, c’est sont nos martyrs et héros. Je m’incline devant leur mémoire.

La deuxième catégorie de leaders communautaires, ont participé à la lutte, mais ont abandonné les rangs des combattants. Et n’ont pas pu continuer la lutte.

Assujettie par la force de feu des adversaires. Ils ont jeté l’éponge et ont continué à mener leur vie individuelle, sans plus chercher à s’impliquer dans les affaires publiques ou de luttes sociales.

La troisième catégorie est celle des leaders communautaires qui ont changé de camps et ont choisi de trahir la cause des cellules nations pour servir les intérêts des adversaires. C’est la catégorie des « Judas ».

On peut ajouter d’autres catégories de leaders, selon des exemples puisés dans notre histoire riches en événements.

Favoriser l’alternance et l’émergence des jeunes leaders

Oui, Mobutu a instauré un régime dictatorial à l’échelle nationale. Mais, par la suite et au nom de la démocratie, des politiciens ont crée des partis politique dans lesquels ils sont président-fondateur, secrétaire général ou exécutif à vie et au sein desquels les décisions sont prises par les cousins et amis proches au détriment du mérite des cadres du parti. Des partis politiques dans lesquels les mandats électifs sont renouvelables à volonté. C’est en réalité un piège statutaire contre la démocratie et pour le bien du président-fondateur, des confondateurs du parti et de leur clan. Le règne de la dictature dans les partis politiques dits démocratiques !

Les ainés devraient avoir l’élégance, le fair-play politique de favoriser l’alternance et l’émergence des jeunes leaders. Il faudra pour cela que les ainés acceptent de démocratiser, « dé-colliniser », « désethniser »,, pardonnez-moi les néologismes, et détribaliser les partis politiques séculiers. C’est le prix à payer pour une réelle alternance démocratique.

Ratisser aussi au-delà de la tribu, de l’ethnie

Les leaders Ìndrŭ, nouvelle génération, devraient à mon avis penser à ratisser aussi au-delà de la tribu, de l’ethnie. Envisager les alliances politiques progressistes et transparentes avec les autres leaders CONGOLAIS, je souligne CONGOLAIS, avec comme socles : le progrès, le développement socio-économique et, j’insiste sur : la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la RDC. Les nouveaux partis politiques forts devraient avoir une réelle représentativité nationale et une diversité sociologique effective. 

Pour cela ; Les Ìndrŭ qui occupent près des 1/3 de la population de la Province de l’Ituri dépuis les migrations, sont un peuple qui accorde une grande valeur au chef coutumier appelé Kama.

Celui-ci avait un pouvoir absolu, héréditaire et sacré car il était considéré comme un intermédiaire entre les vivants et les morts. 

En d’autre terme, le Kama ou le chef coutumier savait prévoir les dangers ou les malheurs qui guettaient la société pour le bien être de sa population. Il incarnait même la sorcellerie dite « protectrice » du village. 

Le Kama de fois jouait le rôle du griot et du guérisseur traditionnel avec le pouvoir d’esprits ancestraux. Il était le plus souvent consulté pour deviner la destiné du peuple avant de poser une quelconque action d’intérêt commun. 

Leur société est très structurée avec, pour la famille, une segmentation en lignage dont le chef exerce une réelle autorité (jusqu'au droit de vie et de mort). Leur organisation politique est aussi pyramidale du village au chef de plusieurs villages, au chef de région jusqu'au chef suprême.

Mais aussi niveau national, le mode de vie politique  du peuple Ìndrŭ a été considérablement perturbé par la série de mauvaise gouvernance du président Mobutu, qui a plongé le pay dans une guerre civiles en RDC. Cette perturbation a limité divers aspects de leur stabilité et de leur évolution. 

La difficulté d'accès limite les informations disponibles pour évaluer leur situation actuelle.

Sur le plan politique, l'église au niveau nationale, et internationale, ils sont très peu représentés, à tous les niveaux même aussi, dans des institutions, à l'éxterieure de leurs société.

Au cours années antérieurs, en raison de leurs statut inférieur et de leur absence de représentation au sein des instances gouvernementales, il leur été très difficile de défendre leurs intérêts communautaire,  et les ressources qu’ils recèlent contre les étrangers qui les convoitent.

Sans aucunne raison valable, ils sont été victimes d’une discrimination généralisée affectant tous les aspects de leur vie, dans la région, affirment la plus part des Indru, a déploré aussi un député national élu en chefferie de Walendu-Bindi,  sous couvert d'anonymat. 

Pour lui, la réalité est telle que celui qui réfléchit sur cette base se trompe à tous les coups. C'est d'ailleurs ce qui fait que lorsque les uns accèdent au pouvoir, ils font de leur mieux pour opprimer les autres. 

Ces derniers lorsqu'ils y seront également, ils feront de même pour prendre leur revanche et le cycle continuera ainsi au point de rendre la province del'ituri une terre sans paix.

En réaction parraport au point de vue du député ; 

Quelques habitants de Bavi-Olongba se sont confiés à notre rédaction le 26 mars 2011 pour dire que, notre force c'est notre union. 

Défendons tout les membres de la communauté d'abord, le reste et autres choses après. 

Pour eux ;

Evitons les divisions dûes aux calculs politiciens.

Que la politique et autres moyens...nous aident à nous confirmer d'avantage ...La richesse et la grandeur de Walendu-Bindi se trouve dans l'esprit fraternel des fils et filles et non dans les calculs politiciens clanistes... 

Unissons nous, puisque la terre de nos encêtres est (communautaire)... Nos Aïeux, selon les clans, les avaient acquis par sacrifice suprême. Et après, avaient décidé d'en faire une Collectivité Chefferie de Walendu Bindi ont ajoutés les habitants.

Qui pensent que ;

L'impolitesse, l'insolence , frapper un parent ou un aîné et leur manquer du respect demeurent une malédiction même si tu pries et tu chasses les démons. 

*☆.LA HAINE* 

La haine est dangereuse dans une famille car elle amene à la mort. Caïn a tué son frère Abel à cause de la haine. 

La haine est a la base de la division, de cette tendance a voir des camps et de la destruction dans une famille. 

*☆.LA JALOUSIE* 

La jalousie est à la base de la haine et cette dernière est alimentée par un esprit de concurrence. La bénédiction d'un membre de la famille devrait réjouir les autres car cela fait l'honneur d'une famille .

*☆.LE MANQUE DE PARDON* 

Là où il n'y a pas pardon, une famille ne peut pas subsister. Là où habite les gens, il y a toujours des problèmes mais c'est le pardon vrai et sincère qui permet de maintenir l'unité dans une famille et de maintenir sa benédiction.

*☆.INDISCRETION*

Chaque famille a ses secrets et ses choses à elle qui ne sortent pas du cercle familial et cela pour protéger l'unité et la dignité de la famille. Quand les saletés, les bêtises de la famille commencent à sortir du cercle privé de la famille, c'est fini, vous n'avez plus de famille. 

Même s'il y a des choses aussi graves soient-elles, il faut le gérer dans la famille car dit-on que les linges sales se lavent dans la famille .

*☆.DIVISION*

Une famille divisée est une famille vaincue et la division dans une famille ne profite qu'au diable et aux sorciers. 

Attention, il y a des gens immatures et méchants qui sont dans la fête quand il y a division mais les enfants de Dieu sont appelés fils de paix et doivent travailler pour l'unité de la famille. 

Décourager toutes les tentatives de division dans une famille est une démarche sage car Dieu béni là où il y a l'unité. 

📂L’article 30 de la loi fondamentale en République démocratique du Congo, exclut dans ce pays la xénophobie, le tribalisme, la haine ou l’aversion raciale étant donné que tout congolais est libre d’y travailler ou demeurer là où bon lui semble.

En clair, déclarer un congolais persona non grata, parce qu’il n’est pas originaire d’une région quelconque est injurieux, discriminatoire et susceptible de compromettre l’ordre public, ce qui matérialise la haine ou l’aversion tribale et constitutif de l’infraction de tribalisme prévue et punie par l’ordonnance-loi n°66-342 du 07 juin 1966.

À en croire Bony CIZUNGU M. NYANGEZI, dans son ouvrage intitulé  catalogue des infractions : des incriminations et des peines, publié à la Maison d’Edition Laurent Nyangezi, Kinshasa 2010, à la page 273, l’infraction de racisme et tribalisme se présente matériellement sous diverses formes. Il s’agit de :

1ère forme : manifester ou extérioriser son mépris, son dégoût ou son hostilité, sa vive inimitié à l’égard d’un individu, du fait de son appartenance raciale, ethnique, tribale ou régionale. Ces divers actes doivent se réaliser : par paroles (injures, propos blessants), gestes (attitude offensante, injurieuse ou méprisante), écrits (confection, diffusion des documents discriminatoires), images ou emblèmes (dessins, gravures, photographies, etc.) ou par tout autre moyen.

Le peuple Ìndrŭ et la médecine traditionnelle
D'après Adirodu Roger, des guérisseurs sont réputés dans toute la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi 

Ce dernier ajoute que, les Ìndrŭ sont connus par tous les ituriens pour être les meilleurs guérisseurs du pays. 


Même les Bantous viennent les consulter, pour demander des plantes ou des soins. 

En respectant leurs traditions, les Ìndrŭ utilisent les ressources mises à leur disposition par la nature pour se soigner.

 Ils fabriquent eux-mêmes leurs remèdes, d’une part parce qu’ils sont attachés à un mode de vie hérité de leurs ancêtres et d’autre part car sans argent et sans papiers administratifs, ils n’ont pas accès aux soins dispensés par l’hôpital, où ils sont de toute façon mal reçus. 

Parfois, le regroupement des médecins, est lui-même fréquemment en contact avec des guérisseurs Ìndrŭ, car nombreux d’entre eux sont des parents auxquels, certains ont parfois fait appel dans le cadre de certaines maladies.

Les plantes sont l’élément principal des soins dispensés par les Ìndrŭ, qu' ils utilisent sous forme d’écorces, de racines, de feuilles, et d’épines pour faire des décoctions, des tisanes, de la poudre pour scarification, des injections par voie nasale pour leurs différents soins. 

 Les tatouages et les scarifications sont vraiment de leur apanage, peut être on peut en trouver comme signe distinctif de la chefferie coutumière.

Le gibier est également un élément très utilisé par la médecine Ìndrŭ. Il n’est pas rare de trouver un pendentif d’ossements de gorille tenu par une lamelle de peau d’animal autour du cou d’un enfant, le but étant de permettre à l’enfant en question d’avoir des os durs comme celui de l’animal. Ils utilisent aussi les poils de certains animaux pour cicatriser les brûlures par exemple. 

Certains types de pierre entrent également dans l’élaboration de soins pour la communauté, une pierre est jetée au feu et après être bien chauffée, elle est retirée pour la placer devant le patient et verser dessus une solution médicamenteuse.

Forte croyance aux valeurs traditionnelles et à la sorcellerie (la maladie étant considérée dans l’imaginaire Ìndrŭ comme un mauvais sort).

Les croyances ancestrales

Les pratiques traditionnelles des animistes sont encore très présentes dans les campagnes. C’est aussi le cas dans le chef lieu Gety mais de manière un peu plus confidentielle. 

Comme c’est le cas partout sur le continent africain, les sorciers en contact avec les esprits sont énormément consultés par la population pour des raisons diverses et varier.

Pour entreprendre une nouvelle aventure professionnelle, pour prendre une décision importante, pour soigner une maladie, pour se prémunir d’un mauvais sort ou pour en jeter un, pour séduire l’être aimé ou s’assurer de la fidélité d’une épouse ou d’un mari trop volage, les sorcier vous garantissent bonheur, argent et amour en quelques rites et contre donation.

Le culte des ancêtres est une pratique courante dans bon nombre de sociétés africaines et figure souvent au coeur des principales religions traditionnelles. 

L'entretien de l'ancêtre, ou le culte, vise à lui rendre la vie outre-tombe plus douce et à lui montrer que les traditions sont respectées. 

Assurer la cohésion du groupe n'est pas la seule vocation de l'ancêtre, il est aussi un intercesseur privilégié auprès des dieux. 

Si l'homme se concilie les dieux et les ancêtres, par la prière et le culte qu'il leur voue, il recevra une part de leur force et jouira de leurs bienfaits. 

Pour rendre hommage aux ancêtres, des autels sont placés dans des petits temples consacrés, à l'intérieur de la maison ou devant l'entrée, comme dans les habitations des Indrŭ.

Religions ; traditionnelles africaines

Cas dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi

Avant l'avènement de la domination et  civilisation européenne en Afrique, le peuple Ìndrŭ avait déjà développé certaines technique d'agriculture et l'élevage et, il préconisait déjà d'idée de la conservation de la nature qui ne pas loin de ce que prônent les sciences modernes. 

À ce sujet, voici le témoignage que nous avons reccuelli au près d'un patriarche DJARI un fils digne dela chefferie de Walendu-Bindi de son vivant, abordé par nous même au village TESENI-KATOTO en 1995 dans la partie est du Groupement-Bukiringi, de nos jours, à propos de raison avancés également par les blancs,  été la pratique des Rites et thérapie, que les Ìndrŭ étaient des grands féticheurs. 

Les savoirs endogènes constituent une grande richesse dans ce sens qu'ils sont porteurs de la techno-science traditionnelle. 

En effet, les activités qui véhiculent l'ethnoscience sont : l'agriculture, l'élevage, la chasse, la guerre, et le commerce.

 À ces activités s'ajoute la structure sociale dans l'organisation de ses activités et des cérémonies socioculturelles telles que le mariage, l'intronisation du chef, le deuil etc.

Tout en sachant que, l'attachement aux croyances traditionnelles est encore très vif, grâce aux ésprits violents mais protecteurs dans
une forte tradition.

Même les fidèles musulmans ou chrétiens sont nombreux à perpétuer des rites animistes ancestraux.

Les guérisseurs traditionnels transmettent leur savoir de génération en génération en apprenant des recettes à base de plantes de leurs ancêtres, tandis que leurs collègues de la médecine moderne suivent sept ans de formation pratique et théorique pour maîtriser cette science humaine. 

Certaines circonstances ont poussé les autorités à dépendre de l'extérieur pour l'approvisionnement en médicaments essentiels, et l'utilisation de la médecine traditionnelle est dû à une pénurie d'agents de santé.

Enfin, élément capital, la savane est le lieu des esprits de la nature qui veillent sur eux, les protègent ou, au contraire, les punissent.

Les religions africaines traditionnelles ont en commun la croyance en un ensemble de divinités spécifiques aux différents aspects de la vie et de la nature, avec souvent un couple créateur ou un Dieu créateur initial, le culte des ancêtres et des esprits, la croyance en la réincarnation, et presque toujours un parcours initiatique.

L'animisme

Cet ensemble de croyances reconnaît l'existence d'une force vitale dans les êtres naturels, que ce soit l'homme, l'animal, un arbre ou une rivière. 

Les rites animistes, très présents en Walendu-Bindi cherchent à capter ces forces vitales qui habitent l'univers.

Bien qu'il existe un Dieu tout-puissant, les animistes lui préfèrent des divinités secondaires, en général les forces de la nature personnifiées et les esprits (parmi lesquels ceux des ancêtres). 

Dans les grands moments de la vie du paysan et de son groupe (naissance, initiation, mariage, funérailles, etc.), elles sont consultées et des animaux leur sont sacrifiés.

Les prières animistes visent essentiellement à assurer la force, la richesse et la fécondité du groupe. La notion de péché n'existe pas, il vaudrait mieux parler de transgression d'interdits.

La maladie, la sécheresse, la faim sont toujours ressenties dans l'esprit des animistes comme les conséquences d'une faute grave. Pas de dualité entre la matière et l'esprit non plus.

L'attachement aux croyances traditionnelles est très vif dans la majorité des populations en cas dela naicessité.

Néanmoins quand il sort, il est terrifiant et la population court pour se mettre à l’abri, par peur de sa colère. Il est incarné par un personnage mystique recouvert d'écorces d'arbre rouges et de branchages qui sort pour protéger les jeunes circoncis pendant la cérémonie. Il est armé de deux machettes.

Plus facile à apprivoiser, cet esprit est un compagnon protecteur contrairement à son père qui ne se laisse pas voir.

L'une des cérémonies les plus en vue et déterminantes dans la société reste la célébration de (DHUUZETA).

Il s'agit d'un rite multidimensionnel. Il est avant tout un rite d'initiation qui confère certains droits dans la société et ouvre les portes de la vie adulte. 

Le dhuuzeta, c'est aussi l'instance judiciaire suprême à laquelle les Indru font recours quand les anciens s'avouent incompétents dans la résolution d'un conflit. 

En outre, cette action a pour rôle de maintenir la paix d'une longue durée dans la globalité dela chefférie de Walendu-Bindi. 

- Dans la chefferie, l'ensemble de communautés traditionnelles sont homogènes de mon avis. Par conséquent, la coutume est uniforme et unique imposable à tous.

Il est depuis toujours le berceau de nombreuses cultures, comme en témoigne l’existence d’une véritable mosaïque de traditions qui datent dépuis l'époque pré-colonial.

Nous pouvons dire aussi dans cette zone, chaque village abrite une multitude de clans bien distincts, et autant de modes de vie et de traitions qu’on gagne à connaître.

Symbole dela tradition et modernité.

Pour parler del'animisme dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi

Cette croyance reconnaît l'existence d'une force vitale dans les êtres naturels, que ce soit l'homme, l'animal, un arbre ou une rivière.

Les rites animistes cherchent donc à capter ces forces vitales qui habitent l'univers et peuvent assurer la sécurité et l'amélioration des conditions de vie.

Des sortes de divinités, en général les forces de la nature personnifiées et les esprits (parmi lesquels ceux des ancêtres), sont donc honorées.

C'est pourqu'oi, tout lieux sacrés qui sont localisés dans la chefferie de Walendu-Bindi ont pour rôle d'épargner la communauté des dangers.

Du reste , les décisions qui sont prises à l'occasion sont inviolables car il est garant des pactes sociaux et tous les actes contractés en son nom sont sacrés et respectés comme tels.

De tous ces esprits, ceux des ancêtres restent le plus grand et le plus fort. Il est au centre de la religion qui marque son enracinement dans son univers. 

Cette religion est à la base de certaines pratiques rituelles visant à protéger la vie de toutes les agressions extérieures.

Chaque fois cette décision est motivée à la fois par des soucis commercial, à cause de faible économie d'un milieu, aussi à la recherche de la sécurité, et d' étouffer d'autres esprits des morts étrangères qui se trouvent sur les sols rivières, montagnes, nature, altérer souvent dans sa qualité, à désavantage de l'ennemi. 

Avant la colonisation, ils avaient dans leurs structures sociales traditionnelles des diverses pratiques et traditions visant au moins le maintien des conditions de vie des groupes de populations à été appliqués, dépuis ses origines affirment les Indru, qui disent avoir tenir compte de leurs histoire dépuis...

Ces associations étaient éloignées du capitalisme caractérisé par un certain égoïsme et ou certain individualisme et du socialisme totalitaire. 

Elles se pratiquaient au sein des mannes populaires relativement pauvres en fonctionnant tant bien que mal comme voie de développement communautaire.

Et aujourd'hui, à peu près de 10 % des Indrŭ se plaignent souvent d'incapacité de leurs génération à se suffire à lui-même et fonde la conviction que nul ne peut se dissocier des autres sans se fragiliser.

En ce qui concerne l'acculturation forcée, de leurs cultures jugées inférieures à la civilisation occidentale, certains d'entre eux, sont pressées de près aujourd'hui d'abandonner, leurs idoles et l'ensemble de leurs « mauvaises habitudes » afin de se donner les moyens de partager le bonheur de l'occident, c'est après la guerre civile. 

C'est une forme d'acculturation forcée parce qu'elle se réalise au bénéfice d'un seul groupe touchées, par ce processus qui voient les traits fondés leurs identité menacés de disparition.

À l'aube du 19 ième siècle, un autre mode de gestion « moderne », importé par la colonisation européenne, fut d'un coup infligé à ces populations. 

Dès lors, la cohabitation de ces deux modes de gestion de l'environnement n'a pas été bien négociée par cette population.

Et par là, ils parlent des dégâts causés aux valeurs traditionnelles de l'univers culturel et religieux entraînent la désintégration des systèmes des références et la disparition des tissus sociaux et familiaux, laissant l'individu totalement désemparé, lui que soutenaient encore leurs valeurs traditionnelles. 

Tout ça, c'est une inquiétude pour valoriser de nouveau, leurs culture traditionnel et de gris-gris qui sont encore gardés dans quelques villages, ont du pouvoir sur la nature qui doit permetre d'arrêter la pluie ou la faire tomber quand on a plus besoin du soleil disent ils.

Point de vue éxprimés par des paysans qui nous révèlent souvent une histoire le plus ancienne, en produisant un discours respectant une méthode scientifique et des recherches originales en rapportant des faits du passés, à une interprétation équilibrée et justifiée par des sources.

Les informations en notre possession révèlent que, les membres des générations qui se sont succédés au cours des siècles, se réfèrent souvent àla mémoire collective, d'ancienne civilisation d'évocation de la litanie suivant l'ordre croissant des ancêtres, puis le plus grand ancêtre, et l'arbre généalogique. 

Avec l'objectif de solliciter à dieu par le biais des ancêtres : la guérison, la protection contre les intempéries, les catastrophes naturelles, les accidents, la mort, les calamités (famine, épidémies, etc.), la victoire pendant la guerre, une chasse fructueuse, etc...

Au sein des differentes familles, cette pratique avait comme objectif de : départager un différend, prophétiser les événements futurs, clarifier le choix pendant le mariage, découvrir l'origine ou la cause de la mort ou soit un événement passé, la cause de la maladie et déterminer l'origine d'autres aspects de la vie sociale dans la communauté.

Même aujourd'hui,  certainement, les rites jouent également un rôle similaire. Ils permettent de maintenir les souvenirs en éveil, et sont les points de rapprochements entre les peuples.

L'aspect préventif fait recours à l'usage des fétiches. Ce sont des objets consacrés dotés de certaines vertus. Leur double rôle est d'attirer la chance, et d'écarter les mannes malveillantes. 

Ils ont une connaissance approfondie des plantes sylvestres dont ils se servent aussi bien à des fins thérapeutiques que pour modifier le cours des événements. Cette médecine se pratique à base de feuilles, d'écorces et de racines des plantes.

Ce qui fait que même aujourd'hui, certains ont une connaissance approfondie des plantes sylvestres dont ils se servent aussi bien à des fins thérapeutiques que pour modifier le cours des événements. 

Cette médecine se pratique à base de feuilles, d'écorces et de racines des plantes par les quelles on organise régulièrement des cultes à l'endroit des esprits des morts.  

Àla manière de dire que,  les morts ne sont pas morts.

C'est au cours de ces célébrations que les miracles sont opérés. Les chansons restent l'une des formes d'expression couramment utilisées dans la société.

Alors, même aujourd' hui les herboristes ( Ngangakisi) préparent une mixture, pour influencer les ancêtres.

Certainement en coilition avec les sorciers et les herboristes jouent un rôle important dans la vie quotidienne des Indrŭ.

Même considérer comme les religions négro-africaines, àla quelle, la plus part des tradipraticiens ngangakisi, les «guérrisseurs» communiquent, avec les encêtres.

Des cérémonies rituelles, aux réjouissances populaires en passant par l'invocation du courage ou la gestion du temps mort, le chant intervient toujours. 

Transmis entre les générations, qui évoquent des situations vécues qui sont dignes de mémoire.

Au même moment, il était apparu certainement que, les cultures qui ont été conservés dans leurs systèmes de connaissances traditionnelles, et qui sont fortement tenus à l'écart de la gouvernance, sont aussi ces mêmes cultures associées avec une exploitation durable des ressources naturelles à l'intérieur d'écosystèmes très particuliers, à l' observer leur mode de vie dans l'environnement, où ils se comportaient en véritables maîtres des lieux.

Le décès dans la société

L'attitude du peuple índrŭ face à la mort est calme, mais certainement brutal, et sereine.

Les pleureuses sont des femmes qui se lamentent pour le mort. Elles guident, par des paroles, des chants, des cris et des larmes, des mélodies funéraires et des gestes de désolation profonde l’esprit du mort vers sa dernière demeure. C’est un acte social sacré.

Dans la famille endeuillée, on se coupe les cheveux ou on se contente de défaire les tresses.

Le lendemain, le corps est conduit à sa dernière demeure, au cimetière.

Les rites funéraires servent à manifester extérieurement les sentiments douloureux provoqués par la mort.

L’individu décédé rejoint le monde des esprits, un espace parallèle à celui des vivants. L'âme continue d’évoluer, avec ses qualités ou défauts.

L’important est que le défunt ne soit pas oublié et qu’il devienne un Encêtre. 

Le mort continue, dans l'au-delà, à s'intéresser à la vie de sa famille et est capable d'agir sur le cours des évènements.

La famille du mort espère donc bénéficier de ce protectionnisme (paternalisme ?).

Le défunt est matérialisé dans des statues qui éternisent son souvenir.

Pour enterrer les morts, à part les chefs coutumiers, les Ìndrŭ creusent des tombes réctangulaire présentant une fausse chambre à droite, dans l'intérieur.

À Walendu Bindi, quand un gourou ou toute personne majeure meurt, il n’ y pas d’activité champêtre dans tout le village. 

Après l’enterrement, la famille de l’illustre disparu sous la conduite des vieux sages, chefs coutumiers se retrouvent en une série de réunions localemet appelée « Kuko » ou « Koko» pour discuter de la richesse, dettes, … du défunt ou défunte. 

Ce qui peut prendre même une semaine, selon la valeur de la personne décédée.

L'espace cultural étant très large, suite à des multiples travaux des hommes 
le moin nombreux que les femmes, àl' adaptation morphologique au milieu de la savane tropicale, formé des plaines, des plateaux, et des chaînes de montagnes, dans laquelle vivent cette population, à l'ensemble des conditions naturelles et culturelles qui peuvent agir sur les organismes vivants et les activités humaines.

Les personnes à coeur dur sans exception, sont souvent victimes dans beaucoup de cas, raison d'une nouvelle guerre civile qui dure dépuis 1999 quelques vingt années jus qu'aujourd'hui.

La concentration de la population le long du tronçon routier Tchabi - Bunia.

Aveba - Niakunde, Gety - Kabona, devient de plus importante suite à l'exode rural en grande ampleur dont les causes principales sont les guerres à répétition qui force des déplacements massif des civiles de part et d'autres.

La lecture que nous pouvons faire de cette situation est une autre solution de mettre en place une politique de jeunesse qui fait face aux divers besoins de la jeunesse congolaise.

Ces besoins deviennent ainsi des enjeux dont la solution passe par l'éradication de la pauvreté des jeunes, seul gage d'impulsion d'un développement durable.

Hormis le cadre purement théorique, l'intérêt socio-économique de ce travail est évident dans le mesure où il permettra de saisir les mécanismes utilisés par les institutions et organisations d'encadrement des jeunes désoeuvrés et les possibilités de renforcer ces secteurs qui semblent reculer au moment où le besoin se fait sentir surtout de la destruction du tissu économique du pays par la misère.

Faire comprendre à l'Etat et à la société par le biais de ce travail, le bien fondé du soutien des initiatives des organisations d'encadrement de la jeunesse et plus particulièrement.

Jeunesse marginalisée espoir de l'Afrique, montre que la jeunesse est véritablement au centre de la crise que traverse l'Afrique contemporaine.

Elle y est à la fois enjeu, acteur et victime. 

Majoritaire dans la population, elle représente une masse énorme exposée aux manipulations les plus suspectées et aux explosions les plus incontrôlables.

Souvent désoeuvrée dans les villes, elle est sans perspective d'avenir dans les campagnes. On a beaucoup misé sur l'école.

Mais la plus part des pays, celle-ci ne touche efficacement qu'une maturité ; comme elle ne parvient pas à reconsidérer ses finalités et ses moyens d'action pour les adapter à la solution, les services qu'elle rend sont de qualité de plus en plus douteuse.

Pour pallier à ce problème, l'auteur pense qu'on peut permettre, au coup par coup, à des filles, à des garçons ou à des femmes de s'en sortir, mais on n'éliminera pas la prostitution pour autant : il faut donc, par la mise en oeuvre des moyens éducatifs et préventifs, faire en sorte qu'elle cause le moins de dégâts possibles.

Ce travail se veut une contribution à la question de la jeunesse de la chefferie de Walendu-Bindi, une jeunesse dont les conditions de vie étaient marquées par la malnutrition, et des maladies sans aucune chance d'avoir accès à des soins médicaux.

Ils étaient contraient de voler afin de trouver de la nourriture et de l'argent pour survivre.

D'innombrables enfants sont morts de faim ou de maladies. 

Pendant des mois voire des années ils ont dormis dehors et été exposées à plusieurs problèmes les rendant vulnérables.

Dans cette recherche, nous mettons l'accent sur les rôles et les initiatives prises par nous pensée répondre et corriger les disfonctionnements qui touchent les jeunes. 

Nous cherchons à savoir si cela contribue à l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée.

L'enfance maltraitée du silence à la communication » montre que beaucoup de jeunes sont désoeuvrés parce qu'ils sont négligés par la société et sont déscolarisés sans motif, il dit que les jeunes sont maltraités du fait de violence physique et psychologique, des négligences lourdes, d'abus sexuel et que plusieurs centaines d'entre eux meurent chaque année.

À la fin, il fait un appel aux institutions pour enfance de faire respecter les droits de l'enfant à la société.

🇨🇩━☞OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT

🇨🇩🇨🇩🇨🇩Travaux Communautaires “Salongo”& Initiatives Locales : Exploits dela chefferie de Walendu-Bindi

Il s’observe ce dernier temps, un mauvais comportement de certains habitants de Walendu-Bindi qui évitent d’exercer les travaux communautaires communément appelés « salongo ». 

Pourtant exécution des travaux communautaires exige la tenue de ces travaux en cas de naicessité.

Les travaux communautaires sont des activités déployées par les résidants d’un milieu pour l’évacuation et la gestion des déchets ou ordures dans leur milieu de vie, mais aussi à des endroits où les habitants exercent leurs activités quotidiennes. 

Ces déchets et ordures constituent l’un des problèmes environnementaux en défaveur de la vie humaine.

En réaction le chef intérimaire Maguru à l'époque que moi j'ai contacté à ce sujet, le 15 mars 2019, pour lui, ces travaux doivent être exécutés en commençant par les domiciles respectifs des habitants avant de s’étendre dans les lieux publics.

Contrairement aux jours passés, certains habitants marquent leur indisponibilité au moment d’exécution de ces travaux.

Ils disent que dans certains endroits, le travail forcé sur les terres agricoles est une réalité vécue par de nombreux ‘Indru’ dépuis longtemp à part le groupement de Bukiringi et une partie de Boloma extrêmement vulnérables parce qu’ils sont obligés d'abandonnés leurs terres, qui reste inaxessible suite à l'insécurité et inspirent, peu de sympathie et ne bénéficient que, très peu de soutien dans la société. 

Pour cela, certains d’entre eux livrent leurs contributions monétaires pour la motivation de plus actifs qui doivent travailler doublement ajoute notre source, quand bien même ces travaux sont sensés être faits par tous et bénévolement.

D’autres encore par mauvaise foi et égoïsme se soustraits à toutes ces exigences civiques et préfèrent jeter des tas de leurs déchets ménagers et canaliser les eaux sales de leurs domiciles chez leurs voisins sans le moindre souci sur les conséquences qui peuvent en découler.

C'es pourqu'oi, les conséquences sont
énormes.

Certains habitants interrogés par notre
reporteur Kabaseke Gérmain à Bavi le mercredi 24 février 2021 interpellent la conscience de tout un chacun y compris les autorités pour décanter cette situation.

De plus spécifique, cette joie de la population locale est le résultat de ses propres efforts alors que cette mission incomberait en premier lieu au pouvoir public.

Personnellement selon Adirodu Roger, son constant, est toujours du avec nos actuelle génération tout est changé dans chez nous plusieurs organisations se faisait calmement par l'ordre de nos chefs que ça soit chef de localités,,chef delà chefferie n'est parlons même pas raison pour laquelle a ce qui concerne salongo ce programme était très bien établi puisque'il t'avais par chaque village un gros cahier d'où on faisait enregistrer chaque ménage,,voir même les systèmes de champ par ménage appelé alita pour le patates douces, et pour le manioc lumbe tout ça était pour prévenir la famine agayii, donc nous ne savons pas si de tels organisation peut revenir encore avec les générations d'aujourd'hui. 

La compression des modes de vie et des données socio- culturelle et économiques permet de mieux appréhender l'univers des indru quant à leurs histoire. 

Aussi, les infrastructures ont été dans état très mauvais. 

Les taxes sont perçues par les services de l’Etat, mais les retombées ne sont pas visibles. 

Les opérateurs économiques se plaignent du fait qu’à Walendu-Bindi n’est toujours pas une ville pour pouvoir gérer ses recettes afin de travailler pour la population, souvent victimes des Menaces : Meurtres, pillages, coups et blessures, enlèvements, incendies des cases et véhicules dela part de certains miliciens bien connus dans la région.

Avec les formes des solidarités, mutuelles traditionnelles

C'est pour dire qu'avant la colonisation, il existait déjà des mutuelles (solidarités) primitives : c'est au cours de cette période qu'on peut énumérer certaines pratiques qui ont existé chez le peuple les indrus.

Le Kilimba ou est une pratique d'exécution de grands et lourds travaux champêtres ainsi que de construction observée encore aujourd'hui en milieu rural. 

Ces travaux se font en commun, à tour de rôle, entre les membres qui ont souscrit à la même pratique. Cette pratique présente l'avantage également de renforcer les liens entre les membres du groupe. Cependant, elle recèle également des limites. 

En effet, c'est une mutuelle ou firme de solidarité souvent ouverte à tous sans précisions sur le nombre et la qualité des membres qui la composent. 

L'expérience démontre que lorsque le nombre augmente, la mutuelle devient inefficace pour satisfaire tous les membres dans la satisfaction des membres. 

Sur le plan agricole, par exemple, étant donné que le groupe consacre toute la journée à travailler dans un seul champ d'un membre, plus on est nombreux, plus il va falloir des jours pour boucler le cercle alors que le calendrier agricole a aussi ses exigences. 

Par ailleurs, l'homme étant un facteur de production avec des moyens et capacités limités (sa force est limitée), il n'est pas sûr de cultiver de cultiver toutes de manière identique les étendues des champs tour à tour.

Du point de vue météorologique, les membres sont obligés d'obéir aux aléas du climat. Quand il pleut, le travail doit être interrompu. Une autre limite qui peut être évoqué est l'acheminement d'un membre (malade ou autres) qui bouleverse énormément le calendrier des travaux. 

Bien entendu, les membres peuvent prendre des compromis pour éviter ces désagréments. 

Malheureusement, ces compromis n'ont pas souvent des bases solides.

- Le Onyutse ou grainier en français a été dans le temps une pratique par laquelle la communauté constitue une banque agricole de la récolte obtenue dans le but d'utiliser la quantité collectionnée à des fins circonstancielles, mariage, deuil, disette, prévoyance de semence.

Les réunions familiales apparaissent comme une forme de solidarité pour la population de la chefferie de Lendu-Bindi.

Avec ça, le contexte n’est pas favorable : puisque la valeur du franc congolais, ne cesse de se déprécier  jour et nuit, face au dollard, à l’inflation guette et les investisseurs sont suspendus à l’issue de l’interminable crise politique.

Sur le plan économique, la situation du térritoire d'Irumu est diversifiée. Après l'agriculture qui est la base de l'économie du territoire vient le commerce, puis la petite industrie et la pêche.

Comme cité ci-haut, signalons la concurrence constituée par la présence des commerçants importateurs des marchandises mais qui pratiquent des prix élevés aux dépens des consommateurs. 

Aussi leurs approvisionnement régulier n'est pas garantit suite au climat des affaires de la RDC qui est moins bonne ; d'où fluctuation ou variation fréquente du prix et de leur stock.

Avec la poursuite de nos enquêtes, 20 % des familles pratiquent l'élevage familial de choix sur leurs terre coutumière en vue d'alimenter la caisse familiale.

Certains décident de mettre leur maison en location, pour cette fin et d'autres se sont procuré des taxis-motos. 

Dans toutes ces familles, les cotisations ne constituent pas la source principale d'autofinancement : elles sont réalisées occasionnellement en cas d'urgence. 

Toutefois la source principale de l'élevage et des taxis-motos constituent des cotisations volontaires des membres.

La maison mise en location est souvent le fruit de l'héritage.

Cette même source ajoute que,  les habitants sont la plus part des INDRU, dirigé par un chef coutumier qui prend en effet en compte les valeurs traditionnelles immuables et saines dans une société fondée sur le droit écrit, la démocratie, la bonne gouvernance et le respect des droits de l’homme. 

Il vise notamment à :

- affirmer le rôle protecteur du chef coutumier en ce qui concerne l’identité culturelle.

À une seul organisation en famille, tribus ou ethnies, et qu'ils vivent ainsi en ville comme à la campagne, soudés par un même principe de 
[ solidarité]. 

Cependant, depuis un certains temps, celui-ci est bloqué et ralenti par la dévastation causée par la guerre au profit des forces de résistance d'une milice à caractère ethnique.

Sous pretextes des abeilles feront d'exploits contre les adversaires a annoncé au paravant Bernard Kakado vers 1993.

Dans sa prophétie qui a dit àla population de sa communauté que, après la pluie vient un beau temp, mieux vont tard, que jamais nous aurons belle vie, et une paix durable en Colléctivité de Walendu-Bindi. 

À une seul organisation en famille, tribus ou ethnies, et qu'ils vivent ainsi en ville comme à la campagne, soudés par un même principe  de 
[ solidarité]. 

🇨🇩➡Dans chaque localité ; Les systèmes d'entraide (associations, GICs, Cooperatives, etc) se situent à plusieurs niveaux de la societe et se caractérisent par un regroupement d'individus selon leur âge, sexe, affinité et objectifs.

Cependant, depuis un certains temps, celui-ci est bloqué et ralenti par la dévastation causée par la guerre au profit des forces de résistance d'une milice à caractère ethnique.

Sous pretextes les abeilles feront d'exploits contre les adversaires a annoncé au paravant Bernard Kakado vers 1993.

Dans sa prophétie qui a dit àla population de sa communauté que, après la pluie vient un beau temp, mieux vont tard, que  jamais nous aurons belle vie, et une paix durable en Colléctivité de Walendu-Bindi.

Donc cette instabilité dela situation sécuritaire étouffées par des problèmes familiaux, et leurs épargnes sont menacées, tel qu'il est indiqué plus loin dans les désavantages de la solidarité.

Ces derniers se trouvent de ce fait très surchargés, car l'irrégularité des autres les oblige de cotiser au-delà de la valeur mensuelle fixée.

Appartenance de l'individu d'abord à la communauté villageoise, est basé à' organisation des travaux et des loisirs par sexe et classe d'âges, participation obligatoire à certains travaux.

Et événements importants survenus dans la vie d'un membre de la communauté villageoise, vengeance collective, climat familial exigé de tous.

Les réunions familiales sont un lieu privilégié et approprié pour gérer les conflits entre les membres de famille.

Rappelons que là où il y a des hommes, il y a aussi des problèmes dit-on. 

Ainsi, les différends qui opposent certains (quelques) 100% membres de famille sont réglés à l'amiable dans la famille, au lieu de les porter au tribunal devant le juge.

Car, traîner deux personnes de la même famille devant un tribunal est une surprise puisque des solutions intermédiaires.

Selon les enquêtés existent et ne demandent pas trop de fonds mis à part quelques biens en nature (poule, chèvre) qui sont remis par les deux protagonistes.

Renforcement de la cohésion familiale

« L'union fait la force », dit-on. 

Telle est la devise de certaines familles. Au lieu de s'isoler dans les affaires ou de résoudre seul ses problèmes, il est important de s'unir pour trouver ensemble des solutions durables.

C'est ce que, AKOBHI 26 ans, un jeune membre indru, dans sa politique, nous a dit : « il est difficile de s'imaginer un solitaire heureux, car l'homme est un être inachevé. 

Il est contraint de s'associer aux autres pour sa pleine réalisation ».

La cohésion familiale facilite plusieurs choses que, ne saurait réaliser un individu seul. Ainsi, en cas de deuil, mariage, dot, baptême,...il n'est pas étonnant de voir les membres de la famille donner leurs contribution pour la circonstance.

Selon d'autres, les réunions familiales permettent d'établir un équilibre entre les riches et les pauvres d'une même famille. Tous ont la chance de se réunir et ainsi parler un même langage sans tabou, sans tenir compte de la fortune de chacun.

Cette manière de vivre pousse,  la population à s'attacher à la terre qui se fait soit par héritage, soit par cession du propriétaire terrien moyennant une redevance annuelle : poule ou chèvre selon l'étendue du lopin de terre. 

🇨🇩━☞MODE DE VIE ÉCONOMIQUE

Opportunité commerciale

A ; Dans sa position limitrophe avec l’Ouganda,la chefferie de walendu-bindi pourra permettre l’exportation de toute sorte des produits.

B ; Implantation d’une usine de transformation des bois, du café et même du cacao.

Aspects socio-économiques

Le Sécteur a connu de multiples problèmes socio-économiques liés aux différents conflits politico-militaires survenus dans le pays depuis 1997. 

La chute du régime de Mobutu, a entrainé un ralentissement important des activités économiques par la fuite des capitaux. 

La population, jadis habituée, à tout recevoir en cadeaux du pouvoir, a du mal à se prendre en charge.

     La situation socio- économique et anti valeur sont déjà précaire depuis très long temps, atteint le seuil de l'inhumanité. 

Problème économique

La chefferie de Walendu-Bindi possède une insuffisance des activités commerciales à cause du mauvais état des routes. Plusieurs groupements manquent des coopératives d'épargne et de crédit et cela entraine une difficulté de promouvoir des activités commerciales en général. L'accès aux produits de première nécessité et l'échange de produits demeurent.

La compression des modes de vie et des données socio- culturelle et économiques permet de mieux appréhender l'univers des indru.

À l'aide d'un questionnaire d'enquête, nous avons réalisé cette étude avec le concours de  chefs de ménages qui sont essentiellement des Indru.

De manière traditionnelle, nous avons fait ressortir quelques traits donnants quant à la vie de ce peuple :

· · son attachement à la savane et à la nature d'une manière générale,

· · sa maîtrise du cycle de vie et du mouvement saisonnier,

· · son sens aigu de service et de disponibilité (à ne pas confondre avec la question de l'infériorité aux situations les plus variés.

· · Ses grandes capacités d'adaptation aux situations les plus variées.

🇨🇩━☞SUR LE PLAN ÉCONOMIQUE DE CE LIEU SÉCOUÉ LONG TEMP PAR L'ÉMORAGIE SÉCURTAIRE !
La chefferie de Walendu-Bindi qui n'a pas totalement sécurisé par nos dirigeants actuel, devellope une activité économique qui se fonde à grande échelle sur l'agiculture.

 Milieu socio-économique

L'économie comprend quatre secteurs essentiels dont ; Agriculture, Élevage, Artisanat, Pêche et certainement le Commerce.

Les cultures vivrières, cultures les plus développées, assurent la substance de la population et permettent de ravitailler en grande partie du térritoire d'Irumu.

Presque dans tous les groupements de la chefferie possèdent des marchés locaux. 

L'existence des corporations des producteurs, des commerçants et la présence des opérations économique et du bureau local de la FEC.

Ce secteur occupe la plupart des activités de la population de Walendu-Bindi qui sont essentiellement l'agriculture et l'élevage.

a . L'agriculture

Elle est traditionnelle et vivrière et elle constitue une source de revenue pour une certaine catégorie des personnes qui vivent d'une part de la production de leur champ (haricot, maïs, pomme de terre, patate douce, manioc, banane et toutes sortes de légumes, ....) et d'autre part, des produits de l'industrie destinés à l'exportation (café, huile de palme, et cacao, ...).

Alors les cultivateurs parcourent des longues distances pour pratiquer l'agriculture. D'où les grandes agglomérations sont alimentée en produits agricoles venant essentiellement des milieux ruraux périphériques  ( Mukato, Atelé, Janda, Alumbu, Letsudo, Karambu, Nyayigo, Nyamagaru, Tolé, Nyawanda, Mukorodo, Mukondru, Kisodjo, Mukato, Ogolô, Heru, Iya, Katoto, Matafu, Mbombi, Mbaraza, Sorodo, Mangala, Oyina, Zoko, Nyasinga, Arava, Teseni...)

La chefferie de Walendu-Bindi a la vocation agricole et emploie une frange de la population. Il s'agit d'une agriculture de subsistance, donc de type traditionnel (sans machines, matériels aratoires, ni engrais et utilise des techniques et méthodes archaïques de brulis et de jachère).

Elle occupe une grande partie de la population de la Walendu-Bindi. Elle est traditionnelle et vivrière et elle constitue une source de revenue pour une certaine catégorie des personnes qui vivent d'une part de la production de leur champ (haricot, maïs, pomme de terre, patate douce, manioc, banane et toutes sortes de légumes, ....) et d'autre part, des produits de l'industrie destinés à l'exportation (café, huile de palme, et cacao, ...).

🇨🇩⏱✍🏻 L'agriculture ; s'organise au tour del'agriculture, qui constitue leurs principale source des nourritures ils croient que leurs ancêtres les a confié son propre produits del'agriculture afin qu'ils s'en occupent. 

b . Elevage

L'élevage de petit bétail est pratiqué dans la chefferie de Walendu-Bindi. il s'agit de l'élevage des caprins, lapins et porcs, Elevage de gros bétail représenté par les bovins et pratiqué par les commerçants surtout ceux qui y ont investi. 

Cependant, depuis un certains temps, celui-ci est bloqué et ralenti par la dévastation causée par la guerre au profit des forces de résistance (rébellion).

La chefferie de Walendu-Bindi regorge des ressources naturelles incommensurables, allant des essences ligneuses et espèces animales, aux ressources agricoles et minières de très grande valeur.

L'élevage occupe une place de choix dans l'économie dela chefferie de Walendu-Bindi, en ce sens qu'il est pratiqué presque par tous les villages, un petit cheptel de caprins (chèvres, porcs, moutons) ou d'animaux de basse cours (coqs, pigeons, poules, canards, perdrix) qui vivent en liberté autour des cases. Chaque famille dispose en moyenne de deux ou trois têtes de petit bétail qui se nourrissent sans utilisation de technique d'élevage particulière.

Les principales espèces élevées sont les porcs, les chèvres et les poules et quelques fois, des vaches.

Il existe néanmoins quelques rares familles qui élèvent les cochons d'Inde, les lapins et les canards.

Leurs base économique est une agriculture de subsistance, complétée
par l'élevage de petits animaux (chèvres, poulets) et, plus tard, occasionnellement des vaches obtenues, au près des peuples (agro-) pasteurs, dans la région, et sont des spécialistes de la survie.

C’est le cas pour la viande de bœuf également, dans la province de l’Ituri, qui a plus de 500.000 têtes des bêtes bovines sans compter les caprins les ovins, les porcins et les volailles, le territoire d’Irumu à lui seul possède plus de 200.000 bêtes bovines. C’est une région agro-pastorale.

Le chien, bénéficiaire d'aliment et de soins de la plupart du maître, est principalement élevé pour la chasse, tandis que la poule, la chèvre et le mouton tiennent lieu surtout d'animaux de sacrifice dans
de nombreuses circonstances, cérémonies religieuses ou magico-religieuses, rites de guérison, rassemblement des liens, réparation des injures en l'endroit d'un supérieur, ...

Il est bon de signaler que, suite à la guerre (conflits armés), aujourd'hui dans beaucoup des villages, on ne trouve plus ces bétails, ils sont exterminés par des pillages, l'instabilité de la population et le déplacement de la population d'un endroit à un autre.

La Province del'Ituri est favorable à l'élevage. On y pratique 2 types
d'élevage :

L'élevage traditionnel ou nomadisme exercé par petits éleveurs avec ou
sans lopin de terre, ayant un nombre réduit de bovins avec la race Ankole rustique, résistante aux maladies.

L'élevage moderne constitué par les fermes de plus 200 têtes de bovins pratiquant l'insémination artificielle pour l'amélioration du bétail ou en croisement les races locales Ankole avec les races exotiques.

Les espèces élevées en Ituri sont : Bovins - Caprins - Ovins - Porc-Volailles et lapins - Cobayes.

Avant la guerre, la province del'Ituri fournissait la protéiné animale
à toute la RDC. 

La diminution des effectifs du cheptel est due aux pillages systématiques et abattages anarchiques durant la période des
conflits armés.

En général, l'élevage est du type extensif et connaît un certain nombre des problèmes notamment : le manque d'un encadrement technique aux éleveurs, les conflits d'espaces entre éleveurs et agriculteurs, le manque des vaccins à administrer aux bêtes, abattage incontrôlés, attaque des maladies tels que : la fièvre aphteuse, le charbon, la brucellose, le PPCB, les maladies en tiques, vermeoses qui ne sont pas soignés, insuffisance des vétérinaires,... 

Ceci pousse a plus de 90% de la population de ne pas élever plus de 10 à 18 têtes des bétails dans une exploitation familiales pour les poules, chèvres, canards, moutons,...., mais l'élevage intensif se pratique dans les fermes, clapiers, poulailles, ..... En plus des ces problèmes précités, l'insécurité récurrente occasionné par les militaires loyales et déloyales non contrôlés et la présence des miliciens FRPI dans la région pousse a ce que, la population ne se mobilise pas a l'élevage. 

Les principales contraintes de l'élevage dans la chefferie de Walendu-Bindi et en Ituri en particulier, sont :

- Les maladies du bétail : fièvre aphteuse, les charbons, brucellose, PPCB,

Maladies à tiques, verminoses

- Insuffisance des intrants vétérinaires, Manque des vaccins,

- Abattages incontrôlés, Entrées incontrôlées du bétail.

- Manque de motivation des techniciens d'élevage,

- absence de structure d'encadrement d'éleveurs

- absence des crédits bancaires aux éleveurs, ni actions incitatives de l'Etat

- manque d'une technologie moderne pour transformation des produits laitiers,...

C'est une occasion pour nous aussi de parler des foires appéllés communément vente, qui sont organisés souvent, en travers des plus part des entités coutumières dans les quelles se rendent des nombreux commerçants venu de Bunia, Nyankunde, et de la  province voisine, du Nord-Kivu, situé dans l'est du pay.

c. L'artisanat

🇨🇩━☞ACTIVITES CULTURELES ET ARTISTIQUES

L'artisanat joue aussi un rôle important dans la création de revenus en milieu rural. La population fabrique des chaises, des grabats, des lits, des nattes, des paniers en matériaux locaux... Nous classons également les tireurs de vin et les fabricants d'alcool qui sont nombreux à travers la chefferie de Walendu-Bindi.

Les réparateurs des appareils électroniques, des motos et vélos sont disséminés à travers Walendu-Bindi et ont une ampleur particulière vu la densité de la population et le nombre croissant des motos et bicyclettes.

La forge sert à la fabrication des flèches, des lances, des couteaux, des bracelets, des anneaux à travers la préparation du fer du cuivre ou du bronze.

Et l'artisanat, surtout dela forge, sont aussi pratiqués chez les (Indru), surtout, dans le groupement de Bukiringi, au Sud dela colléctivité. 

Dans le milieu, nous retrouvons aussi la menuiserie, la couture, la cordonnerie, la forge, qui constituent dans le domaine artisanal une source de revenu non négligeable dans le secteur informel.

Les activités de menuiserie, de scierie, de tissage, de vannerie, de sculpture sont bien connues dans le territoire et sont exercées avec un goût raffiné (Art indru). Fort malheureusement, ces activités ne sont pas en pleine expansion par manque d'encadrement des artisans.

L'homme et la femme s'adonnent selon le cas, à des diverses activités. L'on remarque que les hommes s'attèlent à la menuiserie, la scierie, la vannerie, la sculpture, ... tandis que la femme s'emploie davantage dans le tissage.
 
L'artisanat est exercé avec finesse et procure un petit revenu de subsistance aux artistes.

Par ailleurs, l'on constate que l'artisanat, une fois recadrer, redynamiser et restructurer, ouvrirait la chefferie au tourisme et procurerait des ressources considérables aux exploitations d'oeuvres d'art et partant, assurerait un revenu en plus à l'Etat.

🇨🇩━☞La VANNERIE ; est pratiquée est exercée pour la production et d'ustenstensiles d'usage courant ou des objects décoratifs très raffinés. Les hommes fabrique des objets d'usages masculin tels que les nasses, tandis que les femmes produisent les paniers, les nattes, les corbeilles, les hottes qui sont d'usage domestique, culinaire ou agricole.

LA POTRIE ; est généralement pratiquées par les femmes sur la base de l'argile extraite par les hommes. les femmes façonnent des objects d'usage domestique comme les pots, les gobelets, les cales basses, etc.

LE TISAGE du raphia sert à la production des étoffes et d'autres objects pour satisfaire certains besoins vitaux.

Les offres culturelles du peuple Ìndrŭ dit Ngiti 

La construction d'une maison artisanale dans le style des maisons traditionnelles du village, réalisées avec des matériaux naturels locaux (bois, écorce, paille...) d'une dimension approximative de 50 m, pouvant servir à l'exposition de produits artisanaux, susceptibles d'être utilisés pour la décoration intérieure ou extérieure. 

On pourrait également y trouver du mobilier réalisé par les artisans locaux (hommes, femmes et jeunes artisans expérimentés) ; divers objets de fabrication artisanale (nattes, nasses, paniers, tissus en raphia, objets d'art en bois ou en pierres et poterie de petite taille), facilement transportables.

Se basant sur les différents rapports crédible, néanmoins, les gens sont restés engagées dans l'agriculture, l'entreprenariat, des commerces ouvert à un seul pay l'Ouganda, mais leurs actions restent surtout, à certains niveau des classes moyenne de certains domaines économique malgré,. . . àla base, l'absence de certaines Banques nationaux et internationaux.

Avec leurs système de vie du passé, certains Indru, ont été longtemps considéré comme sous-homme, blessé dans leurs sous développement, pour cause, certaines, personnes engagaient les membres de leurs famille et ces derniers doivent travailler comme des salariés dans les champs, des autres.

C'est après des années d'une longue marche en arrière avec la plus part des certains ouvriers agricoles venus travailler, dans les plantations faisaient non seulement subir aux une forte discrimination.

C'est acause d'une pauvreté, la plus extrême, squattant au delà des limites d’un territoire qui était autrefois le leur, ils sont devenus dépendants de la mendicité et du travail à bas salaire pour des tiers.

Moyens de subsistance: Difficulté d’accès au moyen de subsistance, travaux journaliers très limités. 

Risques : 

Accentuation de la vulnérabilité, sexe de survie, malnutrition, etc.

Cette misère qui les empirés, s’accompagnait de la diminution de leur capacité à défendre leurs droits.

Aujourd'hui, la plus part des commerçants et salariés disent que, la rigueur des structures ethniques est telle bien à creuser les disparités entre groupes ethniques dans la mesure où certains d'entre eux sont favorisés par rapport à d'autres.

Ils annoncent des actions social planifier, pour mieux sauver future génération humaine dans leurs société. 

À ce point là, il doivent toujours souhaités que pour se faire enttendre, ils réviennent d'une sorte d’annulation de l’autre tout en voulant obtenir de lui paradoxalement.

C'est aussi avec l'entrée en jeux de nouvelle génération, quelques hommes d’affaires, dans le reste du térritoire d'Irumu, sont frappés par la crise économique, ce qui poussent certains opérateurs économiques de s'efforcer de prolonger de maniere miracle leurs cité rurale, grâce au petit commerces. 

Pour se faire les hommes ont la difficulté de trouver des solutions adéquates aux différents problèmes qui se posent dans la vie socio-économique.

Compte tenu de la situation socio-économique défavorable de notre pays, il devient plus difficile individuellement de faire face aux difficultés. 

Une connaissance et del'ethnicité traduit leurs consciences d'appartenance à un solidarité qu'elle impose aux membres à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Face aux enjeux de survie, avec toutes les épreuves conséquente, ils sont Instruit, par l'observation de leurs l'histoire, qui parlent souvent des hommes qui semblent entrés tardivement, petit à petit, dans le monde des affaires économiques, grâce à quelques activités économiques verte, l'agriculture vivrière, le petit commerce et l'exploitation artisanale de minerais constituent l'essentiel de l'économie du territoire de Walendu-Bindi. 

L'huile de palme est la principale culture de rente. Il est possible d'y cultiver aussi le cacao, le caféier, la canne à sucre etc..., avant de voir certains d'entre eux visiblement soulagés aujourd'hui, après des années d'obscurité aux déluges.

🇨🇩━☞Les relations ville-campagne

La ville et la campagne entretiennent beaucoup plus des relations d'échanges.

En effet, la ville fournit au village des matériaux de construction (ciment, planches, clous, tôles, fer à béton, ...) des produits phytosanitaires (pesticides, acaricides, insecticides, herbicides,) des vêtements et des commodités de transport (porte-tout, moto, vélo,).

Quant au village, il fournit à la ville des denrées alimentaires telles que les pommes de terre, le maïs, le haricot, les tomates, etc.

Certains hommes d'affaires et grossistes viennent directement au champ avec des camions ou des « pick-up » pour acheter des sacs de pommes de terre, de maïs ou des produits maraîchers (choux, tomates, oignons, poireaux, ...) pour aller revendre plus cher dans les métropoles ou dans les pays voisin.

Des marchands y amènent de nouvelles technologies et les marchés locaux fleurissent.

Alors que depuis le Régime Colonial Belge, la chefferie de Walendu-Bindi connait un développement économique inférieur aux autres régions du pays, et aujourd’hui, les Indrus sont tournés vers l’avenir et rêvent de voir leur région prospérer.

L'échange s'effectue en monnaie locale, le franc congolais, en dollar américain, quelquefois en euros ou en shilling ougandais.

Les produits manufacturés sont vendus aux marchés, dans des magasins et des boutiques.

Activités économiques

Les activités économiques de la contrée, sont pour la plupart, à caractère individuel et familial.

Les activités commerciales se réalisent au sein des grands marchés, des petits marchés, des kiosques et des boutiques internes.

Les produits qui y sont, sont des denrées alimentaires, les produits chimiques (médicament). 

Les produits agricoles et enfin, les produits manufacturés.

Les boutiques se localisent surtout au long de la route principale qui traverse Walendu-Bindi, en provenance de Bunia et qui le relie aussi avec la chefferie de Bahema Mitego.

La population autochtone vit principalement de travaux agricoles, d'élevages, de pêches et de commerces, à moindre dégré contre 6% dans tout le térritoire d'irumu ( source : Rapport annuel 2016 de l'administration du térritoire d'Irumu du 31 décembre.

Le transport s'effectue suivant les possibilités de chaque personne, que c'est soit par le vélo, le dos, la tête, la moto, ou par autres marque des engins roulant.

Il convient de signaler que, l'absence du courant électrique, l'insuffisance de la matière première au marché constitue un obstacle au développement harmonieux.

L'instabilité et le déficit en énergie électrique constituent un élément dissuasif pour les investisseurs, ce qui empêche l'éclosion d'un secteur industriel compétitif.

Les groupes électrogènes et les panneaux solaires sont de nouvelles formes d’énergies qui prennent l’élan d’utilisation même dans le territoire d'Irumu.

Dans leurs action social, ils mènent un mode de vie plus sédentaire, qui leurs permettre d'adopter, l’agriculture, pétit commerce, mine, pêche, chasse, l'élévage, et autres activité socio-économique, mais, à moindre échelle, malgré...

Puisque « leurs base en Collectivité de Lendu-Bindi, est une région extrêmement riche au niveau agricole avec une population qui travaille dure, qui est extrêmement productive mais qui n’a pas la possibilité de valoriser son travail et ses ressources. 

Faute des transformations, qui doit permettre à faire cette partie national, dela Rdc, le moteur du développement économique de la province.

En contribuant à mettre en valeur, la production locale des paysans, comme ça se faisait dans le passé, mais au contraire de la réalité d'aujourd'hui.

Ces habitants vivent principalement de l'agriculture.

Une autre couche s'adonne aux activités informelles pendant que certains autres sont des agents de l'Etat ou d'autres organisations.

🇨🇩Causes de la pauvreté 

D'après les constants mènés par votre rédaction : « la pauvreté ou la misère peut s'expliquer uniquement par la faible performance de ses institutions, de ses entreprises, encore de ses coutumes. 

Notre mode de travail, notre niveau de vie et nos politiques sont déterminés par un mode mondial et cet ordre est fortement marqué par le jeu des intérêts de grandes puissances qui ne veulent pas l'avancement de la RDC et continuent à aggraver la misère des congolais. 

Nos politiciens aussi avec leur mauvaise gestion ont plongé le pays dans l'abime où il croupit c'est-à-dire chacun des gouvernants a sa part de responsabilité dans la descente aux enfers que poursuit le niveau de vie du congolais, dans la mesure où les dirigeants sont restés marqués non pas par le souci de promouvoir le progrès économique et social, mais par esprit servile et fortement tourné vers le seul profit et leur sécurité personnelle. 

À cela s'ajoutent les mécanismes financiers internationaux qui créent la pauvreté et la dépendance... »

La plupart des gens que nous avons contactés sur terrain ont estimé qu'à la base de la pauvreté on trouve le chômage. 

Beaucoup n'ont pas où travailler pour satisfaire leurs besoins primaires.

La couche qui travaille, petite soit-elle, touche un salaire insignifiant ou carrément ne reçoit rien. Le cas de monsieur Adjiba, agent au service del'état illustre non moins cette affirmation. Cet employé nous a confirmé qu'il a travaillé pendant plus de six mois sans rien toucher comme rémunération.

Avec l'insécurité permenant, nous avons appris que certains habitants de coin exploitent des champs en dehors même de leurs groupements -pour la plupart- en territoire d'Irumu où des forces armées troublent la quiétude de la population. 

Les cultivateurs accèdent difficilement à leurs champs, souvent leurs récoltes sont pillées par des malfrats. L'insécurité devient ainsi une menace pour les cultivateurs qui, malheureusement, ne savent plus exploiter leurs champs.

Aussi, faut-il ajouter à ces causes, la paresse. 

Cela fait qu'il y ait trop de bouches à nourrir que de mains qui travaillent. 

Certaines personnes ne veulent pas cultiver le sol pensant que c'est un dur travail moins productif.

Aussi, faut-il ajouter à ces causes, la paresse. 

Cela fait qu'il y ait trop de bouches à nourrir que de mains qui travaillent. 

Certaines personnes ne veulent pas cultiver le sol pensant que c'est un dur travail moins productif.

🇨🇩DISCUSSION / ANALYSE DES RESULTATS

Après la présentation des résultats de notre travail, notre étude nous montre qu'outre les causes de la pauvreté nous données par les interviewés, il y a lieu de souligner certains éléments qui font aussi que la pauvreté s'accentue dans cette partie de del'Ituri. 

La consommation abusive de la boisson alcoolique et pendant la journée contribue trop à la pauvreté dans un quartier. Au lieu de répondre aux besoins de bases, les hommes s'appliquent à trop dépenser pour l'alcool et pendant qu'il faut travailler, ces amoureux de l'alcool ne font que s'amuser. 

Nous nous sommes présentés dans certains bistrots de la place. À notre surprise, ces débits de boisson étaient plein de monde alors que c'était encore la matinée.

Aussi, y a-t-il des paresseux dans ce quartier, des gens qui ne veulent pas travailler. Cela fait qu'ils ne s'attendent qu'à l'aide. Ils veulent de la manne qui tombe du ciel. Cette attitude les paupérise davantage.

Une autre cause, c'est le désespoir. Les gens ont désespéré, ils ne croient pas qu'un jour ils peuvent quitter cet état. Le désespoir fait qu'on ne fournit plus d'effort pensant que rien n'ira.

Comment quitter de ce l'état de pauvreté devrait être une affaire de tous. Curieusement, certaines personnes pensant qu'il y aura un être -nous ne savons pas comment l'appeler- qui viendra sauver la situation. Quand il faut réfléchir sur la manière dont il faut vaincre la pauvreté, certaines personnes déclarent : « c'est comme si celui qui changera ce pays n'est pas encore né ». C'est un problème !

Situation économique

La chefferie de Walendu-Bindi regorge des ressources naturelles incommensurables, allant des essences ligneuses et espèces animales, aux ressources agricoles et minières de très grande valeur.

Les sources majeures de revenus sont l'exploitation artisanale des minerais, l'artisanat, l'agriculture, le petit commerce, l'élevage et la pêche.

· Mines

Hormis ses richesses naturelles du sol, regorge aussi d'immenses ressources du sous - sol : l'or,... ce qui a justifié la présence des nombreux creuseurs.

Aujourd'hui aucune société n'oeuvre mais la population s'adonne à l'exploitation artisanale des minerais.

L'exploitation minière emploie très faiblement la main d'oeuvre active, exclusivement masculine, étant donné que le travail fait appel à la force musculaire faisant défaut à la femme, cette activité procure un petit revenu pour la subsistance de quelques familles.

Jadis, la chefferie de Walendu-Bindi constituait le poumon économique de la Province del'Ituri, par sa production agricole excédentaire. 

Aujourd'hui, cette production a régressé suite à la libéralisation de l'exploitation artisanale de minerais, à la destruction de toutes les unités de production et de transformation des produits agricoles et au manque de matériels aratoires.

Deux saisons déterminent le calendrier agricole dans le térritoire d'Irumu.

1ère Saison A

Elle prend cours à partir du mois de mai et se termine au mois d'octobre, c'est la période de la culture de riz, arachide, maïs, banane, coton, palmier à huile. La période allant d'octobre à décembre correspond à la celle de semer.

2ème Saison B

Elle commence au mois de décembre jusqu'au mois de février. 

De février à mai correspond à la période de récolte du riz. Les cultures d'arachide, du maïs, du manioc, de l'amarante et le haricot sont développées à cette période. Les denrées alimentaires sont vendues localement et en dehors de Walendu-Bindi. Il s'agit notamment d'huile de palme et d'arachide.

Il s'avère que la modernisation de l'agriculture, le recyclage et l'encadrement des moniteurs agricoles, le renouvellement des cultures de coton et la réhabilitation des plantations (de café, cacao et palmier à huile) constituent le socle du redécollage économique de Walendu-Bindi.

· Commerce

Alors que depuis le Régime Colonial Belge, la chefferie de Walendu-Bindi connait un développement économique inférieur aux autres régions du pays, et aujourd’hui, les Indrus sont tournés vers l’avenir et rêvent de voir leur région prospérer.

Le petit commerce, tourné exclusivement vers les produits de première nécessité, est en vogue dans la chefferie de Walendu-Bindi. Il permet à certains habitants d'assurer la scolarité de leurs enfants, de se préoccuper de l'habillement de ces derniers, ainsi que de leurs soins de santé.

Tout compte fait, cette activité est, dans bien des cas, exercée par les indru et autres tribus environnantes. On observe malheureusement la dollarisation du milieu, la flambée des prix due essentiellement à l'enclavement de l'entité de Walendu-Bindi.

Activités Commerciales

Quelques fois, le petit et grand commerce occupe aussi une portion importante de la population. La vente des produits agricoles et des produits de première nécessité en provenance del'ouganda.

 Avec multiplications  des marches locaux, qui accueillent souvent les cheteurs des produits agricole, venu d'ailleurs, sont obligés d'  évaccués leurs marchandises champêtres vers Bunia, Kasenyi,
 Chomia, et Burasi, àla frontière avec l'Ouganda voisin,  d'où se fait des échanges commerciaux.

Le commerce est un secteur qui vient après l'agriculture. Il constitue une activité le plus développée par les Indru à certain niveau. À la base, l'agriculture pratiquée est confronté au problème de terres qui constitue d'ailleurs le grand problème parmi tant d'autre qui sont a la base de leur vulnérabilité.

Dans le commerce, la colléctivité de Walendu-Bindi entretient des échanges au niveau local et externe d'elle. 

Des marchands y amènent de nouvelles technologies et les marchés locaux fleurissent.

Alors que depuis le Régime Colonial Belge, la chefferie de Walendu-Bindi connait un développement économique inférieur aux autres régions du pays, et aujourd’hui, les Indrus sont tournés vers l’avenir et rêvent de voir leur région prospérer.

Les échanges portent sur des produits agricoles industriels manufacturés de premières nécessités. 

La ville de Bunia, est celle qui approvisionne cette cité en ces produits. Il s'agit principalement de commerce des produits vivriers et celui des produits manufacturés.

Le premier est pratiqué d'habitude par les personnes physiques dont la plupart sont les femmes et les personnes morales, tel que le cas des coopératives.

En effet, cette culture reste encore au stade traditionnel, car l'utilisation de la houe, la machette y restent encore très fréquente. 

L'agriculture de subsistance est la base de toutes les autres activités.

Pour satisfaire à ses besoins alimentaires, mais aussi pour permettre de satisfaire aux autres besoins, la population utilise une partie de sa production à la consommation immédiate et une autre est vendue localement ou exporté.

Donc cela permet à l'environnement économique de ce conté, est cependant marqué, par des potentialités naturelles et du sous-sol énormes (or, diamant, fer, pétrole, bois, cours d'eau, etc.) et des potentialités touristiques importantes.

Apres les pillages de 1991 et de 1993, les deux guerres de 1996 et de 1998 et le retrait des bailleurs de fonds décidé au début des années 1990, avec la désorganisation des systèmes de commercialisation des produits agricoles a également provoqué une baisse des prix. 

Les revenus dans le secteur agricole été alors devenus insuffisants pour inciter les paysans à investir davantage, et à accroître leur productivité, de sorte que, dans de telles conditions, ils préfèraient ne produire que, pour assurer leurs subsistance.

Situation vecu, parmi les nombreux facteurs conjoncturels qui expliquent la forte incidence de la pauvreté en RDC, trois au moins méritent une attention particulière.

Les pillages que la RDC a connus en septembre 1991 et en janvier 1993 et les guerres de 1996 et de 1998 sont, sans contester les deux des facteurs conjoncturels qui ont le plus contribué à aggraver le niveau de pauvreté au niveau national.

Ces évènements ont affecté le système de production et accentué le manque d'accès aux soins de santé, à l'éducation, à l'eau potable..., sous sous le régime dictatorial d'ancien président du Zaïre Mobutu Séséséko.

C'est les analyses faites par l'auteur sont celles que, nous développons dans ce travail. 

 🇨🇩Les commerces de produits :

 Les denrées alimentaires, produits de pêche, d'élevage et de la chasse, sont vendus aux différents marchés publics organisés par l'administration nationale. 

Ressources agricoles

Opportunité d’affaire dans le secteur de l’agriculture :

La chefferie de Walendu-Bindi est milieu favorable à une gamme variée de spéculation agricole, la population nombreuse et dynamique : main d’œuvre agricole disponible et bon marché ainsi que des consommateurs potentiels, vaste étendue des terres : grande exploitation agricole avec possibilité d’une agriculture mécanisée.

Opportunité d’affaire dans le secteur agro-pastoral

installation des fermes pour la production du lait brut

La chefferie de walendu-bindi et ses environs possèdent un sol fertile favorisé par un climat tropical humide fortement influencé par l'altitude. 

Cette fertilité du sol favorise la production de différents produits :

*.manioc,

*.haricot,

*.igname,

*.patate douce,

*.sorgho,

*.ail,

*.banane,

*.soja,

*.chou,

*.et autres légumes.

Il est possible d'y cultiver aussi le cacao, le caféier, la canne à sucre etc..., avant de voir certains d'entre eux visiblement soulagés aujourd'hui, après des années d'obscurité aux déluges.


Mais aujourd' hui  en Colléctivité de Walendu-Bindi, de nombreux jeunes sans emploi stable comme ça se fait à Bunia, s'orientent vers les travaux d'orpaillage ou de moto taxi. 

La culture industrielle s'exerce à moindre échelle.

Par ailleurs, l'élevage du gros et petit bétail, la pêche, la chance (du gibier), la collecte (des champignons ), sauterelles, termites, miel, ont conclus, les membres des ONG FAO et AAA, Agro-Anction-allemande, au cours d'une mission humanitaire dans Chefferie de Walendu-Bind

🇨🇩PRINCIPALES SOURCES D’ÉNERGIE :

 1. Energie électrique : 2%, quelques ménages 2. Panneau solaire : 2% 3. Groupe électrogène : 30% 4. Bois : 100% 5. Pétrole : 80%.

🇨🇩Principales activités

 1. Agriculture : 80% 2. Elevage et Pèche :

12% 3. Commerce générale (divers) 6% :

 PRINCIPALS PRODUITS AGRICOLES :

 1. Mais, Manioc, Haricots, Bananes.

Arachides utilisation et transformation de chaque produit : les produits sont destinés, à la consommation par les populations à 100% et sont soit séchés et conservés, comme semences soit vendus vers des agglomérations mouvementés dela place, ou des lieux de rencontre réel au virtuel entre acheteurs et vendeurs de marchandises que ce soit des biens ou des services.

Notament, GETY, KAGABA, SONGOLO, KENGELU, AVEBA, BAVI, et BUKIRINGI, sont des une entités publique chargée de la gestion de certaines compétences économiques pour satisfaire d’autres besoins des ménages.

Avec l’ensemble des produits entrant directement en concurrence des uns par rapport aux autres.

(Par exemple, le marché des consoles), est l’ensemble des produits différents qui sont visibles.

Les poissons du lac Albert sont, consommés, frais soit séchés, et transformés, à fumés, et destinés, à la vente vers plusieurs autres provinces du pays

Source : nos enquêtes sur le terrain

 Sport et loisirs

🇨🇩L'ACTUALITÉ SPORTIVE SE RAPPORTE À QUELQUES CLUBS DE FOOTBAL QUI PARTICIPENT DANS UNE CHAMPIONNAT LOCALE SUR PLACE EN COLLÉCTIVITÉ DE WALENDU-BINDI ! SUR CETTE LISTE NOUS TROUVONS :

🇨🇩⏱✍🏻1. Bolonvu d'Aveba

🇨🇩⏱✍🏻2. Tigre de Gety

🇨🇩⏱✍🏻3. Vijana de Chykele

,🇨🇩⏱✍🏻4. Hyrondelle de Bavi Olongba

🇨🇩⏱✍🏻5. Mukasimba de Chadhu

🇨🇩⏱✍🏻6. Léopard de matafu-Abfunya

🇨🇩⏱✍🏻7. Aigle Vert de Bukiringi

🇨🇩⏱✍🏻8. Seleka de Nombe-Bolu

🇨🇩⏱✍🏻9. Agapé de Badjanga

🇨🇩⏱✍🏻10. Mbala-Sport de Kaswara

Le football est le sport principal fait dans cette chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi et reconnu par CEFIBA. 

Périodiquement, ils font des matchs amicaux dont les gagnants rentrent seulement avec honneur chez eux sans motivation financière et appui matériel à cause du manque des sponsors.

Les loisirs sont quasi-inexistants à cause des initiatives et es promoteurs ; rarement des évolués y montrent des pièces théâtrales dont on exhibe à gratuit pour raison de la pauvreté (faible revenu et insuffisance du temps de repos et cela se fait sauvent le samedi et dimanche).

🇨🇩⏱✍🏻SITUATION SANITAIRE ⬇️⬇️⬇️⬇️⬇️⬇️⬇️

La zone de santé de Gety se trouvant à Gety-Mission est une Institution sanitaire composée d'un Hôpital Général de Référence, d'un Bureau Central de la Zone de Santé Rurale, et d'un Bureau Chargé des Projets de Développement.

Qu'il offrir des soins de santé intégrés à la population desservie par l'Hôpital général de Gety Mission, qui s'est développée autour d'un grand centre hospitalier implanté dans le milieu vers les années 1933 par le missionnaire catholique dont le but était d'évangéliser les personnes qui vivaient dans cette contrée.

Profil de l'entreprise

C'est donc une Institution qui s'occupe des Soins Intégrés, c'est-à-dire, des soins curatifs, préventifs et promotionnels de la population à sa charge.

L'hôpital collabore avec de nombreux partenaires : ex l'église catholique qui est propriétaire de l'Hôpital Général de Référence; SANRU III, le plus grand partenaire dans les activités des Soins de Santé Primaires. Nous pouvons en citer d'autres, tels que : l'UNICEF, ASRAMES, OXFAM, MERLIN, ...

Donc les clients sont très satisfaits des services que nous leur offrons.
L'Hôpital Général de Référence s'occupe des soins curatifs, préventifs et promotionnelles de la population de la Zone de Santé Rurale de Gety. Les malades sont référés des Centres de Santé de la Zone de Santé et aussi des autres Zones de Santé environnantes comme Niankunde, Rwapara, et Boga.

Il offre les soins curatifs dans les grands domaines de la médecine, à savoir : la médecine interne, la pédiatrie, la chirurgie et la gynécologie- obstétrique.

Sa maternité est très fréquentée avec des périodes où elle atteint la moyenne de cents (120) accouchements par mois.

Àl'Absence des hôpitaux de qualité pour la prise en charge des malades, insuffisance et adéquation des infrastructures de santés appropriéesce qui est à la base des beaucoup de morts.

Dans des différentes correspondances émanant de Mateso Rusa Léonard qui en est, le responsable sécouriste au poste de santé dela localité Matafu en groupement de Bukiringi à partir du quel, il nous à informé de ce qui suit.

L'hôpital général de référence de GETY- HGRG : avec 16 centre de santé, avec chaqun une capacité moyenne d' accueil de 64 lits : Bukiringi, Bilima, Aveba, Singo, Olongba, Soke, Maga, Tchyekele, Nombe, Kagaba, Kinyo Mubaya, Zitono, Kagoro, Isura, Gety-État.

Les postes des santés qui se localisent dans la zone de risque notamment : Kabona, Kazana, Avenyuma, Sukpa, Bahura, Koga, Atsuka, Buguma, Momvu, Kanyamagaro, Androzo, Kaguma, Lagabho, Bhunga, Kanyoro, Medhu, Sorodo :

🇨🇩━☞MALADIES LES PLUS RÉCCURENTE :

 *. Le paludisme

Les infections respiratoires aigües (IRA).

La diarrhée. La malnutrition, l’anémie.

La méningite La majorité de la population souffre le plus souvent du paludisme.

Ceci est dû à une mauvaise utilisation des moustiquaires.

L’anémie touche plus les populations du bord de lac Albert, la malnutrition sévit dans le côté Sud (Gety et Bogoro).

La malaria et la fièvre typhoïde eux sont retrouvés endéhors de W/Bindi.

Et d’autres maladies telles que la peste, les IST, le VIH sont également présents dans le térritoire.

LES ONGS INTERNATIONAUX ET LES AGENCES DES NATIONS-UNIES, INTERVENANT, AUSSI DANS LE SÉCTEUR DE SANTÉ SONT :

Samaritans Pures, Unicef, Ppsp, UNFP, Sanru, OMS, Gavi, Medair, MSF, Coopi, Caritas, Solidarités Dans Wosh, Ladec… qui interviennent beaucoup plus dans la lutte contre le VIH et les violences sexuelles.

Les habitats de d'autres coins recculés, sont obligés de se déplacer à des longues distances pour accéder aux soins de santé primaires. Cette distance varie selon notre tableau de 5 à 25km. 

Ce qui conditionne un taux élevé de mortalité, d'auto médication en s'approvisionnant chez les pharmaciens ambulants et le recours à la phyto thérapie. 

Même question reste posée par rapport à la qualité des soins de santé primaires dispensés, la qualité des infrastructures, et à la qualification du ni personnel traitant.

Parraport aux quelques Éléments d'inégalité sociaux.

Dont le standard de vie et les indicateurs sociaux qui été en dessous du seuil de viabilité.

Exemples dans le passé :

- Moin d'un % de taux de desserte en eau potable, et moins encore en électricité et l'accès très réduit aux soins médicaux été rapportés; 

- 45,4% de taux de malnutrition chronique ; 

- Espérance de vie : 75 ans ; 

- Taux de prévalence du VIH/SIDA : 3,4% 

- 1 médecin pour 41.351 habitants ; 

- Taux de scolarisation au primaire : presque à 60 % ; 

- Nombre de calories par personne par jour : 1.741,1. 

avec une pauvreté est la règle, l'abondance l'exception aux conditions d'existence de cette population est déplorables même aujourd'hui. 

Source : nos enquêtes sur le terrain

LES RÉSEAUX DE COMMUNICATION

Infrastructures d'information et de télécommunication

A. Téléphone

Le téléphone mobile a bouleversé le monde de la télécommunication au niveau du paysage rural.

Il a repoussé les limites de l'isolement et a rapproché les individus. 

Cependant, grâce à l'implantation vers l'an 2010 de la société Celtel actuellement Airtel, la population de Walendu-Bindi est entrée dans le monde du cellulaire.

Malheureusement, durant nos séjours leurs antenne de relai était en panne. 

De ce fait, pour remédier à cette situation la population recourt à un réseau émettant à partir de Bunia et Niakunde, soit en montant au sommet d'une colline, d'autres aller non loin de l'Hôpital Général de Référence de Aveba, pour recueillir les ondes perdues de Vodacom et Airtel venant de la ville de Bunia, Niakunde, afin d'effectuer des appels.

S'agissant du réseau téléphonique, quelques sites seulement sont arrosés par le réseau : Airtel, et vodacom disponible seulement au chef-lieu des groupements soit à 20% et quelques-uns sont desservis à un point du village découvert par les habitats soit 30% des villages enquêtés et d'autres ne sont couverts par aucun réseau téléphonique soit 50% des sites.

Le réseau de télécommunication en RD Congo existe dont Vodacom occupe une grande partie avec une qualité satisfaisante; du point de vue disponibilité des produits, les cartes, sims blanches et fash y sont. 

Ce réseau vodacom a un service de transfert d’argent M-Pesa qui est disponible. 

Le réseau Airtel couvre aussi une grande partie avec une qualité plus satisfaisante et avec disponibilité de leurs produits (les cartes, sims blanches et fash) et un service de transfert d’argent Airtel Money.

Ces 2 réseaux de télécommunication fonctionnent correctement dans les grandes agglomérations. 

Mais plus on s’en éloigne, moins on reçoit le signal.

Vodacom couvre environ 90% de cette entité avec une bonne qualité de réseau, et de ses produits en permenant.

Quelques fois, le réseau Airtel couvre plus ou moins, le 10% réseau.

B. Internet

Les cybers café n'existent pas.

L'Internet du réseau sans fil se cherche encore, puisque aucun fournisseur d'accès ne s'observe.

Dans les grandes agglomérations quelques personnes se connectent grâce à des services d'internet fournis par les réseaux de téléphonie mobile, implanté dépuis 2010. 

Avec ces réseaux téléphoniques on peut se connecter à partir d'un téléphone compatible.

C. Télévision et Radiodiffusion

La Chefferie bénéficie des ondes de télévisions émises à partir de Kinshasa notamment de la RTNC et DIGITAL Congo. 

Mais aussi grâce aux quelques nantis à travers leurs antennes paraboliques permettant la réception d'une gamme variée de chaînes, captivent le voisinage et les passants, notamment pendant les grands événements sportifs : Coupe du Congo, Coupe d'Afrique (CAN), Coupe d'Europe, Coupe du Monde. 

Ainsi, pour ne pas laisser leurs salons pris d'assaut, ils sortent leurs écrans devant une foule agglutinée et qui n'est pas prête à partir, sauf coupure intempestive de courant électrique.

Médias locaux

En 2017, on dénombrait plus de 4 stations de radio de chaînes.

Notamment : Radio Maendeleo de Gety-Etat, Radio Amani d'Aveba, Radio Umoja de Gety Mission, et Radio Pacific de Bavi, (qui émettent en français, swahili et ndruna comme en langues locales) tandis que la population était équipée de quelque plus de 10.000 radio et 500 postes de télévision. 

Mais, à travers la chefferie de Walendu-Bindi, le reste le canal d'information le plus populaire. Les journaux de presse écrite sont lus par la population urbaine. 

Donc les radios qui émettent dans la Chefferie : 


Donc si cette dernière connaît un fonctionnement régulier, par contre, qui tourne de façon irrégulière ces derniers temps. 

Outre ces deux stations, on note l'existence d'une radio périphérique, notament Radio tangazeni Kristo RTK, et Radio Okapi avec des stations autonomes à Bunia. 

Toutefois, les émissions restent plutôt sporadiques faute d'énergie.

Cependant, la contrée est copieusement arrosée par une radio du pays voisin : Radio Free Afrika, sans ignorer des chaînes internationales telles que RFI, BBC, DOCH-WELLE, la Voix de l'Amérique, Africa n°1, Radio Vatican et Canal Afrique, etc. 

Cette situation fait que la population reste ignorante des événements nationaux au profit des informations étrangères. 

Source : nos enquêtes sur le terrain

🇨🇩━☞CONCERNANT L'ALIMENTATION

La cuisine dela communauté ethnique Ìndrŭ est typique de l'Afrique centrale et porte des influences européennes. 

Les aliments de base comprennent le 
foufou, sorgho, le millet, le riz, le maïs, patate douce, les pommes de terre, les haricots, et les ignames. Les familles plus riches peuvent manger du mouton et du bœuf. 

Cependant, dans les villages, la viande est remplacée par du poisson ou des œufs à la coque. 

Les Ìndrǔ apprécient également les tomates, les carottes, les oignons et les épinards, ainsi que les fraises, les papayes, les mangues et une variété de bananes, qu'ils utilisent pour créer des plats salés et sucrés.

Mais à certain niveau, plusieurs ménages ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins alimentaires.

Dans des ménages que nous avons visités, les gens mangent une ou deux fois par jour sans aussi tenir compte de la qualité et même de la quantité du repas. 

L'essentiel y est de mettre quelque chose sous la dent pourvue qu'on ne vive la mort.

Le régime alimentaire des Ìndrŭ se caractérise par une prédominance des féculents. Parmi ceux-ci, le manioc occupe une place de choix. Sa forme la plus utilisée est la chikwangue. Les autres formes de consommation de manioc sont le Fufu (farine de manioc),  (manioc moko et bouilli). 

Le manioc est le produit le plus consommé aux villages et sa prévision de production est bonne. 

Le manioc est consommé en foufou, chichwangues, en tubercules bouillies. 

D'une manière générale, la composition des repas est monotone (manioc ou avec pondu, additionné de poisson parfois dans les villages où se pratique la pêche).

Le haricot vient en deuxième position et produit au moins deux fois pendant l’année. 

Le maïs la banane sont également produit en très grande quantité aux villages en général. 

Ils sont consommé sous forme d’aliments bouilli ou grillé au feu et aussi transformé en alcool local appelé « Kaipko ». Et le tabac aussi, est une culture commerciale importante. 

La banane Plantin, l’igname, le riz également sont consommés mais très occasionnellement.

Les viandes de porc, de chèvre et la volaille sont de temps en temps incorporées dans la ration, surtout lors des fêtes ou d’autres événements spéciaux. 

Les principales sources de protéines d’origine animale sont constituées par les produits de chasse, de pêche et par les chenilles et les insectes. La consommation presque quotidienne de légumes se limite au pondu (feuille de manioc).

La consommation des produits de pêche et de la chasse est très élevée. ( C’est le cas de poissons, gibier, tortue, crocodile, serpent, etc). 

Les Ìndrŭ sont des consommateurs potentiels de l’alcool. Il faut reconnaître que dans les temps, les hommes, les femmes et surtout les enfants se promenaient à moitié nu. Ils portaient du raphia dans la partie inférieure comme pour cacher le sexe et la partie supérieure restait tout nue. De ce fait, les seins des femmes se livraient au spectacle des yeux.

La gastronomie traditionnelle n'est pas en reste avec des mets locaux (légumes, fruits, produits de proche...), préparés par les femmes dévouées à la cuisine. Ces mets pourraient très commercialisés au restaurant traditionnel ou dans la structure touristique qui existe (OLO visiteur). 

Ce serait l'occasion de créer un partenariat entre olo et les populations locales.

Source : nos enquêtes sur le terrain

🇨🇩━☞DEVELLOPEMENT RURAL 

Les infrastructures sociales sont absentes détruites ou, la plupart du temps, inefficace. 

Le processus de construction de la nation a perdu, du terrain depuis plusieurs années et, pour reprendre après la guerre civile qui a coûté la vie à des milliers des personnes.

À part la firme pétrolière française TOTALE, les investisseurs s'étant éloignés, et les ressources servent à alimenter la guerre plus qu'à développer la province, et les richesses de la province.

Dans leurs entité coutumière, on compte tout au plus 60% des abris à pailles ou cases et le reste des habitations sont en tôles en pisé ou soit à dur et à semi-dur. 

Bref, certains coins de la colléctivité, sont très évolués c.à.d. avec d’intenses activités commerciales, d’élevages, de l’agriculture et d’exploitation des bois etc. où on retrouve un grand nombre des abris en tôles.

🇨🇩━☞Fiançailles et mariage

Les Ìndrŭ considérent le mariage comme un facteur d'union. C'était la tante ou l'oncle d'un garçon qui lui avait identifié une épouse. Le garçon n'avait pas le droit de s'opposer à une fille identifiée mais l'a plutôt épousée sans aucune plainte lorsque la fille a accepté la demande en mariage. 

La famille du garçon devait payer une dot de 12 têtes de bétail ou de greniers de citrouille avant que la fille ne soit remise au marié pour consommer leur mariage. 

Lorsqu'un mari meurt, son frère devient le prochain mari de la veuve dans l'espoir qu'il s'occupera des orphelins.

Le Garçon et la fille doivent d'abords être en accord. Alors la famille du garçon va rencontrer les parents de la fille pour dire leurs intentions.

La dote qui est un acte du mariage coutumier, vient rompre les fiançailles.

Cette dote est matérialisée par le versement d'une somme d'argent variant selon les exigences de la belle-famille.

Dépuis Muhangu, la dote chez le peuple Indru, a été fixé, au nombre 12 vaches, avec trois chèvres par un taureau, et 6 chèvres par une vache mais avec la plus part des clans, la famille, la dote se fait, à deux où trois traches, pour cause, dela manque des moyens sans le vouloir. 

Tout comme le mariage, qui engage deux familles et entraîne l'observance de divers rituels pour sceller l'alliance entre les deux familles. 

Aujourd'hui, beaucoup des mariages se font, après avoir doté des chèvres, et alors les parents, dela fille marié, récoivent, une partie dela dote, avec deux Houes, trois pagnes, et le veste pour le papa.

Mais chez la plus part clans, les mariages sont souvent pré-arrangés par les familles, moins de nos jours. 

Ils donnent des vaches comme dote et, chèvres voir même l'argent.

Le peuple ìndrǔ respecte sa tradition d'accueillir les personnes mariées ou les membres de famille d'un conjoint.

Dans les circonstances de fêtes des noces, les ìndrǔ chantent et dancent pour manifester leur joie envers leurs visiteurs qui se présentent dans la belle-famille ou dans le lieu de mariage.

Ils souhaitent la bienvenue à travers une chanson qui interpelle les membres de la belle-famille d'acceuillir l'époux ou l'épouse ou encore les membres de leur famille. Ceux-ci à leur tour chantent et dancent pour exprimer leur unité conjugale. 

À part cette chanson d'accueil, le peuple ìndrǔ exprime leur affection à la belle-famille par des chants citant les noms de leur visiteurs, des chants qui peuvent être considérer par d'autres peuples comme des insultes ou moquerie mais dont l'objet est de faire réjouir la belle-famille.

🇨🇩━☞Les filles se marient plus vite, entre 16 et 25 ans, tandis que les garçons se marient entre 28 et 35 ans car ils doivent d'abord être capables d'assumer les responsabilités d'un foyer.

,🇨🇩⏱La jeune INDRUAY se marie 

le plus souvent, dès qu'elle est remise de l'excision qu'elle a subie. 

Elle quitte alors son village et sa famille pour s'installer dans la famille de son époux.

On peut cependant observer des cas où la belle-famille s'oppose catégoriquement au mariage de leur fille. Dans ces cas, souvent la fille quitte clandestinement sa famille pour rejoindre son amoureux avec les risques d'être renié par sa famille. 

Ces mariages avec des femmes non dotées ou sans la bénédiction de l'une ou des deux familles s'apparentent parfois au concubinage et ont peu de chances de succès.

Elle devient membre de son clan.

En cas de décès, la veuve pouvait accepter d’épouser un des frères de son défunt mari.


La dot « mukaga » chez les indru comprend :


- 1 vache mâle (génisse) « Tsiki-ikyi ». cette vache a la valeur de neuf chèvres. » 

- 1 taurillon « 1 imbo indri to ikyi-akpa» (cinq chèvres à vache male), 
- 1 taurillon « ifo indri to ikyi-akpa »(quatre chèvre en vache male). Ce taureau est la valeur de quatre chèvres. 

- 1taurrillion « ibhu indri to ikyi-akpa » (Trois chèvres en vache male). Ce taureau est la valeur de trois chèvres. 

- 1 chèvre en gestation « Ambori »

- 4 chèvres non gestante « kilikili indri »

Au total les indru dotent 4 vaches dont 1 vache femelle et 3 vaches mâles, 1 chèvre en gestation « Ambori » et 4 chèvres non gestantes « Kilikili indri ». 

A cela s’ajoute : 

- 2 houes qui symbolisent les efforts des parents pour chercher les rations alimentaires pour les enfants. Elles sont inclues parmi les ¾ des biens recommandés qui peuvent autoriser le mariage ;

- 1 pièce de wax congolaise qui représente la peau de bête qui servait à porter l’enfant au dos par sa mère ;

- 1 couverture symbolisant la chaleur des parents à l’enfant ;

- 1 costume remplace la redingote qui sera utilisé contre le froid lors de paître des troupeaux par le gardien ou pasteur dans la brousse. 
En dehors de la dot il y a 1 chève « amba kodo »

Le Bouc n'apparaît nulle part parlant de la dote, pas même pour une cérémonie ami @Willy Androzo 🤔

Il y a un temps je me rappelle, les gens dotaient même le porc 🐷 alors que ça ne figure pas dans la coutume.

) La dot et le mariage

? Dans ces cérémonies, les animaux utilisés sont la chèvre, le mouton et la poule. Le porc et la vache sont aussi utilisés mais sont considérés comme des porte-malheur. Le porc fait penser à l'enterrement et la vache à la sorcellerie surtout dans l'interprétation des rêves.

? Le corbeau est considéré comme poison. La consommation de sa viande est interdite. D'où une abondance des corbeaux dans les milieux Indrŭ. Il est aussi le symbole du vol.

? Le hibou est le symbole d'un sorcier. Il est chassé toutes les fois que l'on découvre l'endroit où il niche.

? Les chenilles, les escargots, et plusieurs insectes de la forêt ne sont pas généralement consommés. 

Les seuls insectes consommés sont les sauterelles.

Bunia le 19 mars 2021 Willy Androzo

🇨🇩Les types de ménages.

Ø La monogamie.

C'est le lot des jeunes couples et des maris qui ont une bonne morale religieuse. 

Certains attendent d'avoir assez de moyens pour prendre une autre femme. 

L'habitation est constituée d'une seule maison.

Ø La polygamie.

C'est le type de ménage le plus rencontré dans le village. Elle constitue une source d'honneur et de prestige pour ces vieux qui ont en moyenne trois femmes. 

La case du mari est plus grande que les autres et placée en face de l'entrée principale de la concession. 

Les cases des épouses sont construites autour de celle de leur mari.

Ø La polyandrie.

On parle de polyandrie lorsqu'une femme est mariée à plusieurs hommes. Elle n'existe pas dans le village, car chaque femme n'a officiellement qu'un seul mari.

Ø L'endogamie.

Elle consiste à l'union conjugale d'un homme et d'une femme de même village mais de familles différentes. 

C'est le type de mariage le plus rencontré. 

En effet, deux familles qui se connaissent et se font confiance sont fières de donner leurs enfants en mariage.

Ø L'exogamie.

L'exogamie désigne l'union maritale entre un homme et une femme de village ou de tribu différente. 

Auparavant ce type de mariage était rare et même interdit mais de nos jours elle est de plus en plus tolérée. 

En effet, un garçon ou une fille qui fait ses études ou travaille en ville peut revenir au village avec un conjoint de tribu différente.

 À noter, aussi que, la société est polygame et les hommes ont le plus souvent plusieurs épouses qui cohabitent dans le même village mais ont chacune leur maison. 

Le divorce était autorisé si la femme s'avérait être une sorcière, sinon une fille déjà mariée n'était pas autorisée à se séparer de son mari car la culture interdisait le remboursement de la dot. 

Le taux de divorces chez le peuple Indru,  peut être mesuré par le nombre de jugement en une année pour 1000 personnes mariées.

C'est un indicateur de rupture d'union légalement prononcée. Il est souvent sociologiquement essentiel de le définir pour les groupes précis, par âge pour les femmes et les hommes....

Dans l'enrangement dela dote, une partie est réservé, au parents dela fille marié. 

Dans le cas contraire, c'est le numéros un dela famille qui instrui les membres du clans, qui doit récevoir, la dote chaqun, à son tour.

Parailleurs le mode de fonctionnement de cette société a traditionnellement été de nature féodale et clientéliste - le bétail est prêté aux en échange d'une redevance en récoltes.

 Situation d'attribution des noms et post-noms

C'est pour dire que, selon les premiers récits, les post- noms indiquent les positions familiales 

L'un des attributs culturels qui appartiennent exclusivement aux Ìndrŭ est la façon dont ils nomment leurs enfants, presque automatiquement si vous le souhaitez.  

Au cours des années que Adirodu Roger a vécu dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, il pense que,... 

Le critère suivi par les Ìndrŭ pour nommer leurs enfants n'est unique qu'à eux seuls en République démocratique du Congo.

Bien qu'ils aient des clans, ceux-ci ne seront pas mis en évidence dans leurs noms comme la plupart des autres tribus. 

Que l'enfant reçoive un nom en fonction des événements entourant sa naissance est également une option largement choisie, à d'autres tribus en République démocratique du Congo. 

Les Ìndrŭ que nous avons croisés souvent en chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi portaient probablement l'un de ces noms :
 
DJARI, MBAGUNAY, PKALANGA, ZASI, ALIY, MANDRO, DHUANI, MATSO, AVEDHA, OLOY, AVEBA, AVEY, KANDRO, AKOBHI, NYANZA, ADABHA, KOBVU, ZITONO, BANDRU, KATOROGO, KALIAKI, MAGURU, KAMATSI, SORODHO, MULEGE, NYIPIRI, DUDHUTSI, MBANGADA, OLONGBA, KANYORO, MAKASA, ODUDHU, NYARARA, et BOLOMA : À ce niveau d'étude, ces noms cités ce desous, reste à savoir, pour la plus part d' émigrés, selon leurs souhait, tel que, nos frères expatriés, et outre tribut commerçants, les humanitaires, ou d'expatriés, encore un individu résidant, dans cette Colléctivité.

Certains noms sont, des compliments ou des moqueries de la femme à son mari ou à sa belle-famille. 

D’autres noms sont donnés quand la personne est déjà adulte. 

Dans ce cas, ce sont les hommes ou les femmes du village qui donnent un nom à la personne pour ce qu’elle est ou a fait de bien ou de mal au sein de la communauté du village. 

Il arrive également que l’un ou l’autre jeune homme ou jeune fille s’attribue à soi-même un surnom. 

Pour les nouveaus nées sont appliqués, selon la circonstance que subi, le père et la mère d'enfant : avant ou pendant, accouchement. 

Par exemple le nom IRIZO est donné àl'enfant lorsque sa naissance est intervenu, àl'absence de son père qui est allé dans la brousse, ou dans la savane. 

Pour le cas de MUNO, c'est lorsque le papa ou la maman étaient en querelle, désaccord ou conflit qui entraînent des échanges vifs, voire agressifs et sentencieux, entre les parties concernées. 

Exemple : Ces deux familles ne s'entendent plus depuis des temps immémoriaux. 

Bizarrement, aucune d' entre elles ne connaît l' origine de cette querelle. 

MBAFELE OU MBODONA ET ADIRODU, s'entendre au temp où, si l'on observe d' échecs en vers le foyer qui est beni, par l'enfant nouveau née. 

Echapper au tribalisme

Surtout en ituri, selon certains psychologues, qui enseignent dans plusieurs universités de Bunia, la plupart des personnes refusent d’être appelés par leurs noms d’origine pour éviter d’être victime du tribalisme et autres discriminations. 

« Sous couvert d'anonymat ; Ces derniers affirment que, dans certaines organisations, pour accéder à l’emploi on a toujours tendance à vouloir connaitre votre tribu, votre colline, votre village… 

C’est pourquoi de nombreuses personnes utilisent des prénoms occidentaux en lieu et place de leurs noms de famille », explique un chef de travaux en psychologie dans l'une d'universités de Bunia.

Une observation que partagent certaines personnes qui ont eu du mal à trouver de l’emploi car ayant des prénoms rattachés directement à leurs communautés ethniques.

 « Mon nom c’est Adirodu par-exemple. Mais c’est grâce à un ami Rega (une communauté du Sud-Kivu, Ndlr) que j’ai eu le poste que j’occupe aujourd’hui. J’ai postulé sans faire mention de mon nom d'Adirodu et on m’a retenu en Beni ville.

 J’ai toujours expliqué qu'Adirodu est un surnom qu’on m’avait donné quand j’étais étudiant dans la partie Nord de la Province du Nord-Kivu », révèle-t-il.

Dans certaines familles, on préfère même oublier la langue maternelle s’il s’agit d’un dialecte de tribu. 

Nombreux s’expriment donc en français, en Kiswahili ou en Lingala… 

« C’est pourquoi beaucoup de gens ne connaissent plus leur histoire, leurs origines ainsi que leurs généalogies. Et la culture locale se meurt », explique Adirodu Roger, chercheur en histoire des civilisations du peuple Ìndrŭ.

 « J’évite de donner à ma progéniture des noms comme Aliy, Singo, Mbafele, Adjiba, Munaza,… parce qu’ils sont objet de tribalisme dans certaines régions de notre pays où mes enfants étudient ou travaillent », témoigne pour sa part Gilbert Kamatsi.

Pour certains psychologues et sociologues, des garçons peuvent également avoir plusieurs prénoms dans leur vie en passant à la puberté puis à l’âge adulte.

Les sentiments éprouvés à l’arrivée du nouveau-né peuvent aussi être sources d’inspirations.

C’est pourquoi avec beaucoup de joie sont apparus « Bijou », « Trésor » ou « Fortuné ». 

L’empreinte colonisatrice est aussi très forte. Que la référence soit aux colonisateurs (« Léopold » en référence à la Belgique), à la religion importée (« Marie ») ou même aux nouvelles modes (« Marley », « Jackson »).

Dans certaines Eglises, la communauté catholique est obligé de prendre un nouveau nom, celui qui l’identifie à un saint de l’histoire. 

« Pour ne pas changer les noms de mes enfants, à la naissance je consulte seulement le calendrier des Saints pour trouver un nom qu’il portera même le jour de son baptême », affirme Androsi Aliy vendeuse au marché central de Gety-Etat.

D’autres encore donnent à leurs enfants des noms des personnalités qui les ont marqué pendant la période de grossesse ou même de leur parcours scolaire. 

C’est ainsi qu’on retrouve des noms comme Socrate, Aristote, Archimède,… en référence avec des notions de Philosophie et de Physiques. Et même des noms comme Jackson, Lionel, Michael… qui tirent leurs origines des célèbres musiciens américains Michael Jackson, Lionel Richi,… Il en a aussi ceux qui préfèrent une combinaison des prénoms des époux… C’est le cas de « Erache » qui vient d’« Erasme et Rachel » ou encore « Mirade » pour « Myriam et Dieudonné ».

Source : nos enquêtes sur le terrain

🇨🇩━☞DIVERTISSEMENT ET LOISIR

Les Ìndrŭs jouent de la musique avec un instrument ressemblant à un peigne à vibrations que l'on retrouve sous des noms variés, dans diverses régions d'Afrique. 

Sur le plan des manifestations culturelles pouvant avoir lieu tout au long de l'année (danses folkloriques...), on pourrait envisager l'aménagement d'un site ou d'un espace de type Ìndrŭ. 

En effet, l'adhésion massive des habitants à cette construction pour l'organisation des danses traditionnelles, au détriment des autres activités envisagées, est plus que louable. Ils estiment en effet qu'il s'agit d'un bon moyen de conservation du patrimoine culturel.

La littérature orale Ìndrŭ est très riche, en contes, proverbes et autres maximes, qui traduisent le mode de pensée, les rites et traditions dela communauté. 

La musique occupe également une place importante, avec des chansons et des rythmes adaptés à toutes les circonstances de la vie : la naissance, le mariage, la mort ou encore les grandes cérémonies, les parades où sont représentés le chef Mwami et ses principaux dignitaires. 

L'engouement des villageois pour les rites initiatiques, et l'intér-éthnique, que leur manifestent des touristes qui souhaitent découvrir la culture à travers les soirées traditionnelles, nous incitent à intégrer les cérémonies initiatiques dans notre projet.

La danse et le chant, constituent les écoles de vie et remplissent une fonction thérapeutique et spirituelle incontestable.  L'aspect immatériel de la vie culturelle des indrus est à force coloration spirituelle.

Les danses sont souvent accompagnées de chansons composées pour l'occasion (mariages, naissances, évènement nationaux importants) et reflètent la structure traditionnelle des chants NDRUNAYGI, à l' échelle musicale pentatonique. 

Ils sont vivants et sonores, et sont composés pour faire une satiredes comportements déviants et anti-sociaux.

Les Ìndrŭ possèdent des chants de travail célèbres, comme qu'ils font entendre par exemple en creusant.

Les opérateurs de maintenance ont des chants différents, selon leur âge. 

Durant, le leader de la danse compose des chansons d'amour ou satiriques afin d'entraîner son ou ses compagnons.

danse très saccadée et physique, se danse en agitant son dos de manière convulsive et le bassin aussi. Cette danse fait vite penser à des danses de plusieurs peuples. 

Sa particularité est qu'il se danse avec des hochements de tête et des épaules en avançant avec des petits pas en avant et en arrière et puis à gauche et à droite. 

Les danseuses portent des bracelets en métal fabriqués artisanalement et leurs tintement et des associés au tam-tam confèrent une ambiance festive aux représentations.

Instruments de musique 

Quant aux instruments musicaux les Ìndrŭ ont des instruments à percussiontels que dont les touches sont fixées, sur des tambours, des crélots, calebasses, et autres. 

🇨🇩━☞Musiques.

La musique occupe également une place importante, avec des chansons et des rythmes adaptés à toutes les circonstances de la vie: la mort, la naissance, le mariage ou encore les grandes cérémonies, les parades où sont présents les autorités de toute sorte et ses principaux dignitaires.

L'amour dela communautés Ìndrŭ, pour la musique et la danse est une évidence dans leurs performances spectaculaires à de nombreuses occasions dans leur vie quotidienne ou lors d'évènements d'importances régionales et nationales. 

Dans leurs danses, ils montrent une agilité et une habilité athlétiques sur des mouvements acrobatiques et corporels. 

Leurs techniques et leur style se ressemble d'un,  où autre.

Les danses sont souvent accompagnées de chansons composées pour l'occasion (mariages, naissances, évènement nationaux importants) et reflètent la structure traditionnelle des chants Ìndrŭ, à l' échelle musicale pentatonique. 

Ils sont vivants et sonores, et sont composés pour faire une satiredes comportements déviants et anti-sociaux. 

Les Ìndrŭ possèdent des chants de travail célèbres, comme laqu'ils font entendre par exemple en creusant. 

Les opérateurs de maintenance ont des chants différents, selon leur âge. Durant le, le leader de la danse compose des chansons d'amour ou satiriques afin d'entraîner son ou ses compagnons

🇨🇩━☞HABILEMENT 
Les Ìndrŭ des temps modernes, comme la plupart des congolais, s'habillent de manière assez conventionnelle, à la manière des Occidentaux. 

Rayonnement culturel

Au fil des contacts avec différentes cultures, l'habillement, les Ìndrŭ intègre des apports divers. 

De nos jours, les vêtements à l'européenne ou à l'américaine côtoient les vêtements traditionnels.

Les hommes portent donc des pantalons, généralement faits de cotond' aneth, et des chemises. 

Les jeunes garçons portent, comme la règle l'impose, des shorts et des chemises à manches courtes, généralement en coton, ou des tee-shirts. 

Traditionnellement, les hommes portent des kiltsen cuir, conçus à partir des peaux d'animaux ou des écorces d'arbres, et de nombreux bijoux, principalement en cuivreet en laiton, consistant en colliers, bracelets et chevillières.

Les femmes s'habillent également à la mode européenne, en choisissant parmi les robes, jupes, pantalons, jeans et shorts conçus dans les fabriques du pays. 

Dans le passé, elles étaient attirées vers des jupes en cuir ou en écorce à hauteur de genou, embellies avec des perles, et portaient des colliers également en perles obtenues des marchands swahilis et arabes. 

Elles se rasaient la tête et portaient un bandeau décoré de perles. Les nombreux groupes de danse festive ou religieuse arboraient des couleurs et des motifs similaires pour se distinguer entre eux des autres groupes.

Les hommes et les femmes sont chaussés de sandales en cuir, spécialement pour s'aventurer loin de leurs terres, vers les marchés ou dans les délégations ; chez eux ou dans leurs champs, ils restaient pieds nus.

La plus part des vieux INDRU racontent souvent que, l'habillement traditionnel de l'homme dans le passé du peuple INDRU, été habituellement léger, à un tablier en deux parties (semblable à un pagne) qui recouvrait, les parties du corp et les fesses. 

La pièce de devant été appelée OROHO, été habituellement fait, en peau d'un animal torsadée en bandes qui recouvrait les parties du corp humain. 

Bien vêtu d’un habit tiré des écorces d’arbre. La partie arrière del'homme qui est appelée ALEJIDONGA, a été fait d'une pièce unique en peau de d'un bovin avec une longueur été habituellement un indicateur de l'âge et de la position sociale où les plus longs été portés par les hommes âgés. 

Les hommes mariés portaient aussi un bandeau appelé ITSUNDI qui est faisait aussi en peau de ou en cuir dela peau léopard pour les hommes de haut rang social comme les chefs. 

Les hommes portaient aussi des bracelets et des chaînes aux chevilles appelés pendant les cérémonies et les rituels, comme les mariages et les danses. 

Suite àl'indépendancedes plusieurs pays d'Afrique, beaucoup dela population noire du continent ont abandonnée leurs culture traditionnel des encêtres. 

Une idéologie qui semble être hérité par un certains groupe éthique d'origine soudanaise, sous le règne du Pharaon noire dans le royaume du Nubie. 


🇨🇩━☞LA RÉLIGON ET CROIYANCE 

La religion est dominée par les croyances chrétiennes catholique et protestant. 

Le peuple Ìndrŭ a développé un mode de vie sociale conforme à ses convictions essentiellement spirituelles : croyance en seul à, Dieu créateur de l'homme, des Cieux, de la terre et de tout l'univers). 

Cette croyance en Dieu est un acquis spirituel très déterminant dans la pratique des us et coutumes-Ìndrŭ-qui peuvent être 47% de catholiques et 37 % de protestants. On compte aussi  de 10 % d'animistes. 

Parmi eux, soixante-cinq pourcent de la population on reçu une formation scolaire.

Dans certains villages enquêtés par notre équipe de rédaction, il a été reconnu la présence d'une ou plusieurs confessions religieuses dans ou à proximité du village. 

Ces églises ont pour rôles : d'enseigner l'évangile et la morale divine, adoucir les moeurs, promouvoir des microprojets de développement, surtout dans le domaine de la santé et de l'éducation. 

Car les quelques écoles et structures sanitaires identifiés dans le milieu émanent, de ces confessions religieuses et ONG.

La première mission catholique en chefferie de Walendu-Bindi fut implantée à Gety-Mission en 1934. 

Les missionnaires chrétiens introduisirent l’idée que les esprits ancestraux étaient des démons qui devaient être chassés pour que triomphe le véritable Dieu et s’accomplisse le salut promis à travers Jésus-Christ. 

En outre, l’administration coloniale belges soutint l’évangélisation missionnaire en promulguant, en 1912, àl' ordonance, qui bannissait les pratiques traditionnelles.

Cependant, malgré la flexibilité et l’ouverture du culte, les obstacles apparus durant la période coloniale freinèrent la pratique qui, bien que ne disparaissant jamais totalement, s’affaiblit en se transférant dans des lieux et à des moments (nocturnes) qui pouvaient lui garantir une certaine confidentialité. 

À quoi va s'atteler la nouvelle religion dans la région ? 

Trois principaux axes des combat vont préoccuper les nouveaux dirigeants au sein de la chefferie :

- L'implantation et le renforcement du pouvoir et de l'administration coloniaux sur toute l'étendue de la chefferie en étroite collaboration avec l'autorité ecclésiastique mais sans aucune prétention d'annihiler totalement le pouvoir du Mwami et de ses notables ;

- Le démantèlement de toutes les croyances, mythes, pratiques, rites, modèles et invocations « paganistes », « primitives », « sauvages », « sorcières », « indigènes », « païennes et « diaboliques » au sein de toute la population et instauration d'un modèle des croyances axées sur des valeurs chrétiennes strictement européennes.

Ainsi, chaque converti à la nouvelle religion est baptisé sous un nouveau nom, le nom de son saint patron qui guide ses pas sur la terre et qui plaide et plaidera pour que son protégé parvienne au ciel, après sa mort.

-La formation en alphabétisation, en règles d'hygiènes, en méthodes culturales et le tracé des routes : c'est avec la colonisation belge que les premières chapelles-écoles (où l'on apprend à lire, écrire, mémoriser le catéchisme catholique) furent construites ; les premières installations sanitaires, c'est-à-dire des latrines avec orifice circulaire dont la profondeur dépassait rarement deux mètres virent le jour, des champs monoculturales des patates douces surtout et des boisements furent imposées à tous au sein de la chefferie de Walendu-Bindi et que les premières voies de communication routière furent tracées. 

Il faut rappeler que tout cela se faisait par contrainte, sur base des coups des fouets et des brimades. Beaucoup d'hommes perdurent leurs vies au cours de ces travaux forcés.

Avec l’arrivée des Européens et des missionnaires, les religions catholique et protestante ont pénétré le territoire, parfois de manière brutale en détruisant les objets de culte traditionnels avec une volonté d’évangélisation des populations locales. 

Aujourd’hui, les cultes traditionnels côtoient ces religions, incorporant par syncrétisme certains éléments dans le culte ou la philosophie.

La colonisation et le christianisme ont dessouché toutes les croyances et pratiques animistes, les rites et les mythes de (une divinité longtemps vénérée dans les royaumes Nyoro en Ouganda. 

C'est le début de l'évangélisation dans cette partie de Kibali-Ituri.

La culture des Africains était la principale cible de l'oeuvre missionnaire qui y avait repéré une barrière qu'il fallait absolument briser en vue de mieux asseoir sa domination. Toutefois, il convient de relever que, les Indru contrairement aux Bantou, n'avaient pas adhéré au message évangélique de façon massive en raison de la solidité de leur système religieux contre lequel les missionnaires avaient engagé une croisade. 

La vie religieuse aujourd'hui est caractérisé par la croiyance eu seul Dieu de Jéhovat [[[ Kagavha ]]]. 

Mais dans le passé, par un esprit de modernisation, les dirigeants du peuple ÌNDRŬ àl' époque, acceptèrent le christianisme dela part des missionnaires, européens. 

Au début du XX e siècle, les Pères Blancs (Missionnaires d’Afrique) fondent dans la région del' ITURI, de nombreux postes missionnaires, avec écoles et dispensaires. Ce sont, principalement des chrétiens, convertis, par les missionnaires des colons belges, à partir des années 1934.

Au début du XXe siècle, environ 80 % de la population du Plateau Central (et bande côtière) était christianisée ; des villages séparés pour catholiques, protestants et non-chrétiens étaient formés partout. 

Une partie croissante des jeunes chrétiens fréquentait des écoles missionnaires et apprenait le swahili. 

Mais, il faudrait savoir que, la plus part des  d'authocthones sont attachés, aux cultes traditionnel sous pré-textes dela danse d'un dieu de SORODHO un ancien vieux sage du peuple ÌNDRŬ, qui a préfèrés, le Dieu noir, bienveillant qui apporte la pluie et les orages bienfaisants, où on le invoquait, pour les bénédictions. 

Là, une partie du groupe dela population, n’ont pas adhérés, au christianisme au même rythme que les autres. Certains sont restés indifférents, et d’autres inconstants. 

Les raisons profondes de ces attitudes, été pour la fidélité et l’attachement, à leurs traditions et où manque de persévérance des agents pastoraux quand ils rencontrent des difficultés à pénétrer leurs cultures, selon des sources concordente, àl' époque. 

Cependant, par cette diversité culturelle explique la motivation qui poussa les missionnaires d' adoptés plutôt, la langue swahili, qui a été imposé par les colons, au sein du peuple INDRU, avec l'engagement dela plus part des gens, pour la construction des routes, églises, écoles, hôpitaux, commerces... 

Dans le même chapitre d'autres sont allés, au service dela « peche et élevage, et agriculture sur toute étendu, sous administration du congo belges. 

C'est par ces actes que, les missionnaires ont réussi, à poussés les INDRU, à oubliés le dieu de SORODHO. 

🇨🇩.Sorodho de son côté, qui fut le chef spirituel au vu de ses miracles. Le succès de son syncrétisme était un sérieux obstacles à la propagande du christianisme. Il fut arrêté à plusieurs reprises, dit-on, et réussi plusieurs fois à sortir miraculeusement des prisons. Ce syncrétisme se rèvéla comme une résistance à la colonisation.

L'apport du christianisme et de la colonisation a réussi à transformer cette famille africaine qui est passée du lignage à la conjugalité monogamique considérée aujourd'hui comme base de l'organisation sociale.

Quelques-unes des églises aux quelles ils appartiennent sont !

QUATHOLIQUE, 11e CAC, CECA 20, CE 39, CBCA, NZAMBE MALAMU, TÉMOIN DE JEHOVAT, CNCA, MULIMA-SINAÏ, KAUDISME, CDA. 

Avec la présence des hommes blancs, GETY s'est développé, autour d'un grand centre hospitalier et une paroisse saite famille implantés dans le milieu vers les années 1912 par les missionnaires Catholique venu dela sous région de Bunia, àl'époque colonial, dont le but été d'évangéliser toute population vivant, dans les cinqs groupements, dans cette entité coutumière.

🇨🇩´━☞DANS LE CADRE DEL'ÉDUCATION

La Chefferie de Walendu-Bindi se compose de plusieurs écoles dont certaines appartiennent aux confessions religieuses notamment Catholiques, Protestante, et d'autres sont privées, conventionnées et non conventionnées.

Les écoles les plus importantes de la chefferie sont celles des niveaux secondaire et primaire, mais elles demeurent encore insuffisantes au vu de la population en âge de scolarisation. 

La chefferie de Walendu-Bindi compte un bon nombre d'écoles privées, officielles avec différentes sections et options. 

Certaines d'entre elles nécessitent un réaménagement de la part des gestionnaires et/ou du gouvernement. 

Les enfants qui fréquentent l'une ou l'autre de ces écoles éprouvent des difficultés d'ordre matériel et financier à cause de la pauvreté

La chefferie de Walendu-Bindi compte également un seul institution d'enseignement supérieur.

Les écoles sont devenues la plupart des camps de réfugié pour la population victime de la guerre, dans une conditions très déplorable et ça fait très mal avec toutes les potentiels que regorgent ce grand pays.

Pour les autres villages, les enfants sont condamnés à faire de longues distances pour atteindre l'école. 

Et les parents non informés laissent leurs enfants s'occuper des activités de chasse et de champ. Il se pose aussi la question de viabilité de ces écoles quant aux bâtiments, personnel qualifié, équipements en matériels didactiques, prise en charge des enseignants,...

En ce qui concerne l'éducation des enfants, la plupart d'eux ne sont scolarisés car ils passent beaucoup de temps dans la brousse que dans leurs familles respectives. 

C'est dans le  secteur d'enseignement on trouve des écoles de grande réputation (écoles primaires, secondaires, et une école d'enseignement supérieures ) implanté sur place à Gety. 

Quant à l'enseignement supérieur, son impact tarde encore à se faire sentir.

L’ISP Gety est légalement autorisé à fonctionner conformément à l’Arrêté Ministériel n°381/MINESU/CAB.MIN/SMM/JPK/LMM/2018  du 14/11/2018 et admis à l’Agrément par  l’Arrêté Ministériel n°0161/MINESU/CAB.MIN/MNB/RMM/JMB/2021 du 31/05/2021.

De par sa structure, l’ISP Gety organise deux sections dont :

-          la Section Sciences Exactes avec 4 filières, notamment la Biologie Chimie, la Géographie et gestion de l’environnement ; la Mathématique-physique ; et l’Agronomie et défense de culture.

-          Section Lettres et Sciences Humaines aussi avec 4 filières : le Français-langues africaines, Anglais et culture africaine, Histoire et sciences sociales et les Sciences Commerciales et Administratives.

En réponse à votre préoccupation, le projet de construction de premier bâtiment de 4 auditoires de l'ISP Gety est l'initiative de la communauté locale Bindi (ç'est la contribution de toute la force vive dont les parents d'élèves, les enseignants, les corps soignants, les opérateurs économiques, les églises locales) pour un budget total d’USD 17.000 dont 30% la contribution des membres de la communauté et 70% le soutien de l’AJEDEC. Ce premier bâtiment a été érigé grâce aux moyens de bord : à savoir les sticks d’eucalyptus don de la paroisse Sainte famille de Gety, les réseaux et les cordes apportées les membres de la communauté, etc.

L’ouverture de l’année académique 2022 et l’inauguration du premier bâtiment avait eu lieu en date du 05 janvier 2022. La cérémonie pour la bénédiction de bâtiment a été dirigée par l’Abbé Léon MALOBHI KPASINI, actuel Curé de la paroisse Sainte Famille de Gety.

Initialement prévu pour 6 mois, les travaux de construction de ce premier bâtiment ont pris plus de 4 ans, faute de moyens.  Cependant, avec l'appui de l’Association des Jeunes pour le Développement Communautaire (AJEDEC en sigle), les travaux de finissage, notamment la fixation des plafonds, le revêtement du sol, les crépissages, la peinture, carrelage en vitre,… ont été entrepris et achevé deux avant l’ouverture de l’année académique, soit de novembre à décembre 2021.

Pour cette année académique, l'ISP Gety compte 110 étudiants : 93 Hommes et 17 Femmes dont la majorité proviennent de l'Institut ABAKA de Gety suivi d’autres écoles du milieu.

Les premiers produits de l’ISP Gety sont déjà en plein exercice de leurs vocations au sein des écoles secondaires du milieu, comme c’était souhaité. Il s’agit de 10 lauréats à qui les grades de graduat ont été conférés en date du 30 octobre 2021 ; en voici la liste suivant les options.

Ø  Option Français :

1)      Mme LASI NEEMA     Joséphine         Ressortissante de l’Institut ABAKA de Gety

2)      Mme ODUDHU  GAYASI Germaine   Ressortissante de l’Institut ABAKA de Gety

3)      Mme PELUYI APBOSI                        Ressortissant de l’Institut ABAKA de Gety

4)      M. OZOBA LEMA                              Ressortissant de l’Institut de Badjanga

5)      Mme DUTI WARASI Anne Marie       Ressortissante de l’Institut de Badjanga

6)      M. WARA ADJITSU                           Ressortissant de l’Institut de Singo/Bavi.

Ø  Option Biologie-chimie :

1)      ANDROZO KAGORO                        Ressortissant de l’Institut de SUKISA/Bunia

2)      ANDROZO KANDADHU                   Ressortissant de l’Institut ABAKA de Gety

Ø  Option Anglais culture africaine :

1)      BAHATI KABONA Adeodatus           Ressortissant de l’Institut de Gety/Isura

2)      NDODHU MAGO                               Ressortissant de l’Institut de Gety/Isura

Jusqu’à présent l'ISP Gety ne bénéficie d'aucune subvention publique. La charge entière de l'Institution revient aux parents des étudiants et au Gestionnaire qui est l’Association des Jeunes pour le Développement Communautaire (AJEDEC en sigle).

L'actuel chef de chefferie des WB s'appelle Sa Majesté, Monsieur Fidèle MONGALIEMA BANGADJUNA qui fut un des anciens élèves de l'Institut ABAKA de Gety.

Les défis majeurs de l’ISP Gety pour sa viabilité demeurent :

-          la construction en dure de trois bâtiments contenant quatre auditoires chacun pour augmenter la capacité d’accueil des étudiants ;

-          la construction et équipement d’un bâtiment pour la bibliothèque;

-          la construction d’un bloc administratif et son équipement,

-          la construction de campus pour le logement des étudiants venant de loin et enseignants visiteurs.

Enfin, ces défis nous amènent à lancer des demandes auprès de tout bienfaiteur épris de souci de la jeunesse et le développement de la région de Gety tel que vous l’aviez matérialisé à travers vos œuvres philanthropiques inoubliables au service de toute la communauté de Gety en particulier, et pour toute la nation Congolaise en générale ; à savoir la construction de l’Institut ABAKA de Gety  et la création d’une bibliothèque paroissiale. Vos questions nous relèvent encore que pendant votre pastorale vous êtes nos seulement un prêtre mais aussi un mécène auprès de peuple évangélisé.

Pour l’ISP Gety

Professeur Extraordinaire Jean Claude LOBA MKOLE OP,

Directeur Général de l’ISP Gety.

Avec deux sections organisées :

1) Sections sciences exactes

a) Département de Biologie Chimie

- Option : Biologie Chimie

- Option : Agronomie 

b) Département Mathématiques physique

- Option : Math physique

c) Département de Géographie et gestion de l'environnement
- Option : Géographique et gestion de l'environnement

2) Section lettres et sciences humaines

a) Département de l'histoire

- Option : Histoire sciences sociales et gestion des patrimoines

b) Département de commerciale et gestion
- Option : Commerciale et gestion

c) Département de Français

- Option : Français langues africaines

d) Département de l'anglais

- Option : Anglais culture africaine

Voici comment se présente le comité de gestion de l'ISP GETY

1.DIRECTEUR GÉNÉRAL

_ LOBA MUKOALE

professeur extra ordinaire

2.SECRETAIRE GÉNÉRAL ACADÉMIQUE

_ OZUNGA

3.CHARGE DE RECHERCHE DE L'ISP GETY
assistant AZUNA MUKEE

4.adminisrateur DE BUDGET DE L'ISP GETY
_Assistante BIRUNGI TEMANYA

DG: Prof LOBA

SGAC: BAHATI OZUNGA

AB: Christine TEMANYA BYARUHANGA

l'ISP Géty est un champ que nous recevons en héritage. Terre riche et
de fruits, peu importe. 

Actuellement, cette Colléctivité dispose d'une sous division pour coordonner les activités de l'EPSP. 

À ce propos, elle regorge de plusieurs écoles primaires et secondaires reparties dans les différents groupements.

: Avec le taux d'analphabétisme estimer aujourd' hui, par la plus par des enseignants, interrogés à ce sujet, précisent que, c'est presque à 60 %, pour les habitants vivant dans des milieux ruraux : là il faut savoir avec moi, que, en collectivité de W/Bindi, on compte beaucoup d’écoles primaires et secondaires, parmi elles nous trouvons : 

EP G, EP F, ISURA, GETY ÉTAT, ISUDO, TCHYEKELE, TUMAINI, ARAVA, AVELUMA, RUZINGA, MATAFU, et AMBATA : SÉCONDAIRES : INSTITUT DE GETY, SAIT ALFONSE, ISURA, BADJANGA, SONGOLO, ABAKA, BUKIRINGI, et KAGABA. Mais à partir de 1999, les calendriers scolaire sont souvent perturbés, suite àl'insécurité d'attaques ciblées.

En effet, d’après l’histoire, les premières écoles ont vu jour dans le Sud du Territoire d’Irumu vers les années 1940 avec l’arrivée des premiers missionnaires Catholiques. Dès lors, le nombre d’écoles ne cesse de galoper au même rythme que l’accroissement démographique de la population qui, pour la seule Chefferie des Walendu-Bindi, où se situe l’ISP/Gety, est estimé à 258 écoles dont 166 écoles primaires, 84 écoles secondaires et 8 écoles maternelles avec un effectif de 64.763 apprenants répartis comme suit : 452 écoliers du maternel, 52.352 écoliers du primaire et 11 959 élèves du secondaire.

Cependant, il sied à noter que,  dans la majorité des écoles secondaires, la plupart des enseignants sont des diplômés d’Etat, et par conséquent des sous-qualifiés pour les enseignements secondaires.

En dehors de la problématique de la sous qualification des enseignants, la région de Gety est restée pendant plus de deux décennies une zone en perpétuelle insécurité et dont les conséquences sont assez fâcheuses sur les tissus socioéconomiques de la population. 

C’est dans cette optique que le projet de création de l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP Gety) a été initié par quelques élites et notables de l’entité où est implantée l’ISP et placé sous la gestion de l’Association des Jeunes pour le Developpement Communautaire.

La situation sécuritaire est relativement calme sauf certaines attaques dans la partie sud du territoire notamment dans le secteur de Gety, Aveba, par la milice Frpi qui déstabilisent ces zones provoquant un mouvement des populations, suivis de meurtres et des pillages. 

Certains élèves et écoliers n'étudient pas régulièrement à cause d'une manque des moyens pour payer les frais scolaire dans plusieurs localités qui fait face à un groupe armé à la caractère éthnique dépuis 1999.

La qualité de l’enseignement est bonne et surtout au niveau secondaire. 

Quoi que les parents continuent à payer le minerval à partir de la troisième primaire, on remarque une hausse en nombre d'élèves au primaire en Ituri. 

Toujours en partenariat avec le gouvernement, l'UNICEF a entrepris de former les enseignants sur comment appliquer la politique nationale d'enseignement, à gérer les salles de classes etc... à travers son programme EPQ (Enseignement Primaire de Qualité) en jetant un aperçu rapide sur le graphique, l'on sait facilement voir qu'il y a une baisse de la scolarisation entre les années scolaires 2007-2008 et 2008-2009. 

Mais, dès l'année scolaire 2008-2009, on assiste à une tendance à la hausse de la scolarisation et ce jusqu'à l'année scolaire 2010-2011. 

Ceci s'explique par la stabilité socio-économique qu'à connu l'Ituri pendant la période d'étude. 

Avec cette tendance, et si le gouvernement et son partenaire fournissent plus d'effort, si le gouvernement procède à la gratuité des études primaires, il va sans dire que d'ici 2015, une grande partie des enfants en âge d'aller à l'école en Ituri auront la chance de terminer leur cycle des études primaires.

Mais pour les études secondaires, il une grande différence entre le nombre des élèves inscrit aux études primaires et ceux inscrit aux études secondaires. 

Cela s'illustre par le graphique qui suit que nous avons dressé en nous basant des données reçues du bureau de plan et statistiques scolaires de l'EPSP-Bunia. 

Les parents à leurs côté demandent la gratuité de l’éducation primaire ou la prise en charge totale des enfants par l’état congolais. 

Face à la pauvreté des parents des enfants, le gouvernement avec l'UNICEF s'est mis à distribuer des kits scolaires (cahiers, crayons, sacs au dos...) aux enfants en âge d'aller aux études primaires et a procédé à la distribution de la nourriture (semoule + petits pois) pour encourager les enfants à revenir aux cours les jours suivants. 

Et depuis quelques années, le gouvernement a procédé à la gratuité des cours en 1e et 2e primaire dans toutes les écoles gouvernementales. 

Le gouvernement a donc fourni des efforts louables en matière d'éducation primaire. 

Cela s'illustre par l'encadré suivant :
Tableau no 2 : Statistiques nombre d'élèves allant à l'école de 2006-2011 en Ituri.
 


La Pêche

La pêche artisanale utilise aussi des petits bateaux de moins de 24m.

 Elle est diversifiée et est largement pratiquée car ne demandant pas des gros moyens. 

Dans cette même catégorie, il convient d’inclure aussi la pêche fluviale traditionnelle consistant à piéger les poissons et dont les techniques se transmettent de génération à génération.

Les vielles méthodes de pêche avec des moyens rudimentaires se sont transmises de génération en génération sans aucune amélioration.

· La pêche et la pisciculture

L'Activité de la pêche comble les déficiences alimentaires. 

La pêche est aussi une activité traditionnelle, sa rentabilité est fonction des périodes. 

La pêche est facilitée par la présence des rivières Semliki, et Loya ainsi que par leurs affluents. 

La pratique de la pèche se fait sans distinction de sexe, et cela durant la période de crue ou d'étiage. 


À cela, la saison sèche reste la saison la plus favorable pour la pèche. Durant cette période, certains paysans et  les riverains organisent des expéditions de deux à trois mois dans les  (maquis).

La carence des poissons à un certain moment a incité les paysans de Walendu-Bindi à la pratique de la pisciculture et cela a créé une économie familiale pendant une certaine période dans les ménages. 

Cette pratique de pisciculture vise à élever et à multiplier le nombre des poissons dans un étang. Elle vise d'abord à contrôler où ils habitent pour les exploiter.

Partout dans la chefferie de Walendu-Bindi, la population s'adonne plus au travail d'étangs. 

Cela est motivé par des grands rendements de leur production et de l'intérêt de chacun à la consommation des poissons frais par rapport aux poissons fumés et salés venant de Chomia, Kasenyi, Niamavi, Kagoro, et de Buguma. 

Nous pouvons dire aussi qu' Il n'existe aucune entreprise, dans la chefferie de Walendu-Bindi, qui pratique la pêche industrielle.

En plus de l'élevage, la pêche est une activité primordiale exercée par la population riveraine du lac Albert à cause de sa biodiversité en poisson. 

La pêche fluviale et lacustre en RDC est restée au stade artisanal et ce, 54 ans après l’indépendance.

Nous recommandons pour la pêche fluviale et lacustre :

Réorganiser le secteur par la création des coopératives des pécheurs. Faire doter chaque coopérative d’une chambre froide et un point de vente des poissons péchés.

Les coopératives pourront vendre à la population les poissons des pécheurs membres et le produit de vente redistribué aux membres-pécheurs en fonction des règles de la coopérative. 


Chaque coopérative devra pourvoir à l’équipement de pêche pour ses membres. Faire inciter par après une concurrence mutuelle des coopératives.

Inciter les chantiers navals au Congo à construire des bateaux de pêche.
Formation des pécheurs afin de les familiariser aux méthodes modernes de pêche.

Quoique la pêche soit l'activité qui occupe la majeure partie de la population, au niveau des rendements cette activité reste marginale. 

Les poissons du lac Albert sont, consommés, frais soit séchés, et transformés, à fumés, et destinés, à la vente vers plusieurs autres provinces du pays.

La pêche est une activité aussi très pratiquée en Ituri. 

Elle est surtout lacustre et en majorité artisanale, à part l'exploitation effectuée par quelques commerçants Grecs (exemple la COGEPA) qui produisaient une grande quantité des poissons. 

Les autres entreprises comme la SGA sont tombées en faillite suite aux multiples crises qu'a connues le pays.

Le lac Albert situé à l'Est de ce district, à la frontière avec l'Ouganda, réputé être le plus poissonneux du Congo, permettait à l'époque de fournir une grande quantité de poissons dans la majeure partie de la Province orientale et du Nord Kivu.

Cela s'explique par une pêche artisanale pratiquée souvent dans le lac albert, et afluants dela Rivière Ituri, Sémliki, et dans les tributaires qui l'alimentent.

? Amphibiens

Les amphibiens sont présents à travers quelques espèces notamment les grenouilles et les crapauds souvent attrapées dans les ruisseaux.

Ce sont principalement les hommes qui pêchent tandis que les femmes travaillent dans la filière comme mareyeuses, ou grossistes en poisson.

La présence répétée du poisson est également un facteur à prendre en compte. 

Enfin, les poissons, pour les plus petits, sont consommés ou, pour les plus grands, vendus directement à l’acheteur ou à une mareyeuse.

Trois décennies d’absence de l’autorité de l’état conjuguée avec la désarticulation de l’administration et le déficit d’encadrement de l’activité de pêche ont livré le lac à la merci de toutes sortes de délits et de problèmes. 

On a déploré la surpêche, l’envahissement des zones de frayère, la pêche illicite avec du matériel prohibé, la réduction des captures, la disparition des espèces endémiques et emblématiques parmi lesquelles le menu poisson Fodho Fodho et le poisson électrique Tira, auxquels on attribue la dénomination même du Lac « Albert ».

Son potentiel lié principalement à son vaste réseau hydrographique et à son relief favorable au développement de la pisciculture.

 Le développement de la pêche constitue donc une priorité pour lutter contre l’insécurité alimentaire, le poisson pouvant facilement compléter les besoins en protéines animales des populations les plus pauvres.

«La pêche est artisanale. On a de petits producteurs, de petits pêcheurs. Donc, un grand pays comme le nôtre est resté trop petit dans ces activités. 

Il est aussi important qu’on aille vers une pêcherie industrielle, mais surtout qu’on diversifie le mode de production du poisson de façon industrielle et intensive.»

Alors que la chefferie de Walendu-Bindi est passée par des crises sociopolitiques multiformes qui ont anéanti son économie et détérioré les conditions de vie de sa population, ramenée au stade de la chasse et de la cueillette, la pêche a constitué un réflexe de survie pour des milliers de ménages agglutinés sur les rives du grand lac.

Les principales contraintes de la pêche :

- Equipement vétuste, Insuffisance d'intrants de pêche.

- Manque des structures adéquates de stockage et transformation des poissons.

- Insuffisance de chaîne de froid de centres de production aux centres de consommation.

- Pêcheurs exposés aux maladies car le logement et l'hygiène dans les pêcheries sont précaires

- Manque d'encadrement technique et d'actualisation de la législation de pêche

- Les clandestinités dans les frayeurs (entretenue parfois par les forces militaires, navales et les administratifs).

Les autorités et services de l'Etat sont en difficulté de faire respecter les règles de protection de l'environnement pour l'avenir économique, social et nutritionnel (sanitaire) des riverains.

Egalement, les riverains ont difficultés à accepter que leurs pratiques d'exploitation sont à l'origine de la dégradation du lac, facteur influencé par leur sous information et participation à toute prise des mesures réglementaires de l'exploitation.

Source : nos enquêtes sur le terrain

🇨🇩Écologie et l'environnement des Ìndrŭ 

Il est évident que pour préserver ce merveilleux environnement naturel, la population doit directement bénéficier des projets écologiques et comprendre l’importance de la préservation de ce précieux environnement naturel, qui regorge des un lieux sauvage où la nature reste touchée. 

L’augmentation rapide de la population dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est certainement un facteur important de déforestation : il a fallu élargir le domaine des terres agricoles et 93 % de l’énergie consommée par le pays proviennent de la biomasse (matières organiques sources d’énergie : ici le bois de chauffage et le charbon, en premier lieu). 

Le second facteur est ensuite l’économie qui voit l’agriculture assurer 85 % des recettes à l’exportation et employer 80 % des actifs. 

Néanmoins, les programmes nationaux de lutte contre la pauvreté et de développement rural doit adopter une ligne de développement plus durable. 

La croissance a permis d’envisager de nouveaux équilibres, certes encore fragiles, entre « conservation » et « développement ». 

La savane est leur habitat naturel, où la plupart d’entre eux habitent en sédentaire.

C'est pour dire que, les Ìndrŭ sont le peuple dela savane le mieux connu à leur mode de vie est étroitement lié à la savane et même dans la forêt quelques fois, où ils trouvent leur nourriture (viande, fruits, miel, racines, sauterelles, champignons, etc.) et les produits médicinaux traditionnels dont ils sont des experts reconnus. 

Parmi ces activités, le travail de la terre est resté un élément essentiel de leur vie et ce travail est souvent exécuté en commun. 

: En raison de gradient altitudinal, d’une température presque constante, du degré élevé d’humidité et d’ensoleillement, l'evironnement Écologique dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi possède la flore montagnarde la plus riche aussi en térritoire d'Irumu. 

Intégrité

Les problèmes auxquels est confronté le parc sont : l’utilisation qu’en fait la communauté (collecte de bambou), le développement du tourisme, la croissance démographique et les pratiques agricoles. 

Même si on relève plus en plus empiètement agricole, et  l’insécurité causée par les rébélles du groupe ADF  insurgés ces dernières années surtout au sud-ouest et sud-est du groupement Bukiringi, a affecté la gestion del'environnement-écologique et encouragé les activités illégales dans la nature. 

L’augmentation de la population vivant autour du bien ajoute une pression sur les ressources forestières, bien que l’importance culturelle que les communautés locales attachent, ainsi que les avantages résultant de l’écotourisme et la réglementation de l’usage des ressources végétales sont conçues pour juguler cette menace. 

L’intégrité du bien se trouve renforcée de par sa contiguïté avec le parc national desVirunga, qui donne une possibilité en termes de flux génétiques et de zones tampons.

Quelques forêts primaire et sécondaire dela Faune sont également d'une grande importance socio-économique pour les populations humaines qui vivent à ses abords.

Production des bois

À Mukato, Heru, Alumbu et Afubhu, la coupe des bois, du point de vue exploitation artisanale par la population est surtout destinée d'une part à des fins de fabrication de pirogues, pagaies, maisons et d'autre part à la production traditionnelle de charbon de bois dont le petit bassin se vend à 1000 Fc et le gros bassin à 2000 Fc.

Les sections locales génèrent aussi des revenus en abattant des arbres pour créer un commerce de charbon de bois près de 25$ le mois de qui fait des ravages sur l'habitat essentiel.

Les produits procurés par les forêts des groupements habités par les Ìndrù sont :

Gibiers, médicaments, champignons, chenilles, fruits, lianes pour la construction des maisons et pour les métiers artistiques, miel naturel, minerais, bois de chauffe, paille pour couvrir les cases, Stick d'arbres pour la construction des maisons, résines, etc.

🇨🇩━☞EN SÉCTEUR DE TOURISME 

Venez découvrir le paysage de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, riche en beauté naturelle - savanes, sans oublier la plus grande richesse, de sa population jeune issue de nombreux clans très diversifiées.

À cause de sa beauté, son originalité et son âme vivante,...Walendu Bindi est une entité coutumière  magique, qui s’est récemment révélé être une formidable destination pour les touristes.

 Walendu-Bindi est une chefferie touristique par excellence de par sa variété de faune et flore, mais aussi de son relief accidenté parsemé d'un lac albert et des rivières. 

Il faut signaler que les routes sont dans la dégradation totale. De ce fait l'accès aux différents sites touristiques est difficile.

Sites touristiques

Est dénommé site touristique, tout point géographique et/ ou tout paysage présentant une valeur à caractère naturel, historique, culturel, esthétique, scientifique et récréatif, qui est exploité et réservé, en tout ou en partie, à des fins touristiques.

 Ils sont classés en deux types : sites naturels et sites artificiels

Sites naturels

Géomorphologique : vallées, plaines, plateaux, montagnes, collines, cuvettes, falaises, pentes, grottes, etc.

Hydrographique : ruisseaux, rivières, chutes, rapides, cascades, lacs, presqu’îles, sources thermales, etc.

Biogéographique : faune et flore

Patrimoine touristique EX ;

🇨🇩🗣️✍🏿La zone naturel de Kalondro qui se localise dans la chefferie de Walendu-Bindi province del'Ituri, térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est République démocratique du Congo, offre plusieurs possibilités de voir diverses espèces endémiques de la faune et de contempler divers paysages fantastiques.

Il y a par ailleurs d'énormes possibilités de se livrer à la chasse sportive dans nos vastes savanes et forêts exubérantes dans une évasion la plus apaisante, il s'agit ici de la chasse touristique.

Il est important de signaler que le tourisme organisé a cessé dans la chefferie de Walendu-Bindi dépuis les années 90 à cause de l'insécurité et les différentes guerres civiles qui se sont succédé dans la Province. 

Actuellement, les sites touristiques sont quand même visités, mais par des gens sous couverts des ONG. Ce qui a fait une baisse de recette publique dans ce secteur.

Les initiatives de tourisme visent à réduire la pauvreté en favorisant le développement de micro-entreprises locales. Il se veut Un facteur de développement local. 

Il est productif, facteur de liberté et instrument de différence. 


Ceci explique ses apports positifs à l'économie et la nécessité d'en encadrer le développement de la chefferie de Walendu-Bindi. 

Ainsi l''autorité gouvernementale doit mettre en place des stratégies et bonnes politiques touristiques attrayantes.

Quelques photos suivantes d'escarpements localisé
dans la chefferie de Walendu-Bindi vous montre les atouts touristiques qui font d'elle unique en son genre. 

La topographie du terrain ne comporte pas de difficulté particulière pourvu que vous pensiez à vous hydrater régulièrement.

De notre observation participante, il ressort que, les visiteurs sont souvent émerveillés.

Par, la forte visibilité des plaines savanes, vallés plateaux, et montagnes.

À l'ouest, par un massif forestier d' une étendue boisée, de reserve naturel du Mont-Hoyo, situé dans une partie de la forêt tropicale del'Ituri.

Au sud par un relief formés d'arbres assez épars poussant sous un climat tropical de savane, à la forêt dite tropicale humide.

Au peripherie sud de Bukiringi, et dans la partie ouest de Boga, avec l'altitude la forêt est étalée de 700 m à 1 000 m, avec la température moyenne est de 31 °C (88 °F) et l'humidité moyenne de 85 % (Wilkie 1987).

Les autres points forts incluent les plages immaculées, des hoodoos, escarpements, les grottes lumineuses, qui se forment à partir de multiples processus d'altération (eau, gel, vent) qui fonctionnent en continu ensemble sur des milliers d'années.

Ils s’élèvent de façon spectaculaire vers le ciel. Ils atteignent jusqu’à 25 mètres de haut, et permettent notamment d’admirer les nombreuses terrasses et la végétation diversifiée de la région.

Certaines sources abordé par notre rédaction au village Mogo précisent que, toute la zone qui regorge beaucoup d'escarpements appartient à la partie du sud orientale de Walendu-Bindi célèbre pour ses roches des sols blanchâtre et rougeâtres soumises à l’érosion, et présentes les formations marécageuses, actuellement inutilisées, sont formées d'une couche minérale très riche en matières organiques peu décomposées d'une épaisseur variable mais inférieure à 50 cm.

C'est une zone encaissée entre les contreforts du mont Rwenzori au sud-est, et le lac Albert au nord, tandis que la rivière Semliki, qui occupe son thalweg, marque la frontière avec l'ouganda à l'est, et la république démocratique du Congo à l'ouest.

Relief

Cette zone est constitué de relief accidenté des montagnes brutes et coupées des bas-fonds humides, à la quelle se trouvent quelques sites touristiques dela chefferie de Walendu-Bindi qui offre des vues dans un environnement naturel, où certaines sources suggérent pas moins de 15 sites, mais non encore numérisés d'une manière administrative.

Donc unique en son genre dans la partie sud-est del'ituri. 

Mais la plus part des personnes qui aiment la chasse interrogés à ce sujet affirment que, l'histoire géologique de la zone est marquée par de nombreux dépôts de sédiments avec del'érosion a ensuite créé au fil des années des hoodoos et d'autres structures géologiques.

Ils ajoutent qu'au point de vue culturel dans certains villages situés quelques part, au sud-est du groupement Bamuko, Bukiringi, et Boloma, les escarpements et hoodoos, demeurent mystérieux depuis l’Antiquité, mais jouent également un rôle culturel et spirituel important dans la vie des populations locales.

Cependant de nombreuses traces des roches qui révèlent des millions d’années d’histoire géologique sont si calmes et immobiles qu’on pourrait croire être sur une autre planète.

C'est un lieu peu connue et il existe peu d’écrits à son sujet, mais d'une grande beauté, qui offrent un cadre alpin sans égal dans la chefferie de Walendu-Bindi.

Si vous aimez les grands espaces naturels et que vous avez une âme d’aventurier, vous allez adorer en lire d’avantage sur les vallées verdoyantes aux roches et glaciers, il y en a pour tous les goûts !

Les explorer est une chance pour vous de revenir à la nature tout en créant des souvenirs inoubliables dans des habitats naturels.

Par contre, les informations livré par certains chefs des villages à notre rédaction sous couvert d'anonymat samedi dernier 14 novembre 2020 révèle que, la plupart de ces sites ne sont pratiquement plus opérationnels à cause de la mauvaise gouvernance et de l'insécurité due à la guerre.

Il est préférable de visiter avec un guide car les chemins ne sont pas toujours bien balisés.

Les forêts de moyenne altitude contiennent une riche variété d'espèces.

Les pistes raides ne sont pas aménagées et, avec les pluies fréquentes, sont très souvent glissantes. Mais quelle récompense au sommet !

Il contient une faune et une flore particulièrement riches, avec plusieurs biosphères à mesure que nous grimpons, ce qui crée l'expérience ultime pour le trekkeur.

Après un regard rétrospectif sur les recherches y effectuées par nos permanents, avant 2015, ce lieu vous donne très souvent, la chance de voir les sols détachées qui sont semblable au dos d'un léopard, et le crâne d'un gorille.

Raison pour laquelle, certains de nos chasseurs préfèrent monter dans la tour d’observation de 20 mètres pour une vue plongeante sur les clairières.

Donc il est difficile d’accès et il est préférable de passer par une agence de voyage locale pour organiser votre excursion.

Grâce à ses immenses petite forêt, la chefferie de Walendu-Bindi abrite aussi une biodiversité hors du commun, malgré les menaces et la déforestation effectuées par les chasseurs sur cet espace naturel.

Selon certaines sources dans cette région,
la zone attire de nombreux chasseurs, qui, conduits par des guides locaux spécialement formés, peuvent y circuler pour observer les oiseaux.

Les informations livré par les mêmes sources précisent que, les porteurs se partagent vos affaires pour les glisser dans leurs sacs respectifs. 

Veillez donc à ce que tout soit bien emballé de manière hermétique, contre une éventuelle chute dans une rivière ou un marais.

Parlant de l'Authenticité

Les sources concordantes ont fait savoir que, la zone qui regorge des hoodoos et d'autres structures géologiques est bien répond aux conditions d’authenticité car ses valeurs et leurs attributs, y compris son cadre historique, sa forme, sa conception, ses matériaux et le savoir-faire utilisé reflètent les valeurs culturelles et naturelles reconnues dans les critères d’inscription à la ICCN Institut Congolais pour la conservation dela nature.

Un soutien financier, politique et technique adapté est également demandé afin de garantir la gestion du bien.

Pour eux, des mesures spécifiques destinées à leur protection, leur restauration et leur entretien sont nécessaires pour chaque site.

Des mesures spécifiques destinées à leur protection, leur restauration et leur entretien sont nécessaires pour chaque site.

Le réseau routier est quasi inexistant et les quelques routes existantes sont considérablement délabrées.

Les routes sont en mauvais état car elles ne sont plus entretenues.

Les conditions topographiques et climatiques dans dans ce lieu peuvent s’avérer très difficiles, même pour un randonneur expérimenté.

Vous trouverez des paysages accidentés où des sentiers de randonnée vous emmènent vers d’impressionnantes cascades dignes d’un cliché Instagram.

Donc la zone est caractérisée par un climat à la fois chaud et humide qui permet le développement d’une biodiversité unique.

Avec a un climat chaud tropical et les températures sont assez uniformes tout au long de l'année, et dans tous ses environs.

Les spécialistes dela chasse interrogés sur le sujet affirment que, l'occupation humaine de la région remonte à une dizaine de milliers d'années mais aucune preuve archéologique n'indique pourtant que l'Homme y vit en permanence. 

Les formations marécageuses, actuellement inutilisées, sont formées d'une couche minérale très riche en matières organiques peu décomposées d'une épaisseur variable mais inférieure à 50 cm.

Mais en notre grande surprise, il manque ainsi cruellement de moyens pour remplir son objectif de conservation de la biodiversité et des services écosystémiques. 

On y trouve beaucoup de points de vue tel que la multitude de rapides, de magnifiques cascades et la végétation stratifiée confèrent au bien une beauté et un aspect exceptionnellement pittoresque, la
zones élevées et semi-arides, et présente un ensemble d'immenses amphithéâtres naturels parsemés de nombreux hoodoos produits par l'érosion du plateau.

Les bords du plateau s'érodent au fil du temps et forment des avancées de plus en plus étroites en forme de murs. Ces murs naturels commencent alors à se perforer au niveau de leurs points les plus faibles et des arches apparaissent. 

Le transport routier

C'est le plus utilisé dans la chefferie de Walendu-Bindi, malgré les risques d'accidents liés à son utilisation. 

Le moyen le plus utilisé est la moto et le transport vers les sites. Le transport routier facilite des vacances itinérantes et l'accessibilité à tous les sites.

Durant leur séjour la plupart des touristes louent des motos pour effectuer des tours à Walendu-Bindi et sa périphérie.

Pour faire la connaissance avec les paysans rien de mieux que le tourisme communautaire, fort bien développé.

Se documenter avant le départ et utiliser les services d'un guide sont les deux clés pour découvrir ce peuple aussi passionnants et accueillants les uns que les autres. 

Le contact avec les touristes peut malheureusement avoir des conséquences négatives.

Il est donc fortement recommandé d'utiliser les services d'un guide-interprète pour rencontrer ce peuple cultivateur pour comprendre ses us et coutumes et faire le travail de traduction et de guide à la meilleure connaissance de ce peuple qui n'est pas resté à l'âge de pierre, comme certains l'avancent maladroitement, mais qui a suivi une autre évolution, un autre mode de vie, particulièrement durable d'ailleurs.

Source : nos enquêtes sur le terrain

Patrimoine archéologique, culturel et naturel

Sur toutes les informations recueillies lors de campagnes de recherches réalisées sur le terrain, il y a eu aucune information sur la localisation des sites archéologiques. 

Seuls les sites sacrés à savoir les tombes érigées devant les maisons d'habitations existent dans le but de protéger les esprits des personnes mortes.


La Faune 
La Faune se situe surtout au Sud-Ouest et Sud-Est de Walendu-Bindi à la jonction de plusieurs zones climatiques et écologiques et présente dès lors une grande diversité d'espèces animales et végétales ainsi que la végétation dominante d'une forêt et la savane, avec de nombreux microhabitats.

Elle renferme une grande diversité animale comprenant des mammifères, des oiseaux, des reptiles, des amphibiens, des arthropodes...trouvé dans la Chefferie de Walendu-Bindi constituent les patrimoines à insérer dans le Dictionnaire des Sciences Biologiques.

Ce patrimoine offre un atout pour la relance des activités touristiques susceptible de permettre le développement d’une industrie touristique et partant renflouer les recettes du trésor public et de la Province.

Visiblement c'est une zone préservée avec des forêts denses des plaines herbeuses, les plus célèbres dans la Chefferie de Walendu-Bindi pour sa faune étonnante, qui abrite aussi d’importantes concentrations de faune sauvage.

La région est également très riche en mammifères sauvage
 
de toutes tailles et en insectes, dont certaines espèces sont endémiques.

Les éléphants de Walendu-Bindi

Longtemps menacés, les éléphants sont actuellement de plus en plus nombreux. 

Il n’est pas rare de voir la route des voyageurs momentanément interrompue par le passage d’une famille ou d’un groupe d’éléphants. 

Ces colossaux animaux sont tout simplement fascinants à observer.

Les tout-petits seront éblouis par le contraste entre leur mouvement silencieux, leur taille impressionnante, leur caractère plutôt grincheux et la puissance qu’ils dégagent.

En plus des espèces terrestres, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi regorge de nombreux d’espèces sauvage.

Vous avez sûrement déjà vu les animaux sauvages à la télévision ou dans les reportages en ligne. 

Afin de vous donner un avant-goût de l’aventure qui vous attend, voici un aperçu de la faune que vous serez amenés à découvrir durant votre voyage.

Vous pourrez y admirer les trésors de la faune et de la flore de Walendu-Bindi. 

Mais également observer les crocodiles, et les hypopotames. 

Ou encore partir à la rencontre d'éléphants, et autres animaux sauvages.

Climat

La richesse de la faune de Walendu-Bindi en fait une destination très prisée des photographes animaliers et des amateurs de safari. 

Cependant, la flore est particulièrement abondante confère aux paysages des airs de paradis. 

En parcourant les villages, vous remarquerez la grande diversité de la faune et de la flore qui changent constamment à la lumière du jour. 

Le contraste représenté par le cortège faunistique et floristique sud-africain vous enchantera.

Vous serez émerveillés par le mélange harmonieux des couleurs du paysage constitué en grande partie d’animaux regroupés en familles et en petits clans.
 
En effet, la chefferie regorge d’espèces sauvages aussi passionnantes que surprenantes : éléphant, léopard, girafe, panthère, etc.

Un séjour au cœur de cette chefferie constituerait une parfaite occasion pour partir à la rencontre de ces majestueuses créatures, au cours d’un voyage dans la faune. 

Afin de vous donner un avant-goût de l’aventure qui vous attend, voici un aperçu d'une faune 
que vous serez amenés à découvrir durant votre voyage.

Sur les routes aussi, vous devrez prendre votre mal en patience. 

Les routes sont longues, pas toujours de super qualité mais le spectacle est constant…

Après avoir traversé un peu de forêt primaire tropicale, premier contact avec la savane, que l’on observe d’en haut…. comme dans un rêve !

Si la route est longue, les paysages changent tout de même constamment : on passe de la savane aux villages traditionnels avec leurs huttes en paille et en bois (la maison du chef du village est elle aussi facile à reconnaître, c’est la maison en dur à l’européenne au milieu du village… assez drôle à voir !), jusqu’aux montagnes.

Les infrastructures touristiques ne sont pas développés mais reste encore rudimentaire à certains endroits. 

On y trouve la plaine, la savane boiseuse, tandis que sur les plateaux, il y a une végétation peu dense, qui accompagne les cours d'eau.

Donc vous ne serez pas déçu si vous espérez apercevoir quelques animaux dans la zone : à l'abri desquels, Ils doivent jouisser d'une protection constante et sûre, vivent, se multiplient et meurent selon les lois de la nature.

Le meilleur moment pour les observer est pendant la saison sèche.

§ La saison sèche qui va de janvier à février et de juin à Août ; Lorsque les animaux sont concentrés autour de sources d'eau prévisibles. 

§ La saison pluvieuse qui s'étend entre mars à mai et de septembre à décembre,aux quels, ces animaux peuvent être suivie; cependant, ils ne sont pas très habitués, donc les observations sont très aléatoires. 

Car leurs traces sont omniprésentes, ils craignent pourtant l'homme en raison d'un braconnage important.

Nous n'en verrons aucun. Ils savent que nous sommes là, et il faudrait rester calme et silencieux pendant de nombreux jours avant qu'ils n'acceptent de se montrer.

Leurs cris distinctifs peuvent souvent être entendus de loin.

Certaines routes deviennent impraticables après de fortes pluies.

Le léopard peut parfois être repéré lors des sorties nocturnes, mais dans les années antérieure, le lion été plus souvent entendu que vu, dépuis 1970, en 1985.

La savane change rapidement de visage, qui présente un environnement avec ses différentes couches de forêts et végétation de type tropical alpin.

 La végétation y est beaucoup moins dense et moins luxuriante.

 Elle est essentiellement constituée de petits arbres ressemblant à de petits bouleaux, mais dont les racines sont géantes et qui s’entremêlent à hauteur d'homme.

Les principaux habitats sont les forêts ouvertes d'acacia-combretum et la savane herbeuse, entrecoupées de parcelles de forêt de palmiers borassus, ainsi que d'importantes ceintures de forêts riveraines le long les principaux cours d'eau, ainsi que de vastes marécages vers le lac Albert. 

Climat, végétation et sol

La Faune sud jouit d'un climat équatorial caractérisé par une température beaucoup plus élevée à cause de son altitude très faible, à travers une variété d'habitats allant de la savane boisée à la forêt riveraine. 

Le sol est généralement sablonneux, favorable à la production agricole.

Le sol rencontré dans certains  milieux contient du sel mais très fertile dans la plaine.

Ce sol se chauffe rapidement à cause de la forte température du milieu, ce qui permet le développement des cultures vivrières.

Les inondations sont fréquentes durant la saisons pluvieuses. 

Les températures vont de 18 à 30 °C avec relativement peu de variations dans la journée.

Le climat est chaud et humide dans la région du bassin fluvial, et plus sec et plus frais vers le sud, et
bénéficie, généralement, de deux saisons, c'est-à-dire sèche et pluie. 

La répartition des saisons ne se répartit pas de la même façon dans tout le territoire et n'est ni égale en termes de durée, sous la température moyenne annuelle, généralement, élevée.

Météo et climat se caractérise par un climat chaud, la température diminuant de moitié après le coucher du soleil et la perspective constante de pluie. 

Ses deux saisons humides (mars à mai et août à novembre) apportent peu de soulagement de la chaleur, malgré beaucoup de pluie - en particulier de mars à mai lorsque les routes locales sont détruites. 

Vous serez légèrement moins trempé pendant ce qui passe pour les saisons sèches (décembre à février et juin à juillet).

Après une zone de transition de forêts et de broussailles, les terres de basse altitude plus à l’est marquent le début des steppes semi-arides de Patagonie.

Donc vous ne serez pas déçu si vous espérez apercevoir quelques animaux dans la faune  : à l'abri desquels, Ils doivent jouisser d'une protection constante et sûre, vivent, se multiplient et meurent selon les lois de la nature.

La faune avienne est riche avec d’importantes populations reproductrices d’espèces emblématiques d'oiseaux et de papillons, ainsi que plusieurs espèces menacées, dont éléphant, gnous, buffles, gazelles, antilopes, senguliers, phacochères, zèbres, babouins, singes, léopard, serpent, loups, cerfs, ours, pythons, et bien d'autres... qui peuplent quelques forêts denses, et primaire,
et les grands carnassiers, principalement le léopard, y règnent en maître.

Les animaux sauvages, la forêt luxuriante, les plages paradisiaques, et des hébergements exclusifs en immersion dans la nature feront de ce voyage une expérience unique et intimiste.

De loin, on commence à apercevoir des girafes. 

On se rapproche d’elles, c’est impressionnant de les observer évoluer, car on a l’impression qu’elles se déplacent au ralenti ! 

Mais très vite… « On reste aux girafes ou vous voulez voir les lions? On les a localisé. » nous dit notre guide.

Les espèces citées ne sont pas exhaustives car notre séjour était bref ce qui ne nous a pas permis d'interviewer tous les chasseurs, piègeurs pêcheurs ou d'observer toutes les espèces capturées.

C’est vrai, on parle souvent de la Tanzanie, du Kenya ou encore de l’Afrique du Sud et de la Namibie pour un safari, mais très rarement la chefferie de Walendu-Bindi qui est pourtant la destination parfaite pour un contact privilégié avec les animaux, pour découvrir des endroits encore préservés, hors des sentiers battus, loin de la foule.

Organiser un voyage en par soi-même est possible mais très compliqué (la communication ce n’est pas toujours leur fort dans cette partie del'ituri).

 La solution la plus simple est de passer par l’une des agences.

En outre, la grande pauvreté dans la région pousse les braconniers dans la Faune pour chasser les animaux sauvages cause de la viande ou la vente.

Les primates comprennent les chimpanzés, les babouins et les singes, y compris le vervet, le colobe à queue rouge et le colobe qui sont groupés en familles de 8 à 20 individus qui comprennent un mâle dominant, des femelles adultes et plusieurs adolescents. 

Leur présence n'est signalée que par des bambouseraies saccagées qui leurs servent de dortoir et par la présence d'excréments frais et clairement identifiables. 

La végétation est dense et épaisse et nous avançons dans des couloirs créés par les éléphants de forêts que nous ne rencontrerons pourtant pas.

 Et si les mamifères sont bien présents, car leurs traces sont omniprésentes, ils craignent pourtant l'homme en raison d'un braconnage important. 

Les oiseaux communs observés incluent : Flèche marquée Babbler, Boubal tropical, Bushrike à tête noire, Luhdrers Bushrike.

Le marabout

Oiseau solitaire, il règne en maître sur un territoire d'environ 5 km². 

Se nourrissant principalement de poissons, serpents et petits oiseaux.

Le bec en sabot, dont le bec est parfaitement adapté à la capture de ses proies, est un oiseau plutôt vorace, dont la cruauté maternelle fait froid dans le dos. 

Sélectionnant l'une de ses progénitures, quand ils naissent à deux, la femelle bec en sabot, choisit le plus fort en abandonnant le deuxième.

La faune naturelle congolaise est riche en espèces diverses, adaptées chacune aux conditions climatiques et floristiques. 

Certaines espèces se rencontrent dans tous les milieux. 

Presque tous les grands animaux africains existent dans ses réserves, cette faune remarquable comprend beaucoup d’espèces de grande et même de très grande taille, telles que l’éléphant africain (le plus grand des mammifères terrestres actuels), la girafe (le plus haut des animaux) et le gorille (le plus grand de tous les primates). 

 Certaines espèces de primates régulièrement observées comprennent.

Un voyage dans le parc vous donnera l’occasion de capturer de merveilleux clichés:

Au cours de votre voyage, vous pourrez même apercevoir de nombreux mammifères à sabots qui parcourent le parc tout au long de l’année.

On y trouve aussi de nombreux autres endroits majestueux à découvrir dans le parc.

La végétation dominante est la forêt et la savane.

Les grands chasseurs interrogés par nos reporters au cours de l'année 2010, constatent que, l’intégrité de cette zone est renforcée par les valeurs culturelles et de biodiversité qui lui sont associées. 

Il offre en effet de vastes paysages et une faune africaine impressionnante, est un domaine d’une beauté naturelle exceptionnelle avec ses imposants des escarpements quipeut revendiquer des millions d’années d’histoire, découpés d'érrosions.

Souvent les visiteurs apprécieront se promener sur les plages de sable, les dunes et les falaises tout en découvrant les escarpements.

Malgré son éloignement, la zone n’est pas exemle d’impacts liés à l’homme, tels que la présence de bétail domestiqué ou en liberté et d’espèces exogènes invasives et les incendies de forêt.

La faune localisés dans certains endroits vers sud est et sud ouest est très abondante et diversifiée mais subit des fortes menaces anthropiques malgré que certains sites soient reconnus comme présentant des intérêts pour la préservation.

Prairie aquatique et semi-aquatique

La prairie aquatique est une végétation flottante observée dans la rivière Anjikye, Alimo, Lowu, et dans certain de ses affluents. 

Parfois cette végétation se retrouve également dans les anses calmes formées après les crues de certains cours d'eaux.

Notons aussi la présence de la grotte de Mont Hoyo, est une merveille de la nature, et quelques chutes d’eaux telles que la chute sur la rivière ANJIKYE.

La Faune abrite également la chute Nyawu
sur la rivière Anjikye est l’une des plus grandes merveilles naturelles dela chefferie de Walendu-Bindi.

Anjikye Falls

Connus aussi localement sous le nom de Nyawu est une grande chute cours d'eau située dans un coin sauvages reculé, totalement au sud-est dela chefferie de Walendu-Bindi, province del'Ituri, térritoire d'Irumu.

Coordonnées

01°07′05.68′′ N 30°07′20.18′′ E

Caractéristiques

Hauteur totale : environ 24 m

Distance parcourue de sa source à l'embouchure vers la grande rivière Semliki 40km environ

Hydrographie

Cours d'eau : Anjikye

Bassin versant bassin du Nil-Semliki

Situation Géographique

La rivière Anjikye prend sa source dans un endroit se trouvant à la vallée dela montage Odze-Opkena qui sépare l'agglomération de kagaba et localité-Ngasu.

Normalement ça jaillit de la jonction de deux collines, de kagaba. Dont Ngasu et Odze, pour préciser car il y a aussi Ngasu-loko. Et c'est de la même colline de kagaba que tire sa source la rivière Alisé.

Elle traverse l'agglomération de Gety, et coule vers le sud où elle est réjonte par Alisé et Anawu, plus au sud.

Elle coule ensuite principalement vers le Sud, d’où elle se jette dans le Semliki.

Limites géographiques :

Naturellement la chute est limitée par quatre villages dont les noms notés ci-dessous ;

- À l'est par le village Nyarumé

-À l'ouest par les villages Nyawu-Kalondró

- Au nord par les montagnes accidentés du village Isura

- Au sud par village Mogo

Ville proche 

Kabona

Administration 

Géolocalisation sur la carte dela République démocratique du Congo.

Son rôle important en tant que destination touristique, tant nationale qu’internationale, fait du Parc national de l’ un bien à haute visibilité.

Nous contactons aussi que, la chute joue également un rôle culturel et spirituel important dans la vie des populations locales.

Avec ses affluents, la rivière Anjikye irrigue grande savane tropicale humide dans la chefferie de Walendu-Bindi, et offrant un potentiel hydroélectrique parmi les plus remarquables en térritoire d'Irumu.

Le paysage très riant se compose de collines, de vallées couvertes d'herbes et semées de bouquets d'arbres et de nombreux.

Des montagnes assez élevées se dessinent non loin loin dela chute. Où qu'il est déjà large, mais peu profond et parsemé de nombreuses de bancs de sable.

Des stalactites et des stalagmites géantes, de même qu’un important dépôt de guano, provenant de la décomposition des ossements d’animaux et des excréments des chauves souris, garnissent l’intérieur des grottes.

À l’extérieur, des couches horizontales des roches calcaires sont façonnées par l’érosion pour former un relief sur lequel se forment les deux chutes cours d'eaux, dont Nyawu et Ngbotoli, localisés sur la même rivière Anjikye.

Il y a lieu de signaler aussi la diversité de la végétation en Ituri avec plusieurs écosystèmes abritant des animaux terrestres et aquatiques vivant à haute et basse altitudes.

Sa couleur, naturel d'un brun, provient de la grande quantité de matières organiques qu'elle renferme.

Pour une petite histoire

Peut être la visiter si possible en une saison des pluies pour un spectacle encore plus impressionnant, dans cette l’une des plus grandes merveilles naturelles  dela chefferie de Walendu-Bindi.

Le réseau routier est quasi inexistant et les quelques sentiers existantes sont considérablement délabrées.

Les sentiers sont souvent très vaseuses, surtout en saison des pluies. Nous marchions souvent plusieurs heures par monts et vallées pour atteindre les villages éloignés avec l’aide de porteurs.

La visite peut se compléter par une promenade dans la forêt environnante, situé dans la chefferie de Walendu-Bindi térritoire d'Irumu, province del'ituri, situé vers le nord-est dela République démocratique du Congo.

Durant les années 1999-2016, la région était peu visitée par les touristes du fait de sa dangerosité due aux incursions fréquentes de milices rebelles congolaises, dont les combattants dela Force de résistance patriotique de l'Ituri (FRPI), une milice lourdement armée dela chefferie de Walendu-Bindi.

Les choses se sont à présent calmées, mais il est toujours prudent de se renseigner sur la situation avant d'entreprendre le voyage dans la vallée.

Visiblement cette chute dont nous parlons se trouve dans la vallée de Semliki, encaissée entre les contreforts du mont Rwenzorie visible au sud-est, et le lac Albert au nord.

Tandis que, la rivière Semliki qui occupe son thalweg, marque la frontière avec l'ouganda à l'est, et la république démocratique du Congo à l'ouest.

Avec ses affluents, la rivière Anjikye irrigue grande savane tropicale humide dans la chefferie de Walendu-Bindi, et offrant un potentiel hydroélectrique parmi les plus remarquables en térritoire d'Irumu, sous la température moyenne annuelle, généralement, élevée.

Il est aussi possible de monter sur une plateforme assez proche de la chute et d’y expérimenter une « douche naturelle », créée par des jets d’eaux venants dela chute.

C'est pourqu'oi quelques membres de diaspora qui peuvent se rendre là bas nous disent souvent que, c’est un plaisir de se réveiller un jour au son du fleuve et des oiseaux, et de prendre son petit déjeuner sur le paysage verdoyant situé en face de l’entrée du chute, quii peut être visité toute l'année.

L'examen des données et résultats obtenus par notre rédaction indiquent que, son rôle important en tant que destination touristique, tant nationale qu’internationale, à haute visibilité à partir de Nyanzigo village situé au sud-est dela chefferie de Walendu-Bindi.

Comme on nous dit tantôt ; À l'époque des anciens ancêtres, certaines sources révèlent que, la rivière avait deux fois sa largeur actuelle au sud dela chute avant de couler vers l’Est en broyant et transportant roches et sols sur son parcours.

La chute regorge des nappes d'eaux souterraines que l'on rencontre partout. En effet, il n'existe pratiquement aucun endroit au Congo où on ne peut forer un puits sans rencontrer une nappe phréatique capable de fournir l'eau.

La faune est très abondante et diversifiée mais subit des fortes menaces anthropiques malgré que certains sites soient reconnus comme présentant des intérêts pour la préservation.

Les gibiers et les poissons capturés sont destinés à la vente soit àla consommation.

Souvent on observe la végétation dominante par la forêt primaire de moyenne altitude, qui contient une riche variété d'espèces, et la savane, à la hauteur de la vue panoramique, couverte d'herbes magnifique où poussent continuellement multiples plantes d’une qualité exceptionnelle.

Des recherches antérieures mènés par une équipe du groupe Total, permettent d'estimer qu'en termes de ressources géologiques, des études ont révélé la présence d’un graben pétrolier dans le sous-sol.

Mais aussi les informations tirés d'une Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement (CAID) (source: Rapport annuel 2016 de l’Administration du territoire au 31 Décembre) nous montre que, le térritoire d'Irumu compte 3 quelques chutes cours d’eaux telles que la chute Nyawu, prescrit précédentment, sur la rivière Anjikye, chute de Pumbuo situé dans la chefferie de Bahema Boga, et la chute de Malyabongo se trouvant dans la chefferie de bahema mitego…

C’est des endroits à ne pas manquer d'après certaines sources dans la région !

Source : nos enquêtes sur le terrain

Flore 
Notons que la flore exubérante d’une 77 variété exceptionnelle qui regorge des espèces végétales rares répertoriées.

Possède une flore et riches en biodiversité et est connue pour sa splendeur, ses merveilles naturelles et ses habitants incroyables. 

Avec une richesse de ressources naturelles inexploitées et présente une collection variée d'habitats, de paysages et de végétation provenant de forêts de savane boisées ouvertes et de forêts d'acacias, de forêts tropicales, de forêts riveraines, de forêts de montagne, d'affleurements rocheux, de prairies, de marais, de vallées profondes, de collines escarpées, fourrés de brousse et vastes zones humides. 

Les forêts-galeries possèdent le plus grand nombre d'espèces, suivi de près par les forêts claires et les savanes arbustives. 

Ainsi, c'est à l'intérieur des galeries forestières qu'on retrouve un éventail d'espèces et les savanes arbustives quant à elles dominent en occurrence.

En effet, la cime jointive observée dans les galeries forestières nécessite la présence de grands arbres qui sont généralement distants les uns des autres, et ce sont les branches de ceux-ci qui forment cette cime, contrairement aux arbustes des savanes arbustives qui sont très nombreux et de taille moins importantes.

- Les forêts-galeries en vert citron

La couleur vert citron traduit une végétation dense. En effet, cette couleur traduit les formations fermées de savane que sont les forêts-galeries, localisées le long des cours d'eau, généralement dans les vallées encaissées, la canopée de cette formation forme un couvert continu et les arbres, d'une taille comprise entre 15 et 20m influent grandement sur l'eau en empêchant les rayons solaires de les atteindre.

C'est d'ailleurs ce qui explique la non-signature des cours d'eau que longent ces galeries dans la plupart des cas.

- Les forêts claires en couleur verte

Les forêts claires signent en vert et se situent sur les versants des massifs, inselbergs et sur les interfluves. 

Formations végétales denses, les forêts claires possèdent un couvert discontinu, qui laisse passer les rayons solaires. 

En outre, la discontinuité de la canopée laisse place au développement d'arbustes et herbes. 

Par ailleurs, leurs superficies sont généralement moins importantes et elles se situent généralement à proximité des forêts-galeries.

- La couleur vert clair pour la savane boisée

Le vert clair représente la savane boisée et la savane arborée. 

Ces deux formations ont une signature quasi similaire. 

Ce sont des formations au couvert discontinu, piqueté de quelques grands arbres, dont la strate inférieure est majoritairement constituée d'herbes et d'arbustes. 

Elles se développent sur les versants à faible pente.

Source : nos enquêtes sur le terrain

🇨🇩━☞LES DIMENSIONS DELA CHASSE ET MODE DE VIE TRADITIONNELLE
Elle est une activité des personnes adultes et quelques adolescents. 

· La chasse

Plus grands que de nombreux Congolais, les hommes Ìndrŭ sont également de grands chasseurs.

Pour d'autres, les techniques de chasse varient d’un groupe à l’autre mais incluent toutes l’usage d’arcs puissants, avec des longues  flèches, munies de pointes en hameçons filets, pièges, et de lances.

Il y a lieu de constater que, la cueillette, le ramassage et l'écopage ne sont effectués que, par les femmes. 

Tandis que au côté des hommes essentiellement, la chasse est précédé souvent, par des sacrifices au sein des encêtres.

Pour cela, la chasse fut dans le temps une activité très importante quand les forêts furent encore denses et conservaient beaucoup d'animaux. 

Dans cette région, les animaux sauvages étaient nombreux et la faune très variée.

Malheureusement, le défrichage des forêts a entraîné la disparition de nombreux habitats naturels et les animaux ont été contraints de quitter ces zones boisées pour chercher de nouveaux territoires.

Les chasseurs, amateurs de trophées, ont aussi traqué le gibier pour sa viande. 

Elle produisait beaucoup de viande dont une partie était destinée à la vente et une autre à la consommation familiale. 

Avec l'intensification de la chasse au fusil et l'exploitation abusive des animaux sauvages par la population, beaucoup d'espèces animales ont disparu.

Pour d'autres, les techniques de chasse varient d’un groupe à l’autre mais incluent toutes l’usage d’arcs, flèches, filets et de lances.

Il y a lieu de constater que, la cueillette, le ramassage et l'écopage ne sont effectués que, par les femmes. Tandis que au côté des hommes essentiellement, la chasse est précédé souvent, par des sacrifices au sein des encêtres.

On distingue la chasse au filet, à laquelle participent divers membres de famille composant un village et la chasse en groupe restreint utilisant comme armes la lance ou une arme à feu type calibre 12. 

Se fixant désormais de plus en plus dans des campements permanents, ils n’en continuent cependant pas moins à pratiquer la chasse sur de vastes espaces, ce qui les entraîne loin de chez eux durant plusieurs jours.

Ils chassent — principalement plusieurs espèces mais leur nourriture quotidienne a toujours été surtout constituée de foufous. 

Le produit de la chasse est ramené en famille pour y être distribué.

Le chasseur-cueilleur est un humain dont le mode de vie est fondé sur la chasse, la pêche et la cueillette.

Les données présentées et analysés  dans cet article rèvele que, c'est sont les premiers modes de subsistance de l'espèce humaine, qui consistent en un prélèvement de ressources directement dans la nature.

La chasse de subsistance est moins nocive et participe même à la préservation de la ressource cynégétique dont la forêt constitue la réserve, en autant que la pression démographique ne soit pas forte.

La chasse commerciale, par contre, née de la nécessité de répondre à la demande des populations urbaines en viande de gibier, peut devenir destructrice.

Etant donné la croissance démographique dans cette partie du térritoire national , il y a une demande croissante de viande provenant de la forêt. 

De plus en plus, les chasseurs se consacrent à la chasse commerciale et passent une grande partie de leur temps à chasser du gibier forestier et à vendre de grandes quantités de viande aux négociants venus de villes et d'agglomérations lointaines situées en bordure de la Route RN-431. 

Ces négociants ne passent pas par la relation traditionnelle agriculteurs-chasseurs et paient en espèces ou échangent de l'amidon contre de la viande pour inciter les pygmées à chasser davantage.

Il en découle un bouleversement de la relation traditionnelle agriculteurs-chasseurs qui fait entrer les chasseurs dans l'économie monétaire et entraîne inévitablement l'appauvrissement des réserves de gibier sauvage, mettant en danger non seulement la faune de la forêt mais aussi les sources de subsistance et le mode de vie fondamental des chasseurs et de leurs partenaires agriculteurs.

Au Congo, on estime qu'environ 75 % des protéines animales proviennent de la chasse, régulièrement pratiquée autour des villages et le long des voies de communications.

Donc les grands chasseurs indru communement appelé Ondowapka, dans la tradition orale des villageois pensent que, la chasse est une source de nourriture carnée mais aussi de ressources diverses telles que la peau, la fourrure, la corne, les bois, l'os, les tendons, les dents, etc...

Ils sont toutefois très minoritaires, ont connu d'importants métissages avec des populations agricoles et vivent tous au contact.

La chasse a pu aussi avoir comme fonction de repousser ou d'éliminer des prédateurs dangereux pour l'homme, tels que le lion des cavernes ou l'ours des cavernes, qui ont pu être en compétition avec l'homme pour occuper certaines cavités où hiverner.

Les prédateurs menaçant son cheptel domestique (loup, lion, tigre…) ont longtemps été pourchassés, souvent jusqu'à leur extinction dans les grandes régions d'élevage.

Ces activités sont : la chasse, le piégeage, la pêche, les rites d'initiation par la circoncision indigène, l'évocation des ancêtres, tissage (de paniers, gibecières, nasses, nattes, tissus à raphia, vans,...), initiations culturelles, apprentissage de métiers, ramassage des bois, fabrication des manches des outils (couteau, machette, lance, hache, pioche, houe), fabrication des mortiers, des malaxeurs, des spatules, et tout autre objet d'usage domestique.

 🇨🇩⏱AU POINT VU DES ENCÊTRES QUI ONT ÉNUMÈRÉS UNE LISTE DES RÉSERVES COMMUNAUTAIRE POUR LA CHASSE SONT CI-APRÈS ;

Nyarumé, Tsombé, Nguja, Kyagudhu, Musege, Musimbé, et Kpowuma sont très abondante et diversifiée mais subit des fortes menaces anthropiques malgré que certains sites soient reconnus comme présentant des intérêts pour la préservation.

Avec une bio diversité qui avait le mérite d'amener des touristes en provenance de tous les coins de la planète pour visiter les espèces.

Chaque année des centaines de 5 km² sont la proie de feux de brousse qui mettent en fuite le gibier que guettent des chasseurs.

Mais souvent, l'on assiste impuissamment aux massacres des animaux sauvage dont moi même Adirodu-Roger est témoin au point où nous n'hésiterons plus de parler du génocide des animaux ...

La liste ci-dessous énumère les espèces répertoriées et d’autres protégées rependues sur l’espace géographique.

a. Les Herbivores :

1. L’Eléphant d’Afrique, le Buffle d’Afrique, l’Antilope Bongo, La Stat aga, l’Antilope Harnaché, les Céphalophes à dos Jaune.

b. Les Oiseaux

Le Perroquet gris, le Touraco à bec noir, épervier à pied court, l’Ibis sacré, la Grue couronnée la Colombe d’Angola la Colombe guereza.

c. Les Primates

Le Chimpanzé, la Colobe Bai la Cercopithèque d’Himalaya, la Cercopithèque Ascagne, le Singe bleue, la Colombe guereza, le Singe paresseux.

d. Les Carnivores

Le Léopard, le Chat doré, la Genette aquatique, la Loutre à cou tacheté et la Potamogale.

e. Les Insectivores et Omnivores

Pangolin commun, Oryctérope, Hippopotame, Damans, Galago.

f. Les Reptiles

Python Sébacé, Crocodile du Nil, Tortue de Bell.

g. Autres !

La Potamochère, le Chevrotain Aquatique, l’Hypsignatis monstrueux, le Papillons, le Hannetons.

Commentaire :

Il est à signaler que cette liste présentée ci- haut n’est pas exhaustive ; car, nous n’avons pas réussi à rassembler dans sa totalité toutes les données relatives à la faune retrouvée sur l’ensemble de la Province en biotope très diversifiée.

Source : nos enquêtes sur le terrain

🇨🇩🇨🇩🇨🇩CHEFFERIE DE WALENDU-BINDI

Notre étude autour des personnes qui ont certifiés l'exactitude des déclarations tiré du questionnaire d'enquête, des observations et des interviews que nous avons réalisés en juin et juillet 2007 dans les quelles on pouvait entendre que, par le passé, l'espace dela Chefferie de Walendu-Bindi partant de certains lieux riverains du bassin de la rivière Semliki, jusqu'au peripherie de Bogoro. 

Avant de voir sa découpage développée par le colonialisme du 19ème siècle venu créer des frontières arbitraires au sein de cette zone richesses.

Et compte, six groupements suivants dont ;

Bukiringi, Baviba, Boloma, Ts'ritsi, Zadhu, et Bamuko.

LES LIMITES
 
Pour ce qui est des limites Administratives nous prenons les grands points de repères sans pour autant entré dans les détails, mais celui qui se sent intéressé peut passer nous voir pour plus d'informations.
 
Au Nord vers Bogoro, c'est la rivière Zamvu/ Mamba. 
 
D'après la même source, la concession de JBS de Lagabo se trouve dans la chefferie de Walendu-Bindi. 
 
À l'Est, c'est la rivière Semiliki ; vers le lac, c'est Kodjodha
 
Au Sud, c'est la Chefferie de Bahema-Boga et Mitego
 
Nous partons de ZEMVU (proche de la concession de BAMANISA), nous descendons à la rivière MAMBA - bafond MBOGU - SONALALIMBI - route Kasenyi - limites NYAMAVI - SONATETE - bafond MASUNUNU - bafond gondegura - nyakembi - kadjike - kodjodha - kiege - lac Albert jusqu'à la rivière SEMILIKI - mutori "mukura" - enfluent mukatudha - ngyeri (kyareta : kihema), traverse la plaine de Karongo latéralement le boisement de kirimbi vers BUKIRINGI - passe pas les plateaux de toroko (kimama en ndruna) - boisement de pbhirimvu - rivière ngere et lamatsé - asimbé vers mitego - colline pbhiriatu - bhatoro - tchemukoyo - colline GATI - Nyakere - Katamendi - plateau - prière Wamba - afubhu (début limites avec walese vonkutu) - rivière loya - rivière talayi - passe près de E.P. MUZE - bafond dingi dingi - rivière talolo - baguma koyi - montagne Ambelu au dessus de TULABHO et droitement vers MUSA axe SONGOLO et revient jusqu'à rejoindre ZEMVU.
 
Propos del' Honorable Adabha Masumbuko Louis député provincial de l'Ituri.
 
━☞🇨🇩(Pour toute sa dimension historique),  la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi fut possédé conformément à la tradition des encêtres, qui ont vécu en société morcelées autonomes : en clans, où en lignages, structurés dans une communauté d'une longue histoire commune, qui a connu un corps de différents métiers : des chasseurs, pêcheurs, ouvriers, guerriers, agriculteurs, des chasseurs, élèveurs à certains niveau, ... et d'autres.

Aspects politico-administratifs

Toponymie

La chefferie de Walendu-Bindi tire son nom àl'appellation d'un ancien encêtre sortie du clan zadhu connus sous le nom de Bindi, très influent qui administra l'actuel groupement zadhu avant l'« arrivée des Blancs ». 

Par la tradition orale, il nous est parvenu l’anecdote suivante : 

L'administration coloniale belge  s’enquit, auprès des autochtones. Pour dire que, Walendu-Bindi est un nom qui symbole l'unité dérivé de l'expression colonial belge en disant à la population que, appellation Walendu-Bindi a été donnée à l'honneur d'un ancien chef qui doit être considérer comme le "père de tous les gens qui les rassemblent tous", et qui sert également de leur chef culturel.

Mais dans ses notes, les Belges retiendra « Bindi» et ce fut dès lors le nom donné à ce village. 


La sacralisation de toute parole sortant de la bouche d'un Blanc à l'époque coloniale pourrait se vérifier dans plusieurs domaines.

🇨🇩Les institutions politiques.

Aspect politico administratif

La chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi a à sa tête un chef coutumier qui est aussi appelé MWAMI comme ce lui de la collectivité chefferie de Walendu-Bindi. 


Chaque localité est administré par un chef de localité secondé par son secrétaire, chaque localité est subdivisé en notabilité administré chacune d'un notable.

Le chef de groupement reste l'intermédiaire entre le MWAMI de la collectivité et la population. C'est lui qui transmet les doléances des notables et des chefs des villages au MWAMI.

Les chefs de localités quand à eux donnent leurs rapports au chef de groupement. Dans ce même groupement, nous y trouvons d'autres services de l'Etat entre autre le tribunal secondaire, l'Etat civil, l'environnement, pêche et forêt, l'agriculture, la jeunesse, la sécurité et le service de renseignement.

Comme, entité décentralisée, elle exécute les ordres émanant du Ministère de l'intérieur et décentralisation tant au niveau provincial que national.

La chefferie est dirigée par le Mwami en collaboration avec les six chefs des groupements. 

🇨🇩Les institutions politiques sont incarnées par le chef supérieur des groupements ensuite viennent les chefs de 2ème et de 3ème degré, et enfin les notables.

Genèse du mariage

🇨🇩Ø Les notables

Ils détiennent les pouvoirs spirituels de la chefferie et sont les principaux conseillers du chef.

🇨🇩Le chef du village de son conté est assisté de ses notables, exerce un pouvoir incontesté sur les villageois, lui-même étant soumis à l'autorité directe du chef supérieur du groupement.

Le Mwami est aidé dans l'Administration de sa chefferie par les chefs des groupements ou par les chefs des villages ou, par les chefs des collines ou et enfin par les chefs des familles. 

Chaque groupement est dirigé par un chef de groupement nommé directement par le Mwami. 

Généralement le chef de groupement doit être un membre de la famille royale ; il doit être donc un prince, un noble càd.

Mais exceptionnellement des non princes accèdent aussi à ce poste de chef de groupement. 

Les Mwami délèguent aux chefs des groupements les pouvoirs de donner la terre à leurs sujets. Et les chefs de groupement font le même avec les chefs villages. 

Chaque village est aussi divisé en un certain nombre des collines dirigées chacune par un chef de colline est nommé à son tour par le chef de groupement. 

Les chefs des groupements (chef des villages) et les (chef des collines) veillent au respect de l'ordre établit par le Mwami à qui, ils font rapport en suivant la hiérarchie.

Les services de l'Etat assurent ses fonctions régaliennes, celles de protéger les personnes et leurs biens. 

Les soldats et les polices sont presque partout et assurent bien leurs mission.

Sauf que le nombre de policiers et militaire est réduit et ne permet pas à ce que les autres groupements en bénéficient. 

Ce dernier temps, il s'observe une certaine faiblesse dans les taches de ces services. 

Ces services rançonnent, tracassent la population et essaient d'abandonner la sécurité entre les mains de la population civile en terme de mouvements d'auto-défense populaire.

🇨🇩━☞À 60 km au Sud dela Ville de Bunia chef lieu dela province del' Ituri,  et 109km àl'est d'Irumu chef lieu du térritoire qui porte le même nom,
 l'agglomération de GETY est traversée, par la route venant de Bunia, et à son centre commercial, il ya un rond-point, avec (un carrefour à 3voies) d'où est nait la route allant de Gety-Etat vers Bunia. 

Delà il y a une route qui serpente vers Gety-Mission, Munobi, Olongba, Niankunde, Aveba, Bukiringi, et Boga. 

À part ces deux routes cités précédemment, nous avons celle qui mene vers Aluwé, une petite coline sur la quelle est localisée le Bureau Adminisrratif de la chefferie de Walendu-Bindi.

Pour un traitement détaillé de l’histoire ancienne de Gety 

Au début du XIXe siècle, lorsque les premiers visiteurs européens sont entrés dans la région, un mode de gestion « moderne », importé par la colonisation européenne, fut d'un coup infligé au peuple Ìndru.

Dès lors, la cohabitation de ces deux modes de gestion de l'environnement n'a pas été bien négociée par nos encêtres loints.

Avant d'aller plus loin, le grand père a fait savoir que, trois principaux axes des combat vont préoccuper les nouveaux dirigeants au sein de la chefferie de.Walendu-Bindi :

- L'implantation et le renforcement du pouvoir et de l'administration coloniaux sur toute l'étendue de la chefferie en étroite collaboration avec l'autorité ecclésiastique mais sans aucune prétention d'annihiler totalement le pouvoir du Mwami et de ses notables ;

- Le démantèlement de toutes les croyances, mythes, pratiques, rites, modèles et invocations « paganistes », « primitives », « sauvages », «sorcières », « indigènes », « païennes et « diaboliques » au sein de toute la population et instauration d'un modèle des croyances axées sur des valeurs chrétiennes strictement européennes.

Ainsi, chaque converti à la nouvelle religion est baptisé sous un nouveau nom, le nom de son saint patron qui guide ses pas sur la terre et qui plaide et plaidera pour que son protégé parvienne au ciel, après sa mort.

l'agglomération de GETY est traversée, par la route sur l'axe Boga-Bunia et à son centre commercial, il ya un rond-point, avec (un carrefour à 3voies) d'où est nait la route allant vers Gety-Mission, et celle de Bunia, Boga, et à l'Hôpital Général de Référence de Gety (HGRG) via la rivière Anjikye.

Toponymie 
 
L'agglomération de Gety tire son nom dela prononciation ingyeti.
 
Justement sur Aluwé petite colline spéciale d'une importante histoire de Gety, sur la quelle les Belges ont construit leurs base à l'époque où la République démocratique du Congo était un protectorat dela Belgique.
 
Dans ce chapitre historique, la première information en notre possession révèle que, les blancs avaient demandé à la population le lieu de rassemblement, et les vieux sages ont choisi la ou était fixé la cloche. "Ingye ti." Ingye=la cloche et Ti= près de.
 
Donc près de la cloche) et les hommes blancs qui avaient peine d'écrire ingyeti vont écrire Gety, et devient chef lieu dela chefferie de Walendu-Bindi. Un nom qui va rester jusqu'en ce jour comme Bunia, zaïre, Dakar,......
 
GETY signifie INGETY. INGE = La clauche. TY = Lieu . Donc, tout prêt de la clauche. C'est l'endroit où les blanc faisaient le rassemblement de la population. 

Propos de mr EDO KATOROGO le fils de TSOMI KATOROGO.

Gety est une transformation de ingye-ti, ngeti et enfin geti. En effet, quand le colon s'est déménagé de nyarara qui est le premier village où s'est installé l'homme blanc ds cette région, il cherchait le lieu où implanter le bureau.

L'homme retrouvé sur le lieu a répondu ingye ti qui signifie à côté de la cloche.

Dans tout cela sans préciser la date, notre source révèle que, Gety été connu sous appéllation de Ingyeti.

À leur arrivée, les Belges renommèrent la zone au nom de Gety-Etat. La dérivation en langage Ndruna donna signifiant colline de), ressemblant à un seul mot à l'oreille. 

La zone consistait en plusieurs villages : celle de Gety avait été choisie pour la garnison belge, et celle de GETY-MISSION accueillait la mission catholique et celle d'Isura était investie par la mission protestante del'église anglicane.

Donc Gety-Etat a donc grandi comme le chef lieu dela chefferie dont beaucoup de bâtiments survivent encore, tels que la prison centrale de Gety-Etat, construite en 1931, les tombes de différentes autorités coutumière et l'emplacement du bureau administratif dela chefferie de Walendu-Bindi.

C'est après 1908 que les Belges installent un poste d'État dans ce qui est le territoire administratif actuel de Gety. 

Avant cette date, les archives sur la chefferie de Walendu-Bindi sont toutes constituées de la mine d'informations recueillies auprès des missionnaires catholiques de la Société des missionnaires d'Afrique (ou Pères blancs) qui s'étaient lancés à la conquête spirituelle de cette contrée où ils craignaient d'être devancés par des anglicans anglophones venant de l'Ouganda ainsi que par d'autres missions protestantes.

À nos jours la pratique et la coutume du milieu sont d'application. 

Mais sur le plan coutumier, c' est une Chefferie dirigée, par le pouvoir traditionnel, qui prend fin uniquement, avec son décès, qui est remplacé par un autre nouveau, qui doit être le membre dela famille.

C'est au cours de cette période qu'on énumére certaines pratiques connu sous appéllation de « ODHENGA », qui ont existés dépuis des années. 

Le léopard est considéré comme un animal sacré, et symbole de l’intelligence.

Nombreux seront les dignitaires à porter un chapeau léopard en guise de couronne.

Les vieillards sont très respectés et écoutés avec des masadu, gardiens des traditions et omnipuissants guerrières.

Ils sont indispensables dans l'investiture des chefs coutumiers, car chaque région a ses indrus d'investiture.

En meme temp, les chansons restent l'une des formes d'expression couramment utilisées dans la société. 

Certaines personnes contacté par notre rédaction à ce sujet précisent que, des cérémonies rituelles, aux réjouissances populaires en passant par l'invocation du courage ou la gestion du temps mort, le chant intervient toujours. 

Transmis entre les générations, il évoque des situations vécues qui sont dignes de mémoire ; un accent étant mis sur les qualités et les défauts. 

Ainsi le message magnifie les vertus et dénonce les vices.

Le héros qui peut être un grand chasseur ou un guerrier courageux est glorifié, tandis que le paria tel l'épouse infidèle ou le paresseux est hué dans les mélodies.

Dans cette page, on doit rendre compte que, Walendu-Bindi est une appellation appliqué par colonie belge, qui désigne les institutions socio-politiques et typiques, à caractère coutumier, comme une forme intermédiaire entre le royaume, et les sociétés lignagères, composés des membres quasi homogène, qui présentent des diversités sur le plan physique, démographique, administratif, social et économique.

🇨🇩🇨🇩🇨🇩 Le Régime foncier

En Walendu-Bindi comme chez tous les Ìndrŭ, la terre est régie par la culture dans laquelle un chef terrier est propriétaire et distributeur des terres suivant la convention de payement de la redevance coutumière ou une poule, chèvre, vache, argent, compte tenu de l'étendu du terrain alloué. 

🇨🇩➡Pour rappel, la terre demeure sous un régime foncier communautaire.

Et chaque chef de ménage, membre de la communauté, jouit d'un lopin de terre à transmettre aux générations futures.

Pour cela, c'est dans le but de, 

1. Faire un état des lieux des problèmes qui rongent et guettent la Communauté ainsi que l’autocritique.

2. Puiser dans les valeurs de la culture Indru, pour réfléchir sur des règles économiques et sociales que devrait observer chaque membre de la Communauté pour garantir la paix, la sécurité, le travail et le développement ainsi que servir de modèle idéal pour les autres.

3. Cultiver l’amour dans la Communauté et entre les Communautés pour en tirer la paix, la sécurité et le développement.

4. Éviter de récours, à la violence pour n'est pas créer un climat des tension,  dans la société. 

5. Opposer la paix à la guerre, afin que tout protagoniste manque d’adversaire.

Avec toutes ces actions menées la chefferie tire des profits sur les impôts et taxes. Selon nos enquêtés la population ne tire pas tellement le profit car ses actions sont exploitées en désordre par les agents de l'administration publique.

En ce qui concerne, la gouvernance locale, il faut tout d'abord connaitre que la gouvernance en République Démocratique du Congo, la gouvernance est comprise dans le sens que lui donne le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). 

Elle est donc définie comme l'exercice des pouvoirs économique, politique et administratif pour gérer les affaires d'un pays à tous les niveaux. Elle comprend les mécanismes, procédés et institutions par lesquels les citoyens articulent leurs intérêts, exercent leurs droits légaux, remplissent leurs obligations et gèrent leurs différences. 

La gouvernance sera bonne ou mauvaise en fonction de la capacité des gouvernants et des administrations à respecter des principes qui favorisent l'adhésion et la participation de l'ensemble des acteurs de la société civile aux politiques qui les concernent.

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo s'est doté d'un contrat de bonne gouvernance pour la période 2007-2011 comprenant les deux principaux axes prioritaires suivants :

- La restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire. Le fonctionnement efficient et efficace des institutions et la réussite de la décentralisation, la lutte contre l'impunité (particulièrement en matière de violence sexuelle) et la séparation des pouvoirs en sont les paramètres essentiels afin d'atteindre un développement rapide au niveau local et national.

- La lutte contre la corruption, la malversation et l'iniquité doit mobiliser les efforts du Gouvernement pour endiguer ce fléau qui gangrène tous les secteurs de la vie de la nation.

En ce qui concerne, la gouvernance locale, il faut tout d'abord connaitre que la gouvernance en République Démocratique du Congo, la gouvernance est comprise dans le sens que lui donne le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). 

Elle est donc définie comme l'exercice des pouvoirs économique, politique et administratif pour gérer les affaires d'un pays à tous les niveaux. 

Elle comprend les mécanismes, procédés et institutions par lesquels les citoyens articulent leurs intérêts, exercent leurs droits légaux, remplissent leurs obligations et gèrent leurs différences. 

La gouvernance sera bonne ou mauvaise en fonction de la capacité des gouvernants et des administrations à respecter des principes qui favorisent l'adhésion et la participation de l'ensemble des acteurs de la société civile aux politiques qui les concernent.

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo s'est doté d'un contrat de bonne gouvernance pour la période 2007-2011 comprenant les deux principaux axes prioritaires suivants :

- La restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire. Le fonctionnement efficient et efficace des institutions et la réussite de la décentralisation, la lutte contre l'impunité (particulièrement en matière de violence sexuelle) et la séparation des pouvoirs en sont les paramètres essentiels afin d'atteindre un développement rapide au niveau local et national.

- La lutte contre la corruption, la malversation et l'iniquité doit mobiliser les efforts du Gouvernement pour endiguer ce fléau qui gangrène tous les secteurs de la vie de la nation.

Pour ce qui est des ETD et la chefferie de Walendu-Bindi en particulier, il faudra assurer la bonne gouvernance, conformément à l'opinion soulevée dans le plan d'action du gouvernement provincial et au DSCRP, il sera procédé au renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles de la chefferie de Walendu-Bindi. 

Il faut créer des cadres de collaboration entre la populations et chefferie. La chefferie doit former et sensibiliser la population sur les droits et obligations mais aussi elle doit vulgariser les textes des lois et il faut également renforcer la capacité de la chefferie dans les thématiques de la gestion du ETD (planification participatif, le budget participatif : les thématiques du développement locale, le genre, la protection de l'environnement,...) et réhabiliter et équiper les bâtiments administratif de la chefferie. 

Toutes ces actions doivent être menées par l'Etat congolais, la chefferie, la population et les partenaires au de développement. Une bonne gouvernance locale implique un ensemble de mesures destinées à assurer et optimiser la gestion des affaires locales aux plans économique, politique et administratif. 

Une gouvernance locale est performante lorsque la gestion des problèmes et ressources est effective, efficace et répond aux besoins essentiels de la société. 

Dans cette perspective, la gestion des affaires locales par des autorités locales doit se caractériser essentiellement par :

Ø la participation des populations locales ;

Ø L'information des populations locales et la transparence dans la gestion des affaires locales ;

Ø La redevabilité des autorités locales vis - à - vis des populations locales ;

Ø L'efficacité et l'efficience des services publics locaux;

Ø La durabilité ;

Ø La primauté du droit et la place d'un environnement juridique favorable au développement local.

Problème de gouvernance locale

Ce secteur est plus important car c'est lui qui gère et organise les autres.

Mais quelques part, il existe un blocage pour le dialogue et échange pour le développement de la chefferie. 

L'administration de la chefferie a une faible productivité, les conditions difficiles de travail et l'inefficacité des services de la chefferie freinent tout développement. 

Du côté de population il y a une perte de confiance de celle-ci vis-à-vis des services rendus par l'administration publique et le manque de collaboration cohabitation entre ces deux parties. 

La plus part de nos enquêté nous ont révélé que la cause du sous-développement de Walendu-Bindi est presque partout. 

Il y a aussi l'insuffisance des concertations entre les acteurs de la chefferie (chefferie, société civil, notabilité,...) et non-respect des droits des personnes l'ignorance des droits et obligation des citoyens et la non application des textes. 

Le grand problème de la gouvernance locale ici c'est l'insuffisance des capacités techniques opérationnelles et institutionnelle de l'administration de la chefferie. 

La cause de tout ceci est la vétusté du bâtiment abritant les bureaux administratifs le Sour équipement de la chefferie (mobilier, matériel roulant, kits informatique,...) et le personnel de l'administration public est trop vieille non fermé et reculé pas de cadre concertation entre les acteurs politiques et cela entraine la perte de confiance de la population à la chefferie et les mésententes. 

Les agents sont mal payés à cause de l'insuffisance financière. Mais aussi la population se plaigne que les impôts et taxes sont mal gérés d'après certains agents fonctionaires del'état, contacté par notre rédaction à ce sujet.

Pour eux, certains dirigeants ne sont pas animés d'un esprit patriotique.

On trouve les infrastructures collectives

suivantes :

- Des lieux de cultes (Catholiques, Protestantes,... et bien ailleurs

- Des terrains de foot Ball ;

- Des bâtiments administratifs ;

- Des bâtiments scolaires décrits dans les lignes précédentes ;

- Des infrastructures sanitaires décrites au aussi précédemment ;

- Le marché ;

Le chômage est élevé à la suite du taux faible des emplois capables de consommer l'importante masse laborieuse disponible et compétente. 

Les structures économiques sont désarticulées au point de limiter la production des richesses pour un développement local et la compétition économique nationale et internationale.

Les besoins alimentaires vont croissants, la production se doit d'évoluer à un rythme au moins égal.

Une augmentation de l'offre de produits alimentaires est aussi nécessaire pour faire face à la croissance démographique. 

L'accroissement de la population est sans aucun doute le mieux connu de tous les problèmes du développement économique.

L'une des conséquences immédiates de ce phénomène serait logiquement la baisse de production liée à la pression sur les terres arables et sur l'environnement. 

Les boisements artificiels

Elle est une végétation artificielle constituée d'arbres généralement des essences importées par la colonisation.

On trouve principalement des eucalyptus, des cipres, des pins, les grévilléas,... et tant 5 arbres fruitiers.

Actuellement, les eucalyptus occupent la première place du point de vue économique dans la chefferie grâce aux planches qu'ils produisent, lesquelles sont sollicitées lors de la construction.

Avec changement climatique, les bananes, avocats, marakudja,...manioc bamitu qui jadis existaient chez WB, ont disparu, d'où la nécessité de plantation des arbres s'avère indispensable par la population locale, il revient à la nouvelle équipe dirigeante de la chefferie d'accompagner la population dans ce sens.

Tresor Bahati Abàdhú Yédhù ‎GETY-INFO_TOTAL(GIT)

La plus part des paysannes quittent chaque jours matin la houe à l'épaule pour le champ, suite à une mauvaise gestion des terres alluvionnaires, des zones maraîchers, des adrets et ubacs par un reboisement ; aujourd'hui, ils parcours des dizaines et vingtaines des kilomètres pour les pratiques agricoles, mais la production par des moyens et techniques rudimentaires reste moins inférieurs à cause des mauvaises pratiques des techniques culturales, de la réduction et même l'exclusion de la jachère, les changement climatique , l'accroissement de la population, une sylviculture motivée par les ONGs et Associations qui sont exigeantes .....

De son conté, l'ancien commisaire du peuple IRIBI-KOKORO à fait savoir que, le déssechement des sols par le gros bétail est comme cause del'infertilité du sol à Gety.

- L'approvisionnement suffisant en eau potable

🇨🇩━☞Le Petit commerce

Cette activité est pratiquée partout dans le district de l'Ituri, à différents niveaux. Les marchandises vendues en gros ou en demi-gros dans le centre urbain sont détaillées de village en village selon les besoins et les moyens des autochtones. 

Cette activité est influencée surtout par la stabilité du pays, le pouvoir d'achat des clients, le prix du carburant à la pompe, l'état des routes et aussi les différentes taxes imposées par l'administration locale.

MEESSEN. Op Cit. P . 110

🇨🇩━☞À l'arrivée de l'homme blanc, il sera créé des centres dont le rôle primordial sera la gestion des terres dites domaniales.

Avec des employés des colons et des « capita-vendeurs » des commerçants familiarisés à l'économie du marché, et les ouvriers des plantations ALITA, retraités, éprouvent de la peine à réintégrer leurs milieu coutumier. 

Son premier chef est : NYANZA dans le but d'attirer plus des populations et soucieux d'ériger Gety en une entité autonome, distribuera gratuitement des parcelles à la population. 

Cette pratique attirait la population périphérique ainsi que les prêtres catholiques qui sent installés ou chef-lieu du territoire Gety-État à l'époque au sud de Bunia, aujourd'hui, chef-lieu de la province de l’Ituri.

Traditionnellement, bien avant, la population Indru était structurée essentiellement d'agriculteurs qui témoignent la persistance de plusieurs petites entités, dans les quelles, les différents dirigents se reconnaissaient contre la volonté de l'autorité du Congo-Belge, chef de terre durant 52ans.

Quelques dates historiques:
 
* 14e au 17 e siècle : Arrivée progressive et installation des Ìndru dans la région de gety.
 
À partir de 1890 : période de razzia par les Arabes ;
 
Plusieurs expéditions de pillage des bêtes par les Banyoro/Hema de l'Ouganda par: Kabalega, Kasegame, Mugera, Kutehimba, Bomera, le dernier, assassiné en décembre 1911.
 
1912-1914: répression de la mort de Bomera chez par les colons
 
1914 : réhabilitation des 5 chefferies : 
 
Bangajduna/Zadu, Bahinduka/ Bamuko, Fanda/Boloma, Bahura/Baviba, Kamatsi/ Bukiringi résultats de l'enquête de viabilité de l'AT Halleux Mataratara.
 
Le 28 mai 1914 : élaboration de la première carte dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
 
Le 5 mai 1918: le chef Tsupu de Libi cède une partie de son entité, Bigoro à l'AIM/ CECA20.
 
1922 : début effectif de l'administration coloniale chez les WB qui jusqu'à là continuaient à résister.
 
1928: les belges décident la réunification des 5 chefferies en une seule pour les dompter.
 
Jusque là le chef Fanda s'est révolté, et arrêté puis relégué en prison à Biasa.
 
1933 : réunification forcée de ches 5 chefferies avec à sa tête, Nyanza qui devint le premier chef dela chefferie de Walendu-Bindi réunifiés.
 
TOUT CECI, APRES AVOIR LU LES CONTENUES DE PLUSIEURS LOIS SUR LA DÉCENTRALISATION.
 
Les interventions de notre invité, Excellence Monsieur le Ministre provincial Honoraire del'Ituri, Osée Didi Angaika.
 
Alors avec l'organisation de l'administration à partir de 1933 nous avons:
 
1. Nyanza qui règne de 1933 à 1936: et assassiné par son frère Lyanda:
 
2. Kobvu de 1936 à 1952;

3. Zitono de 1952 à 1958 il est empoisonné par son frère Karona ;
 
4. Bandru : de 1958 a 1968, puis député provincial coopté ;

 5. Munaza Kalyaki : de 1968 à 1979;

6. Akobi  Tchomi : de 1979 de à 2011 ;

⚖️📌Peke Olivier de 2011 à 2020;

7. Mongaliema Bangajduna Fidèle de 2020,...
 
Avant 1910, l'actuelle Chefferie de Walendu-Bindi était subdivisée en CLANS et gérée par les Chefs de Clans. 
 
En 1910, une organisation Administrative s'impose au Congo Belge, ainsi les WALENDU-SUD, l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi bénéficie de 4 Chefferies, dont LA CHEFFERIE DES KAMATSI MUKUBWA/BUKIRINGI, CHEFFERIE DES FANDA FATAKI/BOLOMA, CHEFFERIE DES BAHENDUKA/BAMUKO, LA CHEFFERIE DES BAHURA/BAVIBA.
 
En 1914, il y a eu la création de territoire de GETY, qui s'étendait de GORO (l'actuel BOGORO) jusqu'à ERENGETY (Nord-Kivu).
 
Le 05 Avril 1920, il y a la création de la Chefferie des Walendu TS'RITS' RUTS'.
 
En 1925, la Chefferie des BAHENDUKA sera cindée à 2 Chefferies qui sont BAHENDUKA/BAMUKO et BANGADJUNA qui est l'actuelle ZADHU. 

Il faut  retenir que la toute dernière Chefferie à être créé est celle des ZADHU qui, malheureusement n'a fonctionné que 8 ans avant la réunification.
 
La décision de la réunification sera signée en 1929 et appliquée en 1933, ainsi, il est de facile de voir que toutes ces six Chefferies et non cinq comme l'avait présentait l'invité Excellence Ministre Honoraire lors de débat de la fois dernière ont fonctionné jusqu'à 1933, ce qui a occasionné la création de l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi le 15 mai 1933.

L'intronisation du chef : Cette cérémonie oblige la présence d'un mouton, un coq, un bouc et une chèvre.

? Le mouton symbole de la paix est destiné à représenter la royauté et les hommes lui fait porter ainsi un bracelet pour imager ce pouvoir de paix. 

Dans la vie courante, si un mouton crie lors de son abattage, il devient impur et on l'abandonne.

? Le coq doit chanter pour que la population qui n'est pas généralement présente dans les cérémonies d'intronisation sache que le nouveau chef est accepté par les ancêtres. Si le coq ne chante pas, alors le chef est refusé par les ancêtres.

? La chèvre et le bouc symbolise la fécondité d'autant plus que c'est dans la famille du chef que viendra son successeur. Si le bouc et la chèvre ne sont pas présentés, la génération suivante trouvera des chefs dans d'autres familles à cause de la perturbation de la fécondité dans la famille du chef n'ayant pas présenté la chèvre et le bouc.

? La chair des autres animaux peut être consommée dans la fête mais pas dans le rituel d'intronisation. La présence de l'oncle du nouveau chef est obligatoire puisqu'il est considéré comme témoin de l'accession de son neveu au trône. 

Les personnes destinées à introniser un chef sont culturellement connues et maîtrisent eux même toutes les étapes de rites à la matière. 

La cérémonie se déroule la nuit.

Avant l'investiture

Désignation

Pour accéder au pouvoir dans la société Ìndrŭ traditionnelle, il n'y avait ni élection, ni désignation ou nomination.

La communauté elle-même se soumettait progressivement à un individu au regard de ses qualités telles qu'observées dans sa vie quotidienne.

Il s'agit des qualités ci-après :

- La capacité de bien accueillir et de nourrir les membres de la famille ;

- Un sens de partage éprouvé ;

- Un esprit d'équité et un sens social bien développé ;

- Le respect de la personne humaine, de tous les membres de la famille sans exception et l'obéissance aux personnes âgées et la classe dirigeante ;

- La connaissance de la tradition et le respect des règles de la coutume dans son ensemble,

- Les qualités morales, parfois physiques,

- L'initiation au « Mwami», (= Circoncision)  (épreuves de souffrances multiples qu'on peut rencontrer dans la vie) et parfois au Bwami.

L'initiation amène à quitter le monde des non initiés appelés jouissant de peu de considération en société et contient des enseignements primaires indispensables à l'accession au bwami qui est l'école de la sagesse Ìndrŭ.

Toutes ces qualités traduisent le sens de responsabilité et ses exigences dont le chef doit avoir conscience dans l'exercice de ses fonctions.

. Rythme de sa vie vis-à-vis des autres membres de la tribu

. Les Ìndrŭ considèrent un Mwami comme un homme parfait de par son comportement exemplaire et son respect strict des règles sociales. 

C`est ainsi qu'un homme qui s'illustre par des actes indécents, sera obligé à devenir Mwami afin de subir une transformation l'amenant ainsi à devenir un modèle dans la société.

« Les Ìndrŭ peuvent contraindre par force) certains hommes, coupables de transgressions à se faire initier pour les transformer en personnes nobles et bonnes >>

On distingue deux types de transgressions :
a) la violation des règles sociales désignées sous le vocable parmi lesquelles nous citons :

- L'adultère avec la femme  ;

- Le meurtre, accidentel ou non, d'un mwami,

- Le vol ou destruction d'objets du bwami.

b) actes immoraux considérés comme  péché mortel parmi lesquels nous citons :

- Parler des interdits;

- Les injures ;

- Le fait se soulager en public ;

- se déshabiller et exhiber sa nudité en public ;

- Porter atteinte à l'intégrité physique des parents;

- L'inceste. 

L'accession au pouvoir au sein de la communauté Ìndrŭ, dépendait des mérites personnels d'un chacun et seule, la personne qui se distinguait quelle que soit son origine clanique pouvait accéder au pouvoir politique ou succéder au Chef décédé.

Le successeur du chef décédé devrait être un rassembleur, condamné à ne faire que du bien. 

Telle est la tradition, et la coutume Ìndrŭ en matière de la gestion du pouvoir politique.

Il n'avait pas ni droits ni avantages particuliers sous forme de tribut. Bref, sa vie doit être au service de la communauté, et non l'inverse.

Il importe à ce niveau de souligner que le mode d'accession au pouvoir et celui de succession ont subi une profonde modification à la suite de l'occupation arabe et européenne des térritoires Ìndrŭ comme résumé ci-dessous :

Dans la chefferie de Walendu-Bndi en Rép dém du Congo ; Monsieur MONGALIEMA BANGADJUNA Fidèle est investi comme le Chef en remplacement de Peke Kaliaki Olivier

- juin 04, 2020

Pronvince del'Ituri térritoire d'Irumu ; L'un des trop Jeunes Chefs Coutumiers de la RDC, est désavoué par sa Famille Régnante à Gety-État chef lieu dela chefferie de Walendu-Bindi.

( Gety le 03 Juin 2020 )

Monsieur PEKE KALIAKI Alexandre Olivier n'est plus le Chef Coutumier de la Chefferie des Walendu-Bindi, à partir de 11h25' de ce mercredi 03 Juin 2020.

Il est destitué dans une séance de deux jours, intiées l'exécutif Provincial pour la Consultation de la famille Régnante qui a été par le Ministre Provincial de l'Ituri en charge des Affaires Intérieures et Coutumières à Gety chef-lieu de la Collectivité Chefferie des Walendu-Bindi.

C'est au deuxième jour des échanges Houleuses dans la salle de Bureau Genre-Femme et Enfant de Gety-Centre, que les 91 Membres de la Famille de Chef de Chefferie ont décidé le " désavoué" de leur Fils à la tête de la Communauté BINDI, devant toutes les Couches Sociales de Fils et Filles de la Collectivité Chefferie des Walendu-Bindi estimées à une marée Humaine (de milliers de personnes).

Cette Famille reproche plusieurs Choses à son Fils qu'elle démet de son Pouvoir Coutumier, à savoir: la malversation Financière, manque de respect envers les Vieux Sages, la non considération de la Famille Regnante, Profanations des effets Coutumiers.

C'est pour la deuxième fois que Monsieur PEKE KALIAKI est destitué de sa fonction, après sa suspension temporaire de 2015 par l'homme Politique, l'Ex Gouverneur de Province de l'Ituri, Monsieur ABDALLAH PENEMBAKA Jeferson, pour les mêmes fautes et erreurs.

" À cet épisode, ce dernier perd complètement la CONFIANCE DE SON PEUPLE ET N'A PAS ENCORE LA CHANCE DE REVENIR À SON POUVOIR, IL EST PARTI DÉFINITIVEMENT " nous affirme le Président de la Famille Gardien de Coutume Bindi.

De cette occasion, les Gardiens de Coutume ont été obligés d'honorer le choix de la Famille Royale BINDI, faisant l'intronisation de nouveau Chef Coutumier à la tête de cet Entité Décentralisée.

D'office, Monsieur MONGALIEMA BANGADJUNA Fidèle sera investi comme le Chef en remplacement de Peke Kaliaki Olivier.

Les séances d'Officialisation de nouvel entrant ont débuté ce même jour et à la satisfaction de plus de 98% de Peuple Bindi.

Mes Lecteurs, retenez quand-même ceci, Monsieur Peke Olivier est destitué à 1 jour avant sa Confrontation avec ses trois (3) dirigés qu'il accusé au Tribunal de Paix d'Irumu à Bunia, pour l'avoir outragé et lui faire des menaces de mort, des denonciation calomnieuses et imputation dommageable à son égard dans son Pouvoir Coutumier, il s'agit des personnes ci-après:

MALA KOMOVI Président de la Famille Régnante âgé de 98 ans, KOKORO président des Gardiens de Coutume et MBADONA MUGEYI Fidèle Jeune Bindi et Assistant de l'université.

Plusieurs questions et réponses restent à se proposer dans notre Chronique qui suit //
Christophe Mbodjimovic, Jeune Cadre Iturien motivé par des Essentielles.

🇨🇩´━☞Traditionnellement le chef coutumier ne peut être remplacé seulement lors du décès de son prédecesseur mais peut aussi être destitué suite au manquement à certaines règles et loi coutumières. 

Après la destitution le 03 juin dernier du chef Olivier Peke Kaliaki de la chefferie de Walendu Bindi dans le sud du territoire d’Irumu et l’intronisation de son successeur, la famille régnante de cette entité a saisi le ministre congolais en charge des affaires coutumières.

Dans une correspondance signée en date du 05 juin 2020, cette famille régnante dénommée « Mugadithu » relève plusieurs irrégularités dans la procédure de d’échéance de cette autorité coutumière par le gouvernement provincial et accuse le gouverneur de province Jean Bamanisa d’avoir sanctionné Olivier Peke pour son refus de lui céder des terres dans les villages de Lagabo, Sonalalimbi, Kodjodha, Likpa et Nombe dans le Groupement Tsiritsi, dans les localités Rutsi, Kombi, Kagoro, Nyasumbi, Kaguma, Tsubina et Kaporo en groupement Zadhu, dans les villages Guma et Ngau dans le groupement de Bamuko, dans les villages Malo, Tsarukaka dans le groupement Baviba, ainsi que Tsey, Kaswara, Nyangba en groupement Boloma.

« Dans le cas sous examen, la situation démontre clairement qu’au sein de la Chefferie des Walendu-Bindi il y a un Chef vivant qui n’est ni frappé par l’un des éléments pouvant l’exclure de ses fonctions à la tête de la chefferie » peut-on lire dans ce document dont buniaactualite.com s’est procuré une copie.

Cette notabilité demande donc au ministre des affaires coutumières d’annuler simplement cette d’échéance du chef de chefferie de Walendu Bindi qui selon eux, viole le droit administratif.

Les autorités provinciales n’ont pas encore réagi face à cette situation.

PEKE KALIAKI OLIVIER est le second Chef à subir ce coup sur sa propre violation de coutume contrairement au Chef KOGVU destitué pour la violation de règle coutumière faite par les filles qui auraient déplacé le tambour royal de la place où il était conservé par les gardiens de coutume dans une autre maison. Comme les objets de pouvoir coutumier ne peuvent être manipulés seulement par les MASADHU, ce fait a été sanctionné par la destitution du Chef KOBVU. 

Alors par rapport à celui-ci OLIVIER n'a même pas merité de revenir gouverné la Chefferie après son forfait sauf qu'il a été soutenu par le fort Joseph Kabila de Kinshasa. C'est les propos de Louis Mbafele contacté à ce sujet.

À lui d'ajouter que, il y a peut être une confusion de penser que BANDRU est chef de Grpt BAMUKO à vérifier. 

Mais dans l'histoire W/B PBHANGADJUNA est le Chef qui a fait écrire par les colons notre histoire et origine ainsi que la délimitation de notre Chefferie avant son emietement par les HEMA qu'il a complement decrit comme les Ougandais.

🇨🇩´━☞Les élites intérieures et extérieures.

Ce sont les notables et les riches qui vivent au village, en ville ou à l'extérieur du pays. Ils sont capables d'influencer les décisions dans le village grâce au poids que leur donnent leurs richesses matérielles et financières, ils jouent aussi un rôle déterminant dans le développement du village (tracé des routes, électrification, bornes fontaines, établissements scolaires, etc.)

En dehors d'une histoire politique dynastique des trois derniers siècles, reconstituée sommairement grâce aux traditions orales, qui correspond aux longs règnes des Indru, qui se sont organisés bien avant l'arrivée des colonisateurs en dynasties. 

Cette dynastie a été fusionnée pour céder la place à des structures issues de la colonisation afin de bien pratiquer leurs activités économiques précitées. 

Celle-ci furent réunies en une seul Chefferie à partir de 1943, sous une seul même autorité.

De fait, à l'arrivée de colons belges, le pouvoir colonial décida par le décret du 06 octobre 1891 d'intégrer, les chefs coutumiers dans l'administration de ce qui était à l'époque l'Etat Indépendant du Congo.

Par le décret du 03 juin 1906, il était dit par exemple : « tout indigène est réputé faire partie d'une chefferie, sauf les exceptions résultant de dispositions légales ».

C'est ainsi que dans l'Etat Indépendant du Congo en général, les chefferies indigènes furent vite reconnues par le Roi Léopold II. 

Car les chefferies semblaient être le passage obligé pour asseoir la domination belge.

Si nous en revenons à l'histoire ancienne, nous devons retenir que, la Chefferie de Walendu-Bindi a été créé aussi à la demande des autorités coloniales, dans le but de reconnaître clairement l'autorité des chefs coutumiers autochtones, ayant ensuite obtenu de constituer une seul chefferie après la première guerre mondiale.

L'octroi aux Chefs coutumiers du statut d'agents de l'Etat visait, aux dires des autorités coloniales elles-mêmes, à contourner la barrière des civilisations qui rendait difficile les rapports entre ces autorités et la population colonisée.

La providence choisit un chef pour les Indru désormais réunies, dans la maison d'AZATA. 

Ainsi Nyanza fut imposé par l'administration colonial Belges comme le chef suprême des Indru.

 Alors que il avait été qu'un simple Boy puis policiers des blancs avant sa désignation à cette lourde résponsabilité. Son assassinat le 05 mars 1936 par son frère LYANDA dans une rixe prouve insuffisance son immaturité à la gestion dela chose ' publique '.

Invistture de Nyanza comme chef suprême des Indru avait soulèvé des contestations au sein dela communauté en colère. Le système ancien d'alliance fondé sur le besoin réciproque dépuis un temp récculé, s'est transformé en conséquence en un système autoritaire.

D'après la loi N°08/016 du 07 octobre 2008 portant composition, organisation des entités térritoriales décentralisées et leurs rapport avec l'Etat et les provinces, la chefferie est un ensemble généralement homogène de communautés traditionnelles organisées sur base de la coutume et ayant à sa tête un Chef désigné par la coutume, reconnu et investi par les pouvoirs publics.

Dépuis un certain temp en Chefferie de Walendu-Bindi, le conflit a comme source la crise de leadership dans cette partie de la province del'Ituri, au sud du térritoire d'Irumu, c'est en République Démocratique du Congo.

En effet, certains prétendent être les mieux placés par rapport aux autres pour mériter la part importante dans la redistribution des richesses nationales.

Les autres membres utilisent la carte de la minorité ethnique pour justifier leur « peur » et par conséquent leur souci d'agir les premiers pour imposer aux autres leur position.

Au-delà de tout ce qui vient d'être dit, la chefferie si elle est gérée par quelqu'un d'un clan minoritaire, il n'est pas aimé par les clans majoritaires et même combattit et vice versa. 

Cette situation a un impact sur la gouvernance parceque la rivalité nuit dans les fonctions politiques administratives. 

Pratique de tribalisme par les dirigeants politique et la négligence des tribus minoritaires qui ne participent pas à la gestion de la colléctivité.

Donc souvent c'est par la manipulation des haines les même indrus est devenue un instrument privilégié de stratégies de conquête du pouvoir.

La crise de grande envergure, la faiblisse, voire l'absence effective des institutions gouvernementales rend extrêmement difficile l'apport de services à la population.

Dès lors, l'espace politique devient un enjeu qui alimente les mécontentements, les débats politiques, les positions sociales, les symboles et idéologies dans l'imaginaire collectif.

Cette situation a un impact sur la gouvernance parceque la rivalité nuit dans les fonctions politiques administratives. 

Pratique de tribalisme par les dirigeants politique et la négligence des tribus minoritaires de la province qui ne participent pas à la gestion de la chefferie.

Ainsi une cause aussi anodine fut-elle, était une source de violence pouvant dégénérer à tout moment en conflit armé.

🇨🇩´━☞LES CAUSES ENDOGENES

Sans vouloir être exhaustif, nous retiendrons : l'absence d'un Etat de droit, le refus de l'ouverture a la Démocratie, les dérives autoritaires et crispation conservatrice de certains chefs d'Etats.

Le non respect des textes constitutionnels légaux, les manipulations idéologiques et la main mise de la conscience tribale et ethnique sur la conscience nationale. 

La politisation de l'armée comme moyen de conquêt de l'exercice et de conservation du pouvoir, les violations systématique et flagrante des droits de l'homme à l'assujettissement de certains leaders aux intérêts nationaux, la clochardisation de la population.

La manipulation des clivages ethniques, l'aggravation des problèmes fonciers, l'affaiblissement de la cohésion interne de l'Etat. 

Le niveau de répartition inégalées richesses et des chances, le contrôle des matières premières, le déclin économique, l'accroissement du banditisme et l'impact de déstabilisateur des crises régionales.


La pratique de la gouvernance locale au niveau des communes en général et particulièrement par les conseils communaux, est révélée par les résultats des différentes éditions de l'autoévaluation de la gouvernance locale dela chefferie de Walendu-Bindi.

Appréciations et attentes de la population

En géneral:

- Les populations ne sont pas systématiquement informées des activités menées par les chefs de village/quartier et les conseillers de village/quartier ;

- les populations ne se sentent pas associées à la gestion des affaires locales ;

- les populations se plaignent souvent de l'indisponibilité des élus locaux ;

- elles se plaignent également de l'absence d'harmonisation entre les prix des prestations d'un quartier/village a un autre ;

- leur principale attente, est d'être davantage informées sur la gestion des affaires de leurs localités et de ne pas être associées uniquement lors des travaux communautaires.

Les difficultés et les besoins des conseillers de village/quartier de ville et des chefs de village/quartier de ville sont interdépendants.

Donc nous reconnaissons l'importance du dialogue pour restaurer la paix , la stabilité et le développement dans la région sont confrontés , ainsi qu'apportant des suggestions pratique sur la manière de résoudre de tels défit dans une perspective à court , moyen et long terme ;

Depuis le discours présidentiel du 24 avril 1990, la RD Congo a opté pour la démocratie. 

Les résultats escomptés jusque-là ne sont pas encore atteints.

Il se fait constater que ce processus avance lentement. 

Cette démocratisationsemble être graduelle et nécessite non seulement l'implication des institutions du gouvernement central de la République mais aussi celles des entités territoriales. 

Dans l'affaire de dernière règne au sein de la Chefferie des W/B, personne n'ignore que Monsieur PEKE KALIYAKI Alexendres Olivier a été investi officiellement devant un milier de personnes composé de ses dirigés par son Excellence Jefferson ABDALLAH PENEMBAKA le Gouverneur de l'Ituri, àlépoque représenté par son ministre provincial des affaires coutumières. 

En effet, pendant son règne très brillant la chefferie a connue un multiples développement observée dans les différents secteurs (Économique, Social, Sécurité, Santé....) qui nous a été utile tel que la réhabilitation des routes de désertes agricoles ainsi que de routes principales, son apport dans la pacification d'Irumu a été viable avec des organisations des Matchs amicaux interethniques, la création de l'orchestre W/B MUSIC, la création des espaces et des hôtels sur l'ensemble de la Chefferie, n'oublions pas que c'est sous son règne qu'il y'a eu l'arrivée massive des Radios Communautaires, des Athènes de téléphonie mobile (connexion internet, stabilité de reseau d'appel) and so on....... 

Néanmoins il était environ plus de 10 mois que un groupe des gouvernés ont accusé Monsieur le chef PEKE KALIYAKI Alexendres Olivier, au cours de l'année 2016 pour cause de détournement passif des biens communautaires. 

Suite à ses griefs, il a été suspendu pour une durée ne dépassant pas 3 mois avec restitution total des tout les biens communautaires, ceci sur proposition du Ministre Provincial de l'intérieur, ordre public, déstalinisation, population et droits humains.

En se jour plusieurs questions se posent et tension s'observe sur l'auto réhabilitation de Monsieur PEKE KALYAKE Alexendres Olivier dans ses fonctions de CHEF DE CHEFRERIE DE W/B. 

À cette tension qui s'observe ce dernier jour dans la Chefferie de W/B entre les mêmes fils, nous demandons d'observer les calmes et de faire recours à la loi du pays sur base de la coutume puis de n'est pas céder à une quelconque manipulation des certains acteurs politiques qui pourrait nous ramené l'infrantercide et que la vérité soit établie le plus tôt possible. Faisons beaucoup d'attention.

Cela suggère aussi que, acien chef dela collectivité de W-Bindi Akobhi-Tsomi-Katorogo que nous saluons sa mémoire, a tenu à rappellé durant un moment donnée,  que, l'administration des colons belges dela ont créés un climat des tensions, qu' on en remarqué une immixtion des politiciens dans les affaires coutumière avec une crise persistante qui a eu au sein d'une partie dela communauté INDRU, où cette pratique qui a pérennisé les conflits de leadership au sein de cette structure, jusqu' en la mort de ZITONO. 

Le travail produit représente alors une nouvelle piste de recherche dont l'importance sur le plan historiographique est notable.

🇨🇩TENTATIVE DE DÉCOUPAGE PROPOSÉ PAR CERTAINS MEMBRES DELA COMMUNAUTÉ

SELON UNE SOURCE DONNÉ À NOTRE RÉDACTION PART WILLY-ANDROZO

Voici les 4 Chefferies et Secteurs qui ont été proposé en 2017:

- Chefferie des Bamuko avec 5 Groupement (Isura, Bamugara, Pbasungu, Makania et Chyekele);

- Chefferie des Baviba avec 4 Gpmts (Nyata, Ayungu, Arumi et Muzu);

Chefferie des Boloma avec 7 Gpmts (Inzi, Aveba Mk, Adjingye, Omvudhu, Mukwira, Burumba et Angala);
- Chefferie des Zadhu avec 4 Gpmts (Mayino, Silika, Azata et Aluwe); 

- Secteur des Bukiringi avec 5 Gpmts (Kere, Abvunya, Arava, Hogo et Boudo);

- Secteur de Dzongoro avec 3 Gpmts (Tsava, Dzongoro et Ibhi);

- Secteur des Ruts' Ts'Ritsi avec 2 Gpmts ( Ruts' et Kodjodha);

- Secteur des Mbala avec 6 Gpmts (Ambata, Kengelu, Lowulowu, Pbilima, Omi et Awuva)

‪‬Concernant le groupement Mbala on doit reconnaître et admettre qu'il fonctionne illégalement quand bien même c'est pareil ailleurs. 

J'ai toujours noté que la motivation à été plus politique qu' administrative et soustendu d'un sentiment personnel de positionnement et de leadership. 

L'initiative est du Chef Olivier qui par une simple lettre autorisa son neveu Masumbuko Adaba, aujourd'hui député provincial à fonctionner. C'est du jamais vu, un chef de Chefferie créer un groupement. 

Le précité va vite bénéficier de l'appui des notables surtout de Bunia entrainés par KINDOMBE et Willy, Anguzo etc. Pour la conquête de l'électorat et de positionnement politique, Masumbuko bénéficiera aussi d'un appui très considérable des politiciens BINDI notamment les députés provinciaux de l'époque voire national à part Dr. ADIRODU qui s'y était opposé directement. Mais, l'objectif à mon avis était d'empêcher les Bolomas à s'organiser politiquement et conquérir leur électorat, ce qui fût fait.

Telles n'étaient pas les conclusions de l'Assemblée tenue à Gety sous réserve de quelques rectifications certaines. La scission de la chefferie en plusieurs autres entités était certes acceptée de tous les acteurs clés réunis dans ce forum (Chef de Chefferie a.i, Chefs des groupements, les Chefs des villages,Honorables Députés Nationaux et Provinciaux indru, Ministre Provincial Indru, les cadres intellectuels, les femmes et les jeunes, ).

À cet effet, deux courants idéologiques se développèrent. Pour certains , les groupements homogènes c'est-à-dire ceux à l'intérieur desquels les mariages sont exclus entre les membres du groupe, selon leur propre interprétation seraient érigées en Chefferie tandis que elles dites hétérogènes toujours selon leur entendement se transformeraient en en Secteurs. 

De ce qui précède, Il avait été conclu ce qui suit:

🇨🇩´━☞1. Chefferie de Bamuko, 

🇨🇩´━☞2.Chefferie de Zadhu,

🇨🇩´━☞3.Boloma était divisé en deux : 

Chefferie des Boloma qui comprendrait les Awibha, les Inzibha, les Omvudhu, les Adzinghebha, les Rumbabha et le Secteur des Fambalabha. 

Mais Masumbuko un des leaders des Nyagbabha par opposition à Masumbuko revendiqua lui aussi un secteur de OMI. 

🇨🇩´━☞4.Baviba était morcelle en trois: Bavi centre, Ts'ritsi, Et Songolo. 

🇨🇩´━☞5.La Chefferie des Bukiringi. 

Toutes autres conclusions contraires à celles-ci ont été élaborées ailleurs.

Le Gouverneur qui était censé accompagner ce processus n'avait pas validé ce rapport. Pour lui, nous avions exagéré parce que se serait une grande charge que l'Etat n'accepterait pas. Il soutiendrait la conversion de cinq anciens groupements en secteurs ou chefferies, pas plus ni moins. 

En 2008, une délégation du ministère de l'intérieur était réçu à Bunia par la notabilité Bindi justement pour cette épineuse question. Willy-Androzo témoin de cet événement a pris part aux différentes tenues pour la circonstance au domicile de l'honorable Michel Kalimi qui étai le président du Bureau provisoire de l’Assemblée provinciale de l’Ituri, après la décentralisation.

Actuellement, ces idées resurgissent rien que pour contester le pouvoir de Olivier ou pour tenter de contourner l'administration de Olivier sinon aucune démarche opérationnelle sûre. Je n'en sais pas.

🇨🇩━☞Apercu Historique

Plusieurs modifications ont vu le jour quant au statut administratif du district de l'Ituri. Cela serait dû soit aux vagues politiques qu'a connus le pays depuis l'époque coloniale jusqu'à nos jours.

La notion de la division du pays en districts remonte en 1888. Ainsi, jusqu'en 1895, le pays était divisé en quinze districts. 

🇨🇩━☞En 1912, le nombre de districts fut porté à vingt-deux. Le changement ne consistait pas en une simple subdivision des anciens districts. 

Ainsi, le District de Stanleyville (actuellement Kisangani) se subdivisait en cinq nouveaux districts dont celui de l'Ituri. Ce découpage resta en vigueur jusqu'en 1932. (Idem, www.memoireonline.com, consulté le 15 juillet 2012, à 14h56)

De 1928 à 1935, les zones de Beni et de Lubero dont l'activité était partiellement orientée vers Irumu, avaient été rattachées au Kibali-Ituri. 

À cette même année (1928), le district d'Irumu avait pris le nom de Kibali-Ituri.

🇨🇩━☞En 1956, le district comptait déjà cinq territoires : Aru, Djugu, Irumu, Mahagi et Mambasa.

Comme dit dans les lignes précédentes, l'Ituri compte 5 territoires, 26 postes d'Etat, 46 collectivités dont 6 secteurs et 40 chefferies, 271 groupements, 3687 localités.

Dans un premier temps, le Chef-lieu du District fut établi à Irumu. Bunia est resté jusqu'à nos jours le chef-lieu du District de l'Ituri. 

La transformation de l'Ituri en Province est marquée par les faits suivants :

🇨🇩━☞- En 1958, la décision du conseil de colonies Belges relative à l'érection de l'Ituri en Province comme solutions aux multiples problèmes fonciers auxquels l'entité Ituri était confrontée, à savoir :

🇨🇩━☞a) L'interdiction de concéder de nouvelles propriétés foncières en Ituri ;

🇨🇩━☞b) L'esprit de toute la population de devenir éleveur, encore que cet élevage fût extensif, ce qui réduisait l'espace à partager entre l'agriculture et l'élevage ;

🇨🇩━☞c) Le besoin sur le plan externe de contrer les influences extérieures intenses de pays voisins suscitées par les ressources naturelles dont dispose ce district ;

🇨🇩━☞- En 1962, la loi du 14 Août 1962 portant création de la province de Kibali-Ituri.

🇨🇩━☞- En 1987, la pétition de demande de création de la province de l'Ituri signée par les dignitaires et les députés frustrés par la sous administration de l'Ituri.

🇨🇩━☞- En 1992, la déclaration de politique générale de délégués de l'Ituri à la Conférence Nationale Souveraine, réitérant la requête de création de la province de l'Ituri.

🇨🇩━☞- En 1992, le projet de la Constitution référendaire adoptée par la Conférence Nationale Souveraine entérinant la demande de création de la Province de l'Ituri.

🇨🇩━☞- En 1994, la pétition collective des forces vives de l'Ituri avalisée par les chefs coutumiers, les notables, la société civile, les partis politiques et toutes les couches, demandant la création de la province de l'Ituri.

🇨🇩━☞- De 1999 à 2003, l'expérience de l'Ituri comme province :

🇨🇩━☞a) En 2003, l'installation de l'Administration Spéciale Intérimaire de l'Ituri à l'issue des assises de la Commission de Pacification de l'Ituri (CPI) avec l'appui de la Communauté Internationale pour la gestion effective de l'entité de 2003 à 2005, ce qui a démontré la capacité de l'Ituri de se prendre en charge tout en étant dans le giron national.

🇨🇩━☞b) De 2005 à nos jours, le traitement de l'Ituri comme entité autonome sur le plan militaire (Zone opérationnelle), sanitaire, éducationnel, et sur le plan d'aide internationale au développement (Déclaration politique n°01/DP/IT/2010 relative à l'installation de la province de l'Ituri, Kisangani, 2010, pp.1-2).

Tous ces faits témoignent des expériences antérieures de province acquises en Ituri de 1962 à 1966, 1999 à 2003 et de 2003 à 2005


🇨🇩🔴GUERRE CIVILE ET SITUATION SÉCURITAIRE DÉPUIS 1911!

                               SITUATION-SÉCURITAIRE

Durant des décennies, nous pouvons dire que, la République Démocratique du Congo a été le théâtre des conflits cruels et dévastateurs qui n'ont épargné personne. 

Des femmes ont été violées, mutilées, torturées, assassinées... des enfants ont été rendus orphelins suite à la cruauté de la guerre, certains d'entre eux ont été enrôlés de force dans les forces et groupes armés, d'autres ont été utilisés comme esclaves des membres des groupes armés avec les filles qui ont été esclaves sexuelles, d'autres encore ont payé le prix le plus fort de la guerre en perdant leur vie. 

Des hommes ont été la cible des attaques, les ressources naturelles ont été au centre des convoitises et le territoire de la RDC a été envié au point où certaines mauvaises langues ont prétendu que la conférence de Berlin de 1885 avait mal divisé l'Afrique en réservant des vastes étendues de terre à la RDC.

Dans ce cas, pendant la guerre les populations vivent souvent dans les conditions économiques et sanitaires déplorables, notamment dans les régions de l'Est où des bandes rebelles armées sèment terreur et désolation.

Avant d'expliquer le concept « insécurité » nous avions voulu tout d'abord comprendre ce qui signifie son contraire à savoir la sécurité.

La sécurité est l'absence de danger, mais plus généralement, il s'agit de l'impression subjective ressentie par celui qui ne perçoit pas de danger. La sécurité et son antonyme l'insécurité sont donc des notions subjectives.

Le besoin de la sécurité est un besoin psychologique fondamental de l'homme qui, n'est pas satisfait, suscite un malaise et mobilise une part importante des ressources intellectuelles, pourraient être utilisées à d'autres fins .de nombreuses activités humaines sont perturbées voire rendues impossible lorsque règne un climat d'insécurité.

La sécurité nationale, sur un territoire peut aussi concernée l'ordre public et les menaces intérieures en général .il est alors question de la sécurité interne la mise en oeuvre et de la responsabilité de gouvernement particulier ment en fonction menace observé .Elle est nationale ou internationale

La sécurité peut s'établir par la force, (la guerre), mais elle peut résulté aussi d'une approche ou d'une crainte réciproque de la puissance des rivaux (équilibre des puissances)avec la naissance de la société des Nations en 1919, puis de l'organisation des Nation Unies, en 1945, c'est l'ère de la régulation internationale du recours à la force avec la sécurité collective.

Une vue globale de l'histoire des études de sécurité est ainsi offerte, avec le risque de ne pas présenter des développements plus approfondis sur l'un ou l'auteur point, d'ailleurs tel ne semble pas être la perspective des autres.

Pour nous, La sécurité est un sentiment de paix, de quiétude, de sérénité de calme, que l'on récent en nous et au lieu ou nous sommes installé.

S'agissant de l'insécurité, nous pensons que le sentiment d'insécurité peut être individuel ou collectif .il combine le danger et la perception de sa gravité. Les éléments perçus collectivement comme angoissants peuvent varier d'un pays à l'autre d'une période à une autre, d'un segment de population à l'autre.

Certains acteurs politiques n'hésitent pas à jouer sur la peur collectives, voire à les susciter, dans l'optique d'assurer un pouvoir sur les populations sensibles à ce discours. Parmi les éléments perçus comme cause d'insécurité, et faisant fréquemment débat, les questions de l'emploie, de retraites, de logement, de délinquance, d'instabilité politico juridique, les problèmes de la santé et, du terrorisme, ...

Quant a nous, l'insécurité ou le sentiment d'insécurité peuvent être considères comme des risques au même titre que le risque naturel ou technologique, les conflits armés, à ce titre, certaines études vont tenter de réaliser une cartographie de l'insécurité.

Cette approche s'entend surtout dans le cadre de l'insécurité en milieu urbain et confirmé au recensement des lieux ou le sentiment d'insécurité et, ou les «incivilités » ont soit le plus de chance d'arriver soit arrivé le plus souvent.

🇨🇩━☞1. PROBLEMATIQUE

L'Afrique sub- saharienne a été pendant longtemps le théâtre des guerres par procuration qui découlaient de la rivalité Est-ouest avec la fin de la guerre froide, tous les esprits étaient permis de voire l'Afrique, notamment la région des grands lacs, renouée avec une paix durable d'autant plus que l'organisation des Nations Unies devait commencer à manifester véritablement son rôle de gardienne de la paix internationale, rôle qui lui a échapper pendant toute la période de la guerre froide du fait des affrontements idéologiques entre le bloc capitaliste et le bloc socialiste.

Curieusement, l'Afrique devient le théâtre des conflits de diverses formes, notamment les conflits frontaliers ; les conflits interethnique ; les guerres civiles et rébellions présentées souvent sous forme des guerres de libération.

En ce qui concerne particulièrement la région des grands lacs, les coups d'Etat et les rebellions sont devenus monnaie courante, Cette partie d'Afrique n'a pas connue, pendant une période relativement longue, les affrontements armés interétatique entre les pays membres la communauté Economique des pays des Grands Lacs (CEPGL). En pratique, cette organisation mettait plus l'accent sur la sécurité des chefs d'Etats qui la composait. Malgré cette sécurité substantielle des Etats membres, cela ne pouvait que favoriser la paix entre eux.

Aujourd'hui, cette partie de l'Afrique est en proie aux des conflits armés internes, inter étatiques incessants compromettant ainsi ; la paix, la sécurité et la stabilité politique dans la région des grands lacs.

La République Démocratique du Congo se trouve parmi les Etats les plus affectés par l'insécurité qui a causé et qui continue à subir les conséquences tant humains que matériels.

· Qu'est ce qui est à la base des turbulences dans la région des grands lacs ; en générale et à la République Démocratique du Congo en particulier ?

· Quelles sont les causes de l'insécurité à répétitions dans cette partie de la région ?

· Que pensent ces pays au delà de l'insécurité et de la sécurité ; aux regards de leurs défis ?

· En dépit de l'ultime but d'un Etat et de son peuple. Quels sont les motivations qui animent ces dirigeants de ces pays d'orchestre l'insécurité dans leurs espaces respectif ?

🇨🇩━☞2. HYPOTHESE

Les pays membres de la région des grands lacs font partis des régions les plus majestueuses de l'Afrique dans son ensemble. Cette région stratégique ne constitue pas seulement la richesse en matières premières, ou en minerais mais aussi sur le plan socioculturel et géostratégique. Cette région qui se situe en plein coeur de l'Afrique et qui prend tout le bout du continent, cela attire la convoitise des puissances occidentales, mal intentionnées qui favorisent les troupes armées, les mouvements des rébellions pour défendre leurs intérêts ou leurs champs d'exploitation.

En somme, notons enfin que plusieurs autres facteurs sont à la base des conflits et de cette insécurité dans les régions des grands lacs, notamment le facteur historique qui a joue un rôle très déterminant dans ces conflits. Ce rôle ne s'est pas manifesté d'une manière isolé mais plutôt en interaction avec d'autres facteurs tel que ; le facteur géographique, le facteur économique et le facteur sociologique, de certains pays comme la République Démocratique du Congo.

C'est par une première série d’articles qui porte sur ce coin, où plusieurs villages et localités, sont dotés des sources aménagées par le programme villages assainis ainsi que des forages dont la plus part ne sont pas bien entretenus. 

À ce qui concerne les routes de dessertes agricoles, elles sont le plus souvent entretenues localement ce qui signifie qu’elles sont dans l’état de délabrement sauf celles d’une importance vitale capitale et essentiellement provinciales.

Les écoles sont disponibles dans presque la moitié des villages sauf que, dans la partie sud du territoire vers Aveba et Gety, àla base dela présence des miliciens, FRPI, un groupe armé qui a vu le jour un certain 30 juin 1999, dans l'objectif de combattre les forces étrangères de ougandais, rwandais, et burundais, financés par les États-Unies et d'autres pays à grande puissances qui ont envahi la partie est de la Rdc, pour chanser le feu président Lauran-Désire-Kabila.

🇨🇩━☞Guerre à Gety, et ses effets négatifs

La guerre et les conflits armés qui sévissent dans la contrée de Gety depuis plus d’une décennie ont ébranlé les conditions de vie des populations enclines à l’insécurité, au déplacement fréquent, au pillage, aux destructions de leurs infrastructures socio-économiques les plaçant dans la vulnérabilité aigue : alimentation insuffisante, scolarité difficile, pillage quotidien de bétail, incertitude d’accès aux soins de santé, etc...
Cette situation s’est accentuée dépuis les dernières opérations militaires engagées, en juillet-août 2007, par les FARDC, armée gouvernementale, contre les FRPI, milice du ‘’Général’’ Cobra MATATA, avec des milliers des déplacés cantonnés la fois passé aux camps de Lagabo, de Soke, à Sogolo, etc., de nombreuses écoles fermées et l’accès difficile de certaines zones vers des marchés ou des centres de santé.

Elle s’est exacerbée avec la présence de ces deux troupes dans la région, car comme l’a évoqué le focus group de l’orpapilleur LAZO ZITONO Justin (28 ans) de Bavi « que ce soient les FARDC ou les FRPI, toutes agissent de la même façon » ; et à un notable indru de 56 ans de Gety, qui a requis l’anonymat, d’ajouter « les deux sont pires, car elles sont les porte- malheurs pour le milieu autant pour la population que pour les exploitants ». 

Pourtant, « la population réclame la paix totale pour la stabilité de leurs activités » comme le dit le commerçant ANDROZO NDODHU (40 ans), ce qui s’est dégagé chez près de 82 % de focus groups enquêtés.

Les conflits armés à répétition qui ont enrôlés volontairement ou de force des milliers d'enfants et adultes ont eu un impact négatif sur la situation socio-économique de ces territoires : la persistance des certaines maladies (l'onchocercose, la trypanosomiase, le goitre, ...), la consommation exagérée de la drogue et de l'alcool par les jeunes, l'habitat rudimentaire, le revenu très faible des habitants, etc...

Donc dépuis plusieurs années, la province de l’Ituri est secouée par les conflits inter-ethniques, dont le plus connu est celui entre les communautés Hema et Lendu.

Ces deux peuples originaires du territoire de Djugu et de Irumu, sont en guerre, et cette guerre met en danger la population de la province de l’Ituri et touche même d’autres communautés voisines qui subissent les dommages collatéraux de ce conflit. 

L’histoire, écrite de ces deux peuples ressegne que, ils se disputent les limites des terres. 

Curieusement ce conflit foncier s’est vite transformé en guerre tribal faisant de nombreuses victimes.

Le peuple Lendu est connu comme agriculteur et chasseur pendant que les Hema sont considérés comme un peuple de pasteurs à la recherche de terres et de pâturages.

Le nouveau conflit débute en juin 1999, lorsqu'un petit nombre d'Hema auraient tenté d'acheter des autorités locales, afin qu'elles modifient les registres de propriété foncière en leur faveur dans la zone de Walendu Pitsu qui fait partie du district de Djugu d'Ituri. Ils auraient utilisé les faux papiers pour expulser les habitants Lendu de leurs terres comme le pensent certains Lendu du coin. Ces Lendu ont décidé de riposter. 

Comprenons par là, que le conflit est d'abord foncier et local. En l'absence d'une autorité locale forte, l'incident a rapidement viré à une confrontation entre les ressources et ainsi devenir ensuite, un conflit internationalisé.

🇨🇩⏱✍🏻APRÈS LA CHUTE DE MOBUTU SESE-SEKO constatés de 1996 en 1997

Nous avons appris que c'est la deuxième guerre du Congo qui a commencé le 2 août 1998, soit 14 mois après la prise de Kinshasa, les alliés de circonstances se séparent dans le déchirement. 

La rupture est idéologique et elle se manifeste à deux échelons: - Sur le plan international, Laurent Désiré Kabila s'inscrit en faux par rapport à l'image d'ancien révolutionnaire malléable et manipulable à merci que lui prêtaient ses parrains. Il ressuscite ses vieux réflexes de marxiste convaincu et le nationalisme congolais prôné par Lumumba. 

Peu après sa prise de pouvoir, c'est vers la Chine, Cuba et la Libye qu'il se tourne, prenant à contre pied le projet américain d'un axe des 3 K au coeur de l'Afrique.

 - A l'échelon sous-régional, L.D. Kabila se révèle beaucoup plus attaché à des idéaux nationalistes. Il rejette la tutelle que lui imposent ses voisins et cède aux revendications de la population congolaise qui s'insurge contre la présence de cadres rwandais et ougandais à la tête de l'armée, de la police ou de la diplomatie. 

Le divorce est consommé. l'Est de la RDC est de nouveau envahi par le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi, anciens parrains de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) qui a porté Laurent Désiré Kabila au pouvoir 14 mois plus tôt. 

Ainsi, pour la deuxième fois en deux ans, l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi s'investissent pour intégrer par la force la RDC dans le giron de leur zone d'influence. Les armées Rwandaises et Ougandaises s'installent durablement sur le territoire de la RDC, alimentant des zones locales de non-droit par la création de milices ethniques ou de rebellions nationales qui leurs vouent une allégeance sans faille. 

Quelques jours apres la création du Rdc  qui aurait par ailleurs reçu le soutien de l'Ouganda et du Rwanda à la suite des tensions entre ceux-ci et Laurent-Désiré Kabila. Le noyau du RCD était composé d'anciens membres de l'AFDL, dont de nombreux Banyamulenge, qui avaient déjà pris des alliances avec le Rwanda contre les forces anti-Tutsi de la région. Les forces pro-gouvernementales de Kabila tentèrent d'arrêter l'avance du RCD avec l'aide des armées d'autres états dont l'Angola et le Zimbabwe, ce qui marqua un pic dans la tension entre les différents pays de l'Afrique centrale.

Le Rwanda et l'Ouganda vont ouvertement, et respectivement, participer à la création du Rassemblement Congolais pour la Démocratie puis du Mouvement de Libération du Congo, les deux principaux mouvements rebelles congolais. De l'autre coté, Kinshasa obtient le soutien militaire de l'Angola, du Zimbabwe, du Tchad et de la Namibie ainsi que le support diplomatique du Congo, du Sénégal, du Gabon, du Cameroun, de la RCA et du Soudan.

Devant l'impasse régionale et l'atrocité des affrontements, le contexte de guerre et les ravages qu'il a engendré dans la région des Grands Lacs en général, et en République Démocratique du Congo en particulier; la communauté internationale et le Conseil de sécurité des Nations Unies vont déclarer la situation de la région des Grands Lacs comme une véritable menace pour la paix et la sécurité internationale.

Ce constat va les pousser à appeler, par les résolutions 1291 et 1304 du Conseil de sécurité des nations unies de février et de juin 2000, à l'organisation d'une conférence internationale sur la région des Grands Lacs ayant pour objectif principal l'établissement d'un réseau régional à même de faciliter l'adoption et la mise en oeuvre d'un pacte de stabilité, sécurité et développement articulé autour de quatre thématiques :

Ø paix et sécurité

Ø démocratie et bonne gouvernance

Ø développement économique et intégration régionale

Ø action humanitaire et question sociale.

L'impasse conduit au morcellement du RCD


En 1999, le front avec les forces gouvernementales se stabilisa. 

Le RCD avait par ailleurs gagné de nouveaux adhérents sous la forme d'anciens partisans de Mobutu Sese Seko et d'autres dissidents de longue date. 

Une fois qu'il fut clair que Kabila ne pourrait pas être renversé, des dissensions se firent jour dans l'organisation, et le Rwanda et l'Ouganda commencèrent à se disputer le contrôle du RCD et des ressources qu'il exploitait, telles les diamants, différents minerais et les ressources forestières.

Les tensions apparurent au grand jour en mai 1999 quand Wamba dia Wamba quitta l'est du pays pour s'établir à Kisangani avec l'aide de l'Ouganda, apparemment à la suite d'une altercation avec l'ancien mobutiste Lunda Bululu. 

Son organisation fut dès lors connue sous le nom de RCD-Kisangani (RCD-K), ou parfois RCD-Wamba.

Au cours de cette période, les congolais vivant dans le Nord- et le Sud-Kivu en vinrent à considérer le RCD comme un brutal oppresseur.

Le Rwanda avait pratiquement pris le contrôle de l'organisation, qui avait accru sensiblement la taxation sans qu'il ne soit noté d'amélioration dans les conditions de vie de la population ou dans les infrastructures. 

Les troupes indisciplinées du RCD et celles des autres groupes armés étaient régulièrement à l'origine d'actes de brutalité contre la population. 

La domination des Banyamulenge était également très mal perçue. En janvier 2003, le RCD est accusé de crimes de guerre, et notamment d'actes de cannibalisme.

La dynamique internationale lancée par ces deux résolutions du conseil de sécurité, va enclencher le Processus des Grands Lacs (PGL), du moins sa phase préparatoire.

Pendant ce temp là, l'Ouganda, puissance occupante en Ituri de 1998 à 2003, a échoué dans l'obligation qui est la sienne, selon le droit humanitaire international, de protéger la population civile. 

Les autorités ougandaises ont joué un rôle direct dans les changements politiques et administratifs en Ituri, stimulant la création de nouveaux partis politiques et de milices. 

Alors que ce conflit s'étendait pour englober plus de gens et des zones plus vastes, l'Ouganda l'a utilisé comme un prétexte pour demeurer présent dans cette région riche en ressources, exploitant ses minerais et son commerce. 

Le fait qu'un soutien politique et militaire en provenance d'acteurs extérieurs, gouvernements nationaux ou mouvements rebelles, ait été disponible, a encouragé les responsables locaux à former de nouveaux groupes, généralement sur la base d'une loyauté ethnique.

Certains de ces groupes sont devenus les défenseurs de positions à base ethnique de plus en plus extrêmes. 

Les responsables de ces groupes ont souvent défini leurs propres priorités et ont facilement changé de maîtres, en fonction de ce que leur dictaient leurs intérêts. Dans cet environnement très changeant, une constante est demeurée: les abus commis contre la population civile. 

Le conflit en Ituri est important, non seulement à cause de l'ampleur des souffrances et des destructions imposées aux populations locales mais aussi à cause de ses liens avec des luttes plus larges. 

La complexe imbrication de conflits locaux, nationaux et régionaux existe également dans les Kivus où les civils ont souffert de massacres et d'autres graves abus et une telle situation pourrait se développer ailleurs en RDC.

Pour enterrer la hache de guerre, un pacte de sang est conclu en 1982 à bogoro, entre les deux ethnies belligérantes représentées par les chefs des collectivités Kahwa Salathiel et Akobi. 

Ce pacte de non agression n’aura été, en réalité, qu’un trêve, car en 1992, une nouvelle guerre éclate toujours à la plaine du Lac Albert (Lac Mobutu). 

Un conflit met aux prises la population de Walendu-Bindi du groupement Zadhu, aux Bahama/ Sud du groupement des Bandikato.

En l'absence d'une autorité locale forte, l'incident a rapidement viré à une confrontation entre les ressources et ainsi devenir ensuite, un conflit internationalisé.

Les Hema et les Lendu se sont livrés de petites batailles pour la terre et les droits de pêche à plusieurs reprises après l'indépendance mais en général, l'arbitrage coutumier soutenu par l'état, a réussi à contenir les incidents.

Pour mettre fin à ce vieux conlit, il a fallu l'intervention des commandos du 412ème bataillon sous commandement du colonel EKUTSU, déployés partir du Mont-Awa dela sous région de haut-uélé, a été particulièrement impitoyable contre les combatants locaux aux villages songolo, olongba, opili, singo, nyagba, awuva, et bukiringi vers 1992 sous régime du président Mubutu. 

Notons aussi la suspension administrative pour trois mois décidée par l’autorité régionale à l’encontre des deux chefs de collectivités Kahwa Salathiel des Bahema/ Sud et Akobi des Walendu-Bindi.

La poursuite de ce type de combat de niveau local met en danger le processus de paix dans tout le pays et au-delà.

Depuis décembre 1999, le président du RCD/Kis qui s’est installé à Bunia, le professeur Wamba dia Wamba fait une tournée dans le territoire de Djugu et visite les localités d’Iga, Dyna, Pimbo, Djugu, Fataki, Libi, Dhera et Kpandruma/Réthy. 

Il découvre la réalité des crimes de part et d’autre. Il tente de réconcilier les belligérants par le dialogue, mais sans suite favorable. 

Face à cette situation, l'opinion  dela chefferie de Walendu-Bindi découvre une organisation militaire paraétatique. Mais aussi (certains observateurs parleront d'une armée sans frontière) bien décidée à s'imposer par la force sur l'espace des Grands Lacs africains.

Bernard Kakado le fondateur de la FRPI avait réveillé chez les Ìndrŭ le goût de la politique et fait comprendre aux hommes d’affaire de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi la nécessité d’allier aux affaires politique. .

À la veil du 30 juin 1999, Bernard-Kakado dit recevoir une vision divine, lui ordonnant d'aller apporter des protéctions pour les ÌNDRŬ des messages enverti concernant un ça ne va pas, apporté par les autorités du RCD àl'époque, en Colléctivité de Lendu-Bindi.

<< Bernard Kakado
 Tsubina >> un vieux le plus puissant spirituel du peuple INDRU, est apparut avec ses oeuvres miraculeuses d'une héritage dela part des Ancêtres, après Nyipiri. Mulege. et Sorodho tous, qui ont défendu le bien naître de la société, par des actions des générations qui se sont succédés sur ses bords avant l’ère chrétienne, dans l' objectif, voué aux cultes dela religion traditionnel comme à une divinité au sein dela communauté Indru, versant ses dons inépuisables à ses adorateurs au cours des différentes étapes pendant des années.

Lors de leurs propagande et que ces derniers leur ont servi de guide dans leur progression et parfois d'éclaireurs lors des différentes campagnes guerrières.

Pendant ce temp là, les propos de Bernard-Kakado commençant à se tourner vers des discours, contre Ernest Wamba dia Wamba, ce qui a inquièté les autorités de Bunia et leurs alliés ougandais,  qui ont déployés des millitaires pour la première fois, à Aveba, dans le but de traquer Kakado et ses millices, mais sans succès.

C'est après avoir d'aller se rendre comtpe dela situation sécuritaire au village Nombe, Bernard-Kakado était accompagné de ses colaborateurs et aussi des miliciens qui viennent d'être appelés au service militaire qui portaient êtements civils et des fétiches, était essentiellement équipée d'armes traditionnelles telles que machettes, lances, couteaux et haches.

Selon des témoins del'événement, aussitôt arrivé sur le lieu de rencotre avec les Lendu du Nord leur mission principale sera insister sur les griefs historiques de son peuple et a appelé «tous les Lendu à résister à l'agression et à toutes les formes de domination qui ont fait partie de l'histoire lendu.»

Avec le début de son enseignement, Kakado revendique la réputation, de rendre la vue aux aveugles, de faire parler les sourds et muets, de faire marcher les paralytiques. 

Il était surnommé en langue Ndruna, Yesu-Ngba qui signifie « L’envoyé de notre Seigneur Jésus-Christ ».

Fondateur du groupe armé Force de résistance patriotique de l'Ituri, Bernard-Kakado après avoir servi ses millices pendant des certainnes années, il est  allé se rendre avec une partie de ses collaborateurs,  au millitaires Fardc basé dans la localité de Sorodho, Chefferie de Lendu-Bindi, en 2007. 

Arrivée là bas, il a été transferé à Boga,  puis à Bunia, où il serait audionné et condamné le 9 août 2010 à Bunia par un tribunal militaire à la prison à perpétuité, à 87 ans, pour crimes de guerre perpétrés par sa milice, notamment pour des massacres en 2002 et d'autres crimes en 2006 et 2007 selon la cour

L'ONG Avocats sans frontières s'est engagée pour « défendre les droits des victimes » dans le procès, mais malheureusement, l'incriminé Bernard-Kakado est décédé en prison après avoir purgé san peine quelques années après. 

C'est après l'apparution du groupe armé FRPI étaient jadis de centaines personnes évoluant dans le même maquis contre les agresseurs du Congo notament les millitaires ougandais, burundais, et rwandais.

Lorsque le FRPI 

 est apparut avec le système du culte aux encêtres invisible, au conte des nouveaux « chefs de guerre » qui se tuaients même entre eux.

🇨🇩⏱✍🏻Avec des jeunes guerriers Indru, au début des hostilités à caractère inter-éthniques, étaient munis des armes rudimentaires (flèches empoisonnées essentiellement).

Ils sont néanmoins régulièrement parlaient des victoires, sous encadrements de Kandro, Aveba, Nyamulongi, Kisoro, Cobra-Matata, Move, Kakado, Yuda, Kasa, Yokobho, Mbadhu-Adirodu, Rolax, et d'autres.

Ont fait leurs apparution à Tchey, un village situé àl ' Ouest de Gety, chef lieu dela Collectivité de Lendu-Bindi, d'où en les organisant dans une milice du type Maï-Maï, se garniraient de gris-gris avec l'espoir d'être invulnérables, mais souvent, la plus par d'entre eux, livraient des combats en costume d'Adam.

🇨🇩⏱✍🏻L'organisation de la défense

Leur faiblesse numérique était à la base de multiples échecs. Ils avaient des systèmes d'alerte et des stratégies pour défier l'ennemi.

Chaque village du Nord au sud et del'Est à l'Ouest, disposait d'un système de défense qui mettait en relief le rôle de l'armée, en rapport avec l'activité guerrière qui avait cours dans cette région.

Bien qu'il n'existât pas une armée permanente comme dans les sociétés centralisées, tous les hommes valides étaient de potentiels guerriers mais à  tombeau ouvert.

Toutefois, on distinguait un corps spécial de combattants, une sorte d'unité d'élite qui se caractérisait par ses grades acquis sur le champ de bataille, et en fonction du rôle joué lors des opérations.

Dès le bas âge, les jeunes s'initiaient au métier de guerrier. Cette initiation rentrait dans le cadre général de leur éducation. Ils recevaient l'enseignement théorique relatif à la guerre au sein du hangar. L'instruction portait sur les coutumes, l'histoire des croyances du groupe, la bravoure, les ennemis du clan.

La phase pratique se déroulait au cours des parties de chasse et de lutte traditionnelle, où les jeunes devaient faire preuve de bravoure, de courage, de témérité et d'intelligence.

C'est ce qui a fait dire à votre rédaction que : «tout bon chasseur était automatiquement un bon guerrier». Certaines séances d'entraînements prenaient des allures d'activités ludiques.

Les FAZ les anciennes forces armés zaïroise, au sein des indru par les jeux d'adresse, préparaient les jeunes au tir à l'arc (djoto).

C'était un exercice fréquent. Il mettait en compétition des jeunes gens. A l'aide de flèches, ceux-ci devaient transpercer un tronc de bananier ou une tranche de macabo située à une distance de dix mètres.

Cet exercice visait la perfection dans le tir.

Le phénomène FRPI s’est développé en réaction à l’invasion rwando-ougandaise entre 1998 à 2003.

Le retrait des forces d’occupation n’a pourtant nullement marqué son déclin, bien au contraire.

Mobilisant au départ au nom de la défense de leur communauté (face aux armées ou aux groupes armés étrangers, puis face aux milices des communautés ressenties comme rivales), les groupes des combatats ont mal vécu leur désarmement et leur démobilisation.

Pour ce qui est de la structure des armées, celle était hiérarchisée.

Au sommet, se trouvaient des chefs de guerre comparables aux maréchaux des armées modernes. Ces derniers étaient des hommes pétris d'expérience dont le rôle principal consistait à élaborer les plans et stratégies de combat.

Les guérrisseurs traditionnel les appelaient Ngangakisi. Ils étaient respectés et vénérés même après leur décès.

Les armes

 Début 2001, les Ngiti et les Lendu, tout comme les Hema, n’avaient à opposer aux lourdes armes de guerre des militaires ougandais que des machettes, des lances, des flèches et deux ou trois fusils d’assaut AK 47 dépourvus de munitions, trouvés sur le corps d’ennemis abattus lors d’embuscades.

Mais leurs armes blanches étaient efficaces et redoutées des Ougandais, raconte Katanga en audience, notamment certaines pointes de flèches fabriquées par les Pygmées de la très proche forêt, qui les enduisaient d’un poison mortel foudroyant.

D’autres flèches étaient fabriquées à partir de fûts de métal par les forgerons du village.

En août 2002, les troupes de l'UPC ont remplacé une petite force ougandaise qui s'était retirée de Nyakunde la semaine précédente. Plusieurs civils ngiti ont été tués fin août, morts que les Ngiti ont imputés aux combattants hema.

Les responsables communautaires ngiti ont cherché de l'aide en informant la MONUC à Bunia et en soumettant un rapport sur les événements.

La MONUC a effectivement informé son siège à Kinshasa, le 3 septembre 2002 que les soldats UPC avaient été vus en train de piller Songolo mais aucune autre action n'a été entreprise.

Cependant, dans cette région, peut-être à cause de la compétition pour la terre, les Bira étaient le plus souvent alliés aux Hema et voulaient chasser les Lendu, voyant leur présence comme une raison possible à l'importation de la guerre dans leur région.

Les indru, un peuple lié aux Lendu, qui vivaient dans cette zone ont ressenti une pression grandissante au fur et à mesure que l'UPC prenait des chefs lieux et des routes clefs.

Ceux vivant près de Nyakunde étaient particulièrement inquiets parce qu'ils avaient un passé de disputes foncières avec les Bira, peuple localement important. Des déclarations officielles hema affirment que ces «forces négatives» sont hostiles à la paix et doivent être éliminées.

Les combattants ngiti ont accusé les responsables communautaires de laisser tomber leur peuple «puisque les rapports ne valaient rien.» Ils ont commencé à planifier des représailles contre les Hema qui ont été menées à bien le 5 septembre 2002 à Nyakunde (voir ci-dessous).

En réponse aux attaques de l'UPC contre Songolo décrites plus haut, le Colonel Khandro, ngiti et le commandant Paluku Faustin, APC ont lancé une attaque en représailles contre Nyakunde, le 5 septembre. Sur une période de dix jours, ces forces ont systématiquement massacré au moins 1200 civils hema, gegere et bira dans la ville ainsi que dans le Centre Médical Evangélique (CME), un hôpital soutenu par l'église.

Le colonel Khandro et d'autres venus d'un groupe de combattants ngiti ont rencontré les chefs communautaires ngiti à Songolo, une ville située à environ seize kilomètres de Nyakunde pour discuter de possibles actions militaires contre les Hema.

Ces combattants auraient vu cette attaque comme un moyen d'attirer l'attention internationale sur leur cause. armées de lances, de fusils et de machettes.

En définitive, les conflits en Ituri Ils ont contribué à la destruction des champs, des fermes et des infrastructures de base, aux pillages, aux vols, mais surtout ils ont anéanti la population qui est le premier facteur de production. En effet, les conflits en Ituri ont décimé la population, détruit des villages, causé des déplacés massifs, anéantis des familles, laissant des blessés, des maladies, des effets psychiques qui ont une incidence négative dans l'avenir.

Les membres des groupes armés ont pillé nombre de ces maisons et ont souvent incendié et détruit des villages entiers pour décourager tout retour.

Des groupes politiques armés et leurs soutiens extérieurs ont violé le droit humanitaire international en empêchant délibérément les agences humanitaires d'apporter leur assistance aux gens qu'ils auraient définis comme étant leurs ennemis.pour responsables de ces actes.

À la lecture de plusieurs ouvrages, il s'avère que, plus de 500 000 personnes ont été contraintes de quitter leur maison en Ituri, se trouvant souvent confrontées à une autre violence au cours de leur fuite.

Selon la même source, tout les groupes ont recruté des enfants pour le service militaire, certains âgés de sept ans seulement, les soumettant aux risques et difficultés des opérations militaires. Alors que la guerre s'intensifiait, le recrutement forcé a tellement augmenté que des observateurs ont décrit les forces belligérantes comme des «armées d'enfants».

D'après le rapport du Human Rights Watch 2003, plus de 3,5 millions de morts dans le pays entier et plus de 50.000 morts dans le district de l'Ituri par l'effet multiples des guerres.

Les personnes vulnérables qui ont été le plus touchées sont les vieillards, les enfants de moins de 5 ans et les femmes qui sont soit fragiles, soit ont les moyens de défense limitée. Relevant les conséquences sociales, les cas suivants sont observés :

- accentuation du taux de maladie sexuellement transmissible ;

- destruction des infrastructures sanitaires et scolaires ;

- destruction des logements de la population

- non paiement des salaires et augmentation du taux de chômage ;

- beaucoup d'enfants enrôlés de force dans l'armée et pour certain par goût d'aventure et plusieurs ont connu la mort ;

- perte des parents, et certains enfants deviennent enfants de la rue à la merci des organismes humanitaires ;

- divorces, séparations des époux, des enfants avec leurs parents, etc.

Témoignage P-279, T-144, p. 48, audience du 20 mai 2010.

« Ils criaient “Maï ! Maï ! [phon.]”, ce qui signifiait qu’ils ne pouvaient pas être atteints par les balles des armes à feu  (...).

Dans ces conditions, l’essentiel de l’armement provenait, insistent les témoins, de la protection apportée aux guerriers par Kasaki : des herbes protectrices mais aussi des onguents, distribués lors de cérémonies, protections très puissantes et capables, à la condition expresse de respecter certains interdits, de rendre les combattants invulnérables selon la « tradition maï-maï » – dont l’écho des hauts faits court à travers tout l’est du Congo (Mathieu & Mafikiri Tsongo 1998).

En plus de se ceindre le corps d’herbes, les combattants s’enduisaient d’un onguent, un composé d’huile mêlée de substances d’arbres et de peaux d’animaux sauvages37. Les cris et les chants s’ajoutaient à l’arsenal du combat.

Des témoins 38 ayant été victimes des attaques ngiti et lendu ont attesté au procès du fait que les guerriers ngiti poussaient le cri « Maï maï » lors de leurs attaques, parmi d’autres chants – souvent des chants à teneur eschatologique (sortie d’Égypte, retour à Sion…) de l’une des Églises évangéliques locales à laquelle appartenait le père de Katanga, mais aussi fréquentée occasionnellement par Kasaki et Kakado :

Germain Katanga : — Certains ne faisaient que chanter. C’était par manque de… d’armes. Donc, c’est pour cela qu’ils faisaient beaucoup de bruit pour voir si cela pouvait, peut-être, faire peur. Ils chantaient ceci : « Si je pouvais avoir les ailes comme les anges / Si je pouvais aller chercher le pays de Sion. » Le procureur : — Y avait-il d’autres chants ? Germain Katanga : — Oui, il y avait d’autres chansons, mais c’était comme de bruit. Ce que je viens de vous donner, c’étaient les paroles claires que j’ai entendues. Pour moi, c’était une surprise.

Comment est-ce qu’une personne qui allait à la guerre pouvait chanter de cette manière-là ? C’est la seule chanson que j’ai pu retenir mot à mot.

Mais le combat restait fortement asymétrique, l’armée ougandaise utilisant des armes lourdes et des soldats formés, tandis que les Ngiti n’étaient toujours équipés que de lances et de flèches. Katanga décrit ce rapport de force lorsqu’il rallie, fin 1998 ou début 1999, les groupes d’autodéfense d’Aveba et de la collectivité de Walendu-Bindi.

Il s’y fait une place grâce à la formation qu’il a reçue auprès de la garde civile, à sa connaissance du maniement des armes automatiques, et à sa parfaite connaissance du swahili local (le kingwana) – que les Ngiti apprenaient à l’école quand il y avait des écoles – et du lingala, la « langue des militaires ». 

Katanga ne parlait pas le n’druna, la langue des Ngiti. C’est cependant à partir du 10 janvier 2001, lorsque les hélicoptères de l’armée ougandaise attaquèrent la coopérative des Ngiti, la Codeco, que des groupes de « combattants » furent fermement organisés dans les villages de Walendu-Bindi. « C’est à partir de là que l’esprit d’intégrer les combattants, l’autodéfense m’est arrivé».

L’entrée en scène de Germain Katanga

Il existe à Aveba plusieurs églises protestantes distinctes, dont une église anglicane originaireme (...)

Lorsque au terme d’une quête de dix-huit mois, Katanga retrouva son père et s’installa chez ce dernier à Aveba, en octobre 1998, les Ougandais étaient déjà établis dans presque toute l’Ituri, y compris dans la collectivité de son père, la Walendu-Bindi.

Cet infirmier ngiti, de confession protestante19, résidait au village d’Aveba, avec une épouse et quinze enfants. C’est dans ce village que Germain, alors âgé de vingt ans, fruit transgressif d’une religieuse, fut admis dans le lignage de son père.

Né à Mambasa, dans les terres forestières au sud-ouest de Bunia, pris en charge dès sa naissance par son oncle maternel et l’épouse de celui-ci, il était parti à quatorze ans, suivant les déplacements de son oncle, pour le camp militaire d’Isiro dans le Haut-Uele. 

Cet oncle, militaire dans les Forces armées zaïroises (FAZ), fut tué dix-huit mois auparavant dans les combats opposant les forces de Mobutu, auxquelles il appartenait, et les forces kabilistes de l’AFDL (Braeckman 1999 ; Stearns 2011).

« À la mort de mon oncle, le régime a complètement changé. C’était difficile. C’était un peu très d (...)

La mort de son oncle jeta Katanga sur les routes, à la recherche de son père biologique. Il venait de perdre tous les avantages liés à la position d’une famille de militaires des faz sous Mobutu20 (dont l’accès facile aux exactions).

À seize ans, il avait commencé une formation au sein de la garde civile, unité d’élite sous Mobutu. Cette formation avait été brusquement interrompue. C’est dans cette situation que Katanga arriva dans la collectivité de Walendu-Bindi. Et c’est dans ce cadre qu’il « entra dans le combattantisme », selon son expression.

🇨🇩⏱✍🏻L’autodéfense

Le chef du groupement de Zumbe explique : « Le Lendu se sert de la flèche, de l’arc. Il se sert de (...)

Selon Katanga, il n’existait qu’un seul centre de santé à Aveba, créé par son père en 1986. Pour un (...).

Selon le récit de Jonathan, le plus jeune frère de Germain Katanga, « à l’arrivée des Ougandais en août 1998, il n’y avait pas de combattants, les gens protégeaient leurs familles avec des lances ». Mais rapidement, les jeunes Ngiti d’Aveba et tous ceux qui en avaient la possibilité physique se mobilisèrent, organisant sous la conduite du chef coutumier, chef Akobi, des groupes d’autodéfense, instaurant des tours de veille et installant des guetteurs sur les collines.

Ainsi les femmes, les vieillards et les enfants pouvaient-ils fuir et se cacher « dans les brousses », comme le firent le père, l’épouse, et les enfants de Germain Katanga. Les jeunes hommes tenaient alors la garde des villages du groupement, se défendant des incursions ougandaises au moyen de lances et de flèches.

Toutefois, durant l’année 1999, la violence s’intensifia. Il était fréquent, au cours d’incursions dans les quartiers de villages, que les Ougandais incendient les maisons, faites de paille, de branches et de terre, volent du bétail, tirent sur les habitants, pourchassent et enlèvent des filles et des femmes, et se livrent à des pillages, notamment au centre de santé.

Dans leur entreprise de terrorisation, ils tiraient depuis leurs convois de manière indifférenciée sur la population locale de la collectivité de Walendu-Bindi : il suffisait d’être ngiti pour être visé.

Beaucoup d’écoles de village durent fermer leurs portes, mais Katanga avait été admis dans l’une des écoles protestantes encore ouverte, une école anglicane (Meyer 2004 ; Wild-Wood 2008), l’institut Badjanga, que les Ougandais visèrent aussi. Tous les villages en bord de route se vidèrent de leurs habitants. Deux jeunes militaires des ex-faz (Forces

Yuda mourut au cours d’affrontements à Geti contre les Ougandais.

Témoignage P30, T-180, p. 22, audience du 30 août 2010.

Armées zaïroises), issus du groupement de Bavi, Yuda et Garimbaya, aidèrent la population.

🇨🇩⏱✍🏻Le système Kasaki

Selon ses propres termes, dès son arrivée à Aveba, Katanga entra « dans le système Kasaki ». C’est-à-dire dans le système de mobilisation et de protection des combattants, mais aussi d’organisation des attaques établi par le féticheur Kasaki. Celui-ci était le représentant de Bernard Kakado à Aveba.

Dans son système, on retrouve de nombreux traits idéologiques et organisationnels revendiqués par les groupes maï-maï des Kivu et notamment du très proche Nord-Kivu, l’axe Beni-Butembo (Van Acker, Vlassenroot & Marchal 2001 ; Gruénais, Mouanda Mbambi & Tonda 1995). Comme dans ces groupes, on remarque par exemple la mise centralité des fétiches de protection vitale, le recours à l’eschatologie politique et au prophétisme, répandu de longue date en RDC, le thème de l’autochtonie, le recrutement rural des milices, les luttes pour les droits fonciers exprimés en termes de droits ethniques collectifs, et la lutte contre les envahisseurs « hima-tutsi ».

Kasaki, le féticheur d’Aveba et de Nyabiri, était reconnu comme le disciple le plus expérimenté de Bernard Kakado, son autorité et son influence étaient immenses. 

Comme de nombreux autres témoins, Katanga en fait le constat, en comparant les pouvoirs du chef Akobi, chef coutumier d’Aveba, et de Kasaki :

Témoignage de Germain Katanga, T-322, p. 16, audience du 28 septembre 2011.

Germain Katanga : — Kasaki, dans notre collectivité, après Kabayonga Kakado Bernard, c’est lui. Chef Akobi, c’est rien face à Kasaki. Le procureur : — Monsieur Katanga, il est clair que Kasaki et Kakado ne sont pas des militaires, n’est-ce pas ? Germain Katanga : — Monsieur le procureur, ils n’étaient pas des militaires mais ils étaient tout-puissants. Tout-puissants.

Même quand vous mettez le canon sur la poitrine de Kakado, il vous demande de tirer. Président, c’est un phénomène, c’est un phénomène, qui quand on vous raconte ça ici, vous croyez que c’est une histoire que les gens ont inventé. Ces gens-là, ils étaient des tout-puissants, c’étaient vraiment des tout-puissants.

Quelqu’un qui vous dit « Faites ceci : si vous n’obéissez pas, vous allez payer le prix. », et ça se fait. Je ne pouvais pas passer au-dessus de Kasaki, passer au-dessus de Kakado. Non, ils étaient au top, au top. Même Akobi… Akobi ne pouvait rien devant Kakado, devant Kasaki aussi.


.Depuis longtemps, Kasaki faisait commerce de ses fétiches. Avant la guerre déjà, il assurait contre paiement, chance, guérisons et protection, mais aussi diagnostics sorcellaires et divination.

À l’arrivée des Ougandais, il prit en Walendu-Bindi le titre de « chargé de front ». Il accompagnait les hommes au combat et les encourageait.

Cette compétence était inscrite dans le répertoire d’actions maï-maï d’accompagnement et de protection des guerriers et des chasseurs, mais était réputée n’être efficace qu’au sein de la communauté. Cette exclusive avait même valeur de test identitaire, comme l’explique un témoin que ses fétiches aident à reconnaître ses ennemis :

 Témoignage P-280, T-156, p. 43, audience du 15 juin 2010.

Je suis capable de reconnaître un l'ennemie, même si je le croise en cours de route. Il y a une chose qui m’aidait à les reconnaître : j’avais une [sic] fétiche sur ma main. Je pouvais les reconnaître. J’avais aussi des fétiches dans mon sang, parce qu’on a fait des incisions.

Lorsque je le vois, et si je sens mon sang bouillir en moi, alors je reconnais que c’est un adversaire.

Cela se faisait à partir des fétiches que j’avais.

Sur leurs tombeaux, étaient suspendus des lances, des couteaux, des boucliers connus localement sous appellation de IVA dépuis avant même l'époque colonial, fabriqués en bois ou en moelle de bambou ; rappel de leur passé glorieux. Ces objets qui étaient inséparables de leurs propriétaires pouvaient être considérés comme des décorations à titre posthume.

Un autre jeu relatif à l'art de la guerre était le ngo'o. Il mettait en scène des jeunes gens répartis en deux camps. Ceux-ci devaient transpercer à l'aide de leurs bâtons pointus «kegna», les fruits sauvages à vive allure, jetés par le camp adverse.

Chaque fruit percé était considéré comme butin de guerre et retiré du jeu. Le groupe ayant engrangé le plus grand nombre de fruits était déclaré vainqueur. La rapidité et la vigilance étaient des qualités recherchées par cet exercice.

Ces jeunes, une fois cette éducation reçue, pouvaient accompagner leurs parents au champ de bataille d'abord comme porteurs et par la suite comme combattants. Ils pouvaient prétendre aux grades en fonction de leur prestation sur le terrain de combat car une bonne campagne guerrière nécessite l'encadrement des troupes et par conséquent une hiérarchisation de l'armée.

Les vieilles femmes conservaient les fétiches et les attributs du pouvoir tandis que les sociétés secrètes veillaient au maintien de l'harmonie sociale. On distinguait trois types de sociétés secrètes : « Alapkanzo» spécialisés dans la préparation occulte des guerriers pour leur invulnérabilité et leur disparition dans les champs de combats.

Il faut souligner que le déclenchement de la guerre ou sa cessation se décidait au hangar par le conseil des notables qui tenait lieu de conseil de guerre.

D’autres milices, se réclamant le plus souvent de la bannière Maï-Maï et prétendant « protéger leur communauté », écument le reste de la province, pratiquant le braconnage et la pêche clandestine, s’emparant de carrés miniers, rackettant les paysans et les véhicules, pillant les villages de communautés « ennemies », violant leurs femmes et commettant une litanie ininterrompue de massacres.

Dans le nord-est de la RDC, la situation demeure tendue dans la province de l’Ituri.

Bien que les conflits interethniques – qui ont débouché sur les terribles massacres de 2002-2003 et sur l’opération Artemis de l’armée française – semblent être apaisés, un des principaux acteurs de ces exactions, les Forces de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI), est toujours actif dans le territoire d’Irumu, s’en prenant aux civils et affrontant régulièrement les FARDC et la MONUSCO. Un peu plus à l’ouest, dans le territoire de Mambasa, divers groupes Maï-Mai s’emparent de sites miniers et exterminent la faune du parc d’Epulu, principale réserve d’okapis de la planète.

L’échec de la plupart des combattants à s’intégrer dans les FARDC ou à retourner dans la vie civile les a poussés à reprendre le maquis, devenant des bandits de grand chemin seulement motivés par leur propre survie. Ce phénomène a été favorisé par la déliquescence de l’État congolais, une croissance économique n’ayant profité qu’à une poignée de proches du pouvoir et une corruption omniprésente.

En outre, l’obstination de Joseph Kabila à rester coûte que coûte au pouvoir fait dire à certains que seule la pression des armes parviendra à le faire partir. Cela n’empêche pas de nombreux observateurs de considérer que l’instabilité dans l’Est est délibérément entretenue par Kinshasa afin de justifier la non-tenue d’élection, constitutionnellement prévues en 2016, mais dont le report à 2019 a déjà été annoncé. Quoi qu’il en soit, il semble certain que tant que la même équipe restera aux commandes de la RDC, les groupes armés congolais et étrangers continueront à proliférer et à jeter sur les routes des milliers de familles dont ils prétendent être les porte-parole et les protecteurs.

À partir de ce jour là, l’ insécurité brille même jusqu’à ce jour, que beaucoup des villages ne disposent pas des infrastructures scolaires, alors que cette une contrée la plus peuplée du territoire d ' Irumu. 

Dans les lignes qui suivent, nous présentons les différentes épisodes du conflits ethnique Hema – Lendu dans le territoire d’Irumu. 

Le conflit en cinq épisodes : La cohabitation entre les peuples Hema et les Indru Lendu-Bindi dans le territoire d’Irumu a connu plusieurs épisodes d’affrontements sanglants.

Dont les plus importants ont eu lieu, d'où
ils ont puisé un fort sentiment d'identité nationale dans les conflits ethniques ayant secoué l' Ituri, dans les années,1911, 1966,1979,1992, 1999, et 2003.

- En 1923, pour prévenir d'autres incidents, l'autorité coloniale décide de délimiter les Collectivités de ce rayon qui se retrouvent de part et d'autre dans les girons des Territoires d'Irumu (au Sud.

Avant 1960 donc, les conflits qui éclataient étaient réglés et contrôlés par l'administration coloniale, même s'il n'est pas certain que les solutions étaient toujours équitables ou même durables. 

Avec des combats sans merci qui opposaient souvent, les forces armés dela République Démocratique du Congo FARDC, au groupes des miliciens FRPI, Forces de Résistance Patriotique de l’Ituri.

 Dépuis 2007, au delà de 2017, ce dernier temp, la situation sécuritaire été relativement calme.

 Sauf, certaines attaques dans la partie sud du territoire notamment dans le secteur de Geti Aveba, par la milice Frpi qui déstabilisent ces zones provoquant un mouvement des populations, suivis de meurtres et des pillages.

REGIONALISATION DE LA L'INSECURITE

Le problème de l'insécurité aux frontières del'Ouganda et de La République Démocratique du Congo que pose les dirigeants Rwandais pour justifie l'attaque du territoire congolais par l'armée rwandaise plonge d'avantage cette «sale guerre» dite des grands lacs dans un degré de complexité et de confusion fortement accentué.

Sur ce Tableau ; Voici une liste des groupes armés en Ituri

Nom

Caractéristiques

UPC

Union des patriotes congolais. Groupe armé des Hema septentrionaux (encore appelés Gegere), dirigé par Thomas Lubanga, ce groupe a fait l’objet d’une scission en 2003.

PUSIC

Parti pour l’unité et la sauve garde de l’intégrité du Congo. Groupe armé des Hema méridionaux, dirigé par le chef Kahwa.

FNI

Front des nationalistes intégrationnistes. Groupe armé des Lendu septentrionaux, dirigé par Njabu.

FRPI

Front de résistance patriotique de l’Ituri. Groupe armé des Lendu méridionaux (aussi appelés Ngiti), dirigé par plusieurs «commandants» aux dénominations changeantes.

FAPC

Forces armées du peuple congolais. Groupe armé sans base ethnique, dirigé par le «commandant» Jérôme et situé au nord de l’Ituri.

APC

Armée populaire congolaise. Branche armée du RCD/ML.

FDPC

Forces populaires pour la démocratie au Congo. Groupe armé des Alur, dirigé par Thomas Ucala mais qui n’a ja mais fait la preuve de son effectivité.

LES CAUSES EXOGENES

Parmi ces causes exogènes, nous retiendrons ; les implications des intérêts économiques et géographiques vitaux des belligérants, l'histoire récente a montre que le commerce international des ventes d'arme ainsi que les importations abusives d'armes par les Etats africains jouent également un rôle détonateur, tout comme l'intervention des Etats voisins.

Le commerce clandestin distribuer des armes dans la région, est une cause non négligeable de la volonté hégémonique du projet avec l'appui des grandes puissances et multinationaux de certains pays de la région comme l'Ouganda et Rwanda. Au stade actuel, les rivalités franco- américaines dans la région des grands lacs.

Ce qui poussent du tiers des habitants ce dernier,  de vivre en insécurité alimentaire et sont pris en charge par l’ONU et ses agences, UNICEF, FAO et PAM.
 Une aide insuffisante malgré tout, et l’on dénombre de nombreux décès dus à la malnutrition, surtout des enfants et des femmes.

Ce qui implique la reconstruction de nombreuses écoles dans les jours à venir qu’on pourrait envisagée.

Malgré l'insécurité grandissante de plus en plus, les villages sont dotés des sources aménagées par le programme villages assainis ainsi que des forages dont la plus part ne sont pas bien entretenus. 

L' état congolais représenté par les autorités coutumière sur place, renforcent la conscience des membres dela communauté Indru.

Dans l ' objectif de lutter pour le changement de mentalité, des certainnes personnes en Chefferie de Lendu-Bindi, et d'ailleurs, les amènent aussi, à une vie communautaire, d'entraide, par l' action des différentes intégrations à la vie sociale, dans la solidarité africaine. Dans le but aussi l'éduquer la population pour la culture dela paix,  au sein dela société tout entière. 

POUR PRÉSERVER LA PAIX DURABLE LES HABITANTS DE LA CHEFFERIE DE WALENDU-BINDI ONT ACCUEILLIS,  LES COMBATTANTS DE FORCES DES RÉSISTANCES PATRIOTIQUES DE L'ITURI, SORTIS DES BROUSSE POUR GÉTY-CENTRE LE MARDI 21 JANVIER 2019. POUR INTÉGRER L'ARMÉE NATIONALE, CES DERNIERS SERONT CANTONNÉ DANS LES 3 SITES SITUÉS TOUS À L'INTÉRIEUR DE TERRITOIRE DE LA CHEFFERIE DE WALENDU-BINDI. 

NOTONS QUE CE PROCESSUS INITIÉ PAR LE GOUVERNEMENT CENTRAL POURRAIT ÊTRE LE DERNIER APRÈS PLUSIEURS ÉCHECS DE MÊMES TAILLES. QUANT À LA POPULATION LOCALE, LA RÉUSSITE TOTALE OU LE RESPECT DE CAHIER DE CHARGE AMÈNERA UN SOULAGEMENT MÉRITÉ SUR L'ÉTENDUE DE LA CHEFFERIE LENDU-BINDI. 

LA PART DE GOUVERNEMENT PROVINCIAL N'EST PAS À REJETER. PAR SON NOUVEAU GOUVERNEUR EN INTÉRIM, L'ITURI A AUSSI RÉHABILITÉ LE CHEF COUTUMIER DE L'ENTITÉ AU MÊME MOMENT DE LA SORTIE DES PACIFIQUE DES HOMMES DE L'ACTUEL GÉNÉRAL DE LA BRIGADE RICHARDS MBADHU ET DE DEUX GÉNÉRAUX : GERMAIN KATANGA SIMBA ET DE BANALOKI MATATA COBRA. QUI VIVRA VERRA !

« Problématique de la réinsertion des enfants démobilisé », montre que le grand problème de la réinsertion des jeunes démobilisés dans la vie normale réside au niveau du manque d'occupations dans la vie professionnelle après leur insertion.

Pour lutter contre ce grand problème, l'auteur a conçu un projet visant la création d'un centre d'ateliers de couture en faveur des enfants démobilisés et réinsérés par DDRR.

DIGITAL CONGO dans son étude menée sur la jeunesse désoeuvrée montre que la jeunesse désoeuvrée est une bombe à retardement et un frein du développement pour la RDC, certains jeunes ont indiqué en ce qui concerne ce phénomène qu'il y a manque d'encadrement de la jeunesse par l'Etat congolais.

Dans la suite de son étude sur cette jeunesse désoeuvrée, digital Congo montre que les parents sont incapables d'assurer leur rôle à cause de la misère généralisée et du coût élevé des frais de scolarité.

La population congolaise a besoin du sursaut des ainés pour un encadrement adéquat des jeunes menacés par un phénomène perçu comme une bombe à retardement (Digital Congo, 2013).

Après analyse sur la contribution dans l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée nous avons remarqué que l'apprentissage des métiers a été l'activité la plus faiblement réalisée des toutes les autres activités entreprises en faveur des jeunes (Cfr Tableau VII).

La majorité des jeunes enquêtés soit 71,25% ne participe à aucune formation leur permettant de développer des compétences professionnelle. Cela est en partie dû au manque des ateliers d'apprentissage des métiers.

Après l'encadrement plusieurs jeunes sont réinsérés dans leur famille d'accueil maisle programme de réinsertion socio-économique et professionnelle est très difficile à mettre en place et doit relever des nombreux défis.

De nombreux jeunes sont sans expériences professionnelles qui pouvaient les permettre d'intégrer la vie socio-économique et améliorer leurs conditions de vie.

Cependant, après analyse de l'enquête menée sur terrain, nous avons remarqué que ce problème existe au niveau de la jeunesse encadrée au sein des indru.

Pour aider à améliorer cette situation 60 jeunes sur 80 soit 75% de nos enquêtés ont proposé la création d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs de revenus.

Pour contourner ce problème et espérer d'améliorer les conditions de vie, mais aussi dans l'espoir de contribuer à la réinsertion socio-économique et professionnelle des jeunes, nous avons pensé créer un projet visant la construction d'un centre d'apprentissage des métiersgénérateurs des revenus pour les jeunes désoeuvrés, un projet ayant un coût globale de 252 748,4$.

À ce sujet, nous démontrons que la compétition inter-ethnique en Ituri se présente sous quatre éléments :

- Le conflit foncier (la terre)

- La domination politique (l'influence)

- Le pouvoir économique (l'argent)

- Le savoir intellectuel (le management) 

De là, on se rendra compte que les guerres en Ituri découlent en grande partie des mouvements de population entre ses voisins.

POUR CONCLURE ! 

La [ population Ìndrŭ ] bien qu' avant, ils sont été très attachés à leurs origines et à leurs culture, traditionnel, toute fois, de nombreux d'entre eux? ont abandonnés leurs mode de vie traditionnel pour le style de vie occidental, dans le monde d'aujourd' hui. 

Certains jeunes ont émigrés d'aller vivre ailleurs notamment, en Europe, en Asie ou en Amérique du Nord, afin de poursuivre avec des études supérieures. 

La vie de l'homme sous le soleil doit s'apercevoir comme une mission, et que chaque étape vaincue dans la société doit être considérée comme l'une des tâches accomplies. Seule la mort met fin à ladite mission.

L'homme, à lui seul, n'est à mesure de rien faire. 

Mais l'oeuvre humaine n'est du tout pas parfaite. 

Nous suggérons aux prochains chercheurs qui s'intéresseront à l'histoire des Ìndrŭ d'essayer de faire ce que nous n'avons pas pu réaliser étant donné que, l'étude d'une population est un thème trop vaste.


Notes et Référence


➤ 🔴 Article des Révues Périodique intitulé/Ìndrǔ ( peuple ) mal connus à une appellation Ngiti moins encore de Walendu-Bindi/Archives mensuelles : d'octobre-2018/tirés dans un Carnet des récherches mené aux près des enquêtés, par Adirodu-Roger chercheur-blogueur

➤ 🔴 Rapport A.I.M.O. térritoire d'Irumu 1939 Arch. du Sous/région de l'Ituri. 

➤ 🔴 Mémoire Contribution à l'étude historique de différents clans INDRU des origines en 1960 par Augustin-Munganga-Bamotana ISP-BUNIA ( 1990/1991 )

➤ 🔴 TFC ; Jacques Yves MOLIMA ; Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication - Graduat 2007 consultés sur l'Internet à partir de l'adresse http://www.mmoireoline.com/ qui révèle qu'un autre groupe des Lendu parti du territoire de Mahagi, longea le Lac Albert et les monts bleus et s'installèrent à Gety dans le térritoire d'Irumu

➤🔴 MEESSEN, Monographie de l'Ituri, Ministère des colonies, Bruxelles, 1951

➤ 🔴 MILLEY, J ; La vie sous tropiques, Société continatale d'édition illustrées; Paris 1964

➤ 🔴 LOSSA UWALE ; Contribution al'étude historique des Bhâle ( Des origines àla période pré-coloniale ) ; TFE Départemen Géographique-Histoire; ISP BUNIA, 1970

➤ 🔴 MBAFELE KOCHE ; Présentation et éssai d'interprétation Historique de quelques légende des INDRU ; TFE , Departement Français -Histoire, ISP BUNIA, 1974

➤ 🔴 SAMBA KAPUKO ; Phénomène d'ethnicité et conflits ethno-politique en Afrique Noire post-coloniale ; Peu, Kinshasa 1975

➤ 🔴 NYAMA SAFARI , Le système matrimonial chez les INDRU ;TEF Département Histoire Sciences Sociales, ISP BUNIA 1988

➤ 🔴 KAMBA OPIMA ; Évolution politique et économique séparée des Lugbara eau Cingo Belge et en Ouganda sous le régime colonial (1914-1956

➤ 🔴 Mémoire de Licence en pédagogie appliquée, Option Histoire, ISP BUNIA

➤ 🔴 TSOPKA N. ; Évolution politico-administative des Walendu dela Zone de Djugu, Sous Région de l'Ituri ; Mémoire de Licence UNAZA LUBUMBASHI, 1975

➤ 🔴 IRIBI KOKORO ; Projet de restructuration des Collectivités de Walendu-BINDI et celle de Bahema-Sud. 

➤ 🔴 BURA DHENGO ; Les migrations en Ituri et la carte dela répartition dela population du Bulega dans la seconde moitié du XIXe siècle; il UJUVI; BRI ISP BUNIA l.6 1987

➤ 🔴 GENET-L .Et à lié ; Les civilisations du monde contemporain. Hatier ; Paris 1966, p . 339 

➤ 🔴 TFC ; << Edude flexionnelle Ndruna, langue du peuple (Indru), cas formes verbales >> sujet dela défense /2016/2017/ par Mbidjo Adido Vipi/ISP-OICHA. 

➤ 🔴 Temoignages du Serge Saint-Arneault, qui a passé des années au milieu du peuple Indru, plus précisément àla Paroisse sainte famille de Gety-Mission où il était affecté par hierarchie de l'église Catholique. 

➤🔴 Getyinfos-Magazine dans une publication du 2019 intitulé Indru ( peuple ) et l'histoire dépuis l'époque pré-colonial.

➤🔴 Germain-Katanga àla CPI montrant, un livre dans le quel se trouvait son nom complet et une Photo d'ancien chef dela collectivité de Walendu-Bindi Monsieur-Akobi- Tsomi-Katorogo-Édouard >> (témoignage de Germain Katanga, T-316, p. 32).

➤ 🔴 Rapport du groupe d'experts de l'ONU sur la RDC, Conseil de sécurité, S/2010/596, novembre 2010, p. 15.

➤ 🔴Voir le Rapport du projet Mapping du Haut Commissariat de l'ONU aux Droits de l'Homme, le rapport du Secrétaire Général de l'ONU sur la MONUSCO, novembre 2010, rapport du groupe d'experts sur la RDC, novembre 2010 ; lire aussi le rapport Afrique de Crisis Group, Congo : une stratégie globale pour désarmer les FDLR, 9 juillet 2009.

➤ 🔴Human Rights watch, Vous serez punis, attaques contre les civils à l'Est du Congo, décembre 2009, p. 48.

➤ 🔴 Rapport du groupe d'experts de l'ONU sur la RDC, Conseil de sécurité, S/2010/596, novembre 2010.

➤ 🔴 Human Rights Watch, Vous serezs punis ... , op. cit., p. 49.

➤ 🔴 ZACHARIE A. et KABAMBA B., La reconstruction congolaise, Bruxelles, Luc pire, 2009, p. 138.

➤ 🔴Rapport du Sous-secrétaire général en charge des opérations de maintien sur les viols massifs commis en RDC.

➤ 🔴 MAZYAMBO A., « La participation de l'ONU au processus de démocratisation de la RDC », in Participation et responsabilité des acteurs dans un contexte d'émergence démocratique en RDC, Actes des journées scientifiques de la Faculté de Droit de l'Université de Kinshasa du 18 au 19 juin 2007, Kinshasa, PUK, 2007, p. 179.

➤ 🔴A. MAMPUYA KANUNK'a TSHIABO, Le droit international à l'épreuve du conflit des grads-lacs au Congo-Zaïre, guerre-droit, responsabilité et réparation, Nancy/Kinshasa, AMAEd., 2004, p. 109.

➤ 🔴SALMON J. (Dir.), Dictionnaire de Droit International Public, Bruxelles, Bruylant, 2001, p. 780.

➤ 🔴 Résolution 1925 du conseil de sécurité de l'ONU, S/RES/1925 (2010).

➤ 🔴MAMPUYA KANUNK'a-TSHIABO A., « Justice internationale, quel tribunal pour la RDC ? », article publié sur www.le post.fr et consulté le 21 décembre 2010.

➤ 🔴 Rapport du projet mapping sur les graves violations des droits de l'homme et de droit international humanitaire commises en RDC, Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, 1er octobre 2010, p. 480.

➤ 🔴 La Codeco ; Coperative de développement au Congo.

Dans les minutes du procès intenté contre lui en 2010 par le tribunal militaire de garnison de Bunia (...) La coopérative Codeco était une institution des Indru/ngiti majeure qui jouait dans toute la région un rôle social et économique de premier plan en produisant une grande partie des biens alimentaires et du charbon de bois de la région, et en alimentant en grande partie le marché de Bunia, lus sur internet dans https://journals.openedition.org/terrain/15850

➤ 🔴 Résolution 1706 du conseil de sécurité de l'ONU, S/RES/1706 (2006).

➤ 🔴 Van Woudenberg anneke, 2003
Ituri : « couvert de sang ». Violence ciblée sur certaines ethnies dans le nord-est de la RDC, New York, Human Rights Watch [en ligne],http://www.hrw.org/fr/reports/2003/07/07/ituri-couvert-de-sang [lien valide en juin 2015].

➤🔴 Muntanzini Mukimapa toussaint & Laurent Mutata Luaba (dir.), 2013
« Affaire Kakado Barnaba », Recueil de jurisprudence congolaise en matiere de crimes internationaux. Édition critique, Bruxelles, Avocats sans frontières [en ligne],http://www.uianet.org/sites/default/files/ASF_RDC_JurisprudenceCrimesInternat_201312.pdf [lien valide en juin 2015]

➤ 🔴 Tamm henning, 2013
Le FNI et la FRPI. Résistance locale et alliances régionales dans le nord-est du Congo, Londres/Nairobi, Rift Valley Institute, coll. « Usalama Project report ».

➤ 🔴 Le chef du groupement de Zumbe explique que : « Les Lendu se sertrvent de la flèche, de l’arc.

Il se sert de la lance également. Il se promène avec ses armes partout : dans la brousse, dans les champs, même sur la colline. Il peut rencontrer une bête féroce, et pour cela il doit utiliser une arme pour se défendre » (témoignage de chef Manu, T-300, p. 59, audience du 29 août 2011).

➤ 🔴1. KAVUO MUHIWA, L, De la participation de femmes congolaise à la transition Démocratique en RDC, cas des celles du PPRD, RCD-K/ML et RCD-GOMA, TFC en S/A FSSAP, UNIKIN, 2004-2005

➤🔴KISEMBO RWAKAIKARA,S, Impact des conflits armés sur l'économie rurale de la République Démocratique du Congo, cas de l'Ituri, mémoire en économie FSSEG, UNIKIN, 2003-2004

➤ 🔴 OGA UKELO, le conflit interethnique en Ituri dans la province orientale entre « Hema et Lendu ». Contribution à la recherche de solution, mémoire en SPA, FSSAP, UNIKIN, 2001-2002

➤ 🔴AMBOKO JEANNE, séminaire des formations des agents sociaux, Bunia-Ituri, Déc 2006, inédit

➤🔴http://www.cnls.gov.rw/pdf/conference_recherche.pdf

➤ 🔴 Puplication-congovirtuel.org ! Les Ethnies et Tribus de la Rép dém du Congo avec une population estimée à plus de 80 millions et compte quelque 250 ethnies qui peuvent être réparties en plusieurs groupes.


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