Après le séisme en Italie, la vie tente de s'organiser. L'heure est désormais plus au déblaiement qu'aux secours dans les villages frappés par le séisme qui a fait près de 300 morts dans le centre de l'Italie, où la lassitude gagne 2.500 rescapés sans abri et sans certitude pour l'avenir. Le pape François, qui s'était montré bouleversé le matin du drame, a annoncé dimanche sa volonté de se rendre "dès que possible" dans les zones touchées. "J'espère venir vous trouver pour vous apporter personnellement le réconfort de la foi, la tendresse d'un père et d'un frère et le soutien de l'espérance chrétienne", a-t-il déclaré à l'attention des sinistrés. !
Alors que la recherche des victimes est presque terminée et l'espoir de retrouver des survivants quasiment évanoui, il s'agit maintenant d'évaluer les dégâts et d'organiser la vie des sinistrés pour les prochains mois dans cette région de basse montagne où l'hiver arrive vite. Selon un dernier bilan révisé de la protection civile, le séisme a fait 290 morts, mais il est "plausible" qu'il reste encore une dizaine de disparus sous les décombres. Dans le camp de tentes de Sant'Angelo, Emidio Chiappini s'installe: "On se prépare pour l'hiver. Vu comment ça s'est passé après d'autres séismes, on va passer l'hiver ici". Autour de lui, les visages restent sombres, malgré les efforts des secouristes pour rendre l'endroit accueillant: des jouets pour les enfants, du vin sur la table... "Je n'ai aucune perspective", explique Massimo, un autre rescapé. "Dans l'ensemble, ça va. Seulement on ne fait rie...