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Affichage des articles du avril 7, 2016

La PRÉSENCE MENAÇANTE DES FDLR AU SUD DE LUBERO : FICTION OU REALITE ? Depuis le 03 Avril 2016, les principales agglomérations du sud de Lubero, telles que Kayina et Kanyabayonga, reçoivent des flux de populations en déplacement, suite aux menaces réitérées des personnes qui ont fait le vœu de persévérer dans les massacres de leurs frères humains. Ce sont des personnes qui proviennent de Buleusa, Luofu, Kasiki et les contrées environnantes, quittant leurs milieux respectifs sous l’effet de panique causée par l’injection d’un tract qui annonce le massacre imminent des Nande et Nyanga dans cette zone. Les auditeurs auront déjà, certes, suivi le flash de cette information, qui a été malheureusement présentée de manière superficielle et vague, avec la tendance des autorités politico-administratives de nier des faits qui sont pourtant plus qu’évidents.

Depuis octobre 2014, la population du territoire de Béni et de Lubero subit des attaques d’une cruauté monstrueuse, attribuées à un mystérieux groupe de rebelles ougandais, les ADF (Allied Democratic Forces) et del' autre, on signale la présence de des rébélles. On n’en parle guère… Qui se cache donc derrière eux? L’émission « Eglises du monde », ce mercredi 6 avril à 22h40 sur KTO-TV abordera cette actualité tragique dans le Nord-Kivu. Qu’est-ce qui peut pousser des êtres humains à égorger des gens alités dans un centre de santé, à égorger ou brûler vifs d’autres, femmes et enfants compris, à enduire un boutchou du sang de ses parents décapités sous ses yeux, ou encore à extraire un fœtus du ventre de sa mère pour le fracasser contre un mur? Puis, à détruire hôpitaux, écoles, champs et commerces. Devant toutes ces preuves, pourrait-on prétendre que les habitants du sud de Lubero forcés à prendre le chemin de l’exode sont vraiment victime d’une simple intoxication ? On retrouve ai

RDC enjeu de la présidentielle pour l' opposition en est tel qu’elle menace l’unité de l’Opposition. Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale, arrivé 3ème à la présidentielle de 2011 avec plus de 1 million et demi de voix, a tiré la sonnette d’alarme le mardi 5 avril sur les ondes de TV5. Invité du Journal Afrique, Vital Kamerhe a mis en garde Moïse Katumbi, candidat G7 à la présidentielle,contre la division de l’Opposition qui risque de faire le lit du pouvoir. Pour le patron de l’UNC, l’essentiel dans le contexte politique actuel c’est d’abord le combat du processus électoral et non celui de la course à l’investiture à la présidentielle.Ne pas agir ainsi équivaudrait d’après le tout récent Docteur à partager du gibier que l’on a pas encore tué. Kamerhe estime que le combat du moment c’est l’obtention de l’organisation des élections présidentiellesdans le delai constitutionnel. Ce combat est loin d’être gagné selon lui.

Car dit-il le président Kabila et son pouvoir veulent se maintenir au pouvoir par la force et non démocratiquement. C’est donc autour de l’idéal électoral que doit se focaliser l’attention des leaders de l’Opposition assène VK Cela pour amener à la mobilisation de la population estime le président de l’UNC (Union pour la nation congolaise). Les questions de personnes vont nous diviser et cela va profiter au pouvoir a-t-il dit au cours de son interview sur la chaîne française. Allusion faite par lui aux candidatures des uns et des autres à la présidentielle.Bien que légitimes, Vital Kamerhe, pense que le moment n’est pas encore venu pour cela réagissant à l’investiture de Katumbi par le G7. L’ancien gouverneur du Katanga a clairement mis la charrue avant le bœuf. Son appetit pour le fauteuil présidentiel risque d’affaiblir considérablement l’Opposition murmure un cadre de l’UNC. Kamerhe a clairement désavoué Katumbi. Il l’a fait avec bonté mais sur un ton ferme. Pour sa

Beni térritoire : grève des opérateurs économiques continue sur l’axe Mavivi- Mbau, Oicha, Eringeti Kainama. Bérnard Amisi Kalonda autorité térritoriale engage un bras de fer selon la FEC. Les opérateurs économiques d’Oicha ont fermé hermétiquement les portes de leurs magasins à partir de ce lundi 4 avril 2016. Toutes les portes sont restées fermer sauf des officines pharmaceutiques. La mesure avait été prise depuis samedi dernier au terme d’une grande rencontre à laquelle avaient pris part tous les commerçants du centre de négoce Oicha-Eringeti. Par cette grève, ils réclament la matérialisation de la parole du président de la Republique qui aurait déclaré, selon les grévistes, cette partie nord du territoire de Beni «zone sinistrée». Parce conséquent, les commerçants veulent obtenir une exonération fiscale. En réaction, l’administrateur du territoire de Beni s’inscrit à faux contre cette démarche de commerçants. Dans un ton très ferme, Amisi Kalonda qualifie cette grève d’inutile et de non évènement.

Soulignons ici bas que, le mouvement de grève déclenché, par la FEC centre de négoce du chef lieu du térritoire de Beni à Oicha, dépuis lundi 04 avril 2016 paralyse également les activités commerciales, et quelques activités des soins de santé, à l' hôpitale générale d' Oicha. Des boutiques, magasins, alimentationns et petits commerces sont fermés. Par ailleurs, les radios communautaires « Moto » et «Muungano » d’Oicha ne fonctionnement plus comme d’habitude faute d’électricité. La plupart des agents de la SNEL ont répondu à l’appel de la société civile et ne se présentent pas à leur lieu de service. À l' hôpitale générale de référence d' Oicha par éxemple quelques service des santé restent suspendu. Cette structure sanitaire de la cité d’Oicha et tous les centres hospitaliers de la région fonctionnent au ralenti. Seuls les malades dont l’état de santé est très précaire sont pris en en charge, indiquent des sources locales. Les autres malades se rendraient à la ville de

Conseil de sécurité : une résolution qui allume le feu ! Pour des observateurs de la scène politique congolaise, la résolution 2277 du Conseil de sécurité est ambigüe, parce qu’elle demande à la Ceni à publier un calendrier complet révisé couvrant la totalité du cycle électoral, mais ne dit pas selon quelle séquence. Pour des observateurs de la scène politique congolaise, la résolution 2277 du Conseil de sécurité est ambigüe, parce qu’elle demande à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à publier un calendrier complet révisé couvrant la totalité du cycle électoral, mais ne dit pas selon quelle séquence. L’autre ambiguïté, c’est lorsqu’elle demande à la CENI d’actualiser les listes électorales en toute régularité afin que les élections puissent se tenir dans des temps. Raison pour laquelle les acteurs politiques doivent s’asseoir et dégager des résolutions pour un processus électoral apaisé. Dans le même ordre d’idées, la désignation de l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga.

Pour les membress dela MP de J. Kabila, les Nations-Unies devraient tenir compte des avis techniques de la CENI Contrairement à ces observateurs politiques qui estiment que la résolution 2277 est irréaliste, la Majorité Présidentielle à travers son porte-parole salue la lucidité des membres du conseil de sécurité sur la question électorale à travers la bien usitée expression « élections en temps voulu » dans la même logique que le communiqué conjoint de l’OIF, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne et de l’ONU qui ont parlé d’élections « à bonne date ». Ces prises de position confirment les difficultés objectives et réelles dans l’organisation des élections. Elles confortent et légitiment le dialogue politique et inclusif convoqué par le Chef de l’Etat comme cadre approprié pour débattre de la problématique du processus électoral. D’autre part, constate-t-il, le concept de résolutions a connu une évolution sémantique qui l’a transformé en recommandation. De ce point de vue, les

BuTEMBO VILLE LA PERSONNE ASSASSINÉE À KISALALA EST UN BANDIT DE GRAND CHEMIN Propos du colonel Richard Mbambi Kingana, Commissaire Supérieur de la PNC BUTEMBO. Il s'agit de Mr KANZOMBO, un criminel de grand chemin. Il était d'ailleurs sur la liste des derniers évadés de la prison de Kakwankura. Son assassin, lui aussi apparemment criminel aurait été arrêté quand il portait son arme et celle de sa victime le même mercredi 6/04/2016. Le Commandant de la PNC Kisalala a échappé à un lynchage de la population. Il est arrivé au lieu du drame avec grand retard avec arme et habillé à tenue civile; la population l'a confondu au groupe des bandits. Il est arrêté et poursuivi pour abandon de poste. A notre avis, s'il s'avère que c'est ça la vraie version des faits, la bravoure des services de sécurité est à saluer; mais ça ne suffit pas..., ils ont le devoir sacré de remonter toute la filière jusqu'à démanteler tout le réseau de ces criminels. Donc, ce n'est pas fini.

Les bourgmestres de la ville de Butembo deplorent à la parade hebdomadaire la résurgence de l’insécurité de la ville où on enrégistre les cas des vols, tuerries, et kidnaping. Soulignons ici bas que, plus de 233 détenus se sont évadés, dans la nuit de samedi 18 octobre, 2014 de la prison centrale de Kakwangura, à Butembo, à plus de 300 km au Nord de Goma (Nord-Kivu). Cet établissement carcéral hébergeait environ 324 pensionnaires. Selon le maire intérimaire de Butembo, Godefroid Matimbya, cette évasion a été occasionnée par une attaque menée par des hommes armés non identifiés, venus de quelques quartiers périphériques de la commune de Vulamba. L’attaque de la prison centrale de Kakwangura de Butembo est intervenue aux environs de 19 heures locales, affirment des sources sécuritaires. Les mêmes sources indiquent que les assaillants ont réussi à casser la porte principale de la prison après une dizaine de minutes d’échange des tirs avec les éléments de la police, commis à la garde de