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Affichage des articles du février 28, 2016

Miliciens Maï Maï toujours présent au Nord-Kivu. Dans le village de Nzulo, à quelques kilomètres à l'ouest de Goma, la capitale du Nord-Kivu, le colonel Chrizo s'est installé dans une école. Les pupitres portent encore les graffitis des enfants qui l'ont fréquentée. Les élèves jouent dehors, sous la pluie. Aucun n'a le droit de critiquer l'arrivée des Maï-Maï. Ces milices ultranationalistes formées dans les années 1990, la décennie noire de la Républiq ue démocrat ique du Congo (RDC), se considèrent comme les défenseurs du pays. Près d'une fenêtre, un homme en uniforme, assis sur un petit banc, nettoie son fusil et plie des vêtements qu'il entasse dans son sac à dos. Le colonel Chrizo montre avec fierté les insignes prouvant qu'il a suivi les formations des armées belge, puis américaine. Mais ça, c'était à l'époque où il faisait partie de l'armée régulière, les FARDC.

Les Maï-Maï, est un terme général décrivant des groupes armés actifs au cours de la Deuxième guerre du Congoen République démocratique du Congo(RDC). La plupart se constituèrent pour résister à l'invasion des forces armées du Rwanda et des groupes rebelles RCD congolais. Selon les autorités administratives et policières locales, les assaillants ont tenu ce même jour un meeting dans lequel ils ont notamment sollicité la collaboration des habitants de la place contre les FARDC. Par ailleurs, les villages de Kamandji, Kiserera et Lunyasenge ont commencé à se vider de leurs populations qui fuient la menace que peser sur elles la présence de ces hommes armés. Le commandant des opérations FARDC, axe nord de la province, affirme pour sa part avoir déjà déployé une unité à Kamandji et s'emploie à réaliser un autre déploiement à Lunyasenge. Cet officier rassure que ces actions mettront fin à l'aventure de ces Maï-Maï , qui, d'après lui, sont réfractaires au brassage. Les che

Rivière Semliki : Le cours de la rivière Semliki, frontière naturelle de l'Ouganda et de la RD Congo dans la région des Ruwenzori, a sans cesse dévié depuis 1960, provoquant un casse-tête frontalier dans cette zone riche en pétrole, a-t-on appris de source officielle mardi. "Nous n'avons jamais eu de frontière officielle. Les colonisateurs ont juste dit: +utilisez la rivière+ et nous avons toujours fait avec", a expliqué à l'AFP une chercheuse de l'Autorité nationale ougandaise de gestion de l'environnement (Nema) Goreti Kitutu. "Mais nous avons étudié des images satellite des années 60 et avons constaté que la rivière avait depuis changé de cours plus de 100 fois. Vers le sud, l'Ouganda a perdu du territoire mais près du lac Albert (plus au nord), c'est le Congo qui en a perdu", a-t-elle dit, précisant que l'Ouganda avait vraisemblablement gagné 50 km2.

Aujourd' hui Semliki, abrite à la fois une réserve et un parc national, la vallée a forgé sa réputation sur ses communautés de chimpanzés, ses sources d’eaux chaudes de Sempaya, une trentaine d’espèces endémiques d’oiseaux et ses villages pygmées. Alimentée d’eau par la rivière du même nom, Semliki offre une grande diversité de paysages composés de forêts tropicales, de savanes herbeuses, de marécages et du lac Albert, tout autant d’habitats idéals pour de nombreux mammifères et oiseaux, à la croisée des espèces d’Afrique centrale (buffle de forêt, léopard foncé et petit éléphant de forêt) et d’Afrique de l’est (antilope, lion, phacochère…). LeSemliki Safari Lodgeet ses 8 luxueuses tentes au toit de chaume permet de découvrir avec élégance un lieu magique, retiré du monde, offrant des vues époustouflantes sur la savane centr’africaine. Ainsi, plusieurs communautés ougandaises se retrouvent à présent du côté congolais, à l'instar d'une antenne de télécommunication installée

RDC COUP DE THÉÂTRE AU DERNIER JOUR DE LA SESSION DE MARS AU PARLEMENT : Félix Tshisekedi, Mbusa Nyamwisi, Diomi Ndongala... radiés de la Chambre Clôturée samedi 15 juin dernier, la session de mars 2013 appartient désormais au passé à l’Assemblée nationale. Mais, avant de fermer complètement les portes de cette session, la Chambre basse a procédé à l’invalidation de cinq députés absentéistes. Il s’est agi des députés Diomi Ndongala, Félix Tshisekedi, Jean Maweja Muteba, Mbusa Nyamwisi et Claude Kianga Iluvu qui ont totalisé des absences non justifiées et non autorisées à plus d’un quart des séances de la session ordinaire de septembre 2012, de la session extraordinaire de décembre 2012 ainsi que de la session de mars 2013.

Dans son mot de clôture, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a, non seulement fait le bilan de la session, mais il a aussi invité les députés à renforcer le contrôle parlementaire. «Le calendrier de la session qui s’achève a dû tenir compte, non seulement des arriérés législatifs, mais également de l’agenda législatif nécessaire au renforcement de l’autorité de l’Etat et à la consolidation de la démocratie, à la poursuite du processus de décentralisation, à la mise en œuvre du programme économique du gouvernement ainsi qu’aux textes exigés par les engagements internationaux de notre pays. Notre Chambre législative a focalisé son attention, notamment, sur des reformes indispensables à l’amélioration de la gouvernance dans les domaines de l’amélioration du processus de décision au sein des institutions, du processus de décentralisation et du découpage, des réformes de l’administration publique, de l’armée et de la police, du système judiciaire, de la promotion des droits

Du pétrole sous le parc des Virunga: la RDC face à un dilemme. Il y a bien du pétrole sous le plus vieux parc naturel d'Afrique. Les résultats de l'étude sismique réalisée par la société britannique Soco sont « positifs », selon le ministre congolais des Hydrocarbures, qui n'a pas donné davantage de précisions. Cela fait longtemps déjà que les spécialistes s'en doutaient, mais cette confirmation ravive chez certains la crainte d'une possible exploitation de ce pétrole qui mettrait en péril cette réserve naturelle exceptionnelle d'environ 800 000 hectares, classée au Patrimoine mondial par l'Unesco.

Le Parc national des Virunga abrite une très grande diversité d’espèces végétales et animales : plus de 2000 espèces de plantes supérieures, 218 espèces de mammifères, 706 espèces d’oiseaux, 109 espèces de reptiles et 78 espèces d’amphibiens y ont été recensées. Ces espèces comprennent notamment 3 espèces de grands singes, dont un tiers de la population mondiale du Gorille de montagne. Le parc national est aujourd’hui menacé par des projets d’exploitation pétrolière menés par les compagnies TOTAL et SOCO qui ont obtenu des concessions de la part du gouvernement de la République Démocratique du Congo à l’intérieur et aux abords du parc. C'est désormais officiel. Il y a bien du pétrole dans le sous-sol du parc des Virunga. Mais à ce stade rien n'indique que ce pétrole présente les caractéristiques nécessaires pour être exploité. Pour en avoir le cœur net, seule solution : réaliser des forages, une pratique interdite par les règlements de l'Unesco. Mélanie Gouby est journali

Bassin du Nil : Éclaircie sur les rives du plus long fleuve du monde ? En tout cas les ministres des ressources hydriques des pays du bassin du Nil ont en principe rendez-vous à la mi-décembre pour relancer le dialogue sur le partage de ses eaux. La révolution politique en Égypte changera-t-elle la donne de ses rapports jusque-là tendus avec les pays d’amont ? Cela fait des siècles que les eaux du Nil sont objet de disputes et que l’Égypte, ultime bénéficiaire, s’est toujours comportée comme si elle en était le seul et unique propriétaire. Il n’est guère difficile d’en avancer l’explication : les pluies y tombent en quantités négligeables et les capacités d’irrigation pour la production agricole dépendent entièrement du fleuve.

Les écueils ne manquent pas à commencer par la cascade de barrages que l’Éthiopie a commencé d’installer et prévoit de construire encore sur le Nil bleu et sur quelques cours d’eau importants. Entre autres : le monumental barrage du Grand Millenium, dont la construction vient de commencer à une quarantaine de kilomètres de la frontière soudanaise, sera dans quatre ans le plus important ouvrage hydroélectrique d’Afrique. L’Ethiopie entend bien exploiter son château d’eau naturel et se poser comme l’un des principaux producteurs d’électricité du continent. Une énergie qu’elle pourra vendre à ses voisins : Kenya, Soudan, Djibouti et autres. Cette ambition ne va pas sans problèmes. D’abord, les retenues ont forcément des conséquences sur le débit aval des cours d’eau. De quoi inquiéter sérieusement les Soudanais et les Égyptiens. Mais la construction de ces barrages menace aussi des populations dont la production alimentaire dépend largement des cycles saisonniers des crues et d’autres qu

Beni : Les ADF-NALU ne sont autres que de véritables diables rebelles ougandais musulmansqui ont envahi l’est du Congo. Là encore je suis désolé que le motmusulmansrime toujours avec la violence et le terrorisme. Les ADF sont des terroristes dont la différence est qu’ils ne se font pas exploser par des ceintures d’explosifs comme Boko haram ou les shebabs. L’arme favorite des ADF-NALU c’est la machette,le pilon, etc. Leur album photos dans l’est de la RDC ne présente que des civils congolais égorgés, violés, décapités, brulés vifs… Sans compter les cases incendiées.

A quoi ressemblent finalement les attaques perpétrées, par les rebelles ougandais des ADF-Nalu, sur l’axe Béni-Mbau, et qui ont provoqué la mort d’au moins une vingtaine de personnes? Décryptage d’une nouvelle flambée de violence. On peut bien parler d’octobre noir pour le territoire de Beni, surtout avec ce qui vient de se produire sur l’axe Beni-Mbau, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu. Pendant plusieurs jours, la vie a été complètement perturbée dans ce territoire après les attaques meurtrières perpétrées par les rebelles Ougandais de l’ADF-Nalu. Au moins une vingtaine de personnes sont mortes de la série de quatre attaques menées par les ADF-Nalu. Sans compter les personnes blessées et celles qui ont été enlevées à la suite des incursions des rebelles ougandais. Derniers soubresauts ? S’agit-il de derniers soubresauts pour un groupe armé, en perte de vitesse ? S’agit-il alors, dans le chef de ce mouvement rebelle, d’une volonté bien affichée de se reconstituer à nouveau et

BENI TÉRRITOIRE : Une nouvel embuscade attribué aux rébélles augandais des Adf-Nalu est enrégistré dans l' après midi du samedi 27 février 2016 vers 16 heures trente à Linzosisene localité situé à plus de 40 km au nord de Beni Ville, sur axe routier Beni Kisangani, dans le groupement de Bambubha Kisiki, Sécteur de Beni-Mbau. Selon les informations à notre posséssion, un taximan est son passager à bord d' une moto taxi, tout les deux sont, tombé aux mains des térroristes ougandais des Adf-Nalu à Linzo. Bilan, trois morts. Deux conté civile, et un conté millitaire Fardc. Les assaillants ont fui également avant d'être dispersés par les soldats congolais. « Des échanges de tirs ont été nourris »,a indiqué un responsable militaire. De son conté la société civile du térritoire de Beni condamne les actes des térroristes attribué au groupe des rébelles Adf-Nalu qui tuent la population inocente. Selon la même source, cette attaque des térroriste avait pour l' objectif de s’approvisionner en vivres et autres effets.

Cet acte des térroriste porte toujours les signatures des Adf-Nalu. Cela intervient après le démantelement vendredi 26 février 2016 d' un un réseau de présumés recruteurs des ADF à Beni Ville. Les services de sécurité du territoire de Beni ont appréhendé deux hommes et une femme qu’ils suspectent d’appartenir à un réseau de recrutement des ADF, les rebelles ougandais auteurs de nombreuses tueries dans ce territoire du Nord-Kivu. L’un des hommes arrêtés dans la commune de Rwenzori reçoit régulièrement des recrues ADF en provenance de l’Ouganda et d’autres villes de la RDC et les acheminent dans la brousse où s’entrainent les ADF, indiquent des sources sécuritaires de la ville. Le même homme serait également à la tête du réseau de ravitaillement des rebelles en nourriture et produits pharmaceutiques. La femme arrêtée est présentée par les mêmes sources comme la fille d’un responsable rebelle ADF. Elle a été appréhendée dans un premier temps en décembre dernier par les services de sé

Conflit au Nord-Kivu : Répprise des violence inter-communautaire entre les Nande et Hutu dans le térritoire de Lubero, après une accalmie selon la société civile. De sont conté, L’administrateur du térritoire de Lubero a dit que, la confiance a commencé à se rétablir entre les membres des deux communautés dans le Sud-Lubero. L' autorité territoriale de Lubero, Bokele Joy, à lui d' ajouté que la situation s’est nettement améliorée entre les deux peuples, dans cette région du Nord-Kivu où le conflit entre les communautés Hutu et Nande s’est exacerbé il y a quelques semaines. Il nous a assuré que l’armée sécurise correctement la population locale. Nous pouvons vous affirmer que la situation s’améliore au jour le jour et après, on signale encore des troubles qui commence entre les deux communautés Nande et Hutu qui se sont établie pendant long temp, dans cette province du Nord-Kivu, aujourd' hui ravagé par des guerre civile dépuis des années jusqu' en nos jours. La population toujours, victime des conflit.

Nord-Kivu térritoire de Lubero : Conflit inter-éthique entre les Nande et communauté Hutu. D' après une source du président dela société civile De Butembo Ville, mr Kambale Edgar Mateso nous informe que, une tensions s' observe à Rutsuru entre les deux peuples. 1) Nyanzale : Les nande doivent quitter tous Nyanzale ce samedi 27/02/2016. Voilà ce qui est à la base de 3 personnes (tous nande) ont été tués et plusieurs maisons des nande incendiées. Pour disperser les manifestants, la PNC a du tiré des balles de 13h à 17h non sans peine. Mais la situation est toujours tendue, très tendue d'ailleurs. 2) Mabenga: 9 personnes kidnappés sur le pont Mabenga. Parmi ces 9, Mr Jimmy KATEMBO KIHUHANIA, bien connu à Butembo. Elles étaient à bord d'un mini-bus de Kivu Safari en provenance de Butembo pour Goma. Il semble qu'il y a eu même d'autres personnes qui seraient abattues sur place, dans un autre bus. Quel cruauté? 3) Groupement Bambu: plusieurs cultivateurs kidnappés