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Affichage des articles du avril 16, 2016

Rdc : vers un climat des tensions au sein de classe politique avant la tenue du dialogue nationale : cause, un président d'un parti politique démande à ses millitans de descendre dans la rue du 30 juin à Kinshasa le 24 avril 2016. Donc on risque de vivre encore le même mouvement des protestations dela part de quelques opposants. Soulignons ici bas que, Le 19 janvier 2015 à Kinshasa, des chefs de partis politiques de l’opposition, dont Franck Diongo et Vital Kamerhe, projetant une marche pacifique pour protester contre l’adoption de la loi, indiquent qu’ils ont été «séquestrés par la police nationale» dans les sièges de leurs partis et ensuite libérés vers 15h30. Jean-Claude Muyambo est lui aussi séquestré au siège de l’ UNC, où il avait passé la nuit par précaution après avoir rencontré Vital Kamerhe. Des manifestations prennent place à Ndjili près de l’ aéroport, à Kalamu et autour de l’ université de Kinshasa. Des voitures et des bus sont incendiés et certains participants se mettent à piller des magasins. Des policiers tirent sur des étudiants manifestant près de l’université. À Goma, les manifestations ont été dispersées par la police à coups de gaz lacrymogène. Il y aurait eu plusieurs arrestations et des tirs ont été entendus. Trois manifestants ont trouvé la mort. À Lubumbashi, les policiers et les militaires sont déployées dans des quartiers pour dissuader les manifestations. Le 20 janvier 2015, Étienne Tshisekedi a appélé à une mobilisation pour forcer le « régime finissant » du président Joseph Kabila à quitter le pouvoir. Des manifestations sont aussi signalées à Bukavu et Mbandaka. Les manifestants s’organisent à l’aide des réseaux sociauxsur Internet, notamment avec le hashtag#Telema (tɛ́lɛ́má : « lève-toi» en lingala) sur Twitter et publient plusieurs vidéos des manifestations. À la suite des manifestations, Internet, les SMS et la 3G ont été coupés le 20 janvier 2015 dans le pays 18et ont été rétablis le 8 février 2015. Les manifestations de janvier 2015 en République démocratique du Congosont organisées le 19 janvier 2015 par l’opposition contre le projet de loi électorale qui nécessiterait un recensement de la populationavant l’élection présidentielle ; recensement qui risquerait de retarder la date des élections et donc d’allonger le mandat du président de la république Joseph Kabila. Le 5 janvier 2015, le gouvernement dépose un projet de loi portant sur la modification de la loi électorale du 25 juin 2011, disposant que la liste électorale «doit être actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population» 3. Le président de la république, au pouvoir depuis 2001, élu démocratiquement en 2006 et réélu en 2011, ne peut pas se présenter aux prochaines élections prévues pour 2016. Selon le gouvernement, il est possible que les élections soient reportées à 2017. L’article 8 sur l’identification de la population et l’article 13 lié à la parité ont divisé les députés lors du débat 5, 6. Pour certains le recensement de la population permettra à la Commission électorale nationale indépendante(Ceni) de disposer d’un fichier central et d’évoluer sur des bases saines, d’autres estiment que le recensement ne doit pas être lié aux élections et pose le risque de retarder les prochaines élections présidentielles et législatives. L’article 13 lié à la parité, qui a été supprimé à la suite d’un amendement, prévoyait que « dans une circonscription de plus de 2 sièges, un tiers des candidats présentés sur une liste est de l’autre sexe ». La loi augmente la caution exigée aux candidats à l’élection présidentielle de 50 000à100 000 dollars. Le projet de loi modifiant la loi électorale est adopté par l’ Assemblée nationale de la République démocratique du Congole samedi 17 janvier 2015 à 23h30, sans les députés de l’opposition qui ont boycotté les séances de l’examen du projet de loi. La police a dispersé des manifestants qui tentaient de se rendre au Parlement, à l’appel de l’opposition, pour protester contre l’examen du projet de loi électorale.

Interview exclusive : Les vérités de J.L Bussa à Kabila, à Katumbi, à Kodjo et surtout au peuple congolais. Député national le mieux élu dans l’ex Province de l’Equateur, Jean-Lucien Bussa, président du CDER, appelle le peuple à se mobiliser pour défendre sa constitution au moyen de la constitution. Récemment encore modérateur de la Dynamique de l’Opposition, Bussa donne rendez-vous aux Kinois le 24 avril 2016 sur le boulevard Triomphal. Pour lui, « le combat de l’alternance pacifique est semblable à la lutte de l’indépendance ». L’ancien président du groupe parlementaire du MLC dit non au Dialogue car dit-il il a pour finalité de résourdre les problèmes de Kabila et non ceux du peuple congolais. Pour maximiser les chances de l’alternance, Bussa pense que l’unité de l’opposition est indispensable. Jusqu’ici dit-il l’Opposition a su parler d’une même voix sur les questions transversales les plus importantes pour la nation. La question de la candituture commune est subsidiaire, elle vi

En Rdcongo qu'est ce qui va se passer si le président Joséph Kabila ne quitte pas le pouvoir à la fin du mois de novembre del' année 2016 : en vacance à la tête de l’Etat Me Norbert Nkulu : «Ni vide juridique ni vide institutionnel, ni vacance de pouvoir» Le 19 décembre 2016, si l’élection présidentielle n’a pas été organisée par la Commission Electorale Nationale Indépendante, «il n’y aura ni vide juridique, ni vide institutionnel, ni vacance à la tête de l’Etat». Voilà ce que soutient, arguments imparables à l’appui, ce juriste de haut vol, avocat près la Cour Suprême Me Norbert Nkulu Kilombo Mitumba. Celui qui fut ministre d’Etat Délégué à la Présidence de la République dès le lendemain des scrutins de 2006 d’après le Régime 1+4 après avoir œuvré au Collège du Chef de l’Etat en qualité de Conseiller principal du Collège juridique et administrtif puis Directeur de Cabinet Adjoint encore récemment ambassadeur au Rwanda avant de rejoindre le brain trust présidentiel comme Chargé de Mission (en réalité Conseiller Spécial) a tenu ces propos lors d’une longue interview à la chaîne publique Rtnc dans une interview du journaliste Jacques Mukaleng.

La transition a une durée précise. On termine la période de transition avec une prolongation de 6 mois. C’est en 2011 que se déroulent les élections. Avez-vous entendu parler du délai constitutionnel? En 2011, le mandat du Chef de l’Etat expirait en décembre, selon le délai constitutionnel. On aurait dû organiser les élections en septembre.Elles ont lieu en novembre. Il y a donc dérogation au délai constitutionnel. En 1994, la durée de la transition est de 15 mois. A l’approche de l’échéance, les préparatifs accusent des failles, le HCR PT se réunit et accorde 24 mois supplémentaires avec pour souci de mieux préparer les élections. En 2006, la Constitution prévoit la présidentielle à deux tours. Le second tour devait être organisé dans un délai de 15 jours. Nous avons été au-delà. Donc, notre histoire montre qu’on a, à chaque fois, dérogé au délai constitutionnel en invoquant des raisons techniques. Mais l’important n’est pas le fétichisme du délai même si ce délai est une indication i

LUMBUMBASHI, 16 Avril 2015- L’Envoyé spécial du Gouvernement américain dans les Grands LacsM. Thomas Perriello, accompagné d’une délégation de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en RDC, effectue une visite de travail à Lubumbashi. C’est ce cadre qu’il a été reçu le 15 avril par le chef de la MONUSCO Lubumbashi, M. Guirane Ndiaye. Les échanges ont tourné au tour de la situation politique qui prévaut au Katanga, notamment sur la confiscation de l’espace politique par le pouvoir, le déploiement de militaires, des chars et autres armes lourdes au Katanga, les élections du bureau définitif de l’Assemblée provinciale du Katanga et des Gouverneurs et vice-Gouverneurs des provinces issues du démembrement de l’ex-Katanga et aussi de l’actualité liée à la flambée du prix de la farine de maïs à Lubumbashi. Auparavant, M. Perrillo a rencontré tour à tour, le même jour, dans la matinée, le Président de l’Assemblée provinciale du Haut- Katanga, M. Mwelwa Nsambi wa Kasongo, et le Commissaire spécial du Haut-Katanga M. Félicien Katanga Lukunga. A sa sortie des audiences, M. Perriello a déclaré que les Etats Unis sont très engagés pour que toutes les ressources minières de la RDC puissent bénéficier d’abord à la population congolaise. Il faut souligner que la veille de cette rencontre, L’Envoyé spécial du Gouvernement américain dans les Grands Lacs a effectué le 14 avril 2016, une visite à la Mine de Tenke Fungurume, située à 180 km de Lubumbashi. Cette mine est gérée par les Américains. Des rencontres avec les acteurs politiques de la province sont prévues ce weekend à Lubumbashi.

AU TERME DE LA DECISION DU PRESIDENT BARACK OBAMA Désormais, les Etats-Unis d’Amérique ont un nouvel envoyé spécial dans la région des Grands Lacs. Il s’agit de Tom Perriello. Ce dernier succède à Russ Feingold qui entretenait souvent des rapports tendus avec les autorités congolaises. Diplômé de l’Université de Yale (Yale Law School), Tom Perriello, membre du parti démocrate, est né le 09 octobre 1974 en Virginie, aux Etats-Unis d’Amérique. Agé de 40 ans, Tom Perriello était, jusqu’avant sa nomination dans la région des Grands Lacs, Représentant spécial pour la diplomatie et le développement examen quadriennal au Département d’Etat américain, nommé par le secrétaire d’Etat John Kerry en janvier 2014. Il a, précédemment, servi comme un membre du Congrès de la Virginie, conseiller spécial auprès du Procureur du Tribunal spécial pour la Sierra Leone, analyste des conflits et PDG de Center for American Progress action. Il a travaillé et mené des recherches dans une douzaine de pays et

RDC : participer au dialogue est indispensable entre Congolais pour parler des élections, apaiser - @SRSG_MONUSCO pic.twitter.com/qQ0ys4g7xq. Selon, Maman S. Sidikou répresentant du sécretaire générale des Nations-Unies qui a tenue une rencontre avec les journalistes à Kinshasa le samedi 16 avril 2016. Pour sa part, L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) demande au facilitateur Edem Kodjo d’apporter la réponse à chacune de ses préoccupations pour participer au dialogue national. Dans un communiqué publié jeudi 14 avril, le parti d’Etienne Tshisekedi pose quelques conditions, notamment le respect de la constitution et des délais pour les élections présidentielle et législatives. Pour Bruno Mavungu, secrétaire général de l’UDPS, Edem Kodjodevra aussi répondre à la préoccupation de son parti consistant à organiser la passation pacifique du pouvoir à l’issue des élections crédibles et apaisées prévues en novembre prochain. « L’UDPS est pour le dialogue mais il ne faut quand même pas qu’on nous fasse un passage en force. Chaque fois qu’il faut aller à une étape, nous devons être suffisamment informés. Nous avons une feuille de route qui n’est jamais démodée parce que personne ne l’a jamais affrontée », a affirmé Bruno Mavungu. Il a indiqué que pour l’instant, l’UDPS est à l’étape de constitution du comité préparatoire qui devra participer au dialogue. « Nous allons étape par étape. Nous étions chez le facilitateur, nous lui avons écrit et nous attendons sa réponse », a ajouté Bruno Mavungu. La société civile réclame 24 délégués La structure dénommée « La société civile dans toute sa diversité » réclame un quota de 24 délégués au comité préparatoire pour le compte de toutes les organisations membres de la société civile de la RDC. Cette demande a été formulée vendredi 15 avril à l’intention d’Edem Kodjo, facilitateur de ce dialogue. « Je réaffirme le soutien de la société civile au dialogue. La Majorité et l’opposition demandent 12 membres chacune et nous en demandons 24 », a réclamé la coordinatrice et porte-parole de cette structure, Kathy Kalanga, à l’issue de quatre jours d’atelier consacré à l’analyse de la résolution 2277. Le comité préparatoire du dialogue devrait être constitué avant le déroulement du forum proprement dit. Il sera constitué de 30 membres dont 6 de la société civile, 12 de l’opposition et 12 de la majorité. Pour la « société civile dans toute sa diversité », les politiciens étant la source de la crise actuelle, ils ne peuvent pas avoir un quota supérieur à la société civile à ces assises. « 24 membres sera représentatif pour que cette population fasse entendre sa voix. Ce sont les politiciens qui nous ont amené dans cette impasse. Nous voulons maintenant écouter la voix du peuple parce que ce pays appartient à tous les Congolais », ajoute-t-elle.

La plateforme de l’opposition G7 juge sans fondement la démarche de la Majorité présidentielle de saisir la Cour constitutionnelle sur la fin du mandat présidentiel, en interprétation de l’article 70 de la Constitution. Dans une déclaration faite vendredi 15 avril à la presse, le G7 estime que cette disposition constitutionnelle est claire et la qualité de ces députés à saisir la Cour en cette matière d’interprétation pose problème. « La MP sait qu’on ne peut pas saisir la cour constitutionnelle pour interpréter un texte qui dans son entièreté a déjà été jugé conforme à la constitution. Et ici, la constitution elle-même, devrons-nous l’interpréter séquence par séquence ? La disposition est claire, son application aussi », a affirmé le communicateur du G7, Innocent Kibundulu, sans autres détails. Il a précisé que la matière pour laquelle le dixième de députés a saisi la cour constitutionnelle est « celle qui est prévue à l’article 143 de la loi organique et non pour une interprétatio

Enrichissement illicite d' un groupe d' individus à travers le monde : Le débat suit son cours dans l’affaire « panama papers » portant sur la divulgation des fichiers confidentiels de lafirme panaméenne « Mossack Fonseca » spécialisée dans la domiciliation et l’administration des sociétés offshore et des avoirs de divers clients. En Europe, certains pays ont ouvert des enquêtes sur certains dossiers pour avoir le cœur net quant à leur nature. Mais dans le fonds, l’on assiste à des initiatives hâtives qui tendent à camoufler la vraie croisade que justifie l’affaire Panama papers. Ici comme là, le monde est effarouché par le nombre des fichiers divulgués, plus de 11 millions, mais surtout par la source de ces divulgations, à savoir « The International Consortium of Investigative Journalists » (ICIJ) qui est est un réseau mondial de plus de 190 journalistes d'investigation (œuvrant) dans plus de 65 pays. Financé et soutenu par l’association américaine Center for Public Integrity qui s’est donné la mission de « servir la démocratie en révélant des abus de pouvoir, la corruption et la trahison de la confiance du public par de puissantes institutions publiques et privées», l’ICIJ a pour vocation de promouvoir le journalisme de chien de garde sur des dossiers de criminalité transfrontalière, de corruption et sur la responsabilité des pouvoirs. Les vocations croisées de l’ICIJ et du Center for Puclic Integrity évoquent un monde de sainteté où tout sujet épinglé est automatiquement frappé du sceau de la criminalité ou du délit. L’autorité que ces deux structures semblent avoir sur une certaine opinion entraîne, cependant, des conclusions parfois hâtives sur certains dossiers pour le simple fait qu’il a transité par ces structures. Ce qu’est une société offshore Le cas présent de « Panama papers » est symptomatique de cet automatisme de jugement des faits. Mais pour mieux comprendre ce circuit opaque, il faut revenir sur le concept de base de société offshore et sur la pratique de domiciliation et d’administration des entreprises. L'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) définit une société offshore, ou société extraterritoriale, comme étant «une société exempte d'impôt qui n'est pas autorisée à s'engager dans des affaires dans la juridiction de constitution. Ce sont des sociétés non résidentes, par opposition aux sociétés dites onshore, qui sont résidentes. Une juridiction offshore (Ndlr : le cas de Mossack Fonseca), couramment appelée « paradis fiscal », se définit comme une juridiction mettant en place un cadre juridique favorisant l'afflux de capitaux en provenance de pays étrangers.

Le nom de Moïse Katumbi, ancien Gouverneur de la province del' Ex Katanga, un ancien, membre et le plus de Joséph Kabila dela majorité présidentiel a été cité dans le Panama Papers gate. Bien sûr qu’il n’est pas le seul Congolais à avoir ouvert une entreprise écran à Panama. Néanmoins, son cas intéresse, au plus haut point, Kajepa Molobi qui se présente souvent comme un analyste proche de la Majorité Présidentielle, parce que Moïse Katumbi est désigné candidat du G7 à la prochaine élection présidentielle. Kajepa Molobi n’accepte pas que Moïse Katumbi exprime la prétention de diriger la RDC. Quand bien même il reconnaît à n’importe quel Congolais le droit de placer son argent à l’étranger, il souligne que le fait de ne pas le déclarer au fisc constitue déjà une infraction. De son avis, la situation devient inacceptable dès lors qu’elle implique des hommes d’affaires travaillant dans un domaine aussi stratégique que les mines. Car, fait-t-il savoir, la domiciliation d’une société da

Le dialogue politique nationale en Rdcongo, annoncé par le chef de l’Etat Joséph Kabila Kabange va bientôt avoir lieu, a déclaré vendredi 8 avril 2016 dans un point de presse. Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, estimant que toutes les conditions sont remplies pour que cette rencontre soit organisée. Il a évoqué notamment la résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’ONU qui, selon lui, soutient la tenue d’un dialogue national en RDC. En outre, l’Union africaine a désigné mercredi 6 avril Edem Kodjo comme le facilitateur de ce dialogue. «Je pense, à mon avis, que ce qu’a dit le président de l’Assemblée nationale va se confirmer. Le dialogue va avoir lieu, parce que les conditions sont remplies. Les dernières hésitations viennent d’être rencontrées par la communauté internationale », a affirmé Lambert Mende. «On peut décider soi-même de ne pas participer à un exercice comme celui-là », a-t-il noté. Le chef de l’Etat Joseph Kabila a annoncé depuis l’année passée la convocation d’un dialogue pour discuter notamment du processus électoral en vue de permettre la tenue d’élections apaisées.

Le processus électoral congolaisbute sur des questions techniques, comme la révision du fichier électoral, et de financement. La question du dialogue divise la classe politique congolaise. La Majorité et une frange de l’opposition sont favorables à ce dialogue alors que d’autres partis, à l’instar de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, conditionnent jusqu’à présent leur participation au dialogue à la présence d’un facilitateur nommé par l’ONU. Le G7 dit croire que la désignation d’Edem Kodjo n’est pas une occasion pour cautionner l’organisation d’une énième transition qui durerait trois ou quatre ans. «[Cette désignation] n’est encore moins une occasion pour transformer la grande messe voulue par la majorité présidentielle en assemblée constituante qui élaborerait une nouvelle constitution et instituerait un nouvel ordre politique sur le modèle de la deuxième République», a martelé Olivier Kamitatu. Ce cadre du G7 ne souhaite pas non plus que l’arrivée d’Edem Kodjo remette en cause la rés

Joséph Kabila quittera t' il le pouvoir vers la fin de 2016 : Le processus menant vers le dialogue inclusif pour des élections apaisées a pris son tournant le plus décisif avec la désignation de l’ancien Premier Ministre togolais, Edem Kodjo comme facilitateur des derniers réglages avant ce forum. Immédiatement après sa nomination par la Président de la commission de l’Union Africaine Kodjo a fait le déplacement de Kinshasa pour d’ultimes contacts. Dès le début de la semaine, il a annoncé la mise en place du comité préparatoire qui sera annoncé au courant de cette même semaine. Edem Kodjo a également une idée du format de ce dialogue qui devrait se tenir en l’espace prévisionnel de deux semaines avec possibilité de prolongation de quelques jours si le besoin se fait sentir. Quant à la participation, Edem Kodjo a émis le vœu de voir tout le monde y prendre. Tout en confirmant que l’UDPS y prendra part, il a invité ceux qui hésitent à se décider pour aller apporter leur contribution à l’édification et la paix.

La démarche du Chef de l’Etat a également accroché l’assentiment de la communauté internationale qui a compris l’importance et la nécessité d’un dialogue avant les élections. Elle a partagé avec le Chef de l’Etat, non seulement la préoccupation quant à la tenue des élections apaisées, mais aussi les écueils qui entravent la bonne tenue des élections. Pacificateur jusqu’au bout, Joseph Kabila a joué jusqu’à fond sa carte de garant de la Nation en saisissant la responsabilité qui lui incombe de conduire son pays vers des destinées apaisées. Ses efforts paient enfin aujourd’hui, car ce qui était jusque-là une vue de l’esprit prend enfin corps. Il revient alors aux nationalistes, les vrais, d’entendre l’appel de la Nation pour se départir de toute orgueil afin de préserver l’intérêt supérieur de cette même Nation en lieu et place des intérêts égoïstes. Les députés de la Majorité présidentielle ont déposé le jeudi 14 avril 2016 une pétition au bureau de l’Assemblée nationale pour saisir

Trasition ou élection : qui trompe qui ? En ces jours la Rdc est, dévant les deux chemins pour l' organisation des élections vers la fin du mois de novembre 2016 à qui la faute ? un forum qui se tenu dans la bibliothèque de l’Académie des Beaux arts à Kinshasa, présidé par son président, le Chef de Travaux Charles Tumba Kekwo. Ce forum, à en croire le précité, dans son exposé introductif, voudrait jeter un regard critique sur le rôle de l’artiste et de son art dans l’affirmation de la culture et le développement socio économico politique de la société congolaise. Selon lui, la critique est un « tribunal de la vérité » où la raison exerce son jugement en toute liberté en dénonçant l’aliénation d’un champ artistique. Et que dans cette optique, la critique politique ou dialectique ou sociocritique, n’accepte plus de considérer la misère, l’oppression, la guerre, les viols, l’absence de démocratie, etc. Comme une fatalité, a-t-il fait remarquer, elle cherche des responsabilités politiques à ces maux de la société, en faisant une critique radicale de l’économie politique.

Il sied de noter également que l’ouverture des activités de l’AICA en Rdc pour cette saison, prévoit notamment l’organisation d’un atelier, le mardi 28 avril 2016, intitulé : « Le commissaire d’exposition (Curator) » ; d’un débat sur l’économie des arts plastiques en Rdc, au mois de mai 2016 et d’un colloque ayant pour thème : « La vitalité des mythes dans la pensée créatrice actuelle en Rdc », au mois de juin prochain. Ci-après l’intégralité de l’allocution de circonstance de M. Charles Tumba, à l’ouverture de la session 2016. UNE CRITIQUE D’ART POUR DEMASQUER (Par Charles TUMBA KEKWO) Président de l’Association Internationale des Critiques d’Art Section RDCongo Chef de Travaux) 0. Introduction Chers Confreres1 Distingues invites1 C’est avec joie que nous vous accueillons dans ce lieu dans le cadre du forum que l’AICA-RDCongo organise pour démarrer sa saison 2016. En effet, au moment où la RDCongo est à la croisée des chemins, il importe pour les critiques d’art d’amorcer une

Génocide en cours contre les habitants des térritoires de Beni, et Lubero qui sont les complices et les bénéficiaires ? Dans son communiqué du 09 avril 2016 et publié sur www.benilubero.com , le Kyaghanda Yira a décrété la journée du 14 avril comme la journée du génocide Yira. Pourquoi la journée du 14 avril? Nous sommes en 1998 Les Chrétiens viennent de fêter Pâques. Toute la cité de Butembo se réveilla prisonniers ! « Qu’aucun être vivant ne sorte d’une maison : enfants, jeunes, adultes, vieux, poule, coq, canard, chèvre, cobaye… ! L’ennemi est entré dans la ville ! Nous procédons à un nettoyage de la ville contre l’ennemi ! « Atakaye onekana inje ni Aduyi, Kama ni mwisho ni mwisho [en français, Tout être animé qui sera vu à l’extérieur sera considéré comme un ennemi]. Seuls les personnels de la Croix rouge sont autorisés à sortir et à circuler ». Pendant trois jours, seul ce message était diffusé sur les chaînes locales. Tout le monde était prisonnier ! Personne ne savait ce qui se passait chez son voisin.

Le Conseil Culturel Yira tient à rappeler aux membres de sa Communauté et aux personnes de bonne volonté que la journée du 14/04 de chaque année est destinée aux VICTIMES DE L’INSÉCURITÉ DU KIVU – ITURI. A Cet effet, Pour cette année 2016, le Bureau du Conseil réaffirme la commémoration de cette journée. De manière particulière cette journée sera dédiée. Trois jours après, c’est toute la cité qui était en deuil ! Des femmes étaient violées, d’autres étaient éventrées en présence de leurs enfants ou de leurs maris! Des cadavres jonchaient dans les rues. Un enfant fusillé pour vouloir aller attraper un poussin qui venait de s’échapper de la maison… La ville était parsemée des fosses communes, dont la plus fameuse était celle de Kykio où des jeunes du Quartier Kalemire et Furu furent enterrés vivants ! Qui avait commis ces crimes ? Les rescapés étaient formels : C’étaient les forces gouvernementales qui étaient composées à majorité de katangais et commandés par de rwandais alors membres