Joséph Kabila quittera t' il le pouvoir vers la fin de 2016 : Le processus menant vers le dialogue inclusif pour des élections apaisées a pris son tournant le plus décisif avec la désignation de l’ancien Premier Ministre togolais, Edem Kodjo comme facilitateur des derniers réglages avant ce forum. Immédiatement après sa nomination par la Président de la commission de l’Union Africaine Kodjo a fait le déplacement de Kinshasa pour d’ultimes contacts. Dès le début de la semaine, il a annoncé la mise en place du comité préparatoire qui sera annoncé au courant de cette même semaine. Edem Kodjo a également une idée du format de ce dialogue qui devrait se tenir en l’espace prévisionnel de deux semaines avec possibilité de prolongation de quelques jours si le besoin se fait sentir. Quant à la participation, Edem Kodjo a émis le vœu de voir tout le monde y prendre. Tout en confirmant que l’UDPS y prendra part, il a invité ceux qui hésitent à se décider pour aller apporter leur contribution à l’édification et la paix.
La démarche du Chef de l’Etat a également accroché l’assentiment de la communauté internationale qui a compris l’importance et la nécessité d’un dialogue avant les élections. Elle a partagé avec le Chef de l’Etat, non seulement la préoccupation quant à la tenue des élections apaisées, mais aussi les écueils qui entravent la bonne tenue des élections.
Pacificateur jusqu’au bout, Joseph Kabila a joué jusqu’à fond sa carte de garant de la Nation en saisissant la responsabilité qui lui incombe de conduire son pays vers des destinées apaisées. Ses efforts paient enfin aujourd’hui, car ce qui était jusque-là une vue de l’esprit prend enfin corps.
Il revient alors aux nationalistes, les vrais, d’entendre l’appel de la Nation pour se départir de toute orgueil afin de préserver l’intérêt supérieur de cette même Nation en lieu et place des intérêts égoïstes.
Les députés de la Majorité présidentielle ont déposé le jeudi 14 avril 2016 une pétition au bureau de l’Assemblée nationale pour saisir la cour constitutionnelle en interprétation de l’article 70 de la constitution relatif à la fin du mandat du chef de l’Etat.
Certains signataires ont confié à Radio Okapi que plus de 100 députés nationaux de la Majorité présidentielle ont déjà signé la pétition.
La disposition pour laquelle les députés signataires de la pétition veulent demander l’interprétation de la Cour constitutionnelle est l’alinéa 2 de l’article 70 de la constitution.
Cet article stipule :
« Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. A la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau président élu. »
Les députés à l’origine de cette pétition estiment qu’une transition ne doit pas être mise en place en attendant l’organisation de l’élection présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Celle-ci ne pourrait vraisemblablement pas tenir le délai constitutionnel pour l'élection présidentielle si la classe politique tient à avoir un fichier électoral révisé. Opération qui prendrait au moins 16 mois à dater de son lancement, avait annoncé dernièrement le président de la Ceni.
Dans hypothèse ou la présidentielle n'est pas organisée dans les délais, ces députés voudraient que la Cour constitutionnelle dise si le président Kabila peut rester au pouvoir tout le temps nécessaire pour que la Ceni organise le scrutin présidentiel.
Les élus qui veulent saisir la Cour constitutionnelle évoquent l’article 161 de la constitution pour soutenir leurs démarche.
Le premier alinéa de cet article indique :
« La cour constitutionnelle connaît des recours en interprétation de la constitution sur saisine du président de la République, du président du Sénat, du président de l’Assemblée nationale, d’un dixième des membres de chacune des chambres parlementaires, des gouverneurs de province et des présidents des assemblées provinciales. » Le porte-parole de la Monusco, Félix Prosper Basse, a déclaré mercredi 13 avril que la mission onusienne allait « appuyer les efforts » d’Edem Kodjo nommé par l’Union africaine facilitateur du dialogue en RDC.
: RDC : l’UA désigne Edem Kodjo facilitateur du dialogue national
« Ce qu’il faut retenir, c’est qu’au niveau de la Monusco, nous appuyons fermement, nous mettrons tout en œuvre pour appuyer les efforts de M. Edem Kodjo afin qu’il arrive à remplir sa feuille de route qui est de faciliter la tenue d’un dialogue national », a-t-il fait savoir au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations-Unies à Kinshasa. « J’ai encore besoin d’avoir un peu de temps pour consulter même ceux qui ne sont pas chauds pour démarrer le dialogue avec nous parce qu’en tout état de cause, ils auront leur place parmi nous parce qu’il y a un dialogue inclusif. Nous laisserons toujours la place pour nos frères qui sont opposés au dialogue. Dès qu’ils auront exprimé le besoin de venir s’asseoir avec nous, on travaillera tous ensemble », a expliqué Edem Kodjo, indiquant que le dialogue va tout de même s’ouvrir avec ceux qui sont favorables à sa tenue.
Quand les efforts de Kabila paient
Ainsi on peut se réjouir de ce tournant décisif qui vient de nouveau donner raison au Président de la République qui n’avait ménagé aucun effort pour épargner les Congolais des troubles qui s’annonçaient à l’horizon électoral. Alors que ce dialogue était rejeté par ceux-là même de l’opposition qui l’avaient demandé, le Chef de l’Etat en a vite saisi la nécessité pour ouvrir des concertations en vue de sa tenue. Le Palais de la Nation recevra ainsi un ballet de délégations aussi bien de la classe politique que de la société civile, des notables, de la diplomatie et des forces vives en général. Dans le souci d’inclure tous les Congolais de près ou de loin, des émissaires du Chefs de l’Etat ont sillonné l’Europe et l’Amérique pour approcher la diaspora, tandis que d’autres, Gouverneurs des provinces en Rdcongo sont là.
Pacificateur jusqu’au bout, Joseph Kabila a joué jusqu’à fond sa carte de garant de la Nation en saisissant la responsabilité qui lui incombe de conduire son pays vers des destinées apaisées. Ses efforts paient enfin aujourd’hui, car ce qui était jusque-là une vue de l’esprit prend enfin corps.
Il revient alors aux nationalistes, les vrais, d’entendre l’appel de la Nation pour se départir de toute orgueil afin de préserver l’intérêt supérieur de cette même Nation en lieu et place des intérêts égoïstes.
Les députés de la Majorité présidentielle ont déposé le jeudi 14 avril 2016 une pétition au bureau de l’Assemblée nationale pour saisir la cour constitutionnelle en interprétation de l’article 70 de la constitution relatif à la fin du mandat du chef de l’Etat.
Certains signataires ont confié à Radio Okapi que plus de 100 députés nationaux de la Majorité présidentielle ont déjà signé la pétition.
La disposition pour laquelle les députés signataires de la pétition veulent demander l’interprétation de la Cour constitutionnelle est l’alinéa 2 de l’article 70 de la constitution.
Cet article stipule :
« Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. A la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau président élu. »
Les députés à l’origine de cette pétition estiment qu’une transition ne doit pas être mise en place en attendant l’organisation de l’élection présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Celle-ci ne pourrait vraisemblablement pas tenir le délai constitutionnel pour l'élection présidentielle si la classe politique tient à avoir un fichier électoral révisé. Opération qui prendrait au moins 16 mois à dater de son lancement, avait annoncé dernièrement le président de la Ceni.
Dans hypothèse ou la présidentielle n'est pas organisée dans les délais, ces députés voudraient que la Cour constitutionnelle dise si le président Kabila peut rester au pouvoir tout le temps nécessaire pour que la Ceni organise le scrutin présidentiel.
Les élus qui veulent saisir la Cour constitutionnelle évoquent l’article 161 de la constitution pour soutenir leurs démarche.
Le premier alinéa de cet article indique :
« La cour constitutionnelle connaît des recours en interprétation de la constitution sur saisine du président de la République, du président du Sénat, du président de l’Assemblée nationale, d’un dixième des membres de chacune des chambres parlementaires, des gouverneurs de province et des présidents des assemblées provinciales. » Le porte-parole de la Monusco, Félix Prosper Basse, a déclaré mercredi 13 avril que la mission onusienne allait « appuyer les efforts » d’Edem Kodjo nommé par l’Union africaine facilitateur du dialogue en RDC.
: RDC : l’UA désigne Edem Kodjo facilitateur du dialogue national
« Ce qu’il faut retenir, c’est qu’au niveau de la Monusco, nous appuyons fermement, nous mettrons tout en œuvre pour appuyer les efforts de M. Edem Kodjo afin qu’il arrive à remplir sa feuille de route qui est de faciliter la tenue d’un dialogue national », a-t-il fait savoir au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations-Unies à Kinshasa. « J’ai encore besoin d’avoir un peu de temps pour consulter même ceux qui ne sont pas chauds pour démarrer le dialogue avec nous parce qu’en tout état de cause, ils auront leur place parmi nous parce qu’il y a un dialogue inclusif. Nous laisserons toujours la place pour nos frères qui sont opposés au dialogue. Dès qu’ils auront exprimé le besoin de venir s’asseoir avec nous, on travaillera tous ensemble », a expliqué Edem Kodjo, indiquant que le dialogue va tout de même s’ouvrir avec ceux qui sont favorables à sa tenue.
Quand les efforts de Kabila paient
Ainsi on peut se réjouir de ce tournant décisif qui vient de nouveau donner raison au Président de la République qui n’avait ménagé aucun effort pour épargner les Congolais des troubles qui s’annonçaient à l’horizon électoral. Alors que ce dialogue était rejeté par ceux-là même de l’opposition qui l’avaient demandé, le Chef de l’Etat en a vite saisi la nécessité pour ouvrir des concertations en vue de sa tenue. Le Palais de la Nation recevra ainsi un ballet de délégations aussi bien de la classe politique que de la société civile, des notables, de la diplomatie et des forces vives en général. Dans le souci d’inclure tous les Congolais de près ou de loin, des émissaires du Chefs de l’Etat ont sillonné l’Europe et l’Amérique pour approcher la diaspora, tandis que d’autres, Gouverneurs des provinces en Rdcongo sont là.
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