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Affichage des articles du février 17, 2017

Par ailleurs, la communauté Yira déplore, • La persistance de l’insécurité, des cas des massacres des populations en répétitions en territoire de Beni (Nord-Kivu) et Irumu (Ituri), des tueries, des incursions nocturnes et des braquages en ville de Beni et Butembo, de kidnapping des civils (le cas illustratif étant celui de Jean Baptiste Kasereka, membre du conseil culturel de Mambasa) ainsi que des attaques des centres d’enrôlement des électeurs et des camps militaires… • La résurgence et l’activisme des groupes armés, nationaux et étrangers sur le sol congolais, semant ainsi la désolation dans le chef de la population ; • La délinquance de certains éléments Fardc envoyés en mission dans les villages de Beni-Lubero pour traquer les miliciens, mais détournent leurs missions en se livrant au pillage et à l’extorsion des biens de la paisible population, aux viols des femmes et des enfants, ainsi qu’au payement des taxes illégales sans en être inquiétés :

Eu égard à ce qui précède, nous recommandons : 1. A la communauté internationale : De faciliter l’ouverture des enquêtes internationales et indépendantes sur les massacres de Beni, en vue d’une justice internationale de la CPI qui n’est pas seulement destinée aux grands politiciens mais concerne également les crimes commis à l’endroit des civils; 2. Au gouvernement congolais, • De restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la république sans en sacrifier un seul mètre carré ; • De déclarer comme zone sinistrée les villes de Butembo et Beni ainsi que les territoires de Beni et Lubero qui continuent à endurer les affres de la guerre. 3. Au gouvernement provincial du Nord Kivu et de l’Ituri • De continuer la modernisation des voiries urbaines (Butembo – Beni) et l’entretien des routes de dessertes agricoles dans la province et de faciliter la collaboration harmonieuse entre les bami et les animateurs de différents vyaghanda; • D’appuier les initiatives de réhabilitation

Le maire de la ville de BENI était à la barre ce jeudi. NYONYI BWANAKAWA utilisé par l’avocat général des FARDC pour infiltrer les ADF a expliqué que c’est depuis l’époque du premier ministre MATATA PONYO qu’il était agent spécial et qu’il faisait rapport aux autorités. Et même, les 16 août 2016 à l’arrivée de l’ancien premier ministre MATATA PONYO à BENI, il s’était bien acquitté de sa tâche. NYONYI BWANAKAWA a même remercié certains ADF comme un prénommé MWALIMU qui lui avait permis de rencontrer la hiérarchie des ADF et d’arriver même à échanger des SMS avec l’un de leur commandant :

Le Ministère public instruisant le procès des présumés partisans aux massacres de Beni a cité une accusation contre l’Honorable Antipas Mbusa Nyamwisi, d’après les déclarations qu’il prétend avoir tirées du colonel David LUSENGE, un prévenu poursuivi pour association des malfaiteurs avec des sujets ougandais. Le général Major Mukutu Kiyana stipule que David Lusenge a révévélé que Mbusa Nyamwisi fomentait un complot pour attaquer les villes de Beni et de Bunia en 2012, en collaboration avec le M23 qui assiégeaient, à cette époque, la ville de Goma. Cet Officier supérieur et avocat général des FARDC au procès contre les ADF a stigmatisé le fait en tentant par tous les moyens d’y donner une couleur et un poids susceptibles de convaincre les opinions. Or, pour mieux comprendre la tournure dilatoire que le procès actuellement en cours contre des présumés ADF et leurs complices à Beni, il est impérieux de lire minutieusement l’heure de révélation sur l’assassinat du Père Vincent Machozi et