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Affichage des articles du octobre 21, 2018

Un calme précaire règne en Ville de Beni à l'est de la Rép Dém du Congo, après vive tensions entre les manifestants, et la police dans presque toute la journée du dimanche

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Beni: Hôtel de ville saccagé, plusieurs dégâts matériels et interpellations après l’attaque des ADF fans la nuit du samedi 20 octobre 2018. La tension a été vive, dans la journée de ce dimanche 21 octobre 2018, dans la ville de BENI (Nord-Kivu). À la base, une marche de protestation contre les massacres répétitifs a été improvisée par les habitants de BENI. Les manifestants en colère, portant les corps des victimes, ont débuté leur marche au quartier Boikene en passant par le Rond-point du 30 juin jusqu’à la mairie de BENI. Aussitôt arrivés, ils ont saccagé l’hôtel de ville. Ensuite, ils ont incendié, trois bureaux des services étatiques de la mairie, dont celui de la poste, du syndicat national des médecins(SYNAMED) et celui de la société congolaise des droits d’auteurs (SOCODA). Il sied de signaler que les protestataires s’en sont également pris à plusieurs biens rencontrés sur leur passage, d’où plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés notamment au rond-point princip

13 morts sont enregistrées après une attaque meurtrière des ADF dans la nuit du samedi 20 octobre 2018, à l'est de Beni-Ville, en Rép Dém du Congo

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Bilan Officiel, 13 personnes dont 11 civiles et 2 militaires. 4 personnes enlevées mais une Maman vien d'échapper entre les mais des ces égorgeurs. Source: Bourgmestre de la Commune-Ruwenzori ! Des tirs à l’arme lourde et légère étaient entendus la nuit aux alentours de 19h dans le quartier Boikene au nord-est de la ville. Selon des sources sécuritaires, l'armée fait face à une attaque des présumés combattants ADF dans  la commune Ruwenzori. « Cette situation nous inquiète. Ça montre que la population de Beni est abandonnée par la communauté internationale et par le gouvernement congolais. Récemment la MONUSCO a dit qu'elle va mettre les couloirs de sécurité mais rien n’est fait », a ajouté Kizito. Il interpelle une fois de plus les autorités sur leur responsabilité. « Les FARDC nous ont promis de faire face à ces égorgeurs mais voilà encore la situation est devenue catastrophique. Nous avons donné des propositions aux députés, au Gouverneur et même au Chef d