Situation politique en Rdcongo chaqun vise son intérêt : Conseiller de la République, Roland Ngoie Kiloka analyse froidement la situation politique actuelle du pays concernant le processus électoral qui se trouve actuellement en impasse. Pour ce membre de la Commission des affaires étrangères, intégration régionale, juridique et administrative au Conseil économique et social, l’opposition « médiatique » et un groupe d’ONG nationales dont ACAJ et l’ASADHO, ne disent pas la vérité au peuple, par rapport aux vrais problèmes du processus électoral. Il explique que la Constitution de la République recommande à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convoquer l’électorat pour la présidentielle 90 jours avant la fin du mandat du chef de l’Etat. Or, le fichier électorat de 2011 pose un vrai problème reconnu de tout le monde. Il faudra en exfiltrer plus de 2 millions de personnes décédées, intégrer plus de 10 millions de nouveaux majeurs et aussi identifier puis enrôler les Congolais de l’étranger.
L’opposition, en ces jours dit-il, parler d’ailleurs d’un fichier électoral « corrompu ». A la Majorité présidentiel, on reconnait les imperfections de ce fichier et on appelle à sa réactualisation. Donc, la révision intégrale du fichier électoral s’impose, tel que préconisé par la CENI qui a l’expertise technique en la matière. « On ne peut pas aller aux élections avec ce fichier de 2016. C’est évident. Comment alors convoquer un électorat qui n’existe pas jusqu’à présent ? Qui doit aller élire ? Si nous voulons des élections techniques, il faut suivre la CENI. Si nous voulons des élections politiques, il y aura des contestations », prévient Roland Ngoie Kiloka. Et de poursuivre : « L’opposition médiatique et quelques ONG connaissent toutes ces difficultés et ne veulent pas dire la vérité à la population ». Devant ce tableau, la voie royale pour résoudre ce problème reste le dialogue, soutient-il. Par ailleurs, concernant l’interprétation du deuxième alinéa de l’article 70 de la Co...