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Affichage des articles du octobre 17, 2016

En République Démocratique du Congo, les pays membres de l'UE exige des élections le plus rapidement possible en 2017.

"L'Union européenne est profondément préoccupée par la situation politique en RDC", et "condamne vivement les actes d'extrême violence qui ont eu lieu les 19 et 20 septembre, en particulier à Kinshasa", affirment les 28 ministres des Affaires étrangères de l'UE dans des conclusions adoptées lundi lors d'une réunion à Luxembourg. "Tous les acteurs" de cette crise sont invités à "respecter la Constitution actuelle, en particulier en ce qui concerne la limitation des mandats présidentiels ainsi que par un dialogue politique substantiel, inclusif, impartial et transparent", qui doit inclure notamment la Conférence épiscopale du Congo, selon le texte. Ce dialogue doit notamment déboucher "sur l'organisation d'élections présidentielles et législatives dans le délai le plus court possible au cours de l'année 2017", ajoutent les 28. Ils laissent aussi planer la menace de sanctions à travers leur politique "co

Deux journées de deuil consécutives en mémoire des victimes en Ville de Butembo, après l'événement malheureux du samedi 15 octobre 2016 où cinq personnes ont été tués lors d'une accrochage entre les millitaires Fardc, et un groupe des Maï Maï qui ont attaqués la Ville de Butembo : Les enseignants et élèves de la ville de Butembo pleurent leurs confrères, collègues et condisciples, victimes du drame de samedi 15 octobre 2016. Pour rappel, des militaires qui voulaient arrêter la marche des partisans d'une secte religieuse et porteuse d'armes blanches ont jeté une bombe sur une école causant ainsi la mort à 2 enseignants et 2 élèves avec plusieurs blessés. Un grand culte de lever de deuil est organisé au lieu du drame c'est-à-dire à l'Institut Mwamba sis au quartier Mutiri, commune Bulengera, ce mardi 18 octobre 2016 à partir de 9 heures. Pendant ce temps la Société civile, coordination urbaine de Butembo, avec ses membres du secteur de l'éducation, se sent particulièrement et profondément touchée. C'est pour elle continue, à travers sa déclaration de samedi 15 octobre 2016, à réclamer les enquêtes justes, transparentes et honnêtes afin que soit identifié ce militaire indiscipliné qui a osé lancer une roquette sur une structure scolaire, ce qui, selon la Société civile, constitue un crime contre l'humanité. La hiérarchie militaire devra accélérer les actions judiciaires pour éviter tout soupçon de la part des rescapés et des analystes libres.

Lundi 17 et mardi 18 octobre 2016, pas d’enseignement dans toutes les écoles fonctionnant en ville de Butembo et environs. Cette décision est maintenue par le Syndicat des Enseignants, SYECO urbano-rural de Butembo. Le temps pour les enseignants d’enterrer leurs collègues. Aux élèves, de faire autant. C’est ce qu’a expliqué Jean KAPOSO, commissaire au réseau islamique et protestant au SYECO Butembo. Selon lui, des dispositions relatives à la reprise des cours seront prises par les responsables de chaque établissement scolaire après enterrement. « C’est l’éducation, c’est la structure scolaire qui est en deuil. Il faudrait que les enseignants et élèves soient enterrés dans un bon climat. Parce qu’il faut que nous puissions faire preuve d’une éducation. Il faut qu’il n’y ait pas de débordements car on risquera de compter d’autres morts. Nous appelons, lors de l’enterrement, les enseignants, les élèves, les parents touchés au calme. Nous devons bien accompagner les nôtres en toute digni