Deux journées de deuil consécutives en mémoire des victimes en Ville de Butembo, après l'événement malheureux du samedi 15 octobre 2016 où cinq personnes ont été tués lors d'une accrochage entre les millitaires Fardc, et un groupe des Maï Maï qui ont attaqués la Ville de Butembo : Les enseignants et élèves de la ville de Butembo pleurent leurs confrères, collègues et condisciples, victimes du drame de samedi 15 octobre 2016. Pour rappel, des militaires qui voulaient arrêter la marche des partisans d'une secte religieuse et porteuse d'armes blanches ont jeté une bombe sur une école causant ainsi la mort à 2 enseignants et 2 élèves avec plusieurs blessés. Un grand culte de lever de deuil est organisé au lieu du drame c'est-à-dire à l'Institut Mwamba sis au quartier Mutiri, commune Bulengera, ce mardi 18 octobre 2016 à partir de 9 heures. Pendant ce temps la Société civile, coordination urbaine de Butembo, avec ses membres du secteur de l'éducation, se sent particulièrement et profondément touchée. C'est pour elle continue, à travers sa déclaration de samedi 15 octobre 2016, à réclamer les enquêtes justes, transparentes et honnêtes afin que soit identifié ce militaire indiscipliné qui a osé lancer une roquette sur une structure scolaire, ce qui, selon la Société civile, constitue un crime contre l'humanité. La hiérarchie militaire devra accélérer les actions judiciaires pour éviter tout soupçon de la part des rescapés et des analystes libres.

Lundi 17 et mardi 18 octobre 2016, pas d’enseignement dans toutes les écoles fonctionnant en ville de Butembo et environs. Cette décision est maintenue par le Syndicat des Enseignants, SYECO urbano-rural de Butembo. Le temps pour les enseignants d’enterrer leurs collègues. Aux élèves, de faire autant.
C’est ce qu’a expliqué Jean KAPOSO, commissaire au réseau islamique et protestant au SYECO Butembo. Selon lui, des dispositions relatives à la reprise des cours seront prises par les responsables de chaque établissement scolaire après enterrement.
« C’est l’éducation, c’est la structure scolaire qui est en deuil. Il faudrait que les enseignants et élèves soient enterrés dans un bon climat. Parce qu’il faut que nous puissions faire preuve d’une éducation. Il faut qu’il n’y ait pas de débordements car on risquera de compter d’autres morts. Nous appelons, lors de l’enterrement, les enseignants, les élèves, les parents touchés au calme. Nous devons bien accompagner les nôtres en toute dignité… »,a conscientisé Jean KAPOSO
Les dépouilles mortelles qui seront inhumées ce lundi sont celles de PALUKU SIWAKO et KAGHOMA IGWE tout comme les élèves KAVIRA RUSOKE et LUCIE de la 3eHumanités Techniques Sociales du Complexe scolaire MWAMBA.
Toutes ces victimes ont été atteintes par des éclats d’une roquette lancée au cours d’une altercation survenue entre agents de l’ordre et un groupe d’hommes inconnus qui venaient de Mukuna vers le centre ville. Des blessés, l’on parle de 7. Parmi eux figurent les enseignants KASEREKA NGALYAVUYIRA Moïse et MUHINDO MBAFUMOJA ainsi que les élèves KATEMBO MUHONGYA Claude et Aimé MBUSA KAVULIVWA. Tous sont encore du Complexe scolaire MWAMBA. Ils sont pris en charge à l’hôpital général de MATANDA.
Ce lundi 17/10/2016, dépuis le matin pas d'entré pas de sortie en ouganda, à partir de kasindi une localité situé entre la frontière congolo-ougandaise ! D'après une source locale sur place à Kasindi c'es la peur qui regne au coeur des ougandais suite à la situation d'avant hier à butembo et beni crainyant que les Maï-Maï et rebelles des Adf-Nalu, qui peuvent tranversser jusqu'en ouganda, c'est pourquoi dans la partie Ouest del' Ouganda, dépuis samedi 15 octobre 2016 un controle se fait partout route, maison et hotel à custom-bwera.
Selon la Radiookapi, Le bilan de l’accrochage entre des militaires congolais et des membres d’une secte dans la ville de Butembo (Nord-Kivu) est passé de trois à cinq morts, renseignent les autorités de cette ville. Parmi les morts, on compte deux enseignants, deux élèves et un militaire.
Selon la coordination provinciale de la société civile, les personnes mortes sont des victimes de l’explosion d’une roquette projetée par un officier des Forces armées de la RDC.
Les jeunes membres de cette secteont été tous arrêtés puis acheminés à la mairie.
Ils ont été entendus par le maire de la ville. Ils lui ont remis deux des trois armes récupérées aux FARDC. Ces jeunes ont promis de faire parvenir au maire la troisième arme dimanche 16 octobre.
Les victimes de cette attaque seront inhumées lundi 17 octobre, selon les sources administratives.
L’accrochage survenu samedi 15 octobre entre l’armée et des membres de la secte « Eglise corps du Christ » qui s’étaient installés sur la mont Carmel, colline située au Sud-Est de la ville de Butembo a commencé après que les membres de la secte ont pris les armes dans une position de l’armée située au quartier Mutiri.
Alertés, des militaires, venus en renfort, ont ouvert le feu, indique un communiqué de la coordination urbaine de la société civile de Butembo.
Par ailleurs, même si l’objectif de ces hommes-en-blancéchappe à plusieurs, il faut avouer qu’ils ont reçu à semer la confusion dans les esprits des bubolais.
Dans la région de Beni, Une réconfortante assistance médicale en faveur des déplacés de guerre et les structures sanitaires sinistrés de Beni
Les bénéficiaires de cette assistance s’en réjouissent infiniment. Dans le secteur sanitaire par exemple, le Médecin Chef de Zone d’Oïcha a remercié les donateurs pour les médicaments et kits médicaux remis.
« Nous vous remercions infiniment d’avoir songé à nous et à notre population pendant cette période très critique. Comme vous l’avez dit, beaucoup des gens sont morts de ces carnages, depuis 2014 déjà. Ça nous réjouit fortement de vous voir venir nous rendre visite avec ces intrants, nous sommes contant et nous remercions beaucoup », s’est-il réjoui.
Au nom du personnel soignant, KAMBALE SOHERANDA a pensé que cette assistance va aider les différentes structures à prendre en charge les populations meurtries. Et de remercier toutes les bonnes volontés pour ce geste de compassion :« Nous n’avons pas beaucoup à vous dire si ce n’est de vous demander d’aller transmettre nos remerciement à tout ceux qui ont contribué pour l’accomplissement de cet acte»
Les patients qui ont été libérés de l’hôpital après paiement de leurs factures par la Cenco ont aussi remercié les bienfaiteurs.

Commentaires