Les autorités sanitaires en Rdc appellent les populations de Beni-Lubero et Ituri, à se laisser vacciner.
La barre des 400 morts avait été franchie le 15 janvier. Deux semaines plus tard, la fièvre hémorragique a fait près de 70 autres victimes. Avec des grandes villes touchées comme Butembo et Beni, l'épidémie qui a démarré en août 2018 peut devenir incontrôlée si les autorités sanitaires "baissent la garde". Mais la vaccination de plus de 70.000 personnes aurait permis de sauver "des milliers de vies humaines", selon les propos du ministre congolais de la Santé, Oly Llunga Kalenga. Pour obtenir ce chiffre, les autorités sanitaires comptabilisent près de 18.000 personnes vaccinées qui ont été en contact direct avec des malades - ce qu'on appelle des "contacts à hauts risques" - et dont un tiers aurait pu développer la maladie. Avec de grands foyers urbains touchés, l'épidémie d'Ebola qui frappe le nord-est de la RDC depuis six mois représente un risque inédit. La réticence par rapport aux équipes et acteurs de riposte expliquerait ...