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Affichage des articles du janvier 6, 2016

JOSÉPH KABILA UN PRÈSIDENT ALLIÉ DES GRANDES PUISSANCES : Pourqu'oi ? Puisque après, les éléctions du 28 novembre 2011 BARAKA HUSSEN OBAMA a réconnue kabila, comme le président élu dela Rdcongo. Si aujourd' hui on éclame le dialogue, elle entend une CNS-bis qui dépouillerait le Président de la République à l’instar de Mobutu de tout pouvoir. Elle embouche le discours de la rébellion du M23 qu’officiellement, elle dit ne pas reconnaître, sur le thème de l’illégitimité des Institutions issues des élections du 28 novembre 2011, dont elle fait partie. Un discours de l’illégitimité qui est du point de vue du M23 une demande de reconnaissance ou de légitimation par le cercle kinois politisé. Au fond, hormis une procédure balayée en Cour Suprême de Justice, l’opposition n’avait jamais contesté les scrutins du 28 novembre 2011. Une dépêche de l’Afp atteste. «Le calme règne après la réélection de Joseph Kabila» (17 décembre 2011). Le pays ne vit aucun rassemblement de protestation hormis des propos dans une presse de connivence. Généralement prudente, la France a «pris note» de la victoire du président élu Joseph Kabila Kabange (48,95% des suffrages) devant dix autres candidats, dont l’opposant de 78 ans Etienne Tshisekedi arrivé deuxième (32,33%). Trois jours plus tard, le 20 décembre, jour de l’investiture du président de la République, la Belgique s’exprime. En exclusivité, l’ambassadeur Dominique Struye de Swielande, le déclare au Soft International: «La Belgique reconnaît les élections, reconnaît les résultats des élections malgré les déficiences constatées et la Belgique souhaite poursuivre sa collaboration avec le Gouvernement congolais» (n°1144, 21 décembre 2011). Vinrent les félicitations du Premier ministre Elio Di Rupo au président Joseph Kabila. Deux mois plus tard, le 16 février 2012, les Etats-Unis rejoignaient Paris et Bruxelles. «La position des Etats-Unis est claire: nous reconnaissons Joseph Kabila comme président de la République démocratique du Congo pour les cinq années à venir», déclarait l’ambassadeur James Entwistle lors d’une conférence de presse à Kinshasa. Le retard mis dans cette reconnaissance américaine s’explique par des déclarations musclées - prématurées - de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton (on le verra plus loin) qui n’excluait nullement l’hypothèse de la victoire de Joseph Kabila. «Il n’est toujours pas clair si les irrégularités ont été suffisantes pour changer le résultat de l’élection», avait-elle tenu très clairement à dire, atténuant ses critiques. Ceci posé, si, face aux agressions répétées auxquelles le pays fait face depuis le régime Mobutu, le Congo doit aller à des concertations pour un dialogue en vue d’une plus grande cohésion nationale - cette rencontre est un lieu de démocratie (dialogue et démocratie vont de pair et renforcent la cohésion) -, que reste-il du discours de l’«illégitimité» des Institutions exprimé par un M23 aux abois, repris imprudemment mais stratégiquement par l’opposition kinoise, qui justifierait à ses yeux ces Assises? Si on tentait une typologie des guerres, sans doute aurions-nous une meilleure intelligence des phénomènes. A partir des guerres en cours, nous pourrions dire qu’il existe deux types de guerre. Celle avec crise politique interne exacerbée ou non. Le cas de la guerre de Syrie où une opposition politique politico-militaire reconnue et soutenue par la communauté internationale fait face au pouvoir établi et à ses armées et brandit des revendications politiques cohérentes. Ensuite celle sans crise politique interne larvée ou non. Le cas de la guerre du Mali qui s’apprête à prendre fin avec une élection présidentielle dont il faudra suivre le déroulement et les suites. Une guerre venue d’ailleurs, imposée au pays, met le pays en consensus contre elle et est, par dessus le marché, unanimement condamnée par la Communauté internationale ayant mobilisé ses forces. A quel type de guerre appartiennent les guerres du Congo, plus exactement celle du M23? Pour comprendre la situation ubuesque que connaît notre pays, qui va de surenchère en surenchère, retour aux fondamentaux. Pour commencer, posons les prémisses et faisons place aux paradigmes consacrés de l’après guerre froide avec la fin de la bipolarité Est-Ouest, la chute du mur de Berlin en 1989 et l’implosion du géant soviétique en 1991. S’agissant de notre sous-région, voici ce qu’en disent deux auteurs Daniel Bach et Luc Sindjoun: «La bipolarité du monde fut une ressource importante pour Jonas Savimbi, le leader de l’UNITA dans le cadre du conflit angolais; la restructuration du monde a constitué pour lui une mauvaise affaire et une bonne affaire pour Laurent Désiré Kabila dans l’ex-Zaïre, dès lors que le soutien des Etats-Unis au régime de Mobutu n’avait plus de légitimité stratégique (...). Néanmoins, il convient de relativiser le propos. Les dynamiques de l’interdépendance, entre Etats africains, mais aussi entre Etats africains et acteurs étatiques ou transnationaux du système.

Joséph Kabila parmis le président africain le plus sollicité par les grandes puissance du monde que peut faire Etienne Tshisekedi wa Mulumba et d'autres opposants congolais ? Certains,très positifs affirment pince sans rire que le scénario qui se prépare en République démocratique du Congo s’écrira à l’ivoirienne. Quant aux pessimistes, ils disent que c’est mort. Mais, en réalité, que peut réellement faire l’opposant historique à Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga, né Joseph-Désiré Mobutu et plus connu sous le nom de Mobutu l’ancien autocrate du Zaïre actuel RDC? Ceux qui pensent donc que le vieux leader pourra succéder à l’actuel président Kabila se trompent royalement. Tout d’abord, Etienne Tshisekedi n’a pas la reconnaissance de la « communauté internationale ». Pire, son appel aux forces de l’ordre pour que ces derniers suivent ses instructions n’a pas été suivi d’effet. Ses détracteurs l’ont d’ailleurs accusé d ‘acte folklorique. Se considérant comme président élu, la

RDCONGO POLITIQUE CLIMAT POLiTIQUE AUJOURD'HUI AVANT LE FUTURE DIALOGUE VERS UNE TRANSITON ? : Tout savoir sur le nouveau dialogue entre le président Joséph Kabila et l’opposition. À moin d'une année de la présidentielle, le débat sur la réforme de la Constitution se résume à une seule question : Joseph Kabila pourra-t-il briguer un troisième mandat ? À la division de la classe politique en Rdc, le silence dépuis long temp du président sortant peut favoriser le glissement des des éléctions ? Sélon les analyses politique, kabila pourait. Pour qui circule de jour sur le boulevard du 30-Juin, ruban triomphal de deux fois quatre voies où se croisent SUV dernier cri et autobus urbains flambant neufs importés d’Égypte, l’avenir paraît radieux. Pour qui se perd la nuit tombée dans les embouteillages de la Chine populaire, où les minicars hors d’âge bondés d’humanité s’engluent dans des hordes de piétons trompe-la-mort le long de l’axe menant à l’aéroport de Ndjili, le présent a les couleurs de la souffrance. À l’en croire, il était devenu nécessaire que l’opposition et le pouvoir se retrouvent pour tenter de décrisper le climat politique en RDC. D’autant que le pays s’apprête à passer de 11 à 26 provinces et à organiser, cette même année, des élections locales, réputées complexes, et dont la tenue risque de retarder la présidentielle, selon l’opposition. Que faire ? Joseph Kabila a tranché : convoquer un nouveau dialogue. Certains opposants qui avaient boycotté les « concertations nationales », le réclamaient depuis près de deux ans. Trois camps se dégagent désormais. D’un côté, ceux qui sont favorables au dialogue, avec l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de l’opposant historique Étienne Tshisekedi. De l’autre, ceux qui y sont opposés, avec les Forces sociales et politiques, regroupement formé autour de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerheet du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba. Et au milieu, les indécis, avec la plateforme « Opposition républicaine » de Léon Kengo wa Dondo, qui participe déjà au gouvernement. Quels sont les arguments des uns et des autres ? De fait, le « cas Kabila » n’a été évoqué lors de ces assises. Et même au sein de la coalition au pouvoir, la question dérange. « Les concertations ont abordé tous les sujets, sauf celui du chef de l’État », tonne Tryphon Kin-Kiey Mulumba, ministre en charge des Relations avec le Parlement et membre du bureau politique de la Majorité présidentielle. « Des opposants une fois nommés ministres ont été expulsés de leurs partis », ajoute-t-il, pour démontrer « l’échec des concertations nationales ». Depuis la défaite des rebelles du M23 dans l’Est il y a un an, la situation sécuritaire s’est elle aussi globalement améliorée. Même si les sécessionnistes du chef "Gédéon" Kyungu Mutanga poursuivent leurs exactions dans le triangle de la mort de l’Est katangais et que les rebelles rwandais et ougandais sévissent toujours dans les deux Kivus, le nombre, le pouvoir d’attraction et la capacité de nuisance des milices prédatrices se sont singulièrement réduits, à mesure que s’accroît le niveau opérationnel des forces armées nationales. D’un côté, les résultats macroéconomiques affichés par la RDC ont rarement été aussi prometteurs : un taux de croissance de 7 % à 8 %, une inflation maîtrisée, des salaires régulièrement payés et bancarisés pour les fonctionnaires et les militaires, des grands travaux d’infrastructure et des projets agro-industriels à foison, une monnaie stable, des centaines d’écoles et de centres de santé en chantier et un impressionnant plan de réforme globale de la gouvernance issu de l’accord-cadre pour la paix de 2013, dont les engagements ont, en théorie, valeur impérative. Entre espoir et misère, ainsi vit Kinshasa, cette capitale-Moloch qui engloutit les hommes et les richesses d’un pays-continent dont elle concentre un septième de la population – soit dix millions d’habitants – sans rien lui rendre en retour. Pour les hommes de pouvoir, tenir Kinshasa suffit, mais jamais cette préhension n’aura paru aussi contrastée qu’en ce mois d’octobre 2014, à deux ans tout juste de la prochaine élection présidentielle. Moins de deux ans après les "concertations nationales", le président congolais, Joseph Kabila, se dit ouvert à un nouveau dialogue avec l'opposition. Testez notre application pour faire le point sur les positions et les revendications des diverses formations de l'opposition congolaise. En l’état actuel de la Constitution congolaise, Joseph Kabila – élu en 2006 et réélu en 2011 – ne peut pas briguer un nouveau mandat en 2016. Plus l’échéance approche, plus le climat politique devient délétère à Kinshasa. Bien qu’ayant abouti à un gouvernement dit de « cohésion nationale », les « concertations nationales », organisées début septembre 2013 entre les représentants de la majorité, d’une frange de partis d’opposition et de la société civile, n’ont pas permis d’apaiser les esprits.

historique de la Conférence Nationale Souveraine De l'ouverture le 07 août 1991 à la clôture le 06 décembre 1992 A.M. Kabambi.(Extrait du mensuel de l'Union de la Diaspora Congolaise, La RENAISSANCE N° 21 du 31 octobre 1998, édité à Montréal, Canada) La Conférence Nationale Souveraine(CNS) est devenue une référence incontournable dans la politique intérieure congolaise. L'ennui, ce que l'opposition s'en sert pour légitimer ses actions, et le pouvoir de Kabila, rejette en bloc ses résolutions les qualifiant des constructions héritées de la dictature mobutiste. Face à cette controverse, je me propose d'en faire un rapide survol historique afin de situer clairement son action. Les grands bouleversements de la politique internationale dès la fin 1989 avec le démantèlement du communisme en URSS, l'effondrement du mur de Berlin, la chute de Ceasescu en Roumanie, marquent la fin de la guerre froide et contraignent le président Mobutu qui sent venir la contes