JOSÉPH KABILA UN PRÈSIDENT ALLIÉ DES GRANDES PUISSANCES : Pourqu'oi ? Puisque après, les éléctions du 28 novembre 2011 BARAKA HUSSEN OBAMA a réconnue kabila, comme le président élu dela Rdcongo. Si aujourd' hui on éclame le dialogue, elle entend une CNS-bis qui dépouillerait le Président de la République à l’instar de Mobutu de tout pouvoir. Elle embouche le discours de la rébellion du M23 qu’officiellement, elle dit ne pas reconnaître, sur le thème de l’illégitimité des Institutions issues des élections du 28 novembre 2011, dont elle fait partie. Un discours de l’illégitimité qui est du point de vue du M23 une demande de reconnaissance ou de légitimation par le cercle kinois politisé. Au fond, hormis une procédure balayée en Cour Suprême de Justice, l’opposition n’avait jamais contesté les scrutins du 28 novembre 2011. Une dépêche de l’Afp atteste. «Le calme règne après la réélection de Joseph Kabila» (17 décembre 2011). Le pays ne vit aucun rassemblement de protestation hormis des propos dans une presse de connivence. Généralement prudente, la France a «pris note» de la victoire du président élu Joseph Kabila Kabange (48,95% des suffrages) devant dix autres candidats, dont l’opposant de 78 ans Etienne Tshisekedi arrivé deuxième (32,33%). Trois jours plus tard, le 20 décembre, jour de l’investiture du président de la République, la Belgique s’exprime. En exclusivité, l’ambassadeur Dominique Struye de Swielande, le déclare au Soft International: «La Belgique reconnaît les élections, reconnaît les résultats des élections malgré les déficiences constatées et la Belgique souhaite poursuivre sa collaboration avec le Gouvernement congolais» (n°1144, 21 décembre 2011). Vinrent les félicitations du Premier ministre Elio Di Rupo au président Joseph Kabila. Deux mois plus tard, le 16 février 2012, les Etats-Unis rejoignaient Paris et Bruxelles. «La position des Etats-Unis est claire: nous reconnaissons Joseph Kabila comme président de la République démocratique du Congo pour les cinq années à venir», déclarait l’ambassadeur James Entwistle lors d’une conférence de presse à Kinshasa. Le retard mis dans cette reconnaissance américaine s’explique par des déclarations musclées - prématurées - de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton (on le verra plus loin) qui n’excluait nullement l’hypothèse de la victoire de Joseph Kabila. «Il n’est toujours pas clair si les irrégularités ont été suffisantes pour changer le résultat de l’élection», avait-elle tenu très clairement à dire, atténuant ses critiques. Ceci posé, si, face aux agressions répétées auxquelles le pays fait face depuis le régime Mobutu, le Congo doit aller à des concertations pour un dialogue en vue d’une plus grande cohésion nationale - cette rencontre est un lieu de démocratie (dialogue et démocratie vont de pair et renforcent la cohésion) -, que reste-il du discours de l’«illégitimité» des Institutions exprimé par un M23 aux abois, repris imprudemment mais stratégiquement par l’opposition kinoise, qui justifierait à ses yeux ces Assises? Si on tentait une typologie des guerres, sans doute aurions-nous une meilleure intelligence des phénomènes. A partir des guerres en cours, nous pourrions dire qu’il existe deux types de guerre. Celle avec crise politique interne exacerbée ou non. Le cas de la guerre de Syrie où une opposition politique politico-militaire reconnue et soutenue par la communauté internationale fait face au pouvoir établi et à ses armées et brandit des revendications politiques cohérentes. Ensuite celle sans crise politique interne larvée ou non. Le cas de la guerre du Mali qui s’apprête à prendre fin avec une élection présidentielle dont il faudra suivre le déroulement et les suites. Une guerre venue d’ailleurs, imposée au pays, met le pays en consensus contre elle et est, par dessus le marché, unanimement condamnée par la Communauté internationale ayant mobilisé ses forces. A quel type de guerre appartiennent les guerres du Congo, plus exactement celle du M23? Pour comprendre la situation ubuesque que connaît notre pays, qui va de surenchère en surenchère, retour aux fondamentaux. Pour commencer, posons les prémisses et faisons place aux paradigmes consacrés de l’après guerre froide avec la fin de la bipolarité Est-Ouest, la chute du mur de Berlin en 1989 et l’implosion du géant soviétique en 1991. S’agissant de notre sous-région, voici ce qu’en disent deux auteurs Daniel Bach et Luc Sindjoun: «La bipolarité du monde fut une ressource importante pour Jonas Savimbi, le leader de l’UNITA dans le cadre du conflit angolais; la restructuration du monde a constitué pour lui une mauvaise affaire et une bonne affaire pour Laurent Désiré Kabila dans l’ex-Zaïre, dès lors que le soutien des Etats-Unis au régime de Mobutu n’avait plus de légitimité stratégique (...). Néanmoins, il convient de relativiser le propos. Les dynamiques de l’interdépendance, entre Etats africains, mais aussi entre Etats africains et acteurs étatiques ou transnationaux du système.

Joséph Kabila parmis le président africain le plus sollicité par les grandes puissance du monde que peut faire Etienne Tshisekedi wa Mulumba et d'autres opposants congolais ?
Certains,très positifs affirment pince sans rire que le scénario qui se prépare en République démocratique du Congo s’écrira à l’ivoirienne. Quant aux pessimistes, ils disent que c’est mort. Mais, en réalité, que peut réellement faire l’opposant historique à Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga, né Joseph-Désiré Mobutu et plus connu sous le nom de Mobutu l’ancien autocrate du Zaïre actuel RDC? Ceux qui pensent donc que le vieux leader pourra succéder à l’actuel président Kabila se trompent royalement. Tout d’abord, Etienne Tshisekedi n’a pas la reconnaissance de la « communauté internationale ». Pire, son appel aux forces de l’ordre pour que ces derniers suivent ses instructions n’a pas été suivi d’effet. Ses détracteurs l’ont d’ailleurs accusé d ‘acte folklorique. Se considérant comme président élu, la marge de manœuvre de Tshisekedi est pourtant étroite. Il ne peut, comme Alassane Dramane Ouatarra, mettre la main sur les finances du Congo.D’entendre ou lire ici et là que l’opposant et/ou président élu va écrire à la banque mondiale, au FMI et à différentes banques installées dans le monde pour suspendre tout décaissement ordonné par le pouvoir Kabila est un rêve chimérique. Or, Ouatarra, lui, avait ce pouvoir-là et il l’a mis à profit pour asphyxier son adversaire, l’ex président Laurent Koudou Gbagbo.Mais, faut-il pour autant rester pessimistes ? Oui et non. Tout d’abord, tous les pairs de Kabila l’ont déjà reconnu. Robert Mugabé avait d’ailleurs fait le déplacement lors de son investiture. Les autres, notamment le président angolais José Eduardo dos Santos a envoyé un émissaire sur place, à Kinshasa, pour le féliciter. Les autres chefs d’Etat africains ont suivi.Quant aux occidentaux, c’est le même écho. Pour la Belgique, ancienne métropole et voix la plus autorisée, les ministres belges sortants des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, Steven Vanackere et Olivier Chastel ont estimé que « Ces élections constituent, après les élections historiques de 2006, une nouvelle étape importante dans la consolidation de la démocratie en RDC », et ont aussi appelé tous les candidats à « accepter le verdict des électeurs congolais » et à « contribuer à un climat apaisé dans le pays ».Tout semble donc plié. En réalité donc, en Afrique, la démocratie se conjugue avec le bon vouloir des Européens. Peu importe les exactions de ceux qu’ils ont choisi. Quant aux ONG, qui accusent par ailleurs le pouvoir de répressions sauvages accompagnées de tueries (24 à 28 tués à ce jour), personne ne les écoute et, in fine, ce ne sont que des agents de la propagande occidentale.« Joseph KABILA » : Je n’ai pas un dauphin pour me succéder » Lors d'une reunion Joseph Kabila lâchera : « Je n’ai pas un dauphin pour me succéder, au lieu de vous entredéchirer dans la Majorité, il faut chercher comment nous pouvons encore gagner les élections en 2016. Est-ce que Mutingia est ici, renchérit-il, ce qu’il écrit dans son journal « Le Potentiel » est-ce que c’est normal ? Avez-vous déjà vu un journal en France pour un parti politique et s’attaquer à ce même parti, silence total sous sa tente « Made in Kadhafi ».En 2014, lors d’une réunion à la ferme de Kingakati en présence de 11 Gouverneurs des provinces, de tous les Sénateurs, des Députés, des chefs des partis politiques, et des hautes personnalités de la Majorité présidentielle, contrairement à ses habitudes, le Président Joseph Kabila est venu rejoindre ses invités après deux heures de retard, vêtu d’une jacket en cuir malgré qu’il faisait chaud.Aubin Minaku, Secrétaire Général de la Majorité présidentielle, va prendre la parole pour brosser d’une manière brève la situation qui prévaut au sein de la Majorité. Et après, il passe la parole tour à tour aux présidents des groupes parlementaires du sénat et de l’Assemblée nationale, aux porte-paroles des Gouverneurs des provinces.Après avoir reçu des flatteries et des éloges, Joseph Kabila lâchera : « Je n’ai pas un dauphin pour me succéder, au lieu de vous entredéchirer dans la Majorité, il faut chercher comment nous pouvons encore gagner les élections en 2016. Est-ce que Mutingia est ici, renchérit-il, ce qu’il écrit dans son journal « Le Potentiel » est-ce que c’est normal ? « Les USA ont un agenda caché en République démocratique du Congo » L'ambassadeur des Etats-Unis à Kinshasa, James Entwistle, a reconnu mercredi la victoire du président Joseph Kabila lors de l'élection contestée du 28 novembre dernier en République démocratique du Congo (RDC)."La position des Etats-Unis est claire: nous reconnaissons Joseph Kabila comme président de la République démocratique du Congo pour les cinq années à venir. Nous espérons que les irrégularités constatées le 28 novembre 2011 seront évitées aux prochaines élections, nationale, provinciales, et locales.

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