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Affichage des articles du janvier 7, 2016

RDCONGO POLITIQUE TROSIÈME OU AUTRES MANDANT DU PRÉSIDENT JOSÉPH KABILA EST UN INTÉRÊT DES ÉTATS-UNIES: Depuis l’avènement du Congo à l’Independence, en passant par la sécession katangaise puis le soutien à l’UNITA de Jonas Savimbi pour contrer l’expansionnisme soviétique en Afrique, l’intérêt américain pour ce pays n’a point décru, au contraire. Les documents publiés par différents départements et agences américains soulignent l’importance stratégique du Congo liée à sa grande superficie, sa position dominatrice au cœur du continent africain, ses frontières avec neuf différents pays, sa richesse commensurable en minerais, en ressources hydrauliques et ses potentielles agricoles. Pour les Etats-Unis, la stabilité en RDC est liée de loin ou de près à celle de leur pays ; de façon sure, celle d’une grande partie de l’Afrique. En ordre d’importance, le Congo est une très grande priorité des USA, beaucoup plus que les « lilliputiens » Rwanda ou Burundi. Si le Congo était divisé en provincettes aussi petit que le Rwanda, le pays en totaliserait 89 ! 1. Intérêt des Américains sur l’agenda du respect strict dela constitution, et des droits de l’homme en RDC. Il est un fait que, malgré la sérieuse répression politique en RDC, la communauté internationale traite le régime de Joseph Kabila avec des complicités étonnante par rapport au sort jadis réservé à Mobutu après le «massacre » de Lubumbashi, Moussa Dadis ou Laurent Gbagbo. Un constat similaire été posté sur You-Tube par Jean-Paul Epenge du « défunt » et triste M23. 2. Avoir certains éléments sur ce que les Américains étaient prêts à entreprendre si le président Kabila avait réussi à manœuvrer tout le monde et s’accrocher au pouvoir après l’expiration de son mandat le 19 décembre 2016 à minuit. 3. Réévaluer les soubassements de la logique de cette volonté souvent exprimée par l’administration Obama d’une alternance politique pacifique à la tête des institutions de la RDC et d’autres pays africains. Dans sa déclaration d’Accra (Ghana) de juillet 2009, le président américain a dit que « l’histoire est du côté des courageux africains, pas de ceux qui font des coups d’Etat ou changent les Constitutions pour se maintenir au pouvoir ». Ne vous étonnez donc pas que le coup manqué du Général Godefroid Niyombaré au Burundi n’ait pas suscité un élan de support des Occidentaux. «L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes » est devenu aujourd’hui un slogan. Est-ce le seul axiome qui justifie toutes ces démarches américaines et de leurs alliés contre le régime de Joseph Kabila ? Est-ce soudainement l’élan d’un réel amour que ces dominateurs du monde portent vers leurs anciens opprimés ? L’ancien Premier ministre Britannique Tony Blair avait un jour déclaré que «l’Afrique est une plaie qui interpelle la conscience de l’humanité toute entière». Serait-ce plutôt une nouvelle mascarade de « l’amour que le braconnier a pour l’éléphant ? » (1). C’est qui est d’emblée vrai, la relation entre l’Occident et le reste du monde -dont le maillon faible africain-demeurera encore pour longtemps une mixture de deux antagonismes : les différents courants d’humanisme et de solidarité face à la propension du Dominion (suprématie) et du contrôle d’autres peuples qui animent les différentes entités et personnalités de ces « grands » du monde. Un peu comme disait l’ancien président français Nicolas Sarkozy dans son discours fameux à l’Université Cheikh Anta-Diop (Dakar, Juillet 2007) : « Tous les colons n’étaient pas voleurs, tous les colons n’étaient pas des exploiteurs. Il y avait parmi eux des hommes de bonne volonté, des hommes qui croyaient remplir une mission civilisatrice, des hommes qui croyaient faire du bien ». Ce que j’ai appris des officiels en charge des dossiers sur la RDC. Cet article a comme socle ce que j’ai appris récemment au Département d’Etat américain des officiels en charge des dossiers sur la RDC. Loin de moi l’idée de croire et prétendre qu’ils pouvaient me livrer toutes les recettes sécrètes concoctées dans la cuisine de l’US Secret Service, la CIA ou d’autres agences comme la NSA (Agence Nationale de Sécurité) ou le CSS. Il y a néanmoins une logique persistante que j’ai décelée lors de mes passages à Harry S Truman Building (Washington D.C) en 2014 et en 2015. Une chose est aussi vrai, lorsque vous avez une conversation face-à-face avec des personnes le body image de chacune peut vous révéler si elle dit la vérité ou pas, surtout si vous lui posez des questions directes et inattendues comme je l’ai eu à la faire. La guerre administration Obama- Kabila : les intérêts américains. L’univers politique des Etats-Unis est divisé en deux grands blocs : démocrates et républicains. Souvent les intérêts de ces deux groupes sont identiques dans la politique extérieure surtout mais ils s’opposent parfois. Et puis aux USA et dans tous les pays du monde, il y a des groupes d’intérêts très divers.

Complice : Le président des États-Unies Baraka Hussen Obama a reconnu la victoire de Joseph Kabila Kabange comme président élu de la R-dC. Trois mois après l’investiture de Joseph Kabila Kabange comme président de la République intervenue le 20 décembre 2011, l’ambassadeur des États-Unis à Kinshasa, James Entwistle, a déclaré le 16 février 2012 à Kinshasa lors d'une conférence de presse que le gouvernement américain reconnaît le président Joseph Kabila. «La position des États Unis est claire: nous reconnaissons Joseph Kabila comme président de la République Démocratique du Congo pour les cinq années à venir», a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Kinshasa, selon ce qu’en rapporte l’agence Chine Nouvelle Xinhuanet dans une dépêche datée du 16 février 2012 à Kinshasa. Selon Xinhuanet, le diplomate américain a exprimé l’espoir que «les irrégularités constatées le 28 novembre 2011 seront évitées aux prochaines élections provinciales, locales et autres». Il faisait allusion au co