Un 3ème dialogue entre les acteurs politique dela majorité, et ceux del'opposition politique en République Démocratique du Congo, sans précédent. L’accord du 18 octobre boudé pour cause de non-inclusivité, il fallait corriger le tir. La CENCO est conviée au Palais de la Nation et quelques jours après des consultations, les « discussions directes » sont lancées. 5 jours avec ce que les Évêques appelaient « volonté politique » devaient suffir. En ligne de mire, la date du 19 décembre. Le 31 décembre sonnera l’épilogue. Enfin, ce que tout le monde croyait… Rideau Accord signé 12 jours après la date fatidique, le ouf de soulagement va très vite laisser la place à l’une des pires périodes d’incertitude de l’histoire politique de la RDC. Pour cause, l’annexe à l’accord. Un nouveau dialogue est lancé. On aurait dit que la signature de l’accord du 31 décembre 2016 n’aurait été que le premier round d’un combat de boxe dont l’issue ne serait connu qu’à la fin de onze autres rounds après le coup de sifflet final de l’arbitre :................
La question de l’intérêt général y est vue de manière différente et souvent opposée. Les positions vont de plus dures aux plus structurées. « Manœuvres dilatoires », disent les Évêques de la CENCO. Dans le chef des politiques, personne cependant ne semble bouder son plaisir de participer à ces assises. Si l’opinion semble de plus en plus perdre patience, la notion du temps semble subjectivement conçue au Centre interdiocésain. Arrangement particulier : Un troisième dialogue qui ne dit pas son nom..... ! Le dialogue « discussions directes » de la CENCO aurait pu s’arrêter là si une clause de l’accord n’avait pas décidé de coller à ce dernier un « arrangement particulier » qu’il traîne tel un boulet depuis un trimestre déjà et qui, sans se faire prier, prend tout le temps de sa cuisson, n’étant visiblement pas un plat facile à consommer. Balais des fauves? Le Centre interdiocésain n’aura pas été aussi fréquenté par des politiques. En tout cas, pas depuis sa création. On aurait dit qu...