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Affichage des articles du février 24, 2016

RDC troisième mandat du président Joséph Kabila en cours de prépation dans le pay de Patrice Lumumba : Dépuis quelques années l' opposition politque soupçonnait à Kabila de vouloir faire réviser l'article 220 de la constitution qui, entre autres choses, limite la durée de son mandat à 5 ans renouvelable une seule fois, en vue de pouvoir se représenter aux élections de 2016 pour un troisième mandat, et - pourquoi pas - devenir rééligible à vie. Cependant, à mesure que les jours passent, il semble fort bien qu'une stratégie beaucoup plus subtile soit entrain de se mettre en place : la prolongation pure et simple de l'actuel mandat au-delà de 2016, quitte à mettre tout le monde devant un fait accompli...

Dans un point de presse mercredi 9 octobre 2013 à Kinshasa, la déclaration de l'abbé Malumalu, nouveau président de la CENI, àl' époque a déclaré, que les prochaines élections seraient organisées à l'issue du prochain recensement général de la population congolaise celui ci intrigué plus d'un observateur. En effet, ce recensement général de la population- le second dans l'histoire du pays, après celui réalisé il y a de cela plus de 29 ans, en 1984 - est censé débuter en 2014 et se terminer avant la fin de 2015. Mais il pourrait bien, pour une raison ou une autre, aller jusqu'en 2016, voire au-delà : problème de financement, difficultés logistiques ou techniques, ou bien, le meilleur de tous, un blocage politique pur et simple pour retarder le recensement..."autant que de besoin". Et Dieu sait que sur ce dernier coup, les politiciens Congolais peuvent être particulièrement brillants. "Le jour où on organisera les élections..." Dans une inter

Les USA ont un agenda caché en République démocratique du Congo C’est que début mai de l’année 2014, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, en personne est descendu à Kinshasa et y a déclaré que les Etats-Unis allaient financer les élections avec une somme de 30 millions de dollars à condition que la constitution soit respectée en ce qui concerne les limites du mandat présidentiel. Depuis lors, l’envoyé spécial d’Obama pour les Grands lacs, Russ Feingold, a répété plusieurs fois d’une façon assez explicite des oukases et ultimatums. Quelques jours après la visite de John Kerry, Russ Feingold déclara : "Our strong advice is that there is a global election calendar with the presidential elections no later than the end of 2016, and (that there should be) no attempt to disregard the unamendable stipulation of article 220.

Pendant les 50 ans après les indépendances dans beaucoup des pays en Afrique, l’impérialisme n’a jamais arrêté de combattre les indépendances. Les capitalistes-impérialistes ont installé des dictatures néocoloniales comme ceux de Compaoré et de Mobutu. Avec l’aide de ce type de dictatures néocoloniales, ils ont créé des dettes odieuses, ils ont pu manipuler jusqu’au début de ce siècle, quand des économies émergentes ont changé la donne, les prix des matières premières. Les multinationales peuvent continuer à piller l’Afrique, mais contrairement à la période coloniale, ils n’investissent plus dans les États, dans le social ou les infrastructures. Raf Custers a comparé dans son livre Chasseurs de matières premières, édité par Investig’Action-Couleur livres le comportement des multinationales occidentales comme des météorites qui, après l’épuisement des ressources qu’ils sont venus exploiter, laissent derrière elles de grands trous vides sans que l’environnement ait tiré le moindre bénéfi

RDC vers une avenir politique chaotique avec des complicités des grandes puissances : Dans un pays où les deux premiers Chefs d’Etat avaient été chassés du pouvoir à la suite des coups de force (le général Joseph Désiré Mobutu contre Joseph Kasa-Vubu le 24 novembre 1965 ; Laurent Désiré Kabila contre Mobutu le 17 mai 1997) et un troisième, Laurent Désiré Kabila, assassiné le 16 janvier 2001, l’alternance démocratique au pouvoir est fiévreusement attendue à l’horizon 2016. Sarah Sewall a épinglé, à dessein, le triste feuilleton de Biaise Compaoré au Burkina Faso, chassé du pouvoir après 27 ans de règne sans partage, pour n’avoir pas voulu respecter la volonté du peuple et tenté de tripatouiller la Constitution, afin de se maintenir éternellement au pouvoir. Elle a fait également état de la situation chaotique que connaît le Burundi, suite à l’entêtement de Pierre Nkurunziza d’exercer un troisième mandat anti-constitutionnel par défi.

Quel rôle peuvent jouer les États-Unis (USA) en faveur de la paix dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) ? Le militant de la diaspora congolaise, Kambale Musavuli décritl’histoire récente de la politique américaine dans la région en mettant l’accent sur ses échecs. Bien qu’il reconnaisse les changements dans l’approche de l’administration Obama, y compris la récente nomination de l’ancien sénateur Russ Feingold en tant qu’envoyé spécial, Musavuli donne l’impression aux lecteurs que rien n’a fondamentalement changé. Je suis en désaccord. Quelque chose de fondamentalachangé dans la gestion de la crise des grands lacs par les États-Unis au cours des deux dernières années. Ce changement a commencé quand les Etats-Unis ont pris au sérieux les allégations formulées dans le rapport de 2012 du groupe d'experts des Nations Unies sur la RDCqui a clairement démontré l’importance du rôle de Kigali dans le soutien au mouvement rebelle M23. Tout d’abord, les États-Unis ont

Matière premier du continent Afrique : Dans une certaine mesure, elle contribue à la compréhension des trajectoires chaotiques des États tels la R. D. Congo ou la République centrafricaine, où les groupes armés sont financés par les trafics d'or et surtout de diamants. Elle pourrait même aider à expliquer, en partie, la dynamique de la Russie, par ailleurs engagée actuellement dans un bras de fer sur fond de soupçon de corruption, avec la Biélorussie autour de Uralkali, le numéro un mondial de la potasse. Toutefois, cette dimension des ressources naturelles n'est pas déterminante. De plus, érigée en fatalité, elle devient contreproductive, car d'une part, elle minore la place stratégique des matières premières, notamment minérales, dans la constitution et le maintien de toute économie moderne.

Aujourd' hui les africains sont des pauvres jusqu' en quatre vingt %. Plus fondamentalement, contrairement à l'argument de la dématérialisation des économies les frontières technologiques et industrielles actuellement objet de toutes les attentions des Grandes puissances (énergie verte aéronautique, satellites, télémédecine, électronique avancée, drones, véhicules électriques et hybrides, scanner, radar, laser, téléphones portables et ordinateurs portables, écrans plats...), dépendent de la disponibilité d'une série de matériaux stratégiques parmi les plus rares: antimoine, béryllium, cobalt, gallium, germanium, graphite, indium, magnésium, platinoïdes, (métaux du groupe platine), niobium, terres rares (plus de quinze substances), tantale, tungstène. Par conséquent, les minéroconflits observés à travers le monde, notamment à Marikana en Afrique du sud, ne traduisent pas une "malédiction des ressources minérales" mais plutôt la conjugaison d'une configurat

Afrique Nos Amis Dictateurs : L' Afrique offre aujourd'hui l'image d'un continent ravagé par des conflits que l'on a vite fait de qualifier d'ethniques. Qu'il s'agisse du Liberia, de la Sierra Leone, de la Côte d'Ivoire, du Rwanda, de la République démocratique du Congo ou du Darfour, à propos duquel on parle même de génocide, l'ethnicité est tenue pour principale responsable de conflits qui, bien souvent, débordent le cadre national stricto sensu pour s'élargir à de vastes espaces régionaux. Mais ces conflits, meurtriers et déstabilisants, se réduisent-ils à leur dimension ethnique apparente ?

Crise politique en Afrique aujourd' hui, se trouve à un tournant. Ce tournant, sur le plan historique, n’est autre chose que la fin de l’impérialisme. La crise de la pensée occidentale est identique à la fin de l’impérialisme. » Michel Foucault (1) L’intronisation du nouveau président et gouvernement "socialistes" ne laisse aucun doute quant à la continuité de la politique étrangère de leurs prédécesseurs : alignement au millimètre près sur la "politique atlantiste" et totale servitude aux intérêts de l’Empire américain. Tout particulièrement, au Moyen-Orient : soutien aveugle aux gérontocratiques absolutismes des pétromonarchies et aux dérives suicidaires de l’extrémisme sioniste. En Amérique Latine : hostilité permanente à l’encontre des pays revendiquant indépendance économique et respect de leur souveraineté nationale ( Cuba, Bolivie, Equateur, Venezuela). Avec appui indéfectible aux ploutocraties, travesties en ’démocraties électorales’, régies par des