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Affichage des articles du septembre 1, 2015

« Blocage du processus de la démocratisation en rdcongo lors de la transition mobutienne (causes et effets) »

" Blocage du processus de la démocratisation en rdcongo lors de la transition mobutienne (causes et effets) . LE GOUVERNEMENT DICTATORIALE Après l'échec d'un gouvernement de coalition, Mobutu prend le pouvoir fin 1965 et, ayant déposé Kasavubu, se proclame président. En 1966, il instaure un régime autoritaire de type présidentiel, s'appuyant sur un parti unique, le Mouvement populaire de la révolution (MPR), entériné par une nouvelle Constitution l'année suivante. Les mines exploitées par des sociétés étrangères sont nationalisées. En 1970, MOBUTU, élu pour un mandat présidentiel de sept ans, lance un vaste programme d'africanisation et de « retour à l'authenticité », à l'origine d'un conflit avec l'Église catholique, opposée à la déchristianisation des prénoms pour une reprise des prénoms traditionnels. En 1971, MOBUTU décide de changer le nom du pays, qui devient le Zaïre, le nom du fleuve Congo, également Zaïre, celui des villes et du lac Al

« Elections des gouverneurs : la bataille pour le contrôle de l’Ituri est déclarée »

" Au lendemain du démembrement de l’ex Province Orientale, nombreux sont des politiciens, fils des terroirs, qui ont exhumé le rêve de briguer la direction de nouvelles provinces, ex districts. En Ituri particulièrement, certains politiciens dauphins ont carrément lâché leurs parrains. Il s’agit par exemple du député national PPRD Raymond Tshedya Pataye. Ce dernier, plusieurs fois ministre tout puissant de l’ancien gouverneur de la province orientale Médard Autsayi, a étalé au grand jour son ambition d’affronter son ancien patron. Pourtant, tous deux sontcadres du PPRD, le parti présidentiel. Il semble que cela ne s’est passé sans profondes cicatrices. Toujours au sein du PPRD, le député national Abdallah Pene Mbaka, un autre ancien conseiller politique de l’ancien gouverneur Médard Autsayi, a à son tour, juré de barrer la route au vieux Médard Autsayi pour briguer le gouvernorat de la Province de l’Ituri. Abdallah Pene Mbaka lui serait dopé par un soutien politique du président

« Le système de l'Organisation Internationale du Travail, seule réelle protection internationale des peuples autochtones. »

" Le système de l'Organisation Internationale du Travail, seule réelle protection internationale des peuples autochtones. Un bref historique de cette organisation et de ces conventions est nécessaire pour permettre une meilleure compréhension du sujet. L'organisation Internationale du Travail, fondée en 1919 : « a pour vocation de promouvoir la justice sociale et les droits internationalement reconnus de la personne humaine et du travail. Elle remplit ainsi sa fonction première qui consiste à oeuvrer en faveur de la paix sociale, condition essentielle à la prospérité. Une des priorités actuelles de l'OIT est de favoriser la création d'emplois décents et l'émergence d'un contexte économique et de conditions de travail permettant aux travailleurs et aux chefs d'entreprise de participer aux efforts en vue de la paix durable, la prospérité et le progrès social. » Une particularité de l'OIT, en tant qu'Organisation Internationale est sa structure tri

« Ban Ki-moon appelle les parlementaires du monde entier à mettre en œuvre le nouveau programme de développement »

" fortement dans la mise en œuvre du nouveau programme de développement durable. » Nous sommes mis au défi de renforcer notre détermination collective à promouvoir la paix, la sécurité, le développement durable et les droits humains à travers le monde «, a déclaré M. Ban, rappelant aux Présidents de Parlement que, plus tôt ce mois-ci, les Etats membres de l'ONU ont fait un pas dans cette direction en se mettant d'accord sur le contenu du futur programme de développement pour les 15 prochaines années. Convoquée tous les cinq ans par l'Union interparlementaire )UIP(, en coopération avec les Nations Unies, cette nouvelle édition de la Conférence mondiale des Présidents de Parlement se déroule du 31 août au 2 septembre 2015 à New York. Outre M. Ban, le Président de l'UIP, Saber Chowdhury, le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Sam Kutesa, et l'Envoyé spécial de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture ) U

« Le pouvoir discrétionnaire du Procureur de la Cour pénale internationale »

" Le travail du Procureur a « sans aucun doute un effet politique et nous le voyons tous les jours. Et là, le nouveau Procureur va devoir trouver le juste équilibre ». Les propos tenus par M. Christian WENAWESER, président sortant de l'assemblée des Etats parties au Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale illustrent les liens étroits qu'entretiennent la justice pénale internationale et le politique, et plus particulièrement, la relation qui lie le Procureur de la Cour pénale internationale aux acteurs internationaux traditionnels que sont les Etats et les organisations internationales. Dans ce discours, tenu à l'occasion de l'élection de Mme Fatou BENSOUDA pour succéder au Procureur Luis MORENO OCAMPO, le président de l'assemblée des Etats parties évoque les effets politiques possibles des décisions du Procureur sans induire pour autant que ses décisions sont déterminées par des considérations d'ordre politique. La politisation possible des

« Les candidats favoris au poste du gouverneur de l’Ituri »

" Après le démembrement de la province Orientale et l’établissement de la province de l’Ituri, l’heure est à la course pour l’occupation du poste de gouverneur de Province. A Bunia, les spéculations vont bon train. Les Etats-majors des partis politiques peaufinent des stratégies pour positionner leurs membres. Les associations culturelles, la Société Civile, les églises et même des ONG locales multiplient des déclarations pour inviter la classe politique au sens de responsabilité face aux enjeux de la désignation du Gouverneur de cette nouvelle Province. Des portraits robots du futur gouverneur de Province sont même tracés. Des tous ces portraits robots, il se dégage, certaines constances. L’Ituri attend un gouverneur rassembleur, intègre, sans antécédents dans les conflits ethniques, plein d’initiatives pour le développement et non mêlé dans le détournement des biens publics. Dans des salons politiques, les églises, les marchés, les lieux de service, la question est la même : qu

« Lendu et d'autres groupe éthnique del'ancienne population du Rauyome de Nubie »

" Au début dela création de cette rauyome , Il y a peu de documentation sur l'histoire de la population de cette région, avant le début de la domination turco- égyptienne sur au début de xe siècle et son extension vers le sud dans le courant du XIX e siècle . Avant cette domination, les informations étaient largement basées sur l'histoire orale. Selon ces traditions, les peuples du rauyome sont composée des nilotiques dont , Dinkas, Nuers, Shilluks, et d'autres tribus dela population parlant une langue nilo-sahariennes , dont les Ngbandi, Ngbaka, Mamvu, Lendu, Logo, Moru-Mangbetu , Lugbara, Avukaya , Bari ,etc... , s'installèrent dans le Rauyome de Nubie aux alentours du X e siècle, précisément dans la région du Haut Nil , assimilant des populations antérieures omotiques, de langues afro-asiatiques . Pendant la période du XVe siècle au XIXe siècle, les migrations tribales, en grande partie venant de la région de Bahr el Ghazal, et dues à la désertification progre