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Affichage des articles du février 9, 2016

RDC CENI EXIGENCE DU CALENDRIER ÉLECTORALE PAR DES 33 ONG QUAND LA SOCIENNE ? : Trente-trois ONG de défense des droits de l’homme est montée au créneau au cours d’un point de presse, animé le mardi 2 février dernier à Kinshasa, pour se prononcer sur le processus électoral en cours en RDC. A ce propos, cette frange de la société civile a affirmé s’inquiéter de ce que son coordonnateur a qualifié d’enlisement du processus électoral. Enlisement qui, selon lui, est entretenu par le Gouvernement en connivence avec les dirigeants de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). On aura tout vu et entendu en République Démocratique du Congo. Quand le contexte politique avec, à la clé, le processus électoral exige une certaine subtilité, les acteurs politiques se prononcent en fonction des intérêts qu’ils représentent. Lesquels sont assez souvent ceux des maîtres à penser qui les tiennent du bout de nez. Il semble que cette attitude, propre aux politiques, fait désormais le propre de certaines organisations de la société civile qui, par essence, sont réputées neutres. Le groupe de 33 estime que le pouvoir de Kinshasa et la Ceni sont en train de mettre en place une stratégie qui vise à flouer l’opinion en lui présentant des activités liées à la révision du fichier électoral, alors que celles-ci ne rentrent dans aucun chronogramme en rapport avec le processus électoral. Ce, avant d’exiger que la Centrale électoral publie, en toute indépendance, un calendrier réaménagé du processus, lequel tiendrait compte de l’impératif des délais constitutionnels. Intervenant au nom de ses paires, Maître George Kapiamba de l’ACAJ (Association pour l’accès à la justice) n’a pas préféré se limiter là. Il s’est étalé également sur les dossiers des organes de télévision Nyota et Mapendo de Lubumbashi ainsi que Canal Congo de Kinshasa. Ce défenseur des droits de l’homme a ainsi dénoncé la fermeture des deux chaînes de Lubumbashi qui, selon lui, appartiendraient à l’ex-Gouverneur Moïse Katumbi et le retrait de la fréquence de la chaîne appartenant à l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba. Sans oublier d’inviter le Président Joseph Kabila à libérer tous les prisonniers politiques, comme il l’aurait annoncé dans son discord convoquant le dialogue politique inclusif. Le pourquoi du comment… A y regarder de près, on constate que la coalition de 33 ONG intervient à la suite des points de presse du groupe de sept (frondeurs de la majorité), G7, et de l’UNC (Union pour la nation congolaise) de l’opposant Vital Kamerhe. S’agissant des observations et exigences présentées, on dirait qu’il n’y aurait pas 2 sans trois. Simple coïncidence ou hasard de calendrier ? Les observateurs avertis de la scène congolaise n’en resteront pas là. Pour en avoir le cœur net, ils chercheraient à comprendre le pourquoi du comment, si ce n’est le fait qu’une certaine frange de la société civile congolaise aurait renoncé au principe de la neutralité pour s’aligner dans les logiques politiciennes. Il va sans dire que les animateurs de ces 33 ONG œuvrant sur le territoire national de la RDC sont sans ignorer la pertinence des contraintes qui minent le processus électoral en cours. Alors, le fait qu’ils aient opté pour s’adonner, à cœur joie, à formuler des exigences irréalistes ne laisse pas croire à leur innocence vis-à-vis de ce que d’aucuns ne cessent de dénoncer depuis un certain temps, à savoir : la théorie du chaos qui serait prônée par une certaine frange de la classe politique congolaise. Pire encore, eux qui revendiquent à cor et à cris la qualité de défenseurs des droits de l’homme semblent ne pas en avoir conscience en prêtant le flanc à ceux qui veulent à tout prix mettre le feu aux poudres. Et pourtant, le peuple Congolais serait en train d’attendre de cette coalition, tout comme de toute la société civile, une démarche beaucoup plus conciliatrice. Plutôt que de voir l’opposition et la majorité en désaccord pour un « oui » ou pour un « non », la neutralité de cette force vive de la nation aurait servi à jouer les bons offices en rapprochant les vues pour aboutir à un processus électoral apaisé. De même pour les chaînes de télévision dont il a dénoncé la fermeture, d’une part, et le retrait de la fréquence, d’autre part. Avant de se lancer dans une sorte de spectacle propre aux politiques, la coalition aurait mieux fait de se renseigner sur les dossiers administratifs et techniques de tous ces organes de presse. Il n’y a pas qu’à s’interroger sur les noms des opposants Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba qu’on tente d’y associer, alors que les problèmes se trouveraient ailleurs. Encore qu’on soit prêt à parier que lorsque les hommes politiques, surtout ceux de l’opposition, sont cités dans un dossier administratif, judiciaire ou fiscal, le raccourci serait de politiser tout. C’est le cas de certains acteurs dont des manquements au droit commun ont amenés en prison mais que les ONG se fourvoient en les qualifiant de prisonniers politiques.

L’Afrique du démain, ne peut changer sans un Congo Nouveau / DECLARATION POLITIQUE DE LA DC – LANCEMENT DE LA CAMPAGNE POLITIQUE « CONGO DESIR » – PARIS, 18/08/2015. l’Église catholique dénonce la désignation du nouveau président de la CENI/AFP 23 octobre 2015 10:23 L'abbé Léonard Santedi, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). RDC: l’Église catholique dénonce la désignation du nouveau chef de la commission électorale(AFP 22/10/15) L’influente Église catholique a critiqué jeudi le choix du nouveau chef de la commission chargée d’organiser les élections en République démocratique du Congo, à un peu plus d’un an de la prochaine présidentielle. « L’Église catholique n’a pas voulu participer à cette parodie de désignation », a déclaré à l’AFP l’abbé Léonard Santedi, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Le président de la Commission nationale électorale indépendante (Céni) est désigné en RDC, un pays chrét

RDC DIALOGUE MAMA SIDIKOU LE CHEF DELA MONUSCO L' ENCOURAGE : Nommé le 8 octobre 2015 en remplacement de l’Allemand Martin Kobler, il a fallu moins de quatre mois au Nigérien Maman Sidikou pour trouver un compromis avec Kinshasa sur la reprise de la coopération militaire entre les Forces armées congolaises (FARDC) et les Casques bleus, interrompue depuis janvier 2015. « Le protocole d’accord qui vient d’être signé rentre dans le cadre de la redynamisation de la traque des FDLR. Je tiens à saluer le leadership du président de la République dans la signature de ce protocole d’accord. C’est par mon insistance, je l’ai vu à trois reprises. J’ai dit au président aidez-moi avec ça j’ai un mandat avec les Nations unies. Faisons-le pour le bien du peuple congolais ». Donc, c’est à ma demande insistante que ce protocole a été signé », a expliqué le chef de la Monusco. Maman Sidikou, qui soutient l’idée du dialogue, encourage la Majorité et l’Opposition à préserver la paix dans le pays. C’est par une demande insistante auprès du chef de l’Etat que le nouveau représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC a obtenu la reprise de la coopération militaire entre les FARDC et les casques bleus. Un résultat à prendre à sa juste valeur quand on sait que dans les marécages politiques congolais, les bonnes nouvelles sont rares. Pourvu que ça dure “La meilleure façon de s’assurer qu’on parle le même langage, c’est de planifier ensemble. Je crois que lorsqu’on est dans un pays d’accueil, à son invitation, il y a un minimum de consultation à faire avec les autorités et les populations avant de se mettre à faire des déclarations ». Ces propos du nouveau représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Maman Sidikou, prononcés le samedi 6 janvier dernier au cours d’un déjeuner de presse avec les journalistes congolais et des médias Internationaux, illustrent son état d’esprit et le style qu’il entend imprimer, dans son partenariat avec les autorités de Kinshasa, durant son mandat à la tête de la Monusco (Mission des Nations unies pour la stabilité au Congo). de la Monusco. Il entend capitaliser cette coopération et arriver aux bons résultats dans la neutralisation des forces négatives. « Je suis d’avis qu’en travaillant en synergie, nous pourrons obtenir des avancées remarquables sur ces fronts y compris dans la lutte contre les ADF et les FDLR qui constituent une priorité commune pour la mission et le gouvernement », a-t-il souligné. Conciliant mais ferme Pour rester en bonne intelligence avec les autorités de Kinshasa, le chef de la Monusco n’envisage aucunement se substituer aux institutions de la République. « Je pense que les Nations unies ne sont pas une administration parallèle dans un pays. A mon avis, il faut respecter les institutions du pays d’accueil. Nous avons un arrangement pour faire en sorte que nous travaillons en bonne intelligence en restant chacun dans son rôle », a-t-il dit. Ceci tranche avec ses prédécesseurs dont les relations étaient souvent en dents de scie avec Kinshasa. Toutefois, Maman Sidikou reste ferme quant à la mission de la Monusco en RDC. Il entend sanctionner les Casques bleus qui se compromettront, notamment dans les viols et autres violences faites à la femme. De même, sa conviction est qu’il est de la responsabilité première du gouvernement de la RDC d’assurer la sécurité des Congolais et de leurs biens. La Monusco ne viendra qu’accompagner et appuyer les FARDC dans la neutralisation des forces négatives. Par ailleurs, Maman Sidikou soutient l’idée du dialogue. « Tout Ce que je sais est qu’il y a une demande de dialogue politique qui vient du gouvernement. Personnellement, je soutiens l’initiative du gouvernement. Mais nous parlons d’un dialogue ouvert, inclusif « consensuel et transparent », a-t-il soutenu. Et de manière claire, il précise: « Nous ne serons pas pour la violation des textes fondamentaux, ça c’est évident, c’est la résolution 2211 qui définit comment les élections doivent se faire dans le respect de la Constitution. Tout, le reste est une affaire des congolais. Je pense que s’en mêler est une forme d’orgueil ou de prétention ». S’impliquant dans la recherche du compromis entre les acteurs politique congolais autour du dialogue, Maman Sidiko dit encourager la Majorité et l’Opposition à préserver la paix dans le pays. « Nous encourageons les uns et les autres à préserver la paix pour éviter toute éruption de la violence. Ils doivent essayer de trouver une formule pour arriver à un minimum de consensus sur les aspects techniques clés, par exemple du processus électoral, notamment le lancement de la révision du fichier électoral », a-t-il suggéré. Ban Ki-moon encourage les Congolais à aller au dialogue, mais un dialogue qui doit se tenir dans le respect de la constitution. Le dernier rapport du Secrétaire général de l’Onu sur la RDC a été présenté au Conseil de sécurité jeudi dernier à New York. Les décisions sur ce rapport sont attendues en mars prochain.

Les détails dans le Magazine des Nations unies du dimanche 17 janvier. Fichier électoral, nouveaux majeurs, glissement… des concepts évoqués au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies mercredi dernier à Kinshasa. Le porte-parole intérimaire de la Monusco et directeur de l’information publique de la Monusco, Charles Antoine Bambara, a à ce sujet indiqué la disponibilité de la mission onusienne à soutenir la Ceni. Pour Charles Antoine Bambara, la Monusco n’attend plus que l’état de besoins de la Ceni pour se mettre en action. Un autre volet de l’actualité : au moins 7,5 millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire et de protection en 2016, dont 4,5 millions frappés par une insécurité alimentaire sévère. C’est ce que le Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha) révèle dans son Plan de réponse humanitaire 2016 rendu public le 6 janvier dernier. Décryptage Le Programme alimentaire mondial (PAM)/RDC a présenté jeudi 14 janvier à la press