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Affichage des articles du février 21, 2016

RDC : l'ONU préoquipée par les violences intercommunautaires entre les Hutu, et les Nande dans le Nord-Kivu. Publié, le 8 février 2016 Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme ) HCDH( s'est déclaré lundi alarmé par des informations faisant état d'une escalade des violences intercommunautaires dans les territoires de Lubero et Walikale )province du Nord-Kivu(, dans l'est de la République démocratique du Congo )RDC(. Ces violences auraient au moins 21 morts et 40 blessés et 70 maisons auraient été incendiées au cours du week-end passé.

Le démon du conflit communautaire refait surface à Rutshuru, territoire de la province du Nord-Kivu, avec son lot d’actes d’intolérance et de tuerie gratuite observé ces derniers jours avec beaucoup d’inquiétude par les populations locales. Liguées comme un seul homme pour faire face à ces dérapages qui empoisonnent le climat social, plusieurs personnes éprises de paix et de justice et des organisations citoyennes locales condamnent fermement l’intolérance ethnique qui s’installe progressivement entre les membres des communautés hutu et nande, dans le territoire de Rutshuru. Cette animosité entre les deux les communautés à une fois de plus malheureusement débouché à mort d’homme comme il y a quelques années auparavant. L’intolérance aveugle tant redoutée s’est soldée dans la nuit de dimanche 19 à lundi 20 juillet courant, à la mort de deux personnes et quatre blessés graves parmi les membres de la communauté Nande à Kabati, localité du groupement de Kisigari, dans la chefferie de Bwi

CENI RDC : Corneille Nangaa, Président de la CENI, fait l’objet des critiques les plus acerbes depuis qu’il a posé la grande problématique de l’organisation des élections en cette année 2016. Son seul tort est d’avoir dit à haute voix les vérités que tout le monde susurrait jusque-là au sujet de l’organisation ou pas des élections en 2016. En effet, dans une adresse qu’il a faite le 16 février dernier aux acteurs politiques et de la société civile, le Président de la CENI a fait savoir que le processus électoral est sur un chemin critique et qu’il s’avère impossible d’organiser des élections crédibles dans le délai constitutionnel.

Connaissant les réalités des élections de 2006 et 2011 et au regard de la tension qui couve actuellement, organiser les élections dans ces conditions c’est, comme je l’indique plus haut, préparer le pays à des conflits interminables et aux conséquences qu’on n’a pas à présenter ici. La solution sera politique et non technique A ce stade, la CENI, qui est un organe technique, a exposé ses conclusions après, avoir, quelques mois plus tôt, fait état des écueils pour l’organisation des élections dans les délais requis. Elle avait clairement indiqué que les options à lever pour la poursuite incombe aux politiciens. Et la commission des affaires étrangères du sénat américain avait aussi relevé, la semaine dernière, que la solution pour la relance du processus électoral est d’ordre politique et non technique, ce qui amène à conclure en la nécessité du dialogue dont l’objectif est, justement, l’organisation et la tenue des élections apaisées. Depuis lors, je constate avec regret que l’oppos

Rdc : L’échec cuisant de la journée ville morte du 16 février dernier devrait pourtant ramener les impérialistes à la raison pour leur faire comprendre que les méthodes fortes n’ont plus leur place dans la conscience collective en RDC. Les Congolais connaissent bien le prix de la violence et ne sont plus prêts à se laisser aller dans des schémas qui y conduisent. Comme le Président Joseph Kabila ne cesse de le dire, la RDC est ouverte à tout le monde et il y a de la place pour tout investisseur qui désire s’y installer.

Il ne sert plus à rien, aujourd’hui, de chercher à marcher sur le cadavres des Congolais pour se positionner dans les affaires. Par ailleurs, le devenir de la RDC, comme d’autres nations à travers le monde, ne pourra être que le fruit de la volonté des Congolais et non du diktat d’où que ce soit. On peut en dire autant de la Constitution de la RDC dont le sort dépend aussi de la volonté de ce même peuple et non de qui d’autre que ce soit. Alors que l’UA, l’ONU, l’UE et l’OIF appellent les Congolais au dialogue pour des élections apaisées, Washington se maintient sur sa logique de la subversion et de l’insurrection pour renverser le pouvoir actuel sous prétexte des violations des droits de l’homme qu’il lui attribue, déniant à la justice congolaise le droit de faire dire le droit face à des infractions avérées. Le mardi 16 février 2016, quatre organisations internationales, et non des moindres, ont rappelé aux Congolais « l’importance cruciale que revêtent les élections, dont le dérou