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Affichage des articles du novembre 14, 2016

KINSHASA :Vital Kamerhe vient de sortir de la rencontre avec Kabila. Il n’a pas été bavard devant les rares journalistes présents au Palais de la nation. Il a affirmé que le Président de la République a promis le début de l’application de l’accord politique pour ce lundi avec la nomination du nouveau Premier ministre. Le Président de l’UNC a réaffirmé sa volonté de travailler avec Joseph Kabila pendant la période transitoire. Interrogé sur le fait qu’il devrait être nommé à la tête de l’exécutif, Vital Kamerhe a affirmé que c’était prématuré de le dire et que c’était au chef de l’Etat de nommer. « Il faut préserver l’intérêt de la Nation. Nous allons gérer ensemble pour organiser les élections, » a dit Kamerhe. Joseph Kabila recevra par la suite une délégation de la société civile et le facilitateur du Dialogue Edem Kodjo :

Le Rassemblement persiste: « le 19 décembre 2016 à 23h59, Kabila devra quitter le Palais de la Nation » Dans un communiqué de presse parvenu à Politico.cd, les opposants du Rassemblement réitèrent leur exigence de voir le Président Joseph Kabila quitter le pouvoir à l'issu de son dernier mandat, tout en se facilitant de la visite des membres du Conseil de Sécurité à Kinshasa. Le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange s’exprimera ce mardi 15 novembre 2016 devant les deux chambres du parlement. L’information a été donnée par une source du bureau du Président de l’Assemblée nationale. C’était après la fin de la rencontre avec le bureau politique de la Majorité présidentielle au Palais de la nation. Toujours à la présidence, Joseph Kabila reçoit en ce moment les représentants de la composante opposition ayant participé au Dialogue politique de la Cité de l’Union africaine. En principe, c’est ce lundi que le Président de la république devra nommer un nouveau Premier ministre comme il l’a

SOCIETE CIVILE DU NORD-KIVU COORDINATIONS TERRITORIALES DE BENI ET DE LUBERO ET URBAINES DE BUTEMBO ET DE BENI Contact : (+243) 994 307 066, 994 009 193, 822 079 100 Contact : e-mail : societecivilebutembo@ gmail.com; societecivilebeni@ gmail.com; socivbeni@yahoo.fr; socivlubero01@g mail.com MÉMORANDUM DE LA SOCIÉTÉ CIVILE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DES NATIONS UNIES À L’OCCASION DU PASSAGE DE SA DÉLÉGATION À BENI EN DATE DU 13 NOVEMBRE 2016 Monsieur le Président, C’est avec un grand respect mêlé d’une profonde tristesse que nous osons venir devant votre Haute Autorité pour dénoncer les massacres des populations civiles en Ville et Territoires de Beni et de Lubero, dans République Démocratique du Congo, Etat membre des Nations unies. Avant toutes choses, nous voulons Vous remercier pour les efforts que Vous déployez dans le monde et auprès du Conseil de Sécurité pour que la paix et la sécurité règnent sur la planète et que tous les peuples puissent alors goûter des fruits d’un développement durable. Nous saluons le récent passage à Beni de la délégation composée du Nonce Apostolique en République Démocratique du Congo, S .E. Mgr LUIS MARIANO MONTEMAYOR et de Votre Représentant spécial, Monsieur Maman Sidikou. C’est parce que les populations de l’Est de la République Démocratique du Congo en général et, en particulier, celles des Territoires de Beni et de Lubero et de la Ville de Beni ne bénéficient nullement de ces garanties essentielles d’une vie humaine digne que nous vous adressons le présent mémorandum, structuré autour du contexte, des démarches déjà entreprises et de la demande de Votre implication personnelle. Le Contexte Depuis le 2 octobre 2014, les populations civiles de Beni Ville et Beni Territoire sont soumises à des massacres qui s’assimilent à un véritable génocide, perpétré essentiellementà l’arme blanche (hache, machette, couteaux, etc.) et parfois à l’arme à feu. Des hommes, des femmes et des enfants sont égorgés comme des animaux, des femmes enceintes sont éventrées, des maisons sont incendiées (plus de 1800) y compris les structures sanitaires et scolaires. Ce sont aujourd’hui plus de 1350 personnes qui ont péri dans ces conditions infrahumaines sous le coup d’une violence sauvage et inouïe. D’ailleurs avant tous ces événements tristes, il faut signaler le kidnapping et les enlèvements de plus de 1400 personnes, dont les trois prêtres de la paroisse de Mbau le 19 octobre 2012 et le Docteur Mukongoma et tant d’autres paysans. Les Villes de Beni et de Butembo ainsi que les agglomérations des Territoires de Beni et de Lubero sont aujourd’hui en voie d’être coupées du reste du monde en raison de l’insécurité sur les routes. Les tronçons Butembo-Goma, Beni-Bunia et Kasindi-Beni, en particulier les parties du Parc national des Virunga, sont devenus des mouroirs. Des véhicules (plus de 17) transportant des personnes et des biens y sont incendiés régulièrement. Ces massacres et ces tueries interviennent dans un contexte sous-régional très complexe. En effet, depuis le génocide entre rwandais en 1994, la Communauté Internationale n’est pas parvenue à gérer efficacement les mouvements des populations et des bandes armées qui se sont multipliées à l’Est de la République Démocratique du Congo. Aux FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) et réfugiés rwandais se sont ajoutés des déplacés internes de plus en plus nombreux. Aujourd’hui encore, ce sont les réfugiés rwandais récemment expulsés de la Tanzanie qui viennent gonfler le nombre déjà effroyable des personnes sans abri, sans qu’on sache suivant quelle procédure ils ont acquis la nationalité congolaise. A supposer même qu’ils aient acquis frauduleusementcette nationalité, on peut se demander quel en est l’objectif. Comme si cela ne suffisait pas à rendre le climat explosif, au moment où nous Vous présentons ce mémorandum, ce sont des présumés Sud-soudanais qui arrivent dans la Province du Nord-Kivu. Dans ces vagues successives des réfugiés qui arrivent en RDC, il y a de nombreux anciens militaires soit du Rwanda, soit du Sud-Soudan et peut-être bientôt de l’Ouganda. Sous prétexte qu’il y a, dans la vallée de la Semuliki, des rebelles qui se prépareraient à attaquer son pays, le président ougandais justifierait ainsi l’envoi de ses troupes en RDC. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il ne faudrait pas s’étonner qu’à l’avenir des vagues successives de réfugiés suscitent de nouveaux conflits dans la Sous-région. Dans cette situation humanitaire dramatique, l’exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles et des produits agricoles contribuent à l’accroissementde la criminalité : le commerce du bois et du cacao, l’exploitation des « minerais de sang » de la vallée de la rivière Semuliki, l’appétit des multinationalespour le pétrole ne sont pas pour peu dans cette culture de la mort qui s’installe dans le territoire de Beni.

Par ailleurs, il faut signaler une accélération de l’islamisation dans la région, suite à un certain prosélytisme de certaines troupes onusiennes de la MONUSCO dont, aux yeux de la population, le rôle revêt une ambiguïté face aux tueries qui sévissent à Beni Ville et Beni Territoire. Il n’est pas exclu que certains éléments soient de connivence avec les tueurs. Ce qui explique que plus d’une fois on ait entendu la population réclamer le départ de la MONUSCO. En dépit de la présence massive des Forces Armées de la RDC et de la MONUSCO, sans oublier la Brigade d’Intervention avec sa logistique considérable, malgré le dédoublement du commandement de l’opération « Usalama », la situation est allée de mal à pire et les victimes sont de plus en plus nombreuses. Ce qui est plus choquant, c’est que des nombreux rapports, notamment celui des experts des Nations Unies et celui du Groupe d’Etude sur le Congo (GEC) ont mis en cause des éléments des Forces Armées de la RDC dans ces massacres, alor

Au Nord-Kivu, un membre du M23 a été arrêté à Kasindi, après avoir déserté, le camp d'où il vivait, avec ses d'autres compagnons, du mouvement, dépuis près de trois ans, en Ouganda, le pay voisin dela République Démocratique du Congo :

À partir du Sud-Est du térritoire de Beni en Rdcongo nous appris que, les agens de sécurité congolais on a arrêté monsieur Runiga patron du M23 à Kasindi dans la nuit du Samedi à ce dimanche 13 novembre 2016. Selon nos sources, il serait arrêté à 2 heures locale du matin à la frontière Congolo-Ougandaise. Face cette situation, les membres de la famille CRDH- une ONG de défence des droits del'homme présent aussi, dans la région de Beni, précisent que, l'heure est grave, restons très vigilants : La rébellion du M23 en huit dates Avril 2012: affrontements dans le Nord-Kivu entre l'armée et des soldats ayant appartenu, avant leur intégration, à la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Mai: création du M23, composé des mutins qui exigent de rester dans leur région du Kivu et de garder dans l'armée les grades qu'ils avaient du temps où ils étaient au CNDP. undefined Novembre: les rebelles du M23 prennent Goma, capitale du Nord-Kivu. Un sommet