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Affichage des articles du janvier 26, 2016

RDC HISTOIRE POLITIQUE ET LA GUERRE À L' EST DU PAY DÉPUIS DES ANNÉES JUSQU' EN CE JOURS : En juillet 1999, l’Accord de Lusaka a été signé par les six pays en état de guerre (la République démocratique du Congo, l’Angola, la Namibie, le Zimbabwe, le Rwanda et l’Ouganda) et les groupes rebelles, dans une tentative de mettre fin à la guerre civile. L’Accord de Lusaka prévoyait un cessez-le-feu, le déploiement de soldats du maintien de la paix de l’ONU et le désarmement et le rapatriement de tous les groupes armés étrangers. L’Accord de Lusaka prévoyait également la création du Dialogue inter-congolais pour créer un gouvernement provisoire avant les élections de 2005. Malheureusement, toutes les parties n’ont pas mis en vigueur le traité uniformément. En July 2001, Laurent Kabila a été assassiné pas ses gardes du corps et son fils de 29 ans, Joseph Kabila, lui a succédé. Joseph Kabila a convoqué de nouveau le Plan d’action de Lagos et les factions en guerre se sont rencontrées à Sun City (Afrique du Sud) en 2002. Les pourparlers de paix ont fait face à de nombreux problèmes étant donné que les plus petits groupes se sentaient marginalisés et déclenchaient périodiquement des combats. Finalement, les négociations ont pris fin et Kabila a signé un projet de constitution en mars 2003. Le gouvernement provisoire, dirigé par Kabila et comprenant quatre vice-présidents, trente-six membres du Cabinet, vingt-cinq sous-ministres, une assemblée de 500 membres et 120 sénateurs, a été assermenté en septembre 2003. Bien qu’il y ait officiellement un cessez-le-feu depuis 2003, des combats continuent de manière intermittente sur le terrain. En mars 2004, il y a un coup d’état manqué contre le gouvernement à Kinshasa. Au cours de la guerre, un grand nombre de pays et de sociétés multinationales ont exacerbé le conflit en exploitant les richesses de la RDC pour leur propre profit. Si on analyse les dernières ou premières déclarations du Facilitateur dépêché par l’Union Africaine, la semaine dernière, à Kinshasa, pour consulter les différents acteurs politiques, on arrive à la conclusion selon laquelle, il tente de remettre le processus électoral au centre du débat politique. Edem Kodjo, c’est de lui qu’il s’agit, a manifesté des inquiétudes après avoir suivi l’exposé du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Il y a encore beaucoup de choses à faire pour débloquer le processus électoral. L’Opposition anti-dialogue l’accuse de recourir à la même rhétorique que le pouvoir en place à Kinshasa, pour justifier la nécessité du dialogue. En effet, les anti-dialogue continuent à affirmer que le déblocage du processus électoral peut s’obtenir dans le cadre institutionnel. A la CENI, par exemple, lors d’une Tripartite incluant l’Opposition et la Majorité. Une position que ne partage pas le diplomate togolais. Il estime, par contre, que si on ne dialogue pas au plus vite, il sera difficile de respecter le délai constitutionnel. Faut-il en déduire qu’il défend le pouvoir de Kinshasa, que les opposants accusent d’avoir mis en place et exécuté méthodiquement la stratégie du glissement ? Libre à chacun d’en tirer des leçons. Une chose est, pourtant, vraie. Edem Kodjo, dans l’accomplissement de sa mission, doit se montrer méticuleux. Il n’a pas droit à l’erreur. Surtout, il est appelé à prendre de la hauteur et devrait se placer au dessus de la mêlée. Ses déclarations seront examinées à la loupe. Selon certains éditorialistes, le Facilitateur de l’Union Africaine doit avoir des repères. Le délai constitutionnel en constitue un. S’il faut faire le procès de la CENI, il serait important de savoir fixer les bornes à ne pas dépasser. Une question vient à l’esprit. Le communiqué de Madame Zuma nommant Edem Kodjo comme Facilitateur dans la crise congolaise ou alors l’ordonnance présidentielle instituant le dialogue suffisent pour bouleverser l’ordre institutionnel en RDC ? Tout dépend de quel côté de barrière on se situe. Si l’on en croit une certaine opposition pro-dialogue, un Gouvernement de transition serait nécessaire pour traduire en actes les résolutions qui en résulteront. On a difficile à faire la différence entre les défenseurs du pouvoir et les personnes, qui se réclament de l’opposition politique, alors que les idées développées sont en parfaite harmonie avec la majorité. Difficile, dans ces conditions de démêler le vrai du faux. Comme on peut s’en apercevoir, Edem Kodjo a mis le doigt dans un panier à crabes. Plutôt que de tancer les anti-dialogue, il ferait œuvre utile en invitant aussi les autres à respecter les règles de jeu. Comment, en effet, expliquer, dans un même pays, que des fanatiques exaltés, pro-pouvoir, soient encouragés à manifester librement et que les mêmes avantages soient interdits aux opposants ? Il y a aussi un autre phénomène qui ne contribue pas à détendre l’atmosphère politique en RDC. Le dédoublement des partis politiques en allant à plus de quatres-cents serait il la cause ?

La République démocratique du Congo (RDC) est située au centre de l’Afrique et partage ses frontières avec neuf autres pays : la République du Congo, la République centrafricaine, le Soudan, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, la Zambie et l’Angola. L’abondance des ressources naturelles de la RDC, dont les diamants, l’or, le coltan, le cobalt, le cuivre et le bois d’œuvre, a contribué à une histoire de colonisation, d’exploitation et de violence qui ont conduit à un des conflits les plus désastreux de l’histoire contemporaine de l’Afrique. Le roi Léopold II de Belgique a entrepris la colonisation de la RDC en 1878 et a établi l’État libre du Congo. Léopold a utilisé le travail forcé des Congolais pour exploiter l’ivoire et le caoutchouc, accumulant ainsi une vaste fortune. On estime que dix millions de personnes ont été tuées dans ces camps de travail. Ce n’est qu’en 1960 que la RDC a obtenu son indépendance. Joseph Kasavubu fut le premier président élu de la RDC. Il etait d