RDCONGO POLITIQUE CLIMAT POLiTIQUE AUJOURD'HUI AVANT LE FUTURE DIALOGUE VERS UNE TRANSITON ? : Tout savoir sur le nouveau dialogue entre le président Joséph Kabila et l’opposition. À moin d'une année de la présidentielle, le débat sur la réforme de la Constitution se résume à une seule question : Joseph Kabila pourra-t-il briguer un troisième mandat ? À la division de la classe politique en Rdc, le silence dépuis long temp du président sortant peut favoriser le glissement des des éléctions ? Sélon les analyses politique, kabila pourait. Pour qui circule de jour sur le boulevard du 30-Juin, ruban triomphal de deux fois quatre voies où se croisent SUV dernier cri et autobus urbains flambant neufs importés d’Égypte, l’avenir paraît radieux. Pour qui se perd la nuit tombée dans les embouteillages de la Chine populaire, où les minicars hors d’âge bondés d’humanité s’engluent dans des hordes de piétons trompe-la-mort le long de l’axe menant à l’aéroport de Ndjili, le présent a les couleurs de la souffrance. À l’en croire, il était devenu nécessaire que l’opposition et le pouvoir se retrouvent pour tenter de décrisper le climat politique en RDC. D’autant que le pays s’apprête à passer de 11 à 26 provinces et à organiser, cette même année, des élections locales, réputées complexes, et dont la tenue risque de retarder la présidentielle, selon l’opposition. Que faire ? Joseph Kabila a tranché : convoquer un nouveau dialogue. Certains opposants qui avaient boycotté les « concertations nationales », le réclamaient depuis près de deux ans. Trois camps se dégagent désormais. D’un côté, ceux qui sont favorables au dialogue, avec l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de l’opposant historique Étienne Tshisekedi. De l’autre, ceux qui y sont opposés, avec les Forces sociales et politiques, regroupement formé autour de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerheet du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba. Et au milieu, les indécis, avec la plateforme « Opposition républicaine » de Léon Kengo wa Dondo, qui participe déjà au gouvernement. Quels sont les arguments des uns et des autres ? De fait, le « cas Kabila » n’a été évoqué lors de ces assises. Et même au sein de la coalition au pouvoir, la question dérange. « Les concertations ont abordé tous les sujets, sauf celui du chef de l’État », tonne Tryphon Kin-Kiey Mulumba, ministre en charge des Relations avec le Parlement et membre du bureau politique de la Majorité présidentielle. « Des opposants une fois nommés ministres ont été expulsés de leurs partis », ajoute-t-il, pour démontrer « l’échec des concertations nationales ». Depuis la défaite des rebelles du M23 dans l’Est il y a un an, la situation sécuritaire s’est elle aussi globalement améliorée. Même si les sécessionnistes du chef "Gédéon" Kyungu Mutanga poursuivent leurs exactions dans le triangle de la mort de l’Est katangais et que les rebelles rwandais et ougandais sévissent toujours dans les deux Kivus, le nombre, le pouvoir d’attraction et la capacité de nuisance des milices prédatrices se sont singulièrement réduits, à mesure que s’accroît le niveau opérationnel des forces armées nationales. D’un côté, les résultats macroéconomiques affichés par la RDC ont rarement été aussi prometteurs : un taux de croissance de 7 % à 8 %, une inflation maîtrisée, des salaires régulièrement payés et bancarisés pour les fonctionnaires et les militaires, des grands travaux d’infrastructure et des projets agro-industriels à foison, une monnaie stable, des centaines d’écoles et de centres de santé en chantier et un impressionnant plan de réforme globale de la gouvernance issu de l’accord-cadre pour la paix de 2013, dont les engagements ont, en théorie, valeur impérative. Entre espoir et misère, ainsi vit Kinshasa, cette capitale-Moloch qui engloutit les hommes et les richesses d’un pays-continent dont elle concentre un septième de la population – soit dix millions d’habitants – sans rien lui rendre en retour. Pour les hommes de pouvoir, tenir Kinshasa suffit, mais jamais cette préhension n’aura paru aussi contrastée qu’en ce mois d’octobre 2014, à deux ans tout juste de la prochaine élection présidentielle. Moins de deux ans après les "concertations nationales", le président congolais, Joseph Kabila, se dit ouvert à un nouveau dialogue avec l'opposition. Testez notre application pour faire le point sur les positions et les revendications des diverses formations de l'opposition congolaise. En l’état actuel de la Constitution congolaise, Joseph Kabila – élu en 2006 et réélu en 2011 – ne peut pas briguer un nouveau mandat en 2016. Plus l’échéance approche, plus le climat politique devient délétère à Kinshasa. Bien qu’ayant abouti à un gouvernement dit de « cohésion nationale », les « concertations nationales », organisées début septembre 2013 entre les représentants de la majorité, d’une frange de partis d’opposition et de la société civile, n’ont pas permis d’apaiser les esprits.

historique de la Conférence Nationale Souveraine
De l'ouverture le 07 août 1991 à la clôture le 06 décembre 1992
A.M. Kabambi.(Extrait du mensuel de l'Union de la Diaspora Congolaise, La RENAISSANCE N°
21 du 31 octobre 1998, édité à Montréal, Canada)
La Conférence Nationale Souveraine(CNS) est devenue une référence incontournable dans la politique intérieure congolaise. L'ennui, ce que l'opposition s'en sert pour légitimer ses actions, et le pouvoir de Kabila, rejette en bloc ses résolutions les qualifiant des constructions héritées de la dictature mobutiste.
Face à cette controverse, je me propose d'en faire un rapide survol historique afin de situer clairement son action.
Les grands bouleversements de la politique internationale dès la fin 1989 avec le démantèlement du communisme en URSS, l'effondrement du mur de Berlin, la chute de Ceasescu en Roumanie, marquent la fin de la guerre froide et contraignent le président Mobutu qui sent venir la contestation dans son pays, à lancer le 14 janvier 1990 l'idée des consultations populaires au cours desquelles le peuple exprime ses doléances. A l'issue
de celles-ci se forme progressivement le projet de la Conférence nationale dont la mission est de contribuer à la recherche des solutions susceptibles d'améliorer le fonctionnement des institutions nationales.
Cette Conférence nationale s'ouvre le 7 août 1991 au Palais du Peuple à Kinshasa. C'est le Premier ministre Mulumba Lukoji qui préside la séance d'ouverture, en l'absence injustifiée du chef de l'Etat. Dans son discours, il dresse un bilan négatif de trente une années d'indépendance, particulièrement sur le plan socio-économique. Après cette ouverture, l'opposition remarque la présence massive et injustifiée des inconditionnels du Mouvement Populaire de la Révolution(MPR) qui siègent en tant que “invités du gouvernement”.
Difficile climat politique au pays
Vers la mi-août, on assiste au pays et particulièrement à Kinshasa, a un regain d'insécurité et de violence, on parle des opérations de “hiboux ”, il s'agit de raids nocturnes, opérés à bord de véhicules de marque Mitsubishi Pajero non immatriculés, avec des hommes armés, parfois masqués, procédant à des enlèvements, intimidations, mauvais traitements...
Qui sont en fait, ces hiboux ?
Un résumé d'un rapport publié par la ligue de droits de l'homme à Kinshasa le 22 septembre révèle que 32 instructeurs Sud-africains auraient entraîné une centaine de soldats zaïrois aux techniques de type non - conventionnel ; guérilla urbaine, sabotage, emploi de mines, enlèvements, assassinats, répression, etc.
L'instruction des soldats, issus dans leur quasi - totalité de l'ethnie Ngbandi, a débuté en mars à la base de Kitona, dans le Bas-Zaïre, et s'est achevée le 25 août par une remise de brevets. Les instructeurs Sud-africains, tous de race blanche, sont aussitôt retournés à Pretoria.
D'autre part, suite à la baisse du pouvoir d'achat et au non-paiement de leurs soldes, le lundi 23 septembre 1991, les parachutistes des Forces armées zaïroises cantonnés au camp CETA, s'emparent de l'aéroport international de N'djili, ils pillent, incendient et saccagent ses différents bâtiments. Le signal est ainsi donné pour un pillage systématique dans la ville, pendant deux jours, les militaires d'autres camps se dispersent dans Kinshasa où ils pillent, dévastent aussi bien les domiciles privés que les équipements industriels et collectifs. Dans ces désordres, on déplore des blessés, des victimes de viol, mais aussi une
centaine de perte en vies humaines.
Le mardi 24 à minuit, le président Mobutu s'adresse à la nation, dans son message, il s'inquiète de la destruction des infrastructures économico-industrielles de la ville de Kinshasa qui n'a plus après le pillage de stocks en produits pharmaceutiques, denrées alimentaires, fournitures scolaires. Il demande aux militaires de cesser le pillage, de
retourner dans leurs camps. Il leur garantit d'avance l'impunité en leur accordant son pardon “paternel” et présidentiel. Dans son message, il annonce également l'intervention des militaires français et belges qui viennent assurer la protection de leurs ressortissants.
Le conseil des ministres du 25 septembre, présidé par le chef de l'Etat à Nsele décrète le couvre-feu à Kinshasa de 20 h. à 5 h. du matin. Au lieu de rassurer, cette mesure facilitera dans les rues désertes, des bandes armées à s'attaquer à certaines habitations privées pour y voler.
M. Tshisekedi nommé Premier ministre.C'est dans ce climat de tension, de panique et de peur alors que les travaux de la Conférence Nationale stagnent, que le président Mobutu après une réunion de concertation au Palais de Marbre à Kinshasa avec les représentants de l'Union Sacrée ou coalition des forces politiques de l'opposition, signe le 30 septembre, au terme d'une troisième journée de concertation, l'ordonnance portant nomination de M. Etienne Tshisekedi au poste de Premier ministre. Cette nomination donne espoir au peuple congolais qui demeure

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