13 morts sont enregistrées après une attaque meurtrière des ADF dans la nuit du samedi 20 octobre 2018, à l'est de Beni-Ville, en Rép Dém du Congo

Bilan Officiel, 13 personnes dont 11 civiles et 2 militaires. 4 personnes enlevées mais une Maman vien d'échapper entre les mais des ces égorgeurs. Source: Bourgmestre de la Commune-Ruwenzori !

Des tirs à l’arme lourde et légère étaient entendus la nuit aux alentours de 19h dans le quartier Boikene au nord-est de la ville.

Selon des sources sécuritaires, l'armée fait face à une attaque des présumés combattants ADF dans  la commune Ruwenzori.

« Cette situation nous inquiète. Ça montre que la population de Beni est abandonnée par la communauté internationale et par le gouvernement congolais. Récemment la MONUSCO a dit qu'elle va mettre les couloirs de sécurité mais rien n’est fait », a ajouté Kizito.

Il interpelle une fois de plus les autorités sur leur responsabilité.

« Les FARDC nous ont promis de faire face à ces égorgeurs mais voilà encore la situation est devenue catastrophique. Nous avons donné des propositions aux députés, au Gouverneur et même au Chef d'État-Major des FARDC.  Qu'ils appliquent ces propositions », a encore dit Kizito.


Au derniere nouvelle, un homme, de quarantaine révolue, explique ce qu’il a vécu.

« C'était aux environs de 18 heures. Moi j'ai fui. Ils tiraient sur moi mais j'ai quand même fui et aucune balle ne m'a atteint. Mon épouse aussi s'est échappée. Seule notre fillette de six ans a été enlevée ».

Il n’a pas non plus les traces d’autres membres de sa famille.

« Ils ont emmené mon oncle paternel, son épouse et ses cinq enfants. Ils ont également emmené mon voisin avec ses deux garçons. Son épouse a réussi à s'échapper. Je ne sais pas où est ce qu'ils ont été emmenés et quel est leur sort ».

Selon son récit, les assaillants étaient jeunes et parlaient une langue qui lui est inconnue.

« Leurs habits ressemblaient à ceux des militaires. Ils étaient très jeunes, comme des enfants qui portaient des armes. Je n’ai pas reconnu la langue qu’ils utilisaient pour communiquer. C’était un peu comme celle qui est parlée en Ouganda ».

Le regard perdu, devant sa porte, cet homme ne sait plus à qui se confier.

« Nous ne savons plus quoi dire. Nous avons plusieurs militaires ici. Ca fait longtemps que ces bandits sont actifs ici, mais il n’y a eu aucune intervention ».

Les forces de l’ordre et de sécurité ont tiré dimanche 21 Octobre pour disperser des centaines de manifestants qui dénonçaient les tueries d'au moins 12 civils lors d'une attaque attribuée aux combattants des Forces démocratiques alliées (ADF) dans le Nord - Est de la ville de Beni (Nord - Kivu).

Une soirée sanglante

La ville de Beni dans le Nord de la province du Nord - Kivu, a de nouveau été ensanglantée. Vers 19h, l'armée s'est affrontée avec les présumés combattants ADF dans la commune de Rwenzori  (nord-est de la ville), vidée de la majorité de ses habitants depuis plusieurs semaines.

Le bilan des affrontements qui ont duré plusieurs heures entre belligérants n'est pas encore définitif. Mais  dans leur retranchement, les combattants s'en sont pris aux civils, selon plusieurs témoignages.

Au moins 13 personnes dont un militaire ont été tuées par arme blanche ou balle, selon le bourgmestre de  la commune de Ruwenzori Alois Mbwarara joint par ACTUALITE.CD

Jusqu'à 10h, heure locale, plusieurs corps de victimes gisaient encore par terre.

Tollé dans la ville

 Au lever du soleil , des centaines de protestataires essentiellement des jeunes ont investi les rues de la ville, transportant dans la foulée, le corps d'un civil tué par balle samedi soir par les rebelles, a constaté le correspondant d'ACTUALITE. CD dans la région.

Ces jeunes ont barricadé la principale artère de la ville, brulé des pneus et se sont s'attaqués aux preneurs de vue.  Venue essentiellement de la commune de Ruwenzori, la marrée humaine en colère a afflué vers la mairie de Beni, dénonçant ces nouvelles tueries, près d'un mois après celles du 22 septembre.  Une vingtaine de civils avaient été tués.

Pour repousser les manifestants qui devenaient de plus en plus nombreux devant la mairie, policiers et soldats ont tiré et utilisé les gaz lacrymogènes pour repousser les protestataires.

Suite aux incursions répétitives des présumés rebelles ougandais des ADF, la commune de Ruwenzori s’est déjà vidée de trois quart de sa population.

Les quartiers Ngadi, Boikene, Nzuma, Paida et une partie de Kasabinyole ont été  abandonnés par la population. Seul le quartier Mabakanga situé près du centre-ville reste habité.

Sans revendications claires ni commandement connu, l'ADF demeure une nébuleuse qui ensanglante Beni depuis 2014.  Les victimes se comptent par centaines dans la région.


Pour sa part : Le parlement d'enfants beni coordination du grand nord Kivu,condamne avec énergie ces actes de barbaries commis par ces ennemis de la paix dans le seul but de déstabiliser la ville de beni et ses environs, c'est avec larmes aux yeux et une profonde douleure que nous venons d'apprendre la mort d'un enfant du cs le pacifique de boikene victime de l'attaque des présumés adf la nuit de ce samedi 20/102018, ces ennemis de la paix ne cessent de nous endeuillés chaque jours en nous arrachants nos proches, parents, frères et soeurs.

Tout en saluant les efforts qui sont fournis par notre armée enfin mettre hors état de nuire ces ennemis, nous lassons notre nième cris appel à la communauté internationale qui jusque là semble négligé la situation de beni de nous venir en aide pour que cette partie du pays retrouve la paix et permettre aux parents d'exercer librement leurs activités et aux enfants de jouir de tous leurs droits qui les sont garanti par différents texts nationaux qu'internationaux.

Marchant selon le principe la vie de l'homme est sacrée, nous fistigons ce comportement de non assistance depuis plus de 4 ans,subissant ainsi,une forme de terrorisme qui aujourd'hui prive tous les enfants de cette partie leurs droits lié à l'éducation et un épanouissement harmonieux dans un environnement sein. abandonné a la merci de l'ennemie pendant toutes ces années,Nous disons oui a la paix et stop a la guerre.

Pour le *parlement* d'enfants Beni *Daddy* Azor nyamusisi Enc.principal.


Actualité c'est aussi à Kasindi le calme est revenu au poste frontalier de Kasindi, secteur Ruwenzori, dans le territoire de BENI(Nord-Kivu). Les activités qui étaient momentanément paralysées, ont repris à la normale.

Cette normalisation est intervenue quelques heures après l’arrestation de 6 personnes de morphologie rwandaise à la frontière congolo-ougandaise,dans la journée de ce samedi 20 octobre 2018. Il s’agissait essentiellement des femmes et enfants, munis des cartes d’identité congololaise venant de Masisi se dirigeant vers Beni. La police et l’armée sont intervenues en tirant des coups de feu en l’air pour disperser les manifestants en colère. Lors de ces échauffourées, trois civils ont été blessés et plusieurs dégâts matériels enregistrés. Cette situation a momentanément créé la psychose dans le chef de la population. Certaines sources contactées à ce sujet, ont laissé entendre que ces personnes seraient entre les mains des services de sécurité.

COMMUNIQUÉ DU PRÉSIDENT NATIONAL DE LA COFEDEC

Pour la paix et la sécurité de mon peuple, je ne me tairai point.
Quoique :je viens de ressusciter de la mort, je pense qu'un bon berger est celui qui ne craint pas de donner sa vie pour son peuple.

Ce qui se passe à BENI,s'est déjà passé à LUBERO, MASISI, et à RUTSHURU.
Le sang du peuple NANDE a donc trop coulé,et ceci doit  nous pousser à beaucoup plus de courages et nous encourager à banir la peur.
Nous connaissons tous d'où viennent les egorgeurs et quels sont leurs objectifs (occuper  nos terres ), ainsi ,nous devons nous oganiser et nous préparer à nous défendre contre leurs attaques,car, ils peuvent tuer 1000 ou 10.000 personnes parmi nous, mais, ils ne peuvent pas nous exterminer tous.

J'en appelle donc à la population de BÉNI de ne pas tendre un autre joue aux Génocidaires  en abandonnant les terres de nos encêtres entre leurs mains ,mais ,ils doivent se défendre, car ce n'est qu'à cette seule manière que les Génocide cessera contre nous et que les Génocidaires  fuiront loin de nos terres.
Je rejete donc tout idée de négociation avec ces Génocidaires, et demande à la Monusco de devenir une véritable force de maintien de la paix et de la sécurité au lieu de continuer à se comporter en touriste.

Nili Musindi, je fais donc appel à tous les groupes de pression ,qu'ils soient en RDC ou  à l'étranger, de s'impliquer davantage pour que les grandes puissances prennent enfin des bonnes décisions contre ceux qui tirent des ficelles sur le sang de la population.

Enfin, j'en appelle au président Rwandais PAUL KAGAME  de cesser d'encourager et de faciliter l'exode des réfugiés Rwandais vénus de kaguera, vers BENI-LUBERO,mais,de privilégier l'harmonie entre le MUNANDE et le MUNYARWANDA,car le MUNANDE ne cédera aucune partie de sa terre à ce peuple Rwandais en exode en RDC.          
         
                           Fait en Inde le samedi 20 octobre  2018
                           HonTSHIPASA VANGI SIVAVI VENANT
                                   Député National élu de Lubéro



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