Rdc : vers un climat des tensions au sein de classe politique avant la tenue du dialogue nationale : cause, un président d'un parti politique démande à ses millitans de descendre dans la rue du 30 juin à Kinshasa le 24 avril 2016. Donc on risque de vivre encore le même mouvement des protestations dela part de quelques opposants. Soulignons ici bas que, Le 19 janvier 2015 à Kinshasa, des chefs de partis politiques de l’opposition, dont Franck Diongo et Vital Kamerhe, projetant une marche pacifique pour protester contre l’adoption de la loi, indiquent qu’ils ont été «séquestrés par la police nationale» dans les sièges de leurs partis et ensuite libérés vers 15h30. Jean-Claude Muyambo est lui aussi séquestré au siège de l’ UNC, où il avait passé la nuit par précaution après avoir rencontré Vital Kamerhe. Des manifestations prennent place à Ndjili près de l’ aéroport, à Kalamu et autour de l’ université de Kinshasa. Des voitures et des bus sont incendiés et certains participants se mettent à piller des magasins. Des policiers tirent sur des étudiants manifestant près de l’université. À Goma, les manifestations ont été dispersées par la police à coups de gaz lacrymogène. Il y aurait eu plusieurs arrestations et des tirs ont été entendus. Trois manifestants ont trouvé la mort. À Lubumbashi, les policiers et les militaires sont déployées dans des quartiers pour dissuader les manifestations. Le 20 janvier 2015, Étienne Tshisekedi a appélé à une mobilisation pour forcer le « régime finissant » du président Joseph Kabila à quitter le pouvoir. Des manifestations sont aussi signalées à Bukavu et Mbandaka. Les manifestants s’organisent à l’aide des réseaux sociauxsur Internet, notamment avec le hashtag#Telema (tɛ́lɛ́má : « lève-toi» en lingala) sur Twitter et publient plusieurs vidéos des manifestations. À la suite des manifestations, Internet, les SMS et la 3G ont été coupés le 20 janvier 2015 dans le pays 18et ont été rétablis le 8 février 2015. Les manifestations de janvier 2015 en République démocratique du Congosont organisées le 19 janvier 2015 par l’opposition contre le projet de loi électorale qui nécessiterait un recensement de la populationavant l’élection présidentielle ; recensement qui risquerait de retarder la date des élections et donc d’allonger le mandat du président de la république Joseph Kabila. Le 5 janvier 2015, le gouvernement dépose un projet de loi portant sur la modification de la loi électorale du 25 juin 2011, disposant que la liste électorale «doit être actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population» 3. Le président de la république, au pouvoir depuis 2001, élu démocratiquement en 2006 et réélu en 2011, ne peut pas se présenter aux prochaines élections prévues pour 2016. Selon le gouvernement, il est possible que les élections soient reportées à 2017. L’article 8 sur l’identification de la population et l’article 13 lié à la parité ont divisé les députés lors du débat 5, 6. Pour certains le recensement de la population permettra à la Commission électorale nationale indépendante(Ceni) de disposer d’un fichier central et d’évoluer sur des bases saines, d’autres estiment que le recensement ne doit pas être lié aux élections et pose le risque de retarder les prochaines élections présidentielles et législatives. L’article 13 lié à la parité, qui a été supprimé à la suite d’un amendement, prévoyait que « dans une circonscription de plus de 2 sièges, un tiers des candidats présentés sur une liste est de l’autre sexe ». La loi augmente la caution exigée aux candidats à l’élection présidentielle de 50 000à100 000 dollars. Le projet de loi modifiant la loi électorale est adopté par l’ Assemblée nationale de la République démocratique du Congole samedi 17 janvier 2015 à 23h30, sans les députés de l’opposition qui ont boycotté les séances de l’examen du projet de loi. La police a dispersé des manifestants qui tentaient de se rendre au Parlement, à l’appel de l’opposition, pour protester contre l’examen du projet de loi électorale.
Interview exclusive : Les vérités de J.L Bussa à Kabila, à Katumbi, à Kodjo et surtout au peuple congolais.
Député national le mieux élu dans l’ex Province de l’Equateur, Jean-Lucien Bussa, président du CDER, appelle le peuple à se mobiliser pour défendre sa constitution au moyen de la constitution. Récemment encore modérateur de la Dynamique de l’Opposition, Bussa donne rendez-vous aux Kinois le 24 avril 2016 sur le boulevard Triomphal. Pour lui, « le combat de l’alternance pacifique est semblable à la lutte de l’indépendance ». L’ancien président du groupe parlementaire du MLC dit non au Dialogue car dit-il il a pour finalité de résourdre les problèmes de Kabila et non ceux du peuple congolais. Pour maximiser les chances de l’alternance, Bussa pense que l’unité de l’opposition est indispensable. Jusqu’ici dit-il l’Opposition a su parler d’une même voix sur les questions transversales les plus importantes pour la nation. La question de la candituture commune est subsidiaire, elle viendra en son temps d’après lui. Dans cette interview avec 7SUR7.CD le plus grand site d’infos en RDC, il donne les raisons de la récusation du facilitateur. Rien de personnel affirme-t- il. Une question de principe assure l’élu de Budjala. Il salue la résolution 2277. Il pense qu’il est possible d’organiser les élections présidentielles cette année. Tout est, soutient-il ,une question de volonté politique. C’est elle qui viendra à bout des contraintes techniques mises en avant par la Ceni. Brillant économiste, Bussa évoque la situation économique et sociale de ses compatriotes notamment les refoulés de Brazzaville qu’il a visités récemment. La situation de la BIAC, la dépréciation du franc congolais et la pénurie d’eau et d’électricité ainsi que les érosions qui menacent plusieurs quartiers de Kinshasa ont fait dire à Bussa qu’il y a un déficit de gouvernance. Ci-dessous l’interview.
Q1/ La RDC est en pleine crise politique, à quoi est dû cela et à qui incombe la faute ?
La crise politique actuelle a été créée de toutes pièces par la Majorité présidentielle. Pour moi, c’est une crise qui n’en est pas une car elle est artificielle. On a une crise que l’on pouvait éviter. Crise née de la volonté pour le régime de ne pas vouloir respecter la Constitution. Et de ce fait de vouloir conserver le pouvoir de manière extraconstitutionnelle. Or la Constitution a résolu le problème de légitimité de pouvoir en prévoyant des élections à des échéances régulières. Le cycle électoral est en panne à cause du régime. La crise est due à la volonté d’un petit groupe de vouloir conserver le pouvoir en violation de la Constitution. La crise actuelle profitant au président Kabila, c’est à lui qu’incombe la responsabilité.
Q2. Les élections sont-elles faisables cette année ?
C’est une question de volonté politique. Dans ce pays on a déjà enrôlé pendant 3 à 4 mois. On peut pas remplacer la volonté politique par les contraintes techniques. Si il y a volonté politique, les contraintes techniques seront vite élaguées. Si on fait de la présidentielle et des législatives la priorité des priorités, il sera possible d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Car les coûts vont baisser notamment. Sans oublier que le calendrier sera clair, aéré et réaliste.
Q3. Si les élections ne sont pas organisées cette année, quid de la légitimité et de la légalité du président Kabila au-delà du 19 décembre 2016 ?
La Ceni a encore la possibilité de convoquer le scrutin présidentiel le 20 septembre 2016. Qu’elle respecte son propre calendrier. Si elle ne le fait pas, nous allons deduire qu’un groupe d’individus veut conserver le pouvoir en violation de la Constitution. Conformément à l’article 64, nous leur ferons échec.
Q4. Pour éviter d’en arriver là, la communauté internationale vous invite au dialogue à travers la résolution 2277 du Conseil des Nations-Unies ?
Nous saluons cette Résolution qui a circonscrit le dialogue à l’élection présidentielle. C’est ça la priorité selon le conseil des nations-Unies. Nous partageaons cette vision. Car la Constitution n’a pas prévu le glissement. S’il n’y a pas élections dans le délai le gouvernement doit saisir la Cour constitutionnelle pour constater la vacance du pouvoir au sommet de l’État. Et c’est le président du sénat qui va exercer les fonctions présidenteilles pendant 120 jours le temps d’organiser les élections.
Q5 : Pourquoi n’allez- vous pas au Comité preparatoire ?
On connait les joueurs, le jeu, et les résulstats auquels ils veulent aboutir ? Les Concertations nationales sont éloquentes à ce sujet. Le MLC en a fait l’ amère expérience. Le régime n’est pas de bonne foi.
Q6 . Pourquoi avoir récusé le facilitateur Edem Kodjo?
La récusation de Edem Kodjo n’a rien de personnel. C’est une question de principe. Sa nomination le 6 avril par l’Union Africaine, ne fait pas référence à la Constitution ni à la résolution 2277 qui circonscrit le cadre de ce dialogue. Sa nomination est dès lors suspecte en Rdcongo.
Député national le mieux élu dans l’ex Province de l’Equateur, Jean-Lucien Bussa, président du CDER, appelle le peuple à se mobiliser pour défendre sa constitution au moyen de la constitution. Récemment encore modérateur de la Dynamique de l’Opposition, Bussa donne rendez-vous aux Kinois le 24 avril 2016 sur le boulevard Triomphal. Pour lui, « le combat de l’alternance pacifique est semblable à la lutte de l’indépendance ». L’ancien président du groupe parlementaire du MLC dit non au Dialogue car dit-il il a pour finalité de résourdre les problèmes de Kabila et non ceux du peuple congolais. Pour maximiser les chances de l’alternance, Bussa pense que l’unité de l’opposition est indispensable. Jusqu’ici dit-il l’Opposition a su parler d’une même voix sur les questions transversales les plus importantes pour la nation. La question de la candituture commune est subsidiaire, elle viendra en son temps d’après lui. Dans cette interview avec 7SUR7.CD le plus grand site d’infos en RDC, il donne les raisons de la récusation du facilitateur. Rien de personnel affirme-t- il. Une question de principe assure l’élu de Budjala. Il salue la résolution 2277. Il pense qu’il est possible d’organiser les élections présidentielles cette année. Tout est, soutient-il ,une question de volonté politique. C’est elle qui viendra à bout des contraintes techniques mises en avant par la Ceni. Brillant économiste, Bussa évoque la situation économique et sociale de ses compatriotes notamment les refoulés de Brazzaville qu’il a visités récemment. La situation de la BIAC, la dépréciation du franc congolais et la pénurie d’eau et d’électricité ainsi que les érosions qui menacent plusieurs quartiers de Kinshasa ont fait dire à Bussa qu’il y a un déficit de gouvernance. Ci-dessous l’interview.
Q1/ La RDC est en pleine crise politique, à quoi est dû cela et à qui incombe la faute ?
La crise politique actuelle a été créée de toutes pièces par la Majorité présidentielle. Pour moi, c’est une crise qui n’en est pas une car elle est artificielle. On a une crise que l’on pouvait éviter. Crise née de la volonté pour le régime de ne pas vouloir respecter la Constitution. Et de ce fait de vouloir conserver le pouvoir de manière extraconstitutionnelle. Or la Constitution a résolu le problème de légitimité de pouvoir en prévoyant des élections à des échéances régulières. Le cycle électoral est en panne à cause du régime. La crise est due à la volonté d’un petit groupe de vouloir conserver le pouvoir en violation de la Constitution. La crise actuelle profitant au président Kabila, c’est à lui qu’incombe la responsabilité.
Q2. Les élections sont-elles faisables cette année ?
C’est une question de volonté politique. Dans ce pays on a déjà enrôlé pendant 3 à 4 mois. On peut pas remplacer la volonté politique par les contraintes techniques. Si il y a volonté politique, les contraintes techniques seront vite élaguées. Si on fait de la présidentielle et des législatives la priorité des priorités, il sera possible d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Car les coûts vont baisser notamment. Sans oublier que le calendrier sera clair, aéré et réaliste.
Q3. Si les élections ne sont pas organisées cette année, quid de la légitimité et de la légalité du président Kabila au-delà du 19 décembre 2016 ?
La Ceni a encore la possibilité de convoquer le scrutin présidentiel le 20 septembre 2016. Qu’elle respecte son propre calendrier. Si elle ne le fait pas, nous allons deduire qu’un groupe d’individus veut conserver le pouvoir en violation de la Constitution. Conformément à l’article 64, nous leur ferons échec.
Q4. Pour éviter d’en arriver là, la communauté internationale vous invite au dialogue à travers la résolution 2277 du Conseil des Nations-Unies ?
Nous saluons cette Résolution qui a circonscrit le dialogue à l’élection présidentielle. C’est ça la priorité selon le conseil des nations-Unies. Nous partageaons cette vision. Car la Constitution n’a pas prévu le glissement. S’il n’y a pas élections dans le délai le gouvernement doit saisir la Cour constitutionnelle pour constater la vacance du pouvoir au sommet de l’État. Et c’est le président du sénat qui va exercer les fonctions présidenteilles pendant 120 jours le temps d’organiser les élections.
Q5 : Pourquoi n’allez- vous pas au Comité preparatoire ?
On connait les joueurs, le jeu, et les résulstats auquels ils veulent aboutir ? Les Concertations nationales sont éloquentes à ce sujet. Le MLC en a fait l’ amère expérience. Le régime n’est pas de bonne foi.
Q6 . Pourquoi avoir récusé le facilitateur Edem Kodjo?
La récusation de Edem Kodjo n’a rien de personnel. C’est une question de principe. Sa nomination le 6 avril par l’Union Africaine, ne fait pas référence à la Constitution ni à la résolution 2277 qui circonscrit le cadre de ce dialogue. Sa nomination est dès lors suspecte en Rdcongo.
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