RDC : participer au dialogue est indispensable entre Congolais pour parler des élections, apaiser - @SRSG_MONUSCO pic.twitter.com/qQ0ys4g7xq. Selon, Maman S. Sidikou répresentant du sécretaire générale des Nations-Unies qui a tenue une rencontre avec les journalistes à Kinshasa le samedi 16 avril 2016. Pour sa part, L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) demande au facilitateur Edem Kodjo d’apporter la réponse à chacune de ses préoccupations pour participer au dialogue national. Dans un communiqué publié jeudi 14 avril, le parti d’Etienne Tshisekedi pose quelques conditions, notamment le respect de la constitution et des délais pour les élections présidentielle et législatives. Pour Bruno Mavungu, secrétaire général de l’UDPS, Edem Kodjodevra aussi répondre à la préoccupation de son parti consistant à organiser la passation pacifique du pouvoir à l’issue des élections crédibles et apaisées prévues en novembre prochain. « L’UDPS est pour le dialogue mais il ne faut quand même pas qu’on nous fasse un passage en force. Chaque fois qu’il faut aller à une étape, nous devons être suffisamment informés. Nous avons une feuille de route qui n’est jamais démodée parce que personne ne l’a jamais affrontée », a affirmé Bruno Mavungu. Il a indiqué que pour l’instant, l’UDPS est à l’étape de constitution du comité préparatoire qui devra participer au dialogue. « Nous allons étape par étape. Nous étions chez le facilitateur, nous lui avons écrit et nous attendons sa réponse », a ajouté Bruno Mavungu. La société civile réclame 24 délégués La structure dénommée « La société civile dans toute sa diversité » réclame un quota de 24 délégués au comité préparatoire pour le compte de toutes les organisations membres de la société civile de la RDC. Cette demande a été formulée vendredi 15 avril à l’intention d’Edem Kodjo, facilitateur de ce dialogue. « Je réaffirme le soutien de la société civile au dialogue. La Majorité et l’opposition demandent 12 membres chacune et nous en demandons 24 », a réclamé la coordinatrice et porte-parole de cette structure, Kathy Kalanga, à l’issue de quatre jours d’atelier consacré à l’analyse de la résolution 2277. Le comité préparatoire du dialogue devrait être constitué avant le déroulement du forum proprement dit. Il sera constitué de 30 membres dont 6 de la société civile, 12 de l’opposition et 12 de la majorité. Pour la « société civile dans toute sa diversité », les politiciens étant la source de la crise actuelle, ils ne peuvent pas avoir un quota supérieur à la société civile à ces assises. « 24 membres sera représentatif pour que cette population fasse entendre sa voix. Ce sont les politiciens qui nous ont amené dans cette impasse. Nous voulons maintenant écouter la voix du peuple parce que ce pays appartient à tous les Congolais », ajoute-t-elle.
La plateforme de l’opposition G7 juge sans fondement la démarche de la Majorité présidentielle de saisir la Cour constitutionnelle sur la fin du mandat présidentiel, en interprétation de l’article 70 de la Constitution.
Dans une déclaration faite vendredi 15 avril à la presse, le G7 estime que cette disposition constitutionnelle est claire et la qualité de ces députés à saisir la Cour en cette matière d’interprétation pose problème.
« La MP sait qu’on ne peut pas saisir la cour constitutionnelle pour interpréter un texte qui dans son entièreté a déjà été jugé conforme à la constitution. Et ici, la constitution elle-même, devrons-nous l’interpréter séquence par séquence ? La disposition est claire, son application aussi », a affirmé le communicateur du G7, Innocent Kibundulu, sans autres détails.
Il a précisé que la matière pour laquelle le dixième de députés a saisi la cour constitutionnelle est « celle qui est prévue à l’article 143 de la loi organique et non pour une interprétation ».
Un groupe de députés de la Majorité au pouvoir a initié une pétition et récolte des signatures à l’Assemblée nationale.
D’après ses initiateurs, cette pétition sera déposée àla Cour constitutionnelle appelée à interpréter l’alinéa 2 de l’article 70 de la constitution qui stipule : « à la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’ à l’installation effective du nouveau président ».
Les députés à l’origine de cette pétition estiment qu’une transition ne doit pas être mise en place en attendant l’organisation de l’élection présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). L’interprétation de cette disposition constitutionnelle divise le camp présidentiel et la majorité alors que la perspective de la tenue de l’élection présidentielle, prévue en novembre, s’éloigne de plus en plus.
Dans le pays, l’hypothèse est de plus en plus probable que le scrutin ne sera pas organisé dans les délais.
Dans ce cas, le président Joseph Kabila pourra-t-il rester au pouvoir ? C’est la question que la majorité compte poser au juge constitutionnel, la Commission électorale ayant déjà annoncé qu’elle était incapable d’organiser le scrutin d’ici à novembre tel que prévu par la Constitution.
Se pose alors la question de l’avenir de l’actuel chef de l’Etat qui s'achemine vers la fin de son deuxième et dernier mandat.
Pourra-t-il rester en poste jusqu’à l’élection de son successeur ?
Oui, répond la majorité présidentielle.
Non, lui rétorque l’opposition.
Les opposants estiment que si la présidentielle n’est pas organisée dans les délais, le président Kabila devra quitter le pouvoir et laisser la place au président du sénat qui serait chargé de mener une transition, le temps d’organiser une nouvelle présidentielle.
C’est donc entre ces deux positions diamétralement opposées que le juge constitutionnel est invité à trancher.
Depuis plusieurs mois, la situation politique est particulièrement tendue en RD Congo.
L’opposition accuse le pouvoir de torpiller volontairement le processus électoral afin de maintenir au pouvoir le président Kabila dont l'invitation au dialogue politique est restée lettre morte pour une grande partie de l’opposition. Certains dirigeants du G7 ne souscrivent toujours pas au dialogue national politique tel que convoqué par le Président de la République. Ils sont, plutôt, favorables à l’idée des négociations directes entre acteurs politiques en vue d’organiser les élections dans les délais constitutionnels. Par contre ce regroupement estime que «si à la bonne date, les élections n’ont pas lieu, la vacance au sommet de l’Etat sera constatée et un Président intérimaire sera chargé d’organiser les élections dans un délai ne dépassant pas 120 jours, conformément aux dispositions des articles 75 et 76 de la constitution».
Cette position n’est pas partagée par la majorité qui évoque l’article 70 qui permet au président sortant de rester en place jusqu’à l’installation du nouveau président. Les journaux parus vendredi 15 avril à Kinshasa commentent notamment la tribune du président du Groupe parlementaire UDPS & Alliés, Samy Badibanga publiée jeudi sur le site jeuneafrique.com pour fixer l’opinion sur ce qu’il pense du dialogue et de son facilitateur, Edem Kodjo.
Dans cette analyse signée de sa propre main Samy Badibanga estime que le facilitateur de l’Union africaine affaiblit la constitution et les institutions dans lesquelles la communauté internationale a beaucoup investi en avalisant le «dialogue» voulu par le président Kabila, rapporte La Prospérité. Pour le président du groupe parlementaire UDPS et alliés la méthode du facilitateur de l’Union Africaine (UA) viole la constitution et la résolution 2277 qui vient d’être votée par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Samy Badibanga soutient que le respect de la Constitution est indissociable de celui des institutions. Or, fait-il remarquer, le dialogue voulu par le président Joseph Kabila les court-circuite au profit de MP.
Dans une déclaration faite vendredi 15 avril à la presse, le G7 estime que cette disposition constitutionnelle est claire et la qualité de ces députés à saisir la Cour en cette matière d’interprétation pose problème.
« La MP sait qu’on ne peut pas saisir la cour constitutionnelle pour interpréter un texte qui dans son entièreté a déjà été jugé conforme à la constitution. Et ici, la constitution elle-même, devrons-nous l’interpréter séquence par séquence ? La disposition est claire, son application aussi », a affirmé le communicateur du G7, Innocent Kibundulu, sans autres détails.
Il a précisé que la matière pour laquelle le dixième de députés a saisi la cour constitutionnelle est « celle qui est prévue à l’article 143 de la loi organique et non pour une interprétation ».
Un groupe de députés de la Majorité au pouvoir a initié une pétition et récolte des signatures à l’Assemblée nationale.
D’après ses initiateurs, cette pétition sera déposée àla Cour constitutionnelle appelée à interpréter l’alinéa 2 de l’article 70 de la constitution qui stipule : « à la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’ à l’installation effective du nouveau président ».
Les députés à l’origine de cette pétition estiment qu’une transition ne doit pas être mise en place en attendant l’organisation de l’élection présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). L’interprétation de cette disposition constitutionnelle divise le camp présidentiel et la majorité alors que la perspective de la tenue de l’élection présidentielle, prévue en novembre, s’éloigne de plus en plus.
Dans le pays, l’hypothèse est de plus en plus probable que le scrutin ne sera pas organisé dans les délais.
Dans ce cas, le président Joseph Kabila pourra-t-il rester au pouvoir ? C’est la question que la majorité compte poser au juge constitutionnel, la Commission électorale ayant déjà annoncé qu’elle était incapable d’organiser le scrutin d’ici à novembre tel que prévu par la Constitution.
Se pose alors la question de l’avenir de l’actuel chef de l’Etat qui s'achemine vers la fin de son deuxième et dernier mandat.
Pourra-t-il rester en poste jusqu’à l’élection de son successeur ?
Oui, répond la majorité présidentielle.
Non, lui rétorque l’opposition.
Les opposants estiment que si la présidentielle n’est pas organisée dans les délais, le président Kabila devra quitter le pouvoir et laisser la place au président du sénat qui serait chargé de mener une transition, le temps d’organiser une nouvelle présidentielle.
C’est donc entre ces deux positions diamétralement opposées que le juge constitutionnel est invité à trancher.
Depuis plusieurs mois, la situation politique est particulièrement tendue en RD Congo.
L’opposition accuse le pouvoir de torpiller volontairement le processus électoral afin de maintenir au pouvoir le président Kabila dont l'invitation au dialogue politique est restée lettre morte pour une grande partie de l’opposition. Certains dirigeants du G7 ne souscrivent toujours pas au dialogue national politique tel que convoqué par le Président de la République. Ils sont, plutôt, favorables à l’idée des négociations directes entre acteurs politiques en vue d’organiser les élections dans les délais constitutionnels. Par contre ce regroupement estime que «si à la bonne date, les élections n’ont pas lieu, la vacance au sommet de l’Etat sera constatée et un Président intérimaire sera chargé d’organiser les élections dans un délai ne dépassant pas 120 jours, conformément aux dispositions des articles 75 et 76 de la constitution».
Cette position n’est pas partagée par la majorité qui évoque l’article 70 qui permet au président sortant de rester en place jusqu’à l’installation du nouveau président. Les journaux parus vendredi 15 avril à Kinshasa commentent notamment la tribune du président du Groupe parlementaire UDPS & Alliés, Samy Badibanga publiée jeudi sur le site jeuneafrique.com pour fixer l’opinion sur ce qu’il pense du dialogue et de son facilitateur, Edem Kodjo.
Dans cette analyse signée de sa propre main Samy Badibanga estime que le facilitateur de l’Union africaine affaiblit la constitution et les institutions dans lesquelles la communauté internationale a beaucoup investi en avalisant le «dialogue» voulu par le président Kabila, rapporte La Prospérité. Pour le président du groupe parlementaire UDPS et alliés la méthode du facilitateur de l’Union Africaine (UA) viole la constitution et la résolution 2277 qui vient d’être votée par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Samy Badibanga soutient que le respect de la Constitution est indissociable de celui des institutions. Or, fait-il remarquer, le dialogue voulu par le président Joseph Kabila les court-circuite au profit de MP.
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