Beni : Les ADF-NALU ne sont autres que de véritables diables rebelles ougandais musulmansqui ont envahi l’est du Congo. Là encore je suis désolé que le motmusulmansrime toujours avec la violence et le terrorisme. Les ADF sont des terroristes dont la différence est qu’ils ne se font pas exploser par des ceintures d’explosifs comme Boko haram ou les shebabs. L’arme favorite des ADF-NALU c’est la machette,le pilon, etc. Leur album photos dans l’est de la RDC ne présente que des civils congolais égorgés, violés, décapités, brulés vifs… Sans compter les cases incendiées.

A quoi ressemblent finalement les attaques perpétrées, par les rebelles ougandais des ADF-Nalu, sur l’axe Béni-Mbau, et qui ont provoqué la mort d’au moins une vingtaine de personnes? Décryptage d’une nouvelle flambée de violence.
On peut bien parler d’octobre noir pour le territoire de Beni, surtout avec ce qui vient de se produire sur l’axe Beni-Mbau, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu. Pendant plusieurs jours, la vie a été complètement perturbée dans ce territoire après les attaques meurtrières perpétrées par les rebelles Ougandais de l’ADF-Nalu. Au moins une vingtaine de personnes sont mortes de la série de quatre attaques menées par les ADF-Nalu. Sans compter les personnes blessées et celles qui ont été enlevées à la suite des incursions des rebelles ougandais.
Derniers soubresauts ?
S’agit-il de derniers soubresauts pour un groupe armé, en perte de vitesse ? S’agit-il alors, dans le chef de ce mouvement rebelle, d’une volonté bien affichée de se reconstituer à nouveau et de continuer, de la sorte, à répandre la mort au sein les populations civiles...? On peut bien se trouver devant l’une ou l’autre éventualité mais ce qui est au moins vrai, comme l’a assuré dernièrement le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse porte-parole militaire de la Monusco à Kinshasa, les miliciens de l’ADF sont « sérieusement affaiblis », notamment du fait de l’opération « Sokola 1 » qui leur a été lancée par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), avec le soutien de la Monusco. Decor Basés en République Démocratique du Congo (RDC) depuis la fin des années 1990, les ADF ont attaqué, dans la soirée du dimanche 5 octobre 2014, un village situé à une trentaine de km au nord de Beni, une zone contrôlée, en principe, par les FARDC. En tout 8 à 9 civils ont été tués, plusieurs personnes kidnappées et plusieurs autres blessées.
C’est de partout, a Béni et dans les environs, que l’on a élevé des protestations pour dénoncer ce regain de violence. Notamment de la Société civile, du Nord-Kivu par le biais de Me Omar Kavota, qui en assume les fonctions de vice-président et de porte-parole. Ce dernier a demandé en effet au gouvernement et à l’armée une riposte, face à une situation qui ne pouvait qu’inquiéter plus d’un. Surtout que d’ennemi n’est pas encore complètement anéanti », comme l’a indiqué Me Omar Kavota, à RFI (Radio France Internationale). Dans l’opinion, on est au moins rassuré que la riposte va vite intervenir, dans la perspective de neutraliser une fois pour toutes les rebelles de l’ADF.
En finir avec cette comptabilité macabre
Les rebelles ougandais se sont donc illustrés par une série d’incursions au cours desquelles ils ont tué, blessé, kidnappé et pillé plusieurs habitations. Dans leur viseur, les localités de May-Moya, Kisiki et Maibo, sur la route d’Eringezi. La veille de l’attaque du 5 octobre, une autre incursion des ADF a été signalée dans le même territoire de Béni. Même chose dans la localité de Linzo Sisene. Pour le moment, ce qui préoccupe particulièrement la population est que l’on arrive, au niveau des autorités nationales en premier lieu, à mettre fin à la sinistre aventure dans laquelle sont engagées, depuis la fin des années 1990, les ADF-Nalu.
De telle sorte que, d’ici là, la sécurité et la paix puissent de nouveau régner totalement dans ce coin de la province du Nord-Kivu. Dans tous les cas, c’est en ces termes qu’il faut entrevoir le souhait d’une population qui tient, comme à la prunelle de ses yeux, à la paix et à la sécurité, à travers tout le territoire de Beni, et dans d’autres territoires du Nord-Kivu en ce jours. Depuis octobre 2014, Beni est une ville martyr parmi d’autres dans la province du Nord-Kivu. Pour ceux qui ne connaissent pas l’est de la RDC, c’est une région où la guerre est la règle, et la paix l’exception. C’est l’habitacle des groupes armés étrangers. Autrement dit, si les mouvements rebelles de votre pays n’ont pas de place chez-vous, ils viennent s’installer en RDC. C’est ce qu’ont fait les rwandais des FDLR, les burundais des FNL,les ougandais des ADF-NALU ou la LRAde Joseph Kony.
Pourquoi la communauté internationale laisse Beni et le Nord-Kivu descendre si bas en enfer ? Au lieu de s’apitoyer éternellement sur les 421 corps de la fausse commune de Maluku, la communauté internationale ferait mieux de s’occuper d’abord des congolais encore vivants mais qui aujourd’hui ne savent à quel saint se vouer vis-à-vis de l’insécurité et des atrocités dont ils sont victimes à Beni et ailleurs dans l’est du pays.
Chaque jour le sang est versé. Qui sauvera les congolais ? Je crois que ce ne sont ni la communauté internationale ni la Monusco(Mission de l’Onu pour la Stabilisation du Congo), mais ce sera nous-mêmes.
En attendant que vienne notre salut, nous n’oublions pas qu’au moins 30 personnes ont été enlevéesmercredi et amenées dans la forêt par les combattants hutu rwandais des FDLR à Rwindi dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. C’est ça la RDC.

Commentaires