RDC : l'opposition politique toujours en ordre dispersé ! Faut-il vraiment quitter son parti (de l'opposition) pour un autre (de la majorité) juste pour se protéger de son infraction? Oui peut-être dans les pays où la justice est inféodée à la politique. Bruno Mavungu, secrétaire général de l’UDPS lors d’un point de presse à Kinshasa opinion Le microcosme politique congolais est en pleine ébullition depuis que le G7 a plébiscité Moïse Katumbi comme candidat à la présidentielle de novembre 2016. Là-dessus, quelques leaders de l'opposition se sont exprimés. Franck Diongo a dit respecter la position de cette plateforme. Mais, il n'a pas donné clairement sa position quant à la suite. D'autres encore se sont prononcés dans le même sens que celui du leader du Front Anti-dialogue. Seulement, ils attendent le moment venu, pour discuter de la candidature commune. En cela, il rejoigne la position de Katumbi, le premier à évoquer les primaires au sein de l'opposition, sans toutefois définir les modalités pratiques de cette élection dont les membres des partis politiques ne maîtrisent guère les principes, à l'instar de ce que l'on apprend dans les pays de la vieille démocratie comme les USA et la France. Pourtant, ce serait un pas majeur pour l'opposition, dans sa diversité, de préconiser la candidature unique ou commune, c'est selon, dès lors que d'autres candidatures avaient déjà été annoncées. Vital Kamerhe a été, si pas le premier, mais celui qui a crié à la précipitation sur le toit, pour que personne n'en ignore, invitant le G7 à y aller molo-molo. Il considérait ainsi que le vrai combat, actuellement, est celui d'obtenir l'organisation des élections et le respect de la Constitution. Sinon, prévenait-il, le pouvoir trouverait une brèche pour diviser l'opposition, déjà hétéroclite. C'est une prise de position tout aussi valable, mais qui est loin de recevoir l'assentiment des membres du G7. Voilà que pour enfoncer le clou, c'est l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) qui a fait entendre sa voix. Par le biais de Bruno Mavungu, Secrétaire Général de cette formation politique, la fille aînée de l'opposition rejette toute idée d'alliance avec un quelconque parti de l'opposition. Ferme, non complaisant, ce cadre de l'UDPS a rappelé qu'en 2011, Etienne Tshisekedi aurait gagné les élections sans le moindre concours d'un autre parti politique de l'opposition. Seulement, tous les observateurs sont unanimes que le Sphinx de Limete a beau chercher l'imperium, mais sans succès jusqu'à ce jour. Il y a de quoi s'étonner sur ce revirement de l'UDPS à 90°. Alors que Tshisekedi a dit vouloir fédérer toutes les forces politiques de l'opposition, bien plus qu'il est en pourparler avec Moïse Katumbi à Bruxelles, pour statuer sur la question du respect de la Constitution et des élections en novembre 2016, qu'il y ait un son discordant. Vient-il de Tshisekedi, ce son, ou de Mavungu, à partir de Kinshasa ? Ce dernier a-t-il voulu parler de la candidature unique de Tshisekedi au sein de son parti ? S'il appert qu'entre les deux, s'il y a quelqu'un qui ne dit pas la vérité, le meeting du parti à la 10ème Rue/Limete, le samedi 23 avril prochain, risque de renforcer la confusion. Dès lors qu'on semble développer deux discours à géométrie politique variable. Le moins que l'on puisse retenir, à ce stade, est que l'UDPS dit non aux alliances à l'opposition et croit, dur comme fer, en sa victoire aux élections à venir. Le parti de Tshisekedi n'a pas besoin de tisser des alliances pour aller aux élections 2016. Bruno Mavungu, le Secrétaire général de l'UDPS, n'a pas recouru à la langue de bois pour faire cette déclaration devant les journalistes invités, jeudi 7 avril, au point de presse qu'il a personnellement animé, à la permanence du parti.
L'opposition en RDC, en proie à la division ?
En République démocratique du Congo, le front de l'opposition politique va-t-il se fissurer? Après que le "G7" a nommé Moïse Katumbi comme son candidat à la présidentielle, Vital Kamerhe un des opposants réagit.
Le "G7" souhaite que l'ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi soit son candidat à la présidentielle
Le "G7", un groupe de personnalités politiques exclues de la majorité présidentielle a désigné l'ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi comme son candidat à la présidentielle prévue normalement d'ici à la fin de l'année. Mais cette démarche suscite la critique de Vital Kamerhe une des grandes figures de l'opposition politique. Pour lui l'heure est plutôt à la lutte pour obtenir une élection à bonne date et non au choix d'un candidat. En effet, à huit mois de la fin du délai constitutionnel, rien n'indique que le scrutin présidentiel en République démocratique du Congo (RDC) aura effectivement lieu en novembre 2016. L'opposition prendra-t-elle le risque de se diviser ? Fin novembre, le président Kabila avait annoncé son intention de convoquer un "dialogue national inclusif" destiné à permettre un consensus sur le calendrier électoral, mais aujourd'ui, le projet est au point mort.
"La plupart des formations d'opposition sont contre ce dialogue qu'ils considèrent comme une manoeuvre du président Kabila...
" (Emery Damien Kalwira, Président de la coalition des Congolais pour la Transition).
En République démocratique du Congo, la classe politique reste toujours divisée sur l'organisation des élections qui devraient se tenir avant la fin de cette année, de 2016.
Le dialogue inter congolais destiné a assainir l'environnement politique pour la tenue des élections n'a pas connu d ‘avancée. L'opposition critique des manœuvres visant à maintenir le président Joseph Kabila au pouvoir.
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a accepté d’ouvrir un dialogue politique avec l’opposition alors que les grands partis politiques consultés restent divisés sur l’agenda de ces nouvelles négociations.
En 2013, Joseph Kabila avait convoqué des concertations nationales dans le but de rechercher la cohésion nationale, qui ont abouti, entre autre autres, à la formation d’un gouvernement d’ union nationale, élargi fin 2014 à quelques membres de l’ opposition.
« Ces nouvelles négociations ne risquent-elles pas de nous amener vers le même schéma de partage des postes ministériels, alors qu’il y a nécessité de préparer de manière consensuelle des élections libres et transparentes dans un climat apaisé » s’ interroge un député national de l’opposition.
Pour l’heure, c’est le calendrier électoral global qui constitue le point de discorde majeur entre la Majorité présidentielle et l’opposition dans son ensemble.
D’où, le président Joseph Kabila a envoyé un émissaire dans les états-majors des principaux partis d’opposition, ainsi qu’auprès d’ un Groupe parlementaire des Libéraux démocrates et socialistes, pour discuter de l’organisation d’un éventuel dialogue national.
Après les contacts préliminaires à Belgique qu’il avait pris le 2 mai 2015 avec le secrétaire général de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), Bruno Mavungu, le président de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise), Vital Kamerhe, et la secrétaire générale du MLC (Mouvement de Libération du Congo), Eve Bazaiba, l’ administrateur général de l’ANR (Agence Nationale des Renseignements), Kalev Mutond, a reçu cette semaine les mémorandums de ces trois partis de l’Opposition en rapport, disent- ils, avec « la crise politique née à la suite des élections présidentielle et législatives controversées de novembre 2011, dont la résolution devrait passer par un Dialogue national inclusif ».
L’un de ces documents, celui de l’UDPS, réitère la demande d’ Etienne Tshisekedi publié dans un communiqué, depuis Bruxelles, le 8 mai 2015.
« L’UDPS exhorte le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC et le Collège des envoyés spéciaux en RDC et dans la région des Grands Lacs, de jouer pleinement leur rôle diplomatique de médiation en prenant, de toute urgence les contacts avec les parties congolaises afin de définir le cadre d’ organisation effective du dialogue dans un court délai », souligne le communiqué, qui juge la démarche de Joseph Kabila « de manoeuvres dilatoires visant à contourner les exigences constitutionnelles régissant les échéances électorales et à favoriser un éventuel glissement.. »
Certes, la démarche de Joseph Kabila est diversement interprétée par la classe politique.
« Ce dialogue n’a pas véritablement sa raison d’être pour l’ instant. Pourquoi faire un dialogue maintenant, parce que nous sortons de concertations nationales. Et tout le monde sait que ces concertations ont abouti à des résolutions, mais qui ne sont encore appliquées jusqu’aujourd’hui », estime José Makila, président du Groupe parlementaire des Libéraux démocrates et socialistes.
En République démocratique du Congo, le front de l'opposition politique va-t-il se fissurer? Après que le "G7" a nommé Moïse Katumbi comme son candidat à la présidentielle, Vital Kamerhe un des opposants réagit.
Le "G7" souhaite que l'ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi soit son candidat à la présidentielle
Le "G7", un groupe de personnalités politiques exclues de la majorité présidentielle a désigné l'ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi comme son candidat à la présidentielle prévue normalement d'ici à la fin de l'année. Mais cette démarche suscite la critique de Vital Kamerhe une des grandes figures de l'opposition politique. Pour lui l'heure est plutôt à la lutte pour obtenir une élection à bonne date et non au choix d'un candidat. En effet, à huit mois de la fin du délai constitutionnel, rien n'indique que le scrutin présidentiel en République démocratique du Congo (RDC) aura effectivement lieu en novembre 2016. L'opposition prendra-t-elle le risque de se diviser ? Fin novembre, le président Kabila avait annoncé son intention de convoquer un "dialogue national inclusif" destiné à permettre un consensus sur le calendrier électoral, mais aujourd'ui, le projet est au point mort.
"La plupart des formations d'opposition sont contre ce dialogue qu'ils considèrent comme une manoeuvre du président Kabila...
" (Emery Damien Kalwira, Président de la coalition des Congolais pour la Transition).
En République démocratique du Congo, la classe politique reste toujours divisée sur l'organisation des élections qui devraient se tenir avant la fin de cette année, de 2016.
Le dialogue inter congolais destiné a assainir l'environnement politique pour la tenue des élections n'a pas connu d ‘avancée. L'opposition critique des manœuvres visant à maintenir le président Joseph Kabila au pouvoir.
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a accepté d’ouvrir un dialogue politique avec l’opposition alors que les grands partis politiques consultés restent divisés sur l’agenda de ces nouvelles négociations.
En 2013, Joseph Kabila avait convoqué des concertations nationales dans le but de rechercher la cohésion nationale, qui ont abouti, entre autre autres, à la formation d’un gouvernement d’ union nationale, élargi fin 2014 à quelques membres de l’ opposition.
« Ces nouvelles négociations ne risquent-elles pas de nous amener vers le même schéma de partage des postes ministériels, alors qu’il y a nécessité de préparer de manière consensuelle des élections libres et transparentes dans un climat apaisé » s’ interroge un député national de l’opposition.
Pour l’heure, c’est le calendrier électoral global qui constitue le point de discorde majeur entre la Majorité présidentielle et l’opposition dans son ensemble.
D’où, le président Joseph Kabila a envoyé un émissaire dans les états-majors des principaux partis d’opposition, ainsi qu’auprès d’ un Groupe parlementaire des Libéraux démocrates et socialistes, pour discuter de l’organisation d’un éventuel dialogue national.
Après les contacts préliminaires à Belgique qu’il avait pris le 2 mai 2015 avec le secrétaire général de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), Bruno Mavungu, le président de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise), Vital Kamerhe, et la secrétaire générale du MLC (Mouvement de Libération du Congo), Eve Bazaiba, l’ administrateur général de l’ANR (Agence Nationale des Renseignements), Kalev Mutond, a reçu cette semaine les mémorandums de ces trois partis de l’Opposition en rapport, disent- ils, avec « la crise politique née à la suite des élections présidentielle et législatives controversées de novembre 2011, dont la résolution devrait passer par un Dialogue national inclusif ».
L’un de ces documents, celui de l’UDPS, réitère la demande d’ Etienne Tshisekedi publié dans un communiqué, depuis Bruxelles, le 8 mai 2015.
« L’UDPS exhorte le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC et le Collège des envoyés spéciaux en RDC et dans la région des Grands Lacs, de jouer pleinement leur rôle diplomatique de médiation en prenant, de toute urgence les contacts avec les parties congolaises afin de définir le cadre d’ organisation effective du dialogue dans un court délai », souligne le communiqué, qui juge la démarche de Joseph Kabila « de manoeuvres dilatoires visant à contourner les exigences constitutionnelles régissant les échéances électorales et à favoriser un éventuel glissement.. »
Certes, la démarche de Joseph Kabila est diversement interprétée par la classe politique.
« Ce dialogue n’a pas véritablement sa raison d’être pour l’ instant. Pourquoi faire un dialogue maintenant, parce que nous sortons de concertations nationales. Et tout le monde sait que ces concertations ont abouti à des résolutions, mais qui ne sont encore appliquées jusqu’aujourd’hui », estime José Makila, président du Groupe parlementaire des Libéraux démocrates et socialistes.
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