Situation politique ce dernier temps en République Démocratique du Congo la RDC: le G7 et le Front des démocrates appellent à la tenue rapide du dialogue national le plus rapide.

La fois passé, la Dynamique de l’opposition et le G7 n’approuvait pas la nomination d’Edem Kodjo par l’Union africaine pour mener des consultations en vue de la tenue du dialogue politique en RDC. Dans une communication faite lundi 18 janvier 2016 à la presse, ces deux plateformes soutiennent qu’il n y a pas de crise institutionnelle au pays, pouvant justifier la tenue d’un forum national.
Ces deux plateformes de l’opposition ont réitéré leurs rejet du dialogue et ne souscrivent pas à la facilitation initiée par la présidente de la commission de l’Union Africaine. Elles ont affirmé que, cette décision de l’UA ne facilite pas le déblocage rapide du processus électoral.
«Nous ne pouvons souscrire à la facilitation initiée par Mme la présidente de la commission de l’Union africaine», soutient Jean-Lucien Busa.
Pour le G7 et la Dynamique de l’opposition, toute solution à l’impasse actuelle «intentionnellement créée» passe impérativement par :
Le respect de la Constitution de la République.
L’alternance démocratique conformément à la constitution
L’organisation d’élections libres, pluralistes, transparentes et crédibles dans le délai constitutionnel
Jean-Lucien Busa a invité la communauté internationale et l’UA « de tout mettre en œuvre pour que le président Kabila, garant de la constitution la respecte et libère la démocratie.
« La crédibilité et l’image de l’Union africaine en dépendent », fait savoir le modérateur de la Dynamique de l’opposition.
La nomination de l’ancien Premier ministre togolais et ancien secrétaire général de l’OUA pour entamer des consultations en vue de la tenue d’un dialogue politique en RDC ne fait pas l’unanimité au sein de l’opposition.
Le camp « nationaliste » qui soutient le dialogue se dit favorable à la venue d’Edem Kodjo. Par contre, l’aile anti-dialogue ont déclarer qu’il n’est pas le bienvenu à l’opposition congolaise.
Intervenant au cours de l’émission Dialogue entre congolais, lundi 18 janvier, 2016, le député de l’opposition, Frank Diongo, a même qualifié la désignation d’Edem Kodjo « d’insulte » au peuple congolais. Et aujourd' hui, Les leaders du G7 et du Front des démocrates estiment qu’il est plus que temps d’aller rapidement au dialogue avec le groupe de soutien international à la facilitation. Ils l’ont affirmé jeudi 14 juillet à Kinshasa, à l’issue de l’audience que le facilitateur du dialogue, Edem Kodjo, leur a accordée.
Ces deux plateformes de l’opposition disent avoir analysé avec le facilitateur les approches et les pistes susceptibles de conduire au dialogue, dès lors qu’Edem Kodjo s’est entouré de l’expertise qu’elles avaient souhaitée.
A la tête de la délégation du G7, Mwando Simba plaide pour un dialogue qui ne soit pas pléthorique et trop long :
«Nous pensons que le chemin est balisé pour trouver de pistes appropriées pour ce genre de concertation. Le G7 reste toujours frileux pour le dialogue, où il y aurait 3 000 personnes pour le per diem. Il faut qu’il y ait des contacts opposition-majorité qui permette de trouver les solutions appropriées ».
Pour les membres du G7 et du Front des démocrates, il appartient au facilitateur de trouver des formules appropriées pour convoquer ce forum.
Edem Kodjo promet, quant à lui, de faire le point de la situation à son retour de Kigali au Rwanda.
​«L’alternance démocratique est possible»
«Le peuple peut se rendre à l’évidence que l’alternance démocratique est possible», a affirmé pour sa part Jean-Lucien Busa, membre du Front des démocrates. Selon lui, le scrutin présidentiel peut se tenir dans les délais constitutionnels, soit en novembre 2016.
«Il faut mettre à profit le temps qui reste pour éviter au pays le chaos. Les contraintes techniques peuvent être minimisées », a-t-il insisté. Selon lui, il faut «éviter des scénarios catastrophiques ».
Le député Busa a par ailleurs a appelé les Congolais à capitaliser la mobilisation de la communauté internationale pour la cause de la RDC:
« Nous considérons que le mandat du président se termine le 19 décembre. Mettons à profit la mobilisation de la communauté internationale et africaine pour trouver des réponses qui nous évitent des risques du désordre.» Plusieurs réactions ont été, enregistrées, au sein de la classe politique congolaise après la désignation d’Edem Kodjo, ancien Premier ministre togolais et membre du groupe des sages de l’Union africaine pour mener des consultations nécessaires pour le lancement du dialogue en RDC. La majorité présidentielle (MP) salue cette désignation, alors que l’opposition est divisée.
«Personnellement, je suis très heureux que l’Union africaine ait pris cette initiative, bien sûr en concertation avec les Nations unies, d’autant plus que la personne désignée connaît l’Afrique dans sa globalité. Il faut croire maintenant qu’il est désigné, nous ne pouvons plus faire la fine bouche. Et il est temps que nous allions au dialogue avec la présence de ce facilitateur qui est africain et qui aime la RDC a déclaré le porte parole dela MP.

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