Des rumeurs circulent encore de plus, sur la présence du groupe des hommes armés, tout près du Sud-Est d' ERINGETI, une localité, situé le long dela Route N0-4 à térritoire de Beni, province du Nord-Kivu, vers l' Est dela République Démocratique du Congo, la RDC. Selon une source du président dela société dans cet coin, mr BRAVO VUKULU, contacté par, la Radio Muungano OÏCHA jeudi 14 juillet 2016, a fait savoir que, des mouvements suspect des hommes identifié, au rébélles du groupe des Adf sont, de nouveau signalé par la population, qui ont peur d' étre massacrés par les térroristes, et démandent la présence des millitaires FARDC pour qu' ils puisse contrer, un éventuel attaque dela part de ces inciviques qui continuent avec une serie des tuerries, vols, sans oublier, les déplacements forcés, des civils qui ont, abandonnés leurs localités, villages, et les maisons habitation. Beaucoup sont allés, dans les aglomérations, le mieux sécurisés, comme OÏCHA, MBAU, BENI-VILLE, BUTEMBO, KASINDI, KOMANDA, et BUNIA, chef lieu dela province del' ITURI.

Dans le groupement de Bambuba-Kisiki, le plus touché par les tuerries, et enlèvements des civils, dépuis 2010 à nos jours, la présence des criminels étrangers, est, signalé, nouvellement, dans quelques villages dont Chuchubo, Makoyova et Makembi, considérés comme des bastions des ADF/Nalu. Face à cette, les autorités millitaires et des civils sont appelés, de plus, la population, sous leurs juridiction, à dénoncer toute présence suspecte des rebelles ougandais des ADF. Ils craignent que, les rebelles, traqués dépuis 3 ans, dans tout le territoire de Beni par l’armée nationale Fardc, dans le cadre de l’opération « Sokola 1» [nettoyez], ne s’infiltrent dans des villages. Les mauvais sont les ADF ou leurs dépendant qui peuvent être tentés de quitter la brousse pour chef lieu du térritoire, où vers la Ville de Beni, selon la même source.
La population a été invité à dénoncer les infiltrés aux autorités civiles, notamment au maire dela Ville de Beni, administrateur, du térritoire de Beni, ou aux autorités militaires afin que les rebelles ougandais soient mis « hors d’état de nuire ». L’armée congolaise a assuré, que, toutes les dispositions étaient prises pour contrer leurs progression, et la population est appelée à dénoncer toute présence suspecte des rebelles ADF. Sur le terrain, la réalité est rassurante. Les militaires congolais, qui y sont bien positionnés, rassurent la population sur l’issue victorieuse de ces opérations que les FARDC sont déterminées à mener à bon port. Ce regain de quiétude résulte de la présence des soldats au bord de la route du Graben, principalement sur les axes routiers, Beni-Bunia, et Eringeti-Kainama, sur lesquels les habitants s’ engagent, avec la même assurance. Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont lancé une opération dans la région de Beni, dans l’est du Kivu, dans le but de neutraliser la milice islamiste de l’Alliance des forces démocratiques-Armée nationale de libération de l’Ouganda (ADF-NALU), qui occupe de plus en plus le devant de la scène et qui est soupçonnée d’entretenir des liens avec des mouvements terroristes mondiaux. L’offensive des FARDC, baptisée « Sokola » (« nettoyer » en lingala), fait suite à la déroute de la milice du M23 en novembre, après une opération conjointe des Nations Unies et des FARDC.
« L’ADF n’est pas aussi forte que le M23. [ses membres] ne bénéficient pas d’un soutien de l’étranger comme le M23. Nous allons les battre. Ils doivent tenir compte de la directive du président Kabila leur imposant de déposer les armes et de participer au [programme de] DDR [Désarmement, démobilisation et réinsertion]. Sinon, ils en subiront les conséquences », a dit à IRIN Lambert Mende, porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans le présent compte-rendu, IRIN présente l’ADF-Nalu, aborde les menaces que pose cette milice et souligne les solutions envisagées par les analystes pour la combattre.
Qui sont les ADF-Nalu ?
L’ADF-Nalu compte entre 800 et 1 400 combattants, femmes et enfants non compris. Basée au nord-ouest des montagnes Rwenzori, à la frontière avec l’Ouganda, la milice est une « organisation dirigée d’une main de fer », fonctionnant grâce à l’exploitation forestière et aurifère illégale, à un « réseau de taxis et de mototaxis opérant dans les villes de Butembo, Beni et Oicha » et à « des virements de Londres, du Kenya et de l’Ouganda, l’argent étant encaissé par des intermédiaires congolais à Beni et Butembo », selon le rapport d’un groupe d’experts des Nations Unies. Butembo, Beni et Oicha se trouvent dans la province du Nord-Kivu.
Le groupe est arrivé de l’Ouganda en 1995. Les tentatives de neutralisation des ADF-Nalu en 2005 et en 2010 ont été infructueuses. « Ce groupe armé congolo-ougandais fait preuve d’une extraordinaire résilience qui tient à sa position géostratégique, son insertion dans l’économie transfrontalière et la corruption des forces de sécurité », a expliqué International Crisis Group (ICG) dans un rapportde 2012.
Selon le rapport des experts des Nations Unies, les ADF-Nalu disposent de plusieurs camps d’entraînement dans l’est de la RDC et d’équipements tels que des mortiers, des mitrailleuses et des grenades à tube. La milice a accru ses effectifs grâce à des campagnes d’enrôlementet des enlèvements. Entre juillet 2010 et novembre 2013, la société civile de Beni a recensé 660 enlèvements par les ADF-Nalu, dont 382 en 2013. D’après la société civile, la milice aurait récemment tiré sur des hélicoptères de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) en reconnaissance.
Quelle menace les ADF-Nalu posent-ils ?
Outre sa puissance militaire croissante, l’ADF-Nalu est considérée comme une force potentiellement déstabilisatrice dans la région des Grands Lacs en raison de ses liens présumés avec des islamistes radicaux. Le gouvernement ougandais a longtemps soutenu que le groupe était lié à Al-Qaida et au mouvement islamiste somalien Al-Shabab.

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