Les combattants miliciens Maï Maï du groupe NDUMA dictent leur loi dans les localités KATANGA, VUYINGA, MAKISA, MAYEBA, MAMBO, MASINGI, FUNGULA MACHO, KATRIKWAZE et dans les carrés miniers dans la région du térritoire de Lubero en République Démocratique du Congo, province du Nord-Kivu, toujours en proie d'insecurité grandissante en ces jours, causé par la presence de plusieurs groupes des miliciens Maï Maï qui troublent cette région, par des actes des pillages, meurtres, vols, incendies, et des déplacements forcées, dela population victimes de plus : Les maï-maï Nduma Defense of Congo vivent sur le dos de la population qui sont victimes à VUYINGA et environs : Le payement de la taxe mensuelle et la participation obligatoire au Salongo rendent la vie difficile aux habitants de milieux sous contrôle de ces combattants. Samedi 22 avril, par exemple, les commerçants ambulants et les paysans ont été obligés d’abandonner leurs articles au marché. Pour cause l’arrivée brusque et brutale des maï-maï au marché pour un recouvrement forcé de leur taxe mensuelle :

Cette perception était accompagnée du contrôle de timbres de payement de la taxe depuis le mois de décembre. Plus de 200 personnes ont été arrêtées par les combattants NDUMA DEFENSE OF CONGO. Une victime que nous avons jointe au téléphone alerte sur cette situation. Selon la même victime, la perte d’un timbre entraîne le paiement d’amende de 10 milles francs congolais.
Par ailleurs, les maï-maï NDUMA ont interdit l’abattage de tout animal à KATANGA-MBALALA. En conséquence, tous les bouchers sont en chômage. Ils réagissent ainsi à l’attitude des habitants de KATANGA-MBALALA qui auraient refusé d’acheter la viande d’une vache que les maï-maï avaient abattue, depuis plus d’une semaine.
L'insouciance des forces armées
Pour le moment, les habitants regrettent que toutes les manœuvres de ces combattants NDUMA se passent sous les yeux impuissants des FARDC et la Police nationale congolaise. Ils pensent déjà à une complicité des forces de sécurités dans cette situation qui prévaut dans cette partie du territoire de Lubero. La localité de MUHANGI située à environ 45km de la ville de Butembo a été occupée par les inciviques mai mai mazembe depuis hier, ils sont plus des 250 rebelles qui ont installé leurs campements à MUHANGI, la population vit dans une psychose craignant cette insécurité, ils appellent l'État congolais à jouer son rôle celui de la sécurité de la population avec tous ses biens, en titre de rappel c'est depuis le 19/12 que la chefferie de baswagha se voit occupée par plusieurs groupes des milices, la société civile appelle tous à ne pas cédé aux messages de ces milices.
Dans la région de Beni : La situation sécuritaire demeure tendue en localité de Supa-Kalau et à Kalingate en groupement Buliki du secteur de Beni-Mbau. Tout le week-end, des affrontements en armes lourdes et légères ont opposé l’armée régulière à des miliciens maï-maï SAPERITA entraînant ainsi une psychose dans la partie Sud-Est de la ville de Beni. Les affrontements se sont poursuivis dans la matinée de dimanche 23 avril.
Les miliciens maï-maï SAPERITA auraient débordé les positions FARDC de Kalingate et Kalau dimanche 23 avril dernier, pour se retrouver au cimetière de Mangombi au quartier Benengule et au quartier Rwangoma en commune Beu en ville de Beni. Ces miliciens, semble-t-il, poursuivaient l’objectif d’attaquer la prison de Beni-Kangbay et la mairie. La ville de Beni sous menace rebelle après l'attaque des localités de SUPAKALAU et KALINGATE.
Cette attaque est partie de vendredi, samedi à dimanche 23 avril. Et la psychose demeure dans le chef de la population de la commune de Beu qui s’attend à toute sorte d’éventualité. Lieutenant Jules NGONGO, porte-parole de l’opération SOKOLA 1 SUD indique que les éléments FARDC poursuivent la traque des miliciens.
Dans un autre chapitre : À la question de savoir si les commerçants et autres amoureux de la mode vont se plier devant sa mesure, le maire de la ville réplique que les décisions de l’Etat sont contraignantes. Il est interdit de porter des habits qui ressemblent a la tenue militaire à BENI. Le maire de la ville vient d’interdire le style PENTAGONE, ces habits civils tachetés dont la mode a été importée en RDC dans les années 90 par le groupe WENGE MUSICA durant la guerre du Golf. Le maire NYONYI BWANAKAWA dit vouloir lutter contre les bandits qui volent, violent et tuent a BENI de nuit déguisés en militaires et qui laissent porter tout soupçon sur les FARDC. NYONYI BWANAKAWA affirme que depuis janvier il se développe un autre genre d’insécurité où les malfrats se déguisent avec ces habits tachetés pour semer la confusion dans la population.
Les travaux de réhabilitation du tronçon routier Eringeti-Kainama ont répris dépuis le lundi 24 avril 2017. Cette fois ci les travaux sont exécutés, par les agents de la Monusco, basé à TCHABI, qui ont redémarrés, encore avec la réhabilitation de cette axe après la suspension, par un autre groupe dela Monusco, qui étaient entrain de rénauver, cette route allant d'ERINGETI vers KAINAMA, la fois passé. Mais à ce sujet, la société civile du groupement de Banande-Kainama, en territoire de Beni, salue la reprise de ces travaux. Elle se dit confiante que cette voie routière va permettre à la population d’évacuer ses produits agricoles vers les centres de consommation. Son président Bienfait Baraka sollicite cependant, le gouvernement congolais à appuyer cette œuvre en sécurisant le tronçon. La fois passé, une attaque ont été menée, le dimanche 01er mai 2016, contre la paisible population civile par les assoiffés du sang humain à KAMUNGU, à LESE, les des villages situés sur l’axe routier ERINGETI – KAINAMA, au nord du territoire de Beni, les personnes dont les noms suivent ont été enlevées, et sont portées disparues dans la nature :
1. MUMBERE MASUSI,
2. KAVIRA Jeannette,
3. BAUME,
4. DILOLO,
5. KAVIRI,
6. DIEU-MERCI alias DIEME,
7. Jeanne,
8. SHABANI,
9. Jules,
10. (et 11.) KASOKI et son bébé.
Ces onze personnes ont été enlevées à KAMUNGU et à LESE.

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